Mission commune d'Adrian et Teger

Reçu commandant!

Je suis sûr que c'est Ulfgang qui a mis " nul " a la mission .

ne sois pas si émotif cher Qv, un ourouk n'a pas d'émotion ou pas beaucoup

Un ourouk normale oui! Mais un ourouk qui a du être calmé par Saroumane ( qui y est d'ailleurs allé un peu fort ) ... ça donne un peu de personnalité au personnage.

vaut mieux,sinon ca serrait un peu limité les idées du perso : manger,tuer,gauffre!

C'est vrai que ça serait pas très passionnant comme vie

au fait,on pourra sans doute se faire encore une mission commune mais ou on s'affrontera,Saroumane voudra surement me punir de ma trahison

encore une belle histoire qui va arriver ^^

ce que je me demande c'est quels troupes je vais pouvoir trouver pour la suite,la majorité de mes ourouks vont mourrir,et les nains que je vais aider ne serront pas fort nombreux!

Ce serait en effet intéressant de faire une autre Mission Commune mais en adversaires.

Pour tes futures troupes, peut être des haradrims qui vous ont rejoint car ils ne veulent servir ni Sauron, ni le Bien et ne veulent pas devenir de vulgaires mercenaires ? ( simple suggestion. )

Mouais,mais ils n'ont rien à faire dans les monts brumeux ^^ je pense plutot que ce serra des nains,style qu'erebor à envoyé une armée pour défendre leurs alliés et que j'en prend le commandement.

Je croyais que les nains avaient trop d'honneur pou rejoindre l'armée noire ?

Je n'y suis pas encore ^^
J'aurais d'autres chats à fouetter juste apres ma trahison,mon second(Antares) serra envoyé avec les ourouks pour me chatier

TU vas quand même pas le...Squik ?! Je suis sûr qu'il voudra te raisonner de revenir en Isengard, mais tu veux quand même pas le tuer pour si peu ?

C'est lui qui prendra mal ma décision,il est d'une fidélité absolue à Saroumane et serra particulierement attaché à me tuer lui meme,il est mon second et donc serra commandant de l'Isengard à ma place,et donc serra ton supérieur

ouai mais t'auras pas de mal a le battre adrian^^ c'est vrai que pour trouver des soldats qui accepteront de te suivre sa va être dur, même parmis tes fidèles ourouks-haï .

Mon second est un bon guerrier,je pense éviter l'affrontement qui resterait tactique ou alors,faire :Antares et Teger contre moi,ils alterneraient régulierement pour m'affronter,et je finirais par etre vaincu mais sauvé par mes soldats survivants.

Bonne idée...Je pense que ça pourrait marcher, et mon second commandera les autres troupes pendant qu'on se bat contre toi. Par contre, il faudra que l'on reparle un peu de la puissance de mon ourouk. On pourrait dire que je me serai amélioré entre les deux missions.

Au fait: Antarès mourra ? Simple question pour savoir...

Il ne mourra pas,Antares et l'ourouk qui lance l'assaut sur le gouffre de helm dans le film,il commandera les ourouks et doit donc survivre ^^
Pour ta puissance,ne t'inquiete pas,tu serras mis en valeur.

Ah ok! C'est sûr qu'il monter en grade alors!

Il est toujours un grade en dessous de moi,mais si il n'y a plus de commandant,normal qu'il prenne ma place.

après c''est plus 300 ourouks qu'il commande mais 10000^^

Ouais,belle évolution mais vus qu'on à pas d'indication de temps,c'est possible^^

Après tant d'attente, voilà ta mission Ar. Elle n'est peut-être pas à la hauteur de tes attentes, mais voilà quoi...



Je vis une grande plaine recouverte de cendres et d'orcs. Elle était entourée de grandes montagnes aussi sombres que cette vaste étendue de poussières noires et de vapeurs empoisonnées. De nombreuses torches étaient allumées et les garnisons de créatures immondes s'avançaient vers la porte. Au milieu des orcs, je vis un grand nombre d'hommes de l' Est. Il y avait autant d'haradrims que d'orientaux. Des corsaires étaient aussi rassemblés et une quinzaine de trolls les accompagnaient. Un grand nombre de soldats poussait un bélier à roues. Il était surement fait pour enfoncer des portes renforcées. Ils se dirigeaient aussi vers les immenses portes noires. Je remarquais alors une tour gigantesque qui devait bien faire au moins cinq fois la hauteur d'Orthanc. Elle était ornée au sommet de deux grands piques arrondis en un coté. Un immense oeil nimbé de flammes scrutait la plaine. C'est alors qu'il se posa sur moi. La pupille se rétracta et j'entendis une phrase en parler noir:

- Ash nazg durbatulûk, ash nazg gimbatul, ash nazg thrakatulûk agh bruzum-ishi krimpatul

Ces mots ne cessaient de se répéter, mais jamais elle ne recommençait avec le langage de la même race. Je l'entendis en différentes langues que je ne pouvais pas comprendre. Je devinais une utilisation de l'elfique, du langage nain et humain et même en une langue perdu que je ne compris pas. Entre ces phrases, je réussi à discerner une voix puissante et ténébreuse dire ces quelques mots:

- Sors d'ici, espion! Tu n'as rien à faire dans la demeure du Seigneur des Ténèbres!

Je ne vis seulement qu'à cet instant que je m'étais rapproché de l'Oeil et qu'il ne s'arrêtait pas. Je cru que j'allais mourir étouffé. Je me relevais d'un seul coup en levant les bras. Je sentis alors que j'avais touché quelque chose. Un orc était assis à terre. Il me regardait avec incompréhension et étonnement, un grand flot de sang s'écoulait de son nez. Je compris alors que je lui avait cassé le nez en me réveillant et qu'il en garderait des séquelles toutes sa courte vie. Je commençais à m'équiper quand je daignais parler au bucheron qui avait eu la malchance de se trouver au pied de mon lit au mauvais moment.

- Qui a t-il snaga orch ?

L'orc grogna. Il en devait pas aimer se faire insulter et certainement encore moins dans sa langue « propre ».

- Le Maitre m'a chargé de vous transmettre un message.

- Quel est-il ? J'espère au moins que c'est une bonne nouvelle. Je ne suis pas d'humeur à entendre des faits non-profitables à notre armée.

Je saisi la poignée de mon épée et me préparais à la décrocher de ma ceinture pour couper un bras à l'orc, en signe de punition si il m'apportait de mauvaises nouvelles. Mais il ne semblait pas effrayé et repris à m'expliquer en quoi s'agissait son message.

- Le Seigneur Saroumane a jugé bon de vous faire monter en grade. Vous avez maintenant la possibilité de commander une légion de cent cinquante hommes. Je vous souhaite une bonne journée.

Il cracha à terre après ces derniers mots et sortit de ma tente. Je lançais un regard hargneux à l'endroit où l'orc avait craché. Pourquoi Saroumane se contentait-il de tel créatures paresseuses et insolentes ? Pourquoi n'utilisait-il pas des esclaves humains ou des hommes du Mal plus qualifiés pour couper le bois ou faire fonctionner les fournaises ? Ou pourquoi n'utilisait-il pas des trolls pour les travaux de force ? En parlant de trolls, un grand cri se fit entendre qui fit trembler légèrement les supports de ma tente. Je sortis et partis dans la direction de ce cri féroce. J'arrivais près d'une des fosses d'Isengard. Saroumane s'y tenait appuyé sur son bâton. On aurait dit qu'il avait fait un jogging de plusieurs kilomètres sans reprendre son souffle. Quand je fus à coté de lui, je remarquais qu'il avait un léger sourire. Je me décidais à regarder en bas et vis ce que je pensais ne jamais voir dans ma vie : Un troll était entrain de fracasser les murs de sa cage et de massacrer tous les orcs qui étaient assez stupides pour l'en empêcher. Le sol sous ses pieds était boueux et remplit d'empreintes de piétinement. Je me tournais vers le sorcier qui avait toujours les yeux fixés sur la scène du carnage.

- Comment avez-vous fait cela ? Je croyais que je ne verrai jamais d'olog-haï.

- Ce troll est le premier de sa race à voir le jour en Isengard. Mais ce n'est qu'un essai. J'ai retrouvé avec les invocations de Sauron pour créer des ourouk-haïs celles pour faire les olog-haïs. Il est moins puissant que les prochains que je créerai. Nous allons devoir le tuer pour que cet emplacement soit libre. Le prochain troll arrivera quand j'aurai recouvré assez de pouvoirs pour un ré invoquer un.

- Vous ne pensez tout de même pas à tuer cette bête. Elle est forte et puissante. Qui plus est, je suis sûr qu'elle est plus rapide que les prochains trolls que vous créerez.

- Je n'en ai aucune utilité. Il ne serait qu'un poids mort. J'ai un commandant auquel je veux donner ces trolls pour une raison urgente. Je veux que vous l'éliminiez!

- Si il le faut, je le prendrai sous mon commandement! Je ne veux pas tuer le premier olog-haï d'Isengard.

- Bien, faites comme bon vous semble, mais je veux que cette fosse soit libérée, je vous laisse jusqu'à demain après-midi.

Le magicien se retourna et repartit vers sa tour pour se replonger dans les visions du Palantir. Je restait là à regarder la créature qui se calmait un peu. Elle me faisait penser à mon premier carnage. J'avais vu le jour dans la même fosse et j'avais aussi tuer bon nombre d'orcs. Mais moi, Saroumane m'avait calmé pour que je puisse me laisser conduire à l'armurerie, alors que le colosse s'était calmé tout seul. Il devait trouver triste de n'avoir plus aucun orc pour s'amuser. Si Saroumane n'avait pas utilisé sa magie pour me calmer, j'aurai pu être tué sous son ordre ou finir comme un berserker: en bête à tuer qui n'a aucune intelligence autre que le combat. Le troll leva alors la tête vers moi et poussa un petit cri qui aurait pu paraître presque plaintif. Je ressentais alors un sentiment qui n'était pas commun aux ourouks : la pitié. Saroumane avait du mal doser sa magie et, au lieu de me calmer et de laisser la férocité légendaire des ourouks, il avait enlevé un peu de cette férocité. J'étais donc le seul ourouk avec ne serait-ce qu'un peu plus de conscience humaine que les autres. Je prendrai ce troll sous mon commandement et en ferai une fière créature, et non un poids mort comme le prétendait Saroumane. Le lendemain, je partis chercher mon second et nous nous dirigeâmes vers la fosse où se trouvait le troll. Nous descendîmes les passerelles et arrivâmes au fond de la fosse. J'ordonnais aux orcs de soulever la grande grille de fer qui retenait prisonnier le troll. Mais à peine j'eus donné l'ordre que la créature sortit d'elle même en enfonçant l'une des palissades de bois. Il regarda partout autour de lui et fonça sur les orcs les plus proches. Une petite envie sadique me pris de les laisser se faire tuer par le colosse, mais Saroumane n'approuverait pas. Le monstre s'était assis et dévorait des cadavres d'orcs. Je sortis mon arc et tirais sur le troll. La flèche alla se planter dans le dos de la créature qui ne fit rien de plus que se gratter près de la zone de l'impacte. J'eus l'impression qu'il se fichait de moi et je n'aimais pas trop ça. Je tirais une autre flèche mais celle-ci alla se planter un peu plus près de son coup. Cette fois, il se retourna et lâcha un grand rugissement. Il se releva et chargea sur moi. Je courus vers l'un des échafaudages et y grimpais le plus vite possible. À peine avais-je atteint le troisième étage de la construction que le troll arriva. Il voulu me saisir mais j'évitais ses mains et me mis à monter plus haut. Le colosse se mit alors à donner de grands coups de poing à l'édifice qui s'écroula sur lui même. Je tombais avec l'échafaudage et allais m'écraser à terre. Je profitais alors d'un trou dans la paroi pour m'y agripper. Malheureusement, le troll était assez grand pour atteindre la cavité. Je voulu tenter de me tirer plus haut, mais le colosse se saisi de moi et m'approcha de son visage. Il me regarda de ses yeux cruels et hurla. Je sortis alors mon épée et lui assenais un grand coup sur sa main. Le troll me lâcha sur le coup de la douleur et émit un rugissement terrifiant. C'est alors que des dizaines de cordes furent tirées et agrippèrent le troll. Je vis que c'était Trughh qui était allé chercher des orcs et qui avait décidé d'attacher le troll. La bête se défendit et tira sur ses bras. Deux cordes se tendirent et lâchèrent sur le coup. Mais de nouveaux orcs arrivaient sans cesse et ligotaient le troll avec de plus en plus de cordes. Quand la créature fut tenue par une trentaine de cordes, les orcs se placèrent tous derrière le troll et tirèrent avec force. Le colosse opposa une dernière résistance et tomba en arrière. Je contournais la créature et allais vers sa tête. Il avait l'air de vouloir se faire pardonner, mais je me doutais bien qu'il nous tuerais tous si nous le libérions maintenant. Je voulais l'abîmer le moins possible : un troll avec un handicape est un troll qui ne sert à rien. J'avais fini par comprendre ça en étant avec Saroumane. Je le regardais et ne put m'empêcher de ravoir de la pitié malgré moi. Je pris alors mon épée et, avec la pointe, lui fis un dessin assez grossier ressemblant à une main. Le troll eut l'effet que je souhaitait : il se calma. Peut être que les trolls ont aussi une pointe d'honneur en eux finalement.

- Maintenant mon gros, tu seras sous mes ordres. On montera à Saroumane que tu n'est pas un poids mort.

Puis j'allais rejoindre Trughh et nous repartîmes vers ma tente. Juste avant que je n'aille me reposer, il me demanda :

- Pourquoi tenez.-vous tant à posséder ce troll ? Il est trop féroce. J'ai peur qu'il ne nous pose encore plus d'ennuis.

- Pour deux raisons : la première, je souhaiterais obtenir ce troll car il nous serait utile pour certaines de nos missions. La deuxième, car je veux prouver à Saroumane que ce troll n'est pas un poids mort. Il a encore un rôle à jouer avec nous.

Je rentrais dans ma tente et laissais Trughh retourner vers le reste des troupes. Je m'allongeais sur mon lit et repensais à ce rêve que j'avais fait. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Un simple rêve ? Un présage de mort ? La preuve que le pouvoir du Mordor et de la Tour Sombre augmentait ? Et cette vision des milliers de soldats qui sortaient des Portes Noires, qu'est-ce que tout cela pouvait bien signifier ? Je ne le savais pas, du moins, pour l'instant.

La nuit me fut à nouveau gâchée par un rêve étrange. Les hommes de l'Est que j'avais vu la dernière fois avaient passé les Portes Noires et avaient dépassé Minas Tirith. Il semblait que de nouvelles troupes les avaient rejoint. Je ne pu en voir plus. Je me réveillait en ouvrant difficilement les yeux et je vis mon second me secouer comme un poirier. Je me mis assis sur le lit et attendis quelques minutes que je reprenne mes esprits. Une fois bien réveillé, je demandais à Trughh la raison de son réveil.

- Je voulais vous prévenir que le troll est entrain de s'entrainer.

- Quoi ?!

Je m'équipais en hâte en courus vers la fosse, Trughh sur mes talons. Je vis le colosse entrain de démolir à mains nues des obstacles en bois fait exprès pour lui. Une troupe d'orcs arriva alors pour enlever les débris. Le troll crut que cela faisait aussi partie de l'entrainement et fonça sur eux. Il les écrasa, les fit valser dans les airs et dévora ceux qu'il restait. Un petit rire apparut sur mes lèvres.

- Je trouve que cette partie est plus intéressante pour entrainer un troll. De petites constructions en bois ne peuvent pas suffire pour entretenir convenablement un tel colosse.

- Je sais, mais Saroumane n'approuve ou plutôt, n'accepte pas l'idée de sacrifier un grand nombre de ses ouvriers pour entrainer un troll qui, selon lui « est un poids mort inutile ».

- Bon, essayons de ne pas nous attirer les courroux du Maitre. Mais au fait, pourquoi le troll n'est-il pas équipé pour se battre?

- Nous attendions que vous soyez là pour le faire. J'ai pensé que vous aimeriez surveiller l'équipement de votre troll.

- Tu as eu raison. Je ne veux pas laisser cette créature seule avec les orcs, ils seraient capables de lui mettre juste une sorte de cagoule sur la tête et un marteau.

Nous nous dirigeâmes vers l'armurerie. Les orcs y amenèrent le troll et commença alors l'équipage du colosse. Je fus très attentif et exigeant avec les forgerons. Je surveillais attentivement la création de l'arme qu'il utiliserait. J'avais été clair et net envers les orcs : je voulais qu'ils lui fassent une grande épée de la taille d'un homme et je voulais qu'elle soit extrêmement coupante. Je leur expliquais la raison de cette exigence : << Si nous devons combattre des ents, je veux qu'il puisse les couper en petit bois sans difficulté >> . Il fallut pour se faire confectionner un nouveau moule et il fallut encore une heure pour forger l'épée. ensuite, vint le tour de l'armure. Les orcs me proposèrent de lui mettre une espèce de capuchon en cuir épais. Je me suis tellement énervé que je tuais la personne qui m'avait fait cette suggestion et expliquais ce que je voulais.

- Je veux que son armure puisse lui protéger aussi bien le dos que le ventre. Les bras comme les jambes et la tête, sans pour autant le déranger dans ses mouvements.

On fixa alors sur le troll deux grandes plaques de métal lourd, une dans le dos et une sur le ventre, et on attacha tout cela grâce à chaines, très résistantes et très épaisses au niveau des épaules et des cotes. Les bras et les jambes reçurent aussi le même procédé. Puis, on fixa sur la tête une plaque de métal plate qui lui protégeait entièrement le visage, sauf les yeux, le nez et la bouche.
Une fois le troll blindé, Trughh et moi allâmes chercher l'épée et nous la lui remîmes. Il s'en saisi et l'essaya un peu en la faisant bouger de droite à gauche et en donnant quelques coup contre un arbre que certains orcs venaient de faire dévaler en bas des fosses. Nous remontâmes les passerelles et j'aperçus un groupe de cavaliers qui sortirent d'Isengard. J'ordonnais alors à Trughh de ramener le troll au camp et de m'attendre là-bas. Je me dirigeais vers Saroumane qui était entrain de remonter les escaliers d'Orthanc. Il m'aperçut et me fis tout de même le petit honneur de m'adresser la parole.

- Bonjour. Comment se passe l'apprentissage de votre troll ? Réussissez-vous finalement à faire quelque chose de ce poids mort ?

- Sachez Maitre que nous nous débrouillons très bien avec. Nous venons de l'équiper et nous sommes prêts pour n'importe quelle mission à présent. Si je puis m'oser mon Seigneur, j'aurais une question à vous poser.

- Faites donc.

- Qui étaient ses cavaliers mon Seigneur ? Nous apportent-ils de bonnes nouvelles de notre domination ?

- Eh bien justement, votre prochaine bataille approche. Il semblerait que des hommes de l'Est et un bon nombre d'orcs se soient rebellés et ont en tête la folie de prendre Isengard. Ces cavaliers que vous avez aperçu sont des chevaucheurs de ouarges qui accompagnent le commandant Adrian. Il m'a annoncé qu'un grand nombre de soldats venaient vers Isengard, mais le Palantir m'a annoncé la moitié des troupes qu'il m'a dénombré et surtout des orcs, alors que le cavalier m'a annoncé qu'il n'y avait que des hommes de l'Est bien équipés.

- Et, ne pensez-vous pas tout de même qu'il serait bon de nous assurer du nombre d'ennemis qui arriveront et vous mettre à l'abri le temps que les batailles se terminent ? Si vous veniez à mourir, ce serait la fin d'Isengard.

- Capitaine Teger, me prendriez-vous un vieux fous sans défense ? J'ai toute confiance en le Palantir et je peux très bien me défendre. Je vous dis que la victoire sera notre et même facilement. Maintenant partez!

J'obéis aux ordres du magicien et repartis vers mon camp. À mon arrivée, je remarquais que mon troll était assis près de ma tente. Si il avait senti mon odeur à l'intérieur ou si il y était par pur hasard, je ne le su point. Lorsqu'il me vit arriver, il émit un cri, si j'ose le qualifier ainsi, qui avait une résonance assez joyeuse. J'eus une moue qui aurait pu ressembler à un sourire et je rentrais dans ma tente. Mon second m'y attendais déjà. Je lui parlais de ce que le magicien blanc m'avais dit.

- Je n'ai pas confiance en cette pierre de voyance, dit-il.

- Moi non plus, je ne fais pas confiance en cet objet. J'y ressens quelques espiègleries pas très normales là-dedans.

- Nous avons quatre possibilités: Soit faire aveuglément confiance au Maitre, soit vérifier cela nous mêmes, soit croire aux récits d'un cavalier que nous ne connaissons pas, soit nous préparer à faire front à n'importe quels ennemis.

- Enlevons déjà ce qui nous est impossible. Nous ne pouvons pas aller vérifier ces ennemis nous mêmes étant donné que nous n'avons pas de montures, et je ne pense pas que Sharcoux accepteras de nous en prêter.

- Il est vrai qu'il tient à conserver ses créatures pour ses orcs. Il dit que les ourouks ne sont pas assez légers et performants pour monter sur des ouarges.

- Ensuite, nous n'avons nulle confiance envers le Palantir, donc nous ne pouvons croire aux dires de Saroumane. Et je n'ai nulle confiance non plus en le cavalier qui est venu porter ces tristes nouvelles à Saroumane. La seule solution qu'il nous reste est de nous préparer le mieux possible à un éventuel siège.

- Je suis d'accord, approuva Trughh. Mieux nous serons équipés et mieux nous vaincrons!

Nous sortîmes de la tente et nous dirigions vers les murs quand je vis le troll qui nous regardais d'un air de chien battu. Je me retournais et me dirigeais vers lui. Trughh me rejoignit. Je réfléchis un moment, me demandant ce dont il pouvait bien manquer, et ce fut à ce moment qu'une chose assez humaine me vint à l'esprit.

- Il n'y pas de nom! Voilà ce qui lui manque. Si nous lui donnons un nom et que nous lui apprenons à y réagir, il se pourrait que cela nous sauve la mise une fois.

Mon second me regarda avec un air interloqué. Apparemment, il n'avait pas vraiment l'habitude de me voir présenter des pensées humaines. Il réfléchis lui aussi un moment à la situation et approuva. Nous nous mîmes à rechercher des noms qui pourraient bien convenir à un troll.

- Démolisseur ? Commença Trughh.

- Pas assez organique. Démolisseur, ça fait pensé à une machine.

- Alors peut être Rotpet ?

- Te ficherais-tu de moi ? Ce n'est pas un nom ça, c'est presque une insulte.

Nous rîmes un moment. Je me retournais et vit que le troll nous regardait d'un oeil interrogatif et rempli d'incompréhension. Je me mis alors à examiner son physique. Il était bien musclé, son armure lui donnait même un air de gros monstre. De loin, on pourrait presque le confondre à un géant des troupes gobelins. Une idée me vint.

- Vu qu'il est protégé comme cela, pourquoi ne pas l'appeler Barrackh ? Un peu comme barricade, ne trouves-tu pas que cela sonne assez bien.

Mon second réfléchis un moment, puis renchéri en disant :

- Il est vrai que ça va bien avec son allure. C'est donc décidé, il s'appellera dorénavant Barrackh.

Nous nous tournâmes vers le colosse et nous nous mîmes à l'examiner un moment. Il jouait avec son épée comme les enfants avec leurs bouts de bâtons. Il semblait parfois vouloir attraper un papillon qui passait à coté de lui ou regardait les ourouks faire leurs patrouilles sur les murs. Quand ces derniers voyaient le monstre, ils restaient un moment là, la bouche grande ouverte, puis ils se mettaient le plus loin possible de lui et reprenaient leurs rondes. Il faisait penser à un nouveau né entrain de découvrir le monde. Nous décidâmes de retourner faire nos préparatifs et allâmes vers les murs. Il faudra nous préparer au pire, face à ces hommes de l'Est, et nous méfier de la pierre de voyance et du mystérieux cavalier. Je regardais bien les positions qui me semblaient les plus appropriées pour placer des chaudrons d'huile bouillante et les endroits qui avaient des failles pour les colmater les plus vite possible. Une fois le tour des murs fait, j'interpelais un orc passant tout près.

- Hé toi, viens par ici!

La créature s'approcha d'un air apeuré et me regardais avec angoisse et interrogation. Les ourouks faisaient-ils donc si peur aux orcs ?

- J'aurai besoin que tu me trouves un bon nombre de travailleurs pour un travail important. Une fois que tu les auras trouvé, tes copains et toi m'amènerez une vingtaine de chaudrons remplis d'huile chaude. Il me faudrait renforcer les murs.

- Je suis désolé mais je n'en ai pas la permission. Ma troupe et moi sommes déjà réclamé pour un travail similaire.

Je saisi l'orc par le cou et le soulevais bien trop haut pour que ses pieds puissent toucher le sol. Il commençait à étouffer et ma rage n'en était pas plus apaisé. Je réussi tout de même à me calmer et à l'interroger.

- À bon ? Et pourrai-je savoir qui vous a réclamé ? Cela m'étonnerai que ce soit Saroumane et je ne vois pas qui d'autres aurait pu le faire.

- C'est le...arg...le comm...commandant...Adrian! C'est lui qui...m'a ré...clamé pour...ce..cette tache. Arghhh!

- Encore ce commandant Adrian ? Qui est-il ? D'où vient-il ? Pourquoi t'as t-il demandé ça ? Vas-tu répondre ?

Mon poing se mit à serrer encore plus l'esclave, malheureusement trop fort. La tête de l'orc bascula en arrière et il exprima son dernier soupir. Je lâchais le corps de la créature et descendis l'escalier. Je dis un dernier ordre à mon second avant de partir.

- Prépares les troupes pour demain, que nous soyons prêts à toute éventualité. Je vais aller jeter cela à bas des fosses. On croira à un accident, ce que s'est d'ailleurs. Demain, j'espère pouvoir élucider quelques points qui nous échappent.

Ma nuit fut à nouveau troublée par un rêve peu ordinaire. Je me voyais sur un puissant navire de guerre. Une multitude de balistes sur pieds étaient rangées tout le long des cotés. N'importe qui aurait pu se trouver en sureté, mais j'avais un pré sentiment qui en me plaisait pas. Le bateau fut alors secoué comme si nous venions de heurter quelque chose. J'entendis alors de grands cris et tout le monde se dirigeait vers les balistes et les moins courageux allaient déjà aux chaloupes. Une douzaine de tentacules apparurent alors et prirent le vaisseau d'abordage. Elles avaient beau donner des coups à l'aveuglette, aucun d'entre eux n'étaient inutiles. Alors que je restais là sans rien faire à part être hébété, mon pieds fut saisi et je fus tiré hors du navire. Suspendu la tête en bas, je vis une énorme bouche avec trois rangées de centaines de dents s'ouvrir, comme si la Mer elle même voulait m'avaler. Je fus lâché et tombais droit dans la monstrueuse gueule. Je me réveillais alors en sursaut. J'étais dans ma tente, le coeur battant et le front en sueur. Quand ces cauchemars cesseraient-ils donc ? Après avoir repris mes esprits, je pris mon arc et décidai d'aller faire un tour sur les murs. Quand je fus sorti, je remarquais que des chaudrons avaient été posés aux mêmes endroits que ceux que j'avais prévu pour l'opération. Barrackh, assis à coté de ma tente, ronflait bruyamment. Je me dirigeai doucement et sans bruit vers les murs pour ne pas le déranger. En arrivant, je vis Trughh qui se tenait droit et faisait le guet. Je ne pouvais vraiment pas rêver de meilleur second que celui-là. Je lui saisis l'épaule et il sursauta en se retournant. Apparemment, il ne s'attendait vraiment pas à me voir.

- Va donc te reposer, je vais continuer la garde, je n'arrive pas à trouver de repos tranquille et ça me passera le temps.

Il descendit les escaliers pour rejoindre mes soldats pendant que j'allais me poster près d'une des marmites. Je vis qu'elles étaient remplies d'huile bouillante. Serait-ce l'oeuvre de ce fameux commandant Adrian ? Je ne m'y attardais pas plus et me mis à faire le guet sur les murailles. La nuit était profonde mais la lune luisait d'une pâleur de mort. Un vent froid et puissant vint par grande bourrasques me faire frissonner. Je regrettais de n'avoir pris mon armure, mais ne serait-ce que prendre le temps d'aller chercher mon armure et l'armée ennemie pourrait arriver sans que personne ne lance l'alerte. J'entendais le bruit que faisaient les orcs en forgeant les lames de l'Isengard, les armures des ourouk-haïs et carreaux des arbalétriers. Ils ne cessaient jamais de travailler avec acharnement, même la nuit J'entendis un ouarge hurler depuis les fosses, surement était-il entrain de se battre avec un autre de ses congénères pour prouver sa valeur. Mes yeux se baladaient de droite à gauche en regardant le plus loin possible et en se préparant à voir arriver une flamme, une armure luisante sous la lumière de la lune ou quelque autre signe d'armée ennemie. Les alentours des murailles étaient désolés et sans vie. Les orcs avaient coupé tous les arbres qui bordaient Isengard et la zone autrefois verdoyante était devenue une plaine désertique animée seulement par les allés-venues des ourouks, les vols des crébains de Saroumane et le seul bruit qu'on pouvait entendre était celui des fosses de la Main Blanche. N'importe quelle personne, même un soldat camouflé pourrait être repéré facilement. J'aperçus alors un homme qui se tenait accouder à l'autre bout du mur en regardant aussi l'horizon. Il sortit son épée et se mit à la contempler. Sa lame luisait telle un diamant se distinguant de la nuit par une grand pureté. Puis, aussi brutalement que si son épée le brulait, il rengaina sa lame. Il descendit les murs et se dirigea vers un attroupement de tentes deux fois plus nombreuses que celle de mon camp. Cet homme était-il le commandant Adrian ? Quoi qu'il en soit, j'étais curieux de savoir combien de troupes il pouvait bien diriger. Je descendis à mon tour les escaliers et allais vers ma tente. Je réveillais un de mes arbalétriers et lui ordonnais d'aller monter la garde. J'allais dans mon lit avec l'espérance de pouvoir dormir en paix le reste de cette nuit déjà fort avancée.

Le lendemain, je m'équipais et sortis de ma tente. Le soleil était déjà haut dans le ciel et m'éblouissais les yeux. Je remarquais que beaucoup de soldats ourouks-haïs avaient fait leur apparition depuis hier. Deux bons milliers montaient maintenant la garde sur les murs ou se baladaient dans le bastion. Je me dirigeais vers l'Orthanc et allais demander à Saroumane ce que tout cela signifiait. Je montais les marches noires des escaliers et arrivais à l'entrée de la salle du trône du Magicien Blanc. Cependant, je n'entrais pas dans la pièce. Saroumane se tenait à coté de son Palantir et tenait sa main à quelques centimètres au-dessus de la pierre de vision. Il bougeait ses longs ongles blancs en formant un cercle. Des lames rouges flamboyantes comme le feu du Mordor montaient vers ses doigts en tournant autour de la forme sphérique. Il semblait être en transe et avoir son esprit dans un autre monde. Après quelques minutes, il cessa de faire bouger ses doigts et la pierre de vision devint alors bleu avec un coeur noir. Il se tourna vers moi et se décida enfin à me parler.

- Depuis quand les ourouks espionnent-ils leur maitre ?

- Je ne vous espionnais pas Mon Seigneur. Je venais vous parler et je suis arrivé pendant votre méditation.

- Que me voulez-vous ? Il se trouve que j'allais justement vous faire appeler.

- J'ai plusieurs qui soulageraient ma tête si je m'en débarrassais. D'où viennent tous ces ourouks ? Pourquoi une si grande augmentation d'activité dans les fosses ? Les ennemis sont-ils près de nous ? Et qui est ce commandant Adrian qui semble avoir toujours deux longueurs d'avance sur moi ?

- Si vous voulez vraiment tout savoir : Ces ourouk-haïs sont des troupes fraîches dont j'ai ordonné la création sous un certain délai. Pour votre seconde question, l'activité des fosses a été augmentée sous l'ordre du commandant Adrian qui voulait que tous les soldats soient équipés pour cette bataille. Ensuite, les ennemis sont en effet tout proche d'Isengard; ils devraient arriver sous peu. Au plus tard dans deux jours si ils rencontrent de gros obstacles. Et, en ce qui concerne votre dernière question, vous allez avoir des explications sous peu.

À peine avait-il fini sa phrase qu'il fit un signe de la main vers une personne se tenant derrière moi, Je me retournais et vit un grand homme entrer dans la salle et avancer à grandes enjambées. Une fois devant nous, il salua Saroumane qui me désigna de la main et prit la parole.

- Voici Teger, un ourouk ayant été créé il y a quelques mois et ayant depuis réalisé de nombreuses missions, chacune fut un succès, il m’a servi avec fidélité et efficacité, comme vous-même. Je souhaite donc que vous le commandiez lors de la bataille à venir et lui donniez un rôle à la hauteur de ses capacités…

L'homme me regarda et m'examina avec attention. Il évalua mes armes, mon bouclier, mon casque, mon visage, il resta un moment sur ma main noire. Il ne devait pas avoir l'habitude de voir un ourouk arborer un autre signe que celui de la Main Blanche. Il se plaça devant moi et me parla d'une voix forte.

-Heureux de faire votre connaissance, capitaine, si vos compétences sont aussi impressionnantes que le vante notre noble vieillard, je saurai vous trouvez une place digne de vous sur le champs de bataille !

Les mots que je retins le plus étaient << notre noble vieillard >>. Comment pouvait-il insulter le Grand Magicien Blanc ?! Il me tendit alors sa main. Je regardais sa main et je lui lançais un regard méfiant. Que voulait-il faire ? Je n'avais pas l'habitude de voir un homme me tendre qu'une main qui ne tenait aucune arme. Normalement, tout homme qui me tenait la main avait une épée ou une fourche à l'intérieur et voulait me tuer avec. Je lui tendis tout de même la mienne et me mis à lui serrer la sienne comme si je voulais réduire du pain en miettes. Je vis qu'il se mordilla la lèvre inférieur pour retenir un cri. Je le regardais avec un air à sérieux et moitié amusé.

- Notre Maitre n'est pas un vieillard...

Je vis alors un sourire se dessiner sur son visage. Qu'est-ce qui pouvait bien le faire rire ? Je remarquais alors que ces muscles se contractaient entièrement et rassemblait toute la force dont il disposait pour me serrer la main. Mon visage se déforma sous la douleur que je ressentais et je serrais les dents à cause de la rage que je ressentais. Je me lançais aussi dans son petit jeu et serrais les muscles de mon bras le plus possible. L'homme commençais à souffrir grandement, ça se voyait. Il testais mes forces face aux siennes. Saroumane, las de ces épreuves pathétiques, pris son bâton et frappa nos mains d'un coup précis, mais puissant qui les séparèrent. Le commandant Adrian glissa un peu en arrière sous la puissance du coup.

- Vous avez de la poigne l’ami, je m’assurerai qu’elle serve à tenir une épée plutôt qu’à agresser votre supérieur.

Saroumane me regarda puis bougea vivement son regard vers la porte avant de revenir sur moi. C'était un signe très clair pour ses serviteurs. Je sortis donc de la pièce et allais descendre les escaliers, quand une soudaine impression de rater quelque chose d'important vint me chatouiller l'esprit. Presque sans le vouloir, je me retournais et plaçais mon dos contre le mur, à coté de la porte. J'entendis le commandant Adrian et le Magicien Blanc parler. Je tendis l'oreille et écoutais avec attention.

- Où en sont vos préparations ? Êtes vous prêt à anéantir l’ennemi ?

L'homme lui répondit avec un peu de cynisme dans la voix :

- Nous avons fait ce que nous pouvions, mais au moment de l’assaut, j’aimerai que vous voyiez au moins une fois l’armée ennemie…

Saroumane soupira et j'entendis l'une des deux personne se diriger vers l'escalier. Je sortis en courant le plus vite possible et avec le moins de bruit que mes pas ne pouvaient le faire et me mis debout à coté de la porte d'entrée d'Orthanc. Le commandant Adrian sortit de la Tour et je me mis au garde à vous au moment de son arrivée. C'était tout de même mon supérieur hiérarchique et je devais faire preuve d'un minimum de respect.

- Avez-vous décidé où je lutterai ?

Il sourit, chose qui arrivait rarement lorsqu'on me parlais, et me répondit avec sérénité

- Nous verrons cela en fonction de la stratégie ennemie. En attendant, assurez-vous que vos troupes soient au maximum de leurs capacités.

Il me fit signe de le suivre et nous nous dirigeâmes vers les murs. Pendant plusieurs minutes, nous longions les remparts d'Isengard sans rien dire. J'étais un peu gêné et surtout mal à l'aise de me retrouver seul avec un homme, quitte à ce qu'il soit serviteur de Saroumane. Qu'est-ce qui me prouvait qu'il ne me trahirait pas ou qu'il n'avait pas l'intention de me tuer sur le champs pour prendre le contrôle de mes troupes ? Je souhaitais en finir au plus vite. L'homme s'arrêta et se retourna pour me parler.

- Les haradrims sont des ennemis terrifiants, parmi les hommes, ce sont sans doute le peuple le plus combatif. Ils luttent avec des armes d’estoc principalement hallebardes et piques, leurs sabres eux même sont fait pour percer plus que pour couper. Nos piquiers sont capables d’infliger des pertes colossales à ces fiers guerriers. Nous aurons aussi l’avantage d’avoir des tirailleurs d’exception.

Je m'accoudais contre le mur et regardais l'horizon. Je souhaitais presque voir l'armée ennemie arriver pour finir rapidement cette conversation. Voulait-il m'impressionner pour que j'ai peur de lui ?

- Vous avez insisté pour que notre Maitre voit l’armée ennemie, pourquoi ?

Il souriait maintenant. Avait-il compris que j'avais espionné sa conversation avec Saroumane ? Quoi qu'il en soit, il me répondit.

- Car les ennemis se comptent par milliers et sont bien plus équipés et compétents que l’estime Saroumane. Il vous pense invincible, manière pour lui de se vanter, lui qui vous a donné la vie, mais la bataille serra bien plus difficile que prévus.

Je fronçais les sourcils et une boule de colère commençait à se former dans mon estomac. Prenait-il vraiment les ourouk-haïs pour des créatures aussi insignifiantes et faibles que les orcs de Mordor ? Je ne le tolérerais pas en tous cas.

- Si vous doutez de notre victoire, c’est que vous ne connaissez pas encore notre force, ni notre valeur. Qui plus est, douter de l’intelligence du Magicien Blanc est une insulte à ces guerriers!

Je portais la main au pommeau de ma grande épée et le regardais avec attention. Je réussi alors à percevoir un mouvement très discret où sa main allait vers son dos. Il devait sans doute avoir une grande maitrise des coups en douce et de attaques par surprise.

- Au contraire, j’ai tué assez des vôtres et j’en ai mené assez d’autres à la mort pour connaître votre valeur, mais contre un ennemi deux fois supérieur et disposant d’une telle cavalerie, la victoire serra difficile à arracher.