Mission commune d'Adrian et Teger

Voilà la mission commune que je fais avec Adrian.

P.S: Adrian, comme j'aurai peut être pas fini la mission que tu m'as donné quand tu postera la mission commune, voilà les troupes que j'aurai en Grand Guerrier:
Teger
Trughh
30 piquiers ourouks
40 épéistes ourouks
40 arbalétriers ourouks
5 berserkers
1 mine de l'Isengard
1 baliste de l'Isengard
1 troll adulte de l'Isengard ( un Olog-haï. Il résiste au soleil, et il est équipé d'une grande armure d'ourouk, d'un bouclier et d'une grande épée. )

Merci d'avoir déja poster tes troupes,ca m'aidera
Si je vois que je n'avance pas trop dans la mission,je posterai ce que j'ai déja fais pour la cohérence et ne pas te retarder.
(j'ai entendu dire que nico voudrait se joindre à nous ?)

oui, enfin si il est d'accord, il arrivera avec les renfort et Qv3me et moi avions pens é a ce que vous fassiez une sortie, mais c'est votre histoire

Il disposerai de combien de troupes ??
L'idée de la sortie me semble bizarre,si on ne parviens pas à tenir les murs,on a peu de chance de survie et si on les tiens,pourquoi partir ??
Quoi que,on pourrait se faire prendre les murs et etre obliger de lutter dans les excavations ou sont produits les ourouks,ca serrait original

nico serra présent avec 20 cavaliers d'élites, les survivant de la grande battaille, ba fait comme tu veux pour la mission t'en quelle est bien, et j'en doute quelle ne le soit pas moi après je men fou

Ouais! Et tous les chevaucheurs de ouarges sont en bas, dans leur base. Et quand Alkin arrive avec les renforts, on lâche les cavaliers ouarges qui foncent dans le tas si on les maintien sur les passerelles.

Ou on planque mon troll avec son épée et quand les ennemis descendent et atteignent le fond des cavernes... on laisse aller le troll et il s'occupe d'une petite vingtaine de gars.

P.S: Adrian, tu peux me donner ton adresse E-Mail pour que je t'envoie des messages des batailles ? Tu trouveras mon adresse si tu cliques sur mon profil.

En effet, je rejoindrai avec une vingtaine de cavalier, à la base je viens pour un tout autre raison (j'ai à m'entretenir avec Saroumane) et je tombe sur vos renforts et je me joints à eux... Après à vous de voir pour le reste.

Ca ne serra pas fort utile,je ne me connecte plus sur msn,trop de personne dont je n'ai rien à faire qui veulent me parler,je préfererai qu'on emploie le systeme de message privé!
Pour la bataille j'ai prévus en gros:

-Les haradrims sont équipés de sortes de crochets qu'ils lancent par dessus les remparts,ils encerclent la forteresse et attaque ainsi d'un peu partout.
-Les trolls lancent des rochers sur la porte,ils se rendent rapidement compte que ce n'est pas fort efficace,le bélier se met en marche,soutenus par les corsaires qui lancent des petits projectiles explosifs sur nos murs pour déconcentrer nos archers et limité notre défence à ce endroit.
-On parvient finallement grace à ta baliste à détruire le bélier alors qu'il a déja bien affaibli l'entrée,les trolls l'attaquent ensuite,l'occasion d'en tuer une partie * 3-4, ils parviennent à la percer,ils tombent sur un mur de piques,ils finissent par tomber en emportant une grosse centaine des notres,ensuite c'est l'infenterie de Rhun,le combat est disputé,on parvient à les contenir difficilement,à partir d'un moment,ils battent en retraite et la cavalerie lourde nous tombe dessus,on est submergé.
-Les pertes sont immenses,l'armée est à la limite de la déroute mais on parvient à tuer les cavaliers,on à perdu environ les 2/3 des notres,aucun cavalier n'a encore joué de role.
-On reprend les murs,profitant que l'ennemi pense avoir la victoire en main,on ordonne aussi à nos chevaucheurs de faire une percée et d'aller rejoindre nos renforts,ils parviennent à s'en sortir et s'en vont.
-Les ennemis envoyent toujours de nouvelles vagues,on perd à nouveaux les murs,tu te rends dans Orthanc avec la moitié de tes troupes pour y protéger le magicien,quant à moi j'effectue une retraite dans les cavernes avec nos rescapés.
-Saroumane fait un tour à sa maniere,il se place au sommet de sa tour et parvient à lancer une boule de feu sur ta mine qui avait été abandonnée,les hommes de l'est,terrifiés battent momentanément en retraite.
-on réunit nos troupes et décidons d'en finir,nous lancant à l'assaut,en meme temps les renforts arrivent,les cavaliers font un massacre,les ennemis perdent leur chef et sont mis en déroute...

magnifique, préssé de voir le résultat

Pas mal du tout! Je t'enverrai le plus vite possible ( Après ma mission bien sûr ) un extrait.

Ceci est ma vision de la mission en scénario ( En simplifiant ce que tu as dit ) :

Phase 1 Les préparatifs du siège :

1) Organisation des défenses.

2) Arrivée des ennemis

3) ( Quelques insultes ou moqueries lancées sur le vif ) Début des combats


Phase 2 Les combats :

1) Bataille pour tenir les murs

2) Défense de la porte ( mais qui fini par céder )

3) Repli dans les cavernes/dans l'Orthanc ( Saroumane s'enferme dans sa tour )


Phase 3 La victoire :

1) Bataille dans les cavernes/la défense d'Orthanc

2) Arrivée des renforts

3) Combats finale et repoussement des ennemis

En gros c'est ca,mais toi tu te bats dans Orthanc pour défendre saroumane quant moi je suis dans les cavernes,et entre la prise de la porte et notre retraite,il y a pas mal d'évennement ^^
J'ai déja fais un peu de texte hier,je t'envoye ca par mp

Petite info pour mon camarade qv; le 250 orques ennemis sont remplacé par 250 corsaires d'umbar.

Ok merci. Je te posterai par MP si j'ai des idées.

Sinon, j'aurai donc le grade de Grand Guerrier pour la mission ?

yep,j'ai fais la mission en prenant ca en compte

les ennemis sont devant Orthanc, la puissante armée de Saroumane n'est pas encore la, tu vas devoir combattre en infériorité numérique pendant quelques jours, avant que les alliés arrivent tu es dans le cercle d'orthanc

alliés: 2000 ourouk-haïs + 100 chevaucheurs de wargs + tes hommes + 500 ourouks qui arriveront deux jours après le début du siège


ennemis: 2000 haradrims +500 cavaliers haradrims + 1500 hommes de rhun + 15 troll + 1 belier + 250 corsaires


J’étais tranquillement en train de contempler l’horizon, m’accoudant aux murailles de la forteresse d’Orthanc, la nuit était profonde, comme toujours le vacarme se faisait entendre, émergeant des profondeurs de la terre et prouvant l’activité continue dans ces terres, la lune était pleine, envoyant de grands reflets lumineux dans toutes les directions, je dégainais ma lame et admirais quelques instant les reflets de la pureté lunaire sur le cristal de mon épée.
Un reflet rougeâtre sembla soudain percer mon épée qui se trouvait devant moi, je la rengainais et vis que nulle lueur n’était présente, je soupirais,ces derniers jours,j’avais de plus en plus de vision concernant la citée qui abritait mes amis nains,j’avais vus dans mes songes la citée d’Avalon en flamme,les corps de mes compagnons barbus livrés en pâture aux gobelins et les flammes effectuant une ronde macabre autour d’une statue me représentant,depuis j’avais eu plusieurs fois l’impression de voir le feu émerger d’objets familier,mais à chaque fois ce n’était que vision…
Je n’en pouvais plus, le sommeil me manquait, ma main blessée était seulement en train de cicatriser grâce aux poudres que le magicien blanc m’avait offert , permettant une guérison bien plus rapide, depuis des jours entiers, je préparais la défense de l’Isengard et formait mes troupes au combat.
J’avais fais renforcer la porte,installé plusieurs chaudrons sur les murs,les remplissant ensuite d’huile bouillante au cas ou l’ennemi disposerait d’échelle,j’avais fais tailler des centaines de munitions pour les tirailleurs,fais forger en urgence des armes supplémentaires,j’avais fais équiper tous les éclaireurs qui nous revenaient,leurs faisant revêtir des armures lourdes et leurs apprenant les formations de base pour lutter en groupe. J’avais aussi procédé à la création d’un lot de guerrier d’élite surpassant tous les autres,pendant des jours j’avais réunis les guerriers qui m’avaient suivis,survivants à tous les combats y compris la grande bataille,j’avais fais abandonner épée et arbalète pour un équipement moins orthodoxe : les guerriers avaient revêtus des cottes de mailles,abandonnant les armures lourdes encombrante,le reste du corps était protégé par du cuir souple,tandis que les armes étaient les suivantes : deux épées carrées ainsi qu’un arc pour le tir à distance.
Je devais entraîner les épéistes au maniement de l’arc tandis qu’Antarès enseignaient aux tirailleurs les techniques pour briser l’ennemis à l’aide des épées ourouks ; fort heureusement, l’instinct de guerrier inné des uruks facilita la tache et il ne fallut pas longtemps pour que ces vétérans se transforment en troupes polyvalente redoutables.
Ses troupes furent surnommé « :les compagnons d’Adrian »,ils étaient une force incomparable,j’avais équipé ces troupes de la même manière que Lurtz l’était,manière de rendre hommage à ce fier guerrier qui fut l’un des rares à me mettre en difficulté sans avoir à le payer de sa vie,mais selon Saroumane,un autre que moi avait eu le privilège de la lui ôter,il faudrait qu’un jour je voie à affronter celui qui avait réussi cette prouesse…
Saroumane justement, s’était réveillé de fort bonne humeur ces derniers jours, malgré la progression de l’armée ennemie, il jubilait : il était parvenus à réunir plus de 2000 ourouks sous ses remparts, sans compté deux cents orques qui étaient présent dans la forteresse, qui plus est, 500 ourouks éclaireurs parcourant la terre du milieu s’étaient réunis et faisaient route vers Orthanc, suivant les ordres du magicien blanc, ils serraient la dans quelques jours.
Le mage ne doutait pas de la victoire de ses troupes, jamais les haradrims ne pourraient réunir une armée capable de nous vaincre, et qui plus est, les murs d’Orthanc étaient robustes, taillés dans une pierre noire fort résistante,j’avoue avoir un temps partagé sa pensée,imaginant avec délice les hommes du sud en train de fuir,se rendant compte de la toute puissance d’Isengard mais j’avais rapidement déchanté quant je m’étais rendus en éclaireur pour estimer les forces adverses :

Pendant plusieurs jours, j’avais voyagé à travers les terres aux alentours de la citadelle, lorsque j’avais vus l’armée haradrim quelques jours plus tôt, elle était constituée d’environ un ou deux milles haradrims en comptant les cavaliers, mais lorsque enfin je trouvais le campement des orientaux, de nouvelles troupes les avaient rejointes.
Je m’étais placé sur une butte pour tenter de dénombrer les ennemis,j’avais rapidement remarqué que de nombreux haradrims avaient fait leur apparitions depuis la dernière fois,mais le plus préoccupant était une grande armée d’homme de Rhun,plus d’un millier,portant des armures légères,armés de haches et de hallebarde,ils accompagnaient leurs compagnons du sud,mais le pire fut sûrement quant j’entendis un hurlement familier et vit une quinzaine de trolls,ils étaient situés dans un camps isolés,plusieurs étaient protégés par d’immense armure d’aciers et tous portaient de grandes massues.
Un petit bataillon de corsaire d’Umbar était aussi présent, je les reconnaissais à la dégaine maladroite qu’ils affichaient et aux tonneaux d’alcools se tenant au milieu de leurs tentes, je repensais avec amusement à Kilhiani, le commandant corsaire avec qui j’avais lutter, ce qui par la même occasion me rappela Ulfang, le meneur des hommes de Rhun, pourvus que ce ne soit pas lui qui commande ceux qui nous feront face…
Tandis que je ratissais du regard le camp ennemi, des frissons me parcouraient le dos,les ennemis étaient bien plus nombreux et redoutables que prévus,la bataille serrait acharnée et difficile à remporter,malgré nos avantages stratégiques indéniables.
Je rentrais l’air maussade au camp, m’empressant d’aller informer le magicien que la situation pourrait s’avérer bien plus désespérée qui ne l’estimait, mais il ne broncha pas, m’adressant un regard condescendant et me rappelant que les ourouks étaient les meilleurs guerriers de la terre du milieu et qu’ils ne ferraient qu’une bouchée de la vermine haradrim, j’abandonnais, las de parler dans le vide et me dirigeais vers le champs d’entraînement ou durant des heures j’avais formé mes troupes.
Un jour, tandis que je me livrais aux ultimes préparations, le magicien me fit appeler, quant je pénétrais dans son antre, il était assis dans son trône, un grand guerrier ourouk se tenant à ses cotés, je me dirigeais à grande enjambée vers les deux êtres et me plaçais face à eux, le vieillard prit la parole tout en me désignant de la main l’uruks qui l’accompagnait :
-Voici Teger, un ourouk ayant été créés il y a quelques mois et ayant depuis réalisé de nombreuses missions, chacune fut un succès, il m’a servis avec fidélité et efficacité, comme vous-même, je souhaite donc que vous le commandiez lors de la bataille à venir et lui donniez un rôle à la hauteur de ses capacités…

Je tournais mon regard vers l’ourouk, il portait une grande main sur le coin de la figure mais contrairement à celle des autres ourouks, celle-ci était noire, il portait un arc dans le dos et une grande épée recourbée à la ceinture tandis que son bras gauche était cerclé dans un bouclier d’acier dont une pointe dépassait, je me plaçais face à lui et parlais d’une voix forte :
-Heureux de faire votre connaissance, capitaine, si vos compétences sont aussi impressionnantes que le vante notre noble vieillard, je saurai vous trouvez une place digne de vous sur le champs de bataille !
Je tendais la main vers l’uruk qui lui lança un regard méfiant, visiblement il ne connaissais pas la coutume humaine mais il attrapa quant même ma main, la serrant avec force, je failli pousser un cris tant la créature la serrait avec force, il dit lentement :
-Notre maître n’est pas un vieillard…
Je souriais et resserrais moi aussi ma poigne,contractant complètement mes muscles et serrant au maximum de mes forces,le visage de l’uruk se déforma de douleur,il serra les dents avec rage et je vis les différents muscles de son bras en train de se contracter,je sentis une sorte d’étau enserrer ma main mais ne lâchais prise et éprouvais mes forces faces au siennes,Saroumane s’arma de son bâton et frappa d’un grand coups nos deux mains qui se séparèrent,je glissais :
-Vous avez de la poigne l’ami, je m’assurerai qu’elle serve à tenir une épée plutôt qu’à agresser votre supérieur...
Le magicien fixa son serviteur et lui montra du regard la porte, l’officier s’en alla sans rien dire et le vieillard me demandait :

-Ou en sont vos préparations, êtes vous prêt à anéantir l’ennemis ?
Je répondais avec cynisme :
-Nous avons fait ce que nous pouvions, mais au moment de l’assaut, j’aimerai que vous voyiez au moins une fois l’armée ennemie…
Il soupira : « je ne perds pas mon temps à contempler les vaincus » et me fit signe de m’en aller,j’obéis,las de rester dans cette pièce à l’air vicié et retournais à l’extérieur,Teger m’attendait,il se mit au garde à vous et me demanda :
-Avez-vous décidez d’où je lutterai ?
Je souriais et répondis sereinement :
-Nous verrons cela en fonction de la stratégie ennemie, en attendant assurer vous que vos troupes soient au maximum de leurs capacités.
Je lui fis signe de me suivre et nous marchions pendant plusieurs minutes sur les remparts, l’ourouk semblait mal à l’aise et semblait vouloir en finir le plus vite possible, je m’arrêtais et lui parlais :
-Les haradrims sont des ennemis terrifiants,parmi les hommes ce sont sans doute le peuple le plus combatif,ils luttent avec des armes d’estoc principalement,hallebardes et piques,leurs sabres eux même sont fait pour percer plus que pour couper,nos piquiers sont capables d’infliger des pertes colossales à ces fiers guerriers,nous aurons aussi l’avantage d’avoir des tirailleurs d’exception…
L’ourouk s’accouda au mur tout en regardant l’horizon et me demanda :
-Vous avez insisté pour que notre maître voie l’armée ennemie, pourquoi ?
Je souriais, ignorant que les ourouks écoutaient aux portes et répondais :
-Car les ennemis se comptent par millier et sont bien plus équipés et compétents que l’estime Saroumane,il vous pense invincible,manière pour lui de se vanter,lui qui vous a donné la vie,mais la bataille serra bien plus difficile que prévus…
L’ourouk fronça les sourcils et me regarda d’un air colérique :
-Si vous doutez de notre victoire, c’est que vous ne connaissez pas encore notre force, ni notre valeur, qui plus est, douter de l’intelligence du magicien blanc est une insulte à ces guerriers…
Ce disant, l’ourouk porta sa main au pommeau de son épée, je souris et passais furtivement la main dans mon dos tout en répondant :
-Au contraire, j’ai tué asser des vôtres et j’en ai mené asser d’autres à la mort pour connaître votre valeur, mais contre un ennemi deux fois supérieur et disposant d’une telle cavalerie, la victoire serra difficile à arracher.
C’en était trop pour la créature qui dégaina, jugeant visiblement que je manquais trop de respect envers son peuple, je souris et sortait ma lame de cavalier, attendant l’assaut qui ne se fit pas attendre, l’ourouk frappait avec force et chaque coups si il avait été efficace aurait pu se révéler mortel.
Je sortais ma lame de cavalier et parait les différents assauts avec une relative facilité,j’étais un maître épéiste malgré tout et même avec une seule main j’étais capable de résister un moment,la contre-attaque était plus problématique,je passais la main dans mon dos et tendis que mon ennemis semblait chercher une faille,je dégainais et frappais à l’aide de ma claymore,il fit un bond en arrière pour se tenir à distance et j’enchaînais les coups,frappant des deux mains,il esquivait comme il pouvait mais se retrouva dos au mur,acculé,je souris et rengainais,avant de partir,j’entendis sa voix :
-Vous êtes finalement peut être digne de mener les ourouks…
Je ne me retournais pas et répondais tout en descendant l’escalier :
-Préparez vos troupes pour demain, je verrais quelle place leurs assigner…
je prenais la route de mon baraquement ou je trouvais ma chère paillasse et dormais plusieurs heures,quant je m’éveillé le lendemain,mon esprit était à nouveau embrumé,j’avais à nouveau vus la citée naine d’Avalon en proie aux flammes dans mes songes,et l’image des gobelins en train de la piller me mettait le cœur en rage,d’humeur sombre je m’en allais à la place de rassemblement ou Teger m’attendait,il me désigna ses troupes :
Je dispose de 30 piquiers,40 épéistes et le même nombre d’arbalestiers,5 des monstres que vous avez testé m’accompagne aussi ainsi qu’une baliste et une mine et surtout,la dernière création du maître : il désigna un grand troll armé d’une grande épée et d’une armure lourde,je restais un moment interloqué devant cette créature et ordonnais au capitaine de me suivre d’un mouvement de la main,ce qu’il fit,je me plaçais juste au sommet de la porte et lui parlais :
-Votre baliste serra positionnée ici,de manière à pouvoir attaquer leur bélier ou trolls,la mine serra aussi disposée à cet endroit,au cas ou la porte serrait brisée et qu’il faudrait arrêter leurs progression,vos piquiers seront derrière la porte avec les miens tandis que guerriers et tirailleurs défendront les murs…
L’ourouk me lança un regard interrogatif et me demanda :
-Qu’avons-nous à craindre sur les murs, ils ne peuvent attaquer que la porte, non ?
Je répondais poliment tout en savourant le manque d’expérience de mon subalterne :
-Les haradrims luttent souvent avec des sortes de grappins fait pour monter à l’assaut des murailles,les crochets sont accrochés à des cordes et se placent entre les créneaux,les ennemis n’ont plus qu’a se hisser…
L’ourouk hocha la tête en signe de compréhension et me demanda :
-Et vous, ou lutterez vous ?
-Je serrais sur les murs avec mes unités d’élites,je placerais 800 piquiers devant la porte,dont 100 qui sont mes soldats propres,il y aura 500 tirailleurs pour harceler l’ennemis et enfin,700 épéistes seront sur les remparts afin de lutter contre les ennemis,il est probable que la porte finissent par lâcher,nos piquiers devraient pouvoir ralentir fortement leurs progressions et anéantir les cavaliers et monstres…
L’ourouk regardais l’horizon encore une fois et me demanda à nouveau :
-Malgré ce plan et notre valeur, vous craignez pourtant que nous soyons vaincus, que faudrait il faire pour remporter la victoire d’après vous ?
Je réfléchissais un instant et répondais :
-Si nous parvenons à tenir les murs tout le temps,la victoire est possible,grâce à votre troll,nous pourrions bloquer la porte si nos piquiers venaient à céder pour ensuite nous replier dans les caves,là-bas nous pourrons les anéantir les uns après les autres,leur nombre ne les aidera plus,si nous sommes forcer de nous replier,il faudra qu’avec vos rescapés vous alliez protéger Saroumane,sa mort signifierait la fin d’Isengard.
L’ourouk hocha la tête et repartit en direction de ses guerriers, je me dirigeais quant à moi dans la direction d’Orthanc, afin de savoir pourquoi j’ignorais que nous disposions de troll, j’entrais précipitamment et interrogeais directement le vieillard qui me lançait des regards réprobateurs :
-Quelles sont vos raisons pour m’avoir tenu à l’écart de la création de trolls,comment ce fait il qu’un simple capitaine dispose d’un monstre dont j’ignorais jusqu'à l’existence ?
Le magicien sourit et me montra un fenêtre, je me plaçais face à elle et regardais dehors, je vis 4 trolls gigantesques, leurs corps étaient masqué par de grandes plaques d’acier tandis que leurs bras portaient des protections aussi destinée à tuer qu’a protéger à voir leurs formes, ils portaient des casques cornus et tenaient chacun de grandes épées de la taille d’un homme, le vieillard me parla d’une voix orgueilleuse :
-Ceux la vous serviront,celui que Teger à reçu était un prototype,un peu moins grand et moins fort tandis que vous disposez de l’élite,je cherchais à en produire depuis longtemps,il m’a fallu plusieurs semaines pour créer ces 5 êtres,prenez en soin…
Je contemplais les créatures et avais du mal à contenir mon plaisir à voir de tels engins de mort sous mes ordres, je souris et répondis tout en sortant :
-Vous venez d’augmenter sensiblement vos chances de survie…
Je retournais inspecter les défenses,m’assurant que tout était à sa place,je m’en allais ensuite m’entraîner avec mes hommes,essayant de renforcer chacun de mes guerriers d’élites en les affrontant et en leurs donnants ensuite les conseils les plus avisés,quant j’allais me coucher au soir,je n’avais pratiquement plus aucune force et cela m’offrait au moins l’espoir de passer une bonne nuit qui pourtant fut marqué des mêmes cauchemars récurrents.
Lorsque je me réveilla, je faisais un petit tour sur les remparts,soudain,une étoffe de couleur rouge fit son apparition,je hurlais : « Les ennemis sont la !! » bientôt une foule désordonnée d’ourouk émergea des caves et des baraquement,Antarès vint se placer à mes cotés et nous surveillons ensemble l’horizon,l’étoffe en question était un drapeau,tenu par un grand cavalier qui chevauchait à l’avant de ses troupes,suivis par 500 cavaliers lourds,je notais mentalement que cela devait être le commandant ennemi et donc une cible prioritaire.
Un grand vacarme se fit entendre,les bruits des plusieurs milliers de pieds frappant le sol en cadence,rythmé par les sons des tambours,les ennemis étaient en marche devant nous,approchant toujours à la même vitesse,dans un ordre implacable,les cavaliers en têtes,suivis des fantassins tandis que des grands hurlement montaient de l’arrière ou devaient se trouver les trolls,un frisson me parcouru le dos tandis que le visage se déformait dans un rictus sanguinaire,il me demanda en s’esclaffant :
-Deux milles pour chacun, ça vous va seigneur Adrian ?
Je souris et lui tapotant sur l’épaule répondait :
-Je crains qu’il ne faille en laisser un peu pour les autres.
Je me retournais et vis Teger me faisant face, je donnais l’ordre aux soldats de se mettre en position, la baliste fut rapidement hissée par-dessus les remparts, les piquiers se placèrent face à la porte tandis que 500 arbalestiers se répartissaient la surface des murs avec les épéistes, au fur et à mesure de leurs progression, les ennemis allongeaient leurs formations, si bien que plusieurs heures après, ils formaient un grand cercle autour de notre forteresse.
Le bélier ennemis et tous les trolls étaient réunis face à la porte,plusieurs centaines de mètres éloignés de leurs objectifs,les carreaux étaient placés,les épées dégainées et les ourouks manifestaient leurs envie de sang en poussant de grand cris,repris en cœur par chacun,je vis un détachement de cavalier arriver,une cinquantaine de fiers cataphares avec à leurs têtes le grand cavalier oriental,je souriais et appela Aiolia qui arriva au grand galop de l’enclot des ouargues,je fis signe à Antarès et à Teger de me suivre,ils trouvaient vite deux montures et je donnais l’ordre d’ouvrir les portes.
Je chevauchais devant mes alliés ourouk, les surplombant de plusieurs têtes à l’aide de ma gigantesque monture et de ma haute taille, nous nous plaçâmes face aux cavaliers, le chef s’avança face à nous et nous salua de la main avant de parler :
-Le seigneur Sauron nous envoie prendre possession d’Orthanc pour qu’elle devienne un territoire haradrim,si vous refusez de vous rendes,vous serrez massacrés.
Je m’approchais tout en fixant dans les yeux le commandant adverse :
-Cette forteresse restera aux mains de l’Isengard,quoi que vous fassiez,et si vous semblez si sur de votre victoire,soyez assuré que quant bien même vous l’emporteriez,vous ne serrais même plus asser nombreux pour la conserver face à une centaine de cavalier du Rohan !
L’oriental serra les lèvres de colère, visiblement peu habitué à ce qu’on ne réalise pas ses volontés, il parla avec fureur :
-La vermine de l’Isengard serra réduite à néant avant la fin de la journée,soyez en sur,vous qui êtes esclaves d’un vieillard soumis à notre maître,vous devriez être à genoux devant nous et non nous narguer.
J’entendis un grognement dans mon dos et devinais que mes deux compares n’avaient pas appréciés cette offense au magicien blanc,je n’avais pas tort vus que j’entendis immédiatement le bruit d’épée qu’on dégaine,je poussais un court soupir et dégainais aussi,tandis que les ennemis faisaient de même en un éclair,je tirais mes deux lames avant que mon opposant n’ai le temps de dégainer la sienne,encombré par son drapeau,une frappe suffit à l’anéantir tandis que mes deux comparses se jetaient sur les ennemis.

Les deux ourouks se battaient avec rage,donnant du talon dans les flans de leurs montures qui se jetaient sur les cavaliers lourds qui encombrés par leurs lourdes armures étaient broyés d’une morsure,Antarès décapitait un ennemi à chaque frappe tandis que Teger avait désarçonné bien des orientaux à l’aide de sa lame gigantesque,j’ordonnais la retraite et commençais à galoper vers les murs tandis que mes deux compagnons faisaient de même,suivis de très prêt par les cavaliers de l’est,je fis un signe de la main à un de mes soldats qui se trouvait juste au dessus de la porte,rapidement les « compagnons d’Adrian armèrent leurs flèches et les lâchèrent sur les orientaux qui se croyaient encore hors de portée.
Les flèches furent rarement mortelle,les ennemis étant bien protégés,mais la seconde volée toucha principalement le dos des haradrims qui fuyaient maintenant,l’arrière des armures étaient constitué de mailles moins résistantes que l’avant,et seul une petite dizaine de rescapés parvinrent à rejoindre les autres.
Nous refranchîmes les grandes portes de la forteresse, acclamés par les ourouks, j’avais le sourire aux lèvres, le commandant ennemi serrait déjà mort ? Sans chef l’ennemi serrait désorganisé, c’est du moins le folle espoir que j’ai eu un instant avant de voir les survivants du massacre en train de faire leurs rapport avec un cavalier qui avait été caché par la multitude, je fronçais les sourcils à sa seule vue.
Le guerrier était grand, bien plus que le chef que j’avais tué, il portait un grande armure resplendissante et un grand casque à pointe, deux sabres brillaient à ses flancs tandis qu’il semblait serrer dans ses mains un long fouet qui claqua avec force quant il eu entendus la fin du rapport de ses hommes.
Quelques instants ensuite, un grand cor résonna et les ennemis se mirent en marche, j’ordonnais à tous de se tenir prêt et me dirigeais vers Orthanc ou je trouvais Saroumane, perché au sommet de sa tour, son visage était à nouveau pale et il semblait vieilli de plusieurs dizaines d’années, il me lança un regard hagard et me demanda en bafouillant :
-Comment est ce possible, le palentir m’en annonçait la moitié et principalement des orques, pas si nombreux et pas si puissants…
Je ne pouvais contenir ma joie et riant lui répondais :
-Sauron vous fait voir ce qu’il veut, il prétend que vous êtes alliés mais soyez assuré que celui qui prendra votre tête serra richement récompensée si nous ne parvenons pas à vous protéger.
Je me hâtais de rejoindre les remparts tout en savourant cette victoire savoureuse sur le vieillard, les ennemis étaient déjà à la moitié de leurs progressions, les haradrims étaient en première ligne, arborant leurs grappins, suivis de prêt par les archers tandis que les hommes de Rhun et les cavaliers se tassaient en face de la porte, les trolls se plaçaient au même endroit tandis que le bélier avançait lentement.
Les archers ennemis furent les premiers à déclencher les hostilités,les cordes furent tendues et les flèches encochée,une pluie de bois rougeâtre,teint au couleur du Harad s’abattit sur nos murs,aucun des projectiles n’atteignit sa cible,nous étions hors de porté et trop haut pour eux visiblement,j’ordonnais aux tirailleurs de tenter une volée eux aussi,dans un claquement sourd,plusieurs centaines de carreaux furent projetés au loin avant de percer d’innombrables corps,certains transpercèrent même les armures des orientaux,la puissance des armes étaient telle qu’un seule tir était fatal,la portée semblait plus grande aussi que celle des arcs de l’est…
Je regardais avec joie le spectacle des nombreux haradrims rampant sur le sol tout en se vidant de leurs sang, les archers ennemis étaient ceux qui avaient subis le plus de perte étant à l’avant, jamais je n’avais vus de volée plus dévastatrice, les pertes ennemies se comptaient déjà par centaine, ils jetaient des regards hagards dans notre direction, soudain un nouveau son de cors se fit entendre et les fantassins se lancèrent en courant vers nos murailles.
J’hurlais aux soldats :
-Dégainez vos lames,fiers ourouks et ne faites pas de quartier,ce jour est le votre,fils de l’Isengard,l’occasion pour chacun de vous de dévorez ses premières entrailles humaines !!
Les uruks répondirent en dégainant tout en même temps,poussant de terribles cris de guerre,ils frappèrent leurs poings sur leurs torses dans un bruit métallique,je me tournais vers tous les tirailleurs et leurs ordonnais de faire feu à volonté,quant à la baliste,je lui ordonnais de déjà essayer de viser le bélier ennemis,je vis Teger en compagnie de ses épéistes en train d’attendre le contact,je m’assurais que les piquiers soient à leurs places et dégainais ma claymore,l’agrippant à deux mains.
Les ourouks chargé de s’occuper de faire fonctionner la baliste parvinrent à calibrer leurs tirs et le gigantesque projectile prit son envol,il empala plusieurs orientaux qui s’étaient placé sur les flancs de l’arme de siège pour la pousser,ils furent rapidement remplacés par d’autres,je soupirais,jamais cet arme ne serrait asser précise pour l’anéantir de loin,il faudrait qu’il soit asser proche pour l’anéantir,je fis signe aux ingénieurs de recharger et d’attendre d’être certains de le toucher pour tirer.
Subitement, une flèche passa à quelques centimètre de mon visage, je fis un pas en arrière tout en cherchant d’où elle venait, aucun des archers ennemis ne semblait avoir bouger, je vis alors le commandant ennemi au loin, tenant un grand arc de rôdeur vus la taille, cet individu avait failli me tuer alors qu’il était tout à l’arrière de ses troupes, ses bras devaient être bien musclés pour tirer une flèche si loin, il faudrait se méfier…
Il n’y eu pas de deuxième attaque de sa part,je compris que c’était un avertissement et qu’il voulait s’occuper de moi personnellement,je souris,j’entendis un nouveau son de cordes qui claquent et cette fois,une salve des orientaux parvint à franchir nos murs et à faire plusieurs victimes,les archers ennemis s’étaient avancés fort prêt,protégeant ainsi les fantassins qui les suivaient,les tirailleurs ourouks poussèrent des cris de haines et répondirent avec une nouvelle salve,encore une fois dévastatrice.
Néanmoins,se servant des archers comme boucliers,les haradrims se lancèrent à l’assaut des murs,lançant leurs grappins avec une précision et un timing parfait,ils se hâtaient de se placer juste devant le mur,étant ainsi hors de porté et se servant de celui-ci comme appuie.
Un crochet tomba prêt de mon pied, je coupais la corde d’une frappe et prenais le crochet en main avant de le lancer avec force sur un ennemis situé en bas, le crochet perça armure et cuir, un second tomba prêt de moi, immédiatement suivis d’un autre et encore un autre, ils affluaient de partout tandis que les archers ennemis continuaient malgré les pertes à couvrir leurs fantassins en arrosant les murs.
Plusieurs dizaines d’ourouks furent tués par les flèches ennemies, d’autres tombèrent des murs, poussés par les autres guerriers qui trop nombreux se marchaient les uns sur les autres tandis que les ennemis progressaient dans leurs ascensions, les arbalestiers continuaient à tirer et à causer la mort, je jetais un regard vers le bélier et vis un grand carreau fichés sur son flanc, il vacillait déjà, un second suffirait à l’anéantir.
Un rock frappa les murs,suivis d’une dizaine d’autres,certains touchèrent les ourouks en tuant plusieurs d’un coups,les trolls avaient commencés à pilonner nos remparts pour faciliter la progression des fantassins,un des haradrims se hissa par-dessus les créneaux à quelques mètres de moi,je le décapitais avant qu’il ne soit débout,j’en tuais un autre qui était agrippés à la meme corde que je sectionnais d’une nouvelle frappe,quant je me retournais,plusieurs guerriers étaient sur les murs,profitant des brèches ouvertes par les trolls dans nos rangs.
Je chargeais vers eux en compagnie d’Antarès qui me suivis,j’empalais le premier ennemi,le perçant d’un coups,j’enchaînais sur un second adversaire qui failli me décapiter d’un coups fauchant de hallebarde,j’évitais l’assaut en m’abaissant subitement et en me jetant sur ses jambes que je cisaillais d’une frappe,l’oriental tomba en arrière,ses jambes se séparant de son tronc et s’écrasa au bas des murs.
Antarès lui aussi brisait ses ennemis avec facilité, usant ses doubles lames pour les occire les uns après les autres,je me tournais et vis que des haradrims s’en prenaient à nos ingénieurs chargés de la baliste,je vis Teger les attaquer dans le dos,anéantissant les deux ennemis d’une seule frappe qui faucha leurs têtes.
Je lui hurlais de rester la et de protéger la baliste,il hocha la tête en signe de compréhension,tandis que je courais vers les différents grappins qui étaient figés dans nos murs,je coupais plusieurs cordes et entendis des grands hurlements qui m’indiquaient qu’elles étaient en train d’être utilisé.
Je jetais un regard le long des murs, les ourouks luttaient avec leurs rages habituelles, quant un ennemi parvenait à se hisser il était implacablement tué, tandis que les arbalestiers continuaient à attaquer les archers de moins en moins nombreux, pour le moment nous étions bien partis.
Un grand craquement se fit entendre, je me plaçais contre le mur et vit le bélier ennemi rouler au sol, un deuxième carreau l’avait enfin brisé, je souris un instant avant qu’un terrible choc se fasse sentir, les trolls lançaient des roches sur la porte, mais celle-ci était solide et il faudrait plus que quelques projectiles pour la défoncer.
Le commandant ennemi s’en rendis compte rapidement car les trolls se mirent à charger, je hurlais à Teger de les viser avec la baliste, ce fut fait, l’un des colosses eu le corps percé d’un gigantesque carreau et fit encore quelques pas avant de vaciller, je tuais rapidement un ennemi qui me chargeait, évitant son assaut et le projetant dans le vide à l’aide d’un coups de poing.
J’hurlais « compagnons,visés les trolls !! » et bientôt je vis mes unités d’élites se réunirent sur une portion du mur dépourvus d’ennemis,ils encochèrent leurs flèches en meme temps et l’un des monstres fut atteint par 40 flèches simultanément,il se lança violemment contre la porte en usant ses dernières forces et un terrible impact eut lieu,la baliste quant à elle fit une nouvelle victime colossale,je vis Teger en train de lutter avec deux haradrims et comptais aller lui prêter main forte quant un bouteille vint se briser à mes pieds,libérant un brasier s’étendant et mettant le feu à ma cape,je la décrochais et vit plusieurs autres bouteilles prêtes à atterrir sur moi,je me plaquais contres les murs tout en me mettant accroupis, évitant la pluie de projectiles.
Je tournais la tête et vit deux ourouks en train de courir dans tout les sens, dévorés par les flammes, je reconnus les ingénieurs chargé de la baliste et la vit en train de se consumer, je reconnaissais bien la les armes des corsaires d’Umbar, maudits saoulards qui avaient du apprendre ce cocktail explosif durant l’une de leurs beuveries, j’ordonnais à tous les tirailleurs de les trouver et de concentrer leurs tirs sur eux.

Je me relevais de mon abri et vis mes archers en train de tirer sur les corsaires, imités par tous les arbalestiers, les rats de mers se rendirent rapidement compte qu’ils étaient les cibles, tandis que des centaines de flèches tombaient autour d’eux, ils voulurent battre en retraite mais furent fauchés par la mort avant.
J’éteignais les dernières flammes en marchant dessus et un nouveau craquement se fit entendre en provenance de la porte, je frémissais, celle-ci était restée sans protection face aux trolls, je me tournais vers les piquiers accumulés derrière et leur fit signe de se tenir prêt.
Je me plaçais au dessus de l’entrée, prêt à renverser ma marmite d’huile bouillante sur les ennemis qui allaient arriver, un nouveau bruit de fracas se fit entendre et les deux portes tombèrent sur le sol en meme temps, j’entendis le hurlement des trolls se ruant vers mes hommes et je faisais tomber la marmite à cet instant, les hurlements de douleurs que j’entendis ensuite m’apprirent que j’avais touchés mes objectifs.
Soudain,un bruit se fit entendre dans mon dos,je me retournais et évitais de justesse un coups de hallebarde,faisant un pas en arrière mais le vide s’étendait sous mes pieds,je me sentis tombés et atterris avec rudesse sur le dos d’un cadavre de trolls,heureusement le monstre avait amortis ma chute,je vis qu’il ne restait déjà plus que 3 trolls,s’étant creusés un chemin sanglant parmi les piquiers,les survivants étaient percés de dizaines de piques,je me jetais sur le dos du plus proche et lui infligeais plusieurs blessures profondes de dizaines de centimètres ,il émit un grand cris avant de tomber en avant,écrasant encore une dizaine d’ourouks.
Je me retournais tout en jetant un regard circulaire, plusieurs ourouks avaient déjà péris, asser peu mais la perte de la porte était quant à elle déjà bien plus problématique, je fis face à celle-ci et vit les cavaliers ennemis, ils avaient formés un grand triangle et chargeaient dans notre direction, je me hâtais de me placer derrière les piquiers tout en leurs ordonnant de se mettre en position, tandis que les ennemis se rapprochaient de plus en plus.
Les cataphares furent les premiers à attaquer, menant la charge,ils passèrent à travers les piques,se frayant un passage sanglant avant de tomber les uns après les autres,j’abattais un fou qui se tenait dos à moi,lui lançant ma dague entre les omoplates,des centaines de cavaliers se ruaient sur les ourouks,les adversaires,bien que confrontés à d’excellents piquiers se battaient avec ardeurs et bravoures,si bien qu’il fallut un long moment pour que chaque cavalier soit anéantis,durant toute la durée du combat,je restais au milieux de mes soldats,ne parvenant pas à me frayer un chemin parmi les hordes de l’Isengard.
Je scrutais l’horizon et vis les hommes de Rhun en train de se diriger vers nous,les 1500 guerriers venus de l’est étaient en train de se lancer vers nos piquiers,les ourouks déjà bien affaiblis par la charge de cavalerie reformèrent malgré tout les rangs selon mon ordre,bientôt un mur de piques se dressa,attendant les ennemis,je parvins enfin à me placer à la tête de mes troupes,elles avaient déjà bien diminuées,la moitié des piquiers environ avait péris tandis que les épéistes luttaient toujours sur les murs,succombant les uns après les autres.
Mais les guerriers de l’Isengard étaient encore nombreux, il restait environ 600 épéistes, 400 tirailleurs et le même nombre de piquiers, tandis qu’aucun chevaucheur n’avait encore bougé, je hurlais aux arbalestiers de se placer de manière à atteindre les flots d’hommes de Rhun tandis que mes propres soldats s’étaient placés au sommet du portail et tuaient déjà les ennemis à distance.
A l’avant des premières lignes de soldats se tenait un grand guerrier basané,il portait uniquement des vêtements de tissu,sans la moindre protection apparente,il tenait un long katana d’une main tandis que de l’autre il serrait un poignard aiguisé,je devinais qu’il était le meneur des sauvages de l’ouest ,il marchait un peu en avance comparé aux autres et fut le premier à charger,s’engouffrant à travers les lances,il dégaina,tranchant plusieurs pieux d’une seule frappe,je restais ébahis devant la puissance de sa lame,il tuait les ourouks les uns après les autres,effectuant divers sauts et autres acrobaties pour semer la mort.
J’admirais un instant les prouesses de l’homme qui se faufilait à travers les piques tout en massacrant leurs porteurs, je souris et voulu aller le rejoindre, mais les légions de Rhun se tenaient entre nous, je me jetais donc au milieu des ennemis, voulant absolument faire au moins autant de victimes que mon adversaire.
Je donnais des grands coups circulaires à l’aide de ma lame, fauchant plusieurs têtes d’une frappe, les hommes de l’est se jetaient sur moi les uns après les autres, principalement armés de haches, ils ne parvenaient jamais à être asser proche pour me frapper, ma longue lame les anéantissant les uns après les autres.
Les guerriers ennemis étaient majoritairement de jeunes recrues, bien armée mais mal entraînées, raison pour laquelle ils étaient si aisés à tuer, je ne sais combien tombèrent avant que je ne subisse ma première blessure, une simple égratignure sur le visage suite à un coups de hallebarde, je perçais le torse de son porteur et me trouvais une nouvelle proie.
Bien que largement inférieurs en nombre, les piquiers faisaient des ravages, soutenus par les tirailleurs qui harcelaient l’ennemi, mais les épéistes avaient de plus en plus de mal à conserver les murs, le flot de haradrim était si continu que les créatures étaient frappés dans le dos, assassiner traîtreusement, ou le plus souvent simplement poussé au bas des murs.
Teger était toujours sur les murs, je le vis en train de lutter, sa grande épée était souillée par le sang et il avait perdu son casque, il restait au même endroit, brisant les assauts ennemis les uns après les autres, mes soldats d’élites eux aussi étaient toujours sur le portail, tuant des dizaines d’ennemis.
Je continuais à frapper,continuant mon travail de destruction,les cadavres s’amoncelaient,les piquiers contenaient les adversaires,mais faiblissaient,le commandant ennemi était isolé au milieu de mes soldats mais luttait toujours,il avait déjà tué une vingtaine d’uruks et semblait ne pas en avoir asser,soudain un grand cris de joie se fit entendre et je vis les haradrims sur le mur ouest,ils avaient réussi à vaincre tous les défenseurs sur une grande partie de nos murailles,et se lançaient maintenant sur les ourouks qui défendaient les autres,les guerriers de l’Isengard bien que puissant étaient frappés de partout et tombaient les uns après les autres.
Je vis Teger prendre la tête des épéistes survivants et se ruer sur les hommes de rhun qui étaient toujours en train de nous affronter, environ 300 épéistes prirent l’ennemi sur le flan tandis que les murs étaient abandonnés à l’ennemi, les hommes de l’est subissaient des pertes titanesques et un cri vint de l’arrière de nos troupes, il ordonnait la retraite dans la langue de rhun, je vis le général ennemi en train de s’enfuir, rejoignant les murs contrôlés par les haradrims.
J’ordonnais à tous les uruks de se réunir,les piquiers se placèrent face à la porte à nouveaux tandis que les hommes de l’est allaient se réunir à l’extérieur des murs,autour de nous,les remparts étaient assombris par le nombre d’ennemis,ils étaient recouverts de corps sans vie,ainsi que des haradrims attendant un signal pour attaquer,ils étaient environ 500 sur les murs,et 1200 dehors,il restait 700 des hommes de Rhun tandis que les piquiers étaient réduits à 300,les épéistes un peu moins et les arbalestiers moins d’une centaine,ils avaient étés submergés les premiers et n’avaient pas su être défendu par leurs camarades.
Les trolls et les ouargues étaient toujours dans les caves, attendant d’être appelés, je rejoignais Teger qui attendait en compagnie d’Antarès qui lui menait mes compagnons, aucun d’entre eux n’avait été blessé,et mes propres piquiers étaient majoritairement les composants de notre bataillon,70 d’entre eux étant encore en vie,par contre mes tirailleurs avaient péris entièrement,je me plaçais face à mes subalternes et reprenant mon souffle demandait :

-Alors, comment trouvez vous la situation, plaisante non ?
Antarès sourit tandis que Teger serrait les dents, mon second parla en premier :
-Nous nous sommes bien défendus, ils ont perdu la majorité des leurs troupes mais restent trop nombreux pour nous,nous allons être obligé de soit leurs reprendre les murs,soit battre en retraite sans quoi nous serrons massacrés.
Le combattant de l’Isengard marqué de sa main noire répondit :
-Reprendre les murs semble impossible, ils sont en supériorité numérique et ils n’auront aucun mal à nous repousser étant donné la taille des escaliers,nous mourions tous les uns après les autres,la retraite est la seule possibilité…
Tandis qu’il finissait cette phrase, je soupirais et m’appétais à répondre quant un grand cris se fit entendre,je tournais la tête et cherchant l’origine de la voix,vit Saroumane,placé au sommet de sa tour,il tenait fermement son bâton et semblait prononcer des invocations,il cessa un instant son chant et hurla :

-Vous ne me vaincrez pas si facilement, maudits esclaves !
Tandis qu’il prononçait ses mots, il projeta une énorme boule de feu sur les remparts les plus proches, les haradrims poussèrent des cris de terreur, se bousculant pour s’enfuir, mais la magie frappa de plein fouet, plusieurs corps volèrent dans les airs tandis que d’autres embrasés couraient dans tous les sens, le magicien poussa un grand rire dément et rugit :
-Vous allez tous périr !
Il lança plusieurs autres projectiles magiques qui décimèrent les hordes ennemies,soudain une gigantesque explosion eu lieu tandis que les flammes avaient atteint la mine placée prêt de la baliste,le roc vola en éclat,plusieurs débris tombèrent parmi les nôtres,une cinquantaine de piquiers furent broyés par les terribles débris,une pluie de projectiles enflammés,vraisemblablement des roches tombaient sur nous,je me plaçais à la tête de mes soldats et courais vers les caves tout en hurlant de se mettre à couvert.

Je vis Teger courir à mes cotés et l’attrapait par l’épaule et lui criait :
-Prenez une cinquantaine de soldats et aller défendre ce vieux fou, si il meurt, ce serra la fin !
L’ourouk hocha de la tête et partit vers Orthanc, attrapant plusieurs soldats qui il faisait signe de les suivre, la pluie de débris continuaient, plusieurs dizaines d’ourouks étaient frappés dans le dos par les terribles morceaux de pierres tranchantes et brûlantes, je me plaçais sur une passerelle en bois et laissais passer mes soldats en leur ordonnant de se hâter, en profitant pour estimer plus ou moins le nombre de survivants.
Nous étions encore environ 300,et plus ou moins le dixième était en train de rentrer dans la tour pour défendre son maître,la pluie de décombre semblait prendre fin,les murs avaient étés désertés mais plusieurs centaines de cadavres immolés gisaient dessus,je vis au loin les haradrims et les hommes de Rhun se réunir et lancer la marche,ils franchirent les portes brisés tout ensemble,j’ordonnais aux piquiers de former des groupes de dix et les plaçaient tous le long du chemin qui descend jusqu’aux caves,j’ordonnais aussi à mes compagnons de rejoindre Saroumane,Antarès les mena dans la tour,courant à une vitesse remarquable malgré son équipement lourd,les portes d’Orthanc se refermèrent après que mes 40 troupes d’élites y furent entrées.
Je descendais dans l’excavation en courant, croisant et motivant les 14 groupes de piquiers que je croisais, les ourouks étaient furieux, prêt à anéantir tout ceux qui les attaqueraient, ces créatures ne vivaient que pour le combat, et la simple idée de pouvoir causer la mort de plusieurs ennemis était un peu l’aboutissement de leurs existences, ils attendaient donc la mort avec sérénité et étaient prêt à lutter même à dix contre un.
J’admirais le courage de ces guerriers et ressentis une immense fierté presque paternelle à l’idée d’être celui qui les commandait, je retrouvais les épéistes restant, un peu plus de cents ainsi que les chevaucheurs de ouargues et les trolls, Sharcoux m’interpella :
-Dans ces caves, nous ne saurons pas combattre efficacement, nous serrons massacrés par ta faute, saleté d’humain !
L’orque s’approcha de moi,lame dégainée et le visage colérique,las de cette pitoyable créature,je lui lançais un coups de poing si violent qu’il tomba au sol,lâchant sa lame,je l’attrapais par la gorge et lui murmurais :
-Nous allons attendre qu’ils soient engagés sur les passerelles et ensuite, je lancerais les trolls vous frayer un chemin, ensuite vous chargerez et vous frayerez un chemin pour rejoindre les renforts qui doivent être tout proches, compris ?
Je relâchais l’orque qui lança un petit rire et gloussa :
-D’ici à ce qu’on revienne, tu serras enfin réduit au silence, vermine.
Je ne répondais pas et lui jetais un regard haineux,il recula,cessant soudainement de rire ,un grand cris résonna dans la cave et je compris que le premier groupe de piquier luttait,je me retournais vers les épéistes,la majorité était blessé,certains avaient perdus un membre,d’autre seulement leurs boucliers,je me tournais vers un chariot remplis d’armure et leurs ordonnait de se préparer au mieux,ensuite je m’approchais des trolls,ils étaient retenus par de solides chaînes,leurs armes étaient situés à leurs pieds et ils ne pouvaient les atteindre,j’admirais un moment les armures des colosses et souris tout en pensant aux massacres qu’ils causeraient.
Je m’assis,profitant d’un cour instant de répits,mes muscles étaient endoloris,je luttais depuis des heures et les forces commençaient à me manquer,je pris une gorgée de mon outre et regardais les ourouks autour de moi,ils étaient trop peux nombreux pour que la victoire soit possible,même les renforts ne suffiraient pas si lorsqu’ils arrivent il n’y a plus personne pour les soutenir,je réfléchis et songea que la seule manière pour assurer qu’ils puissent vaincre l’ennemi était de le bouter hors des caves au moins,mais ils étaient si nombreux que cela semblait impossible.
Un corps tomba avec fracas, s’écrasant juste devant moi, un ourouk était tombé face contre sol, mort, je le retournais et vis son visage déformé par la colère, plusieurs blessures lui lacéraient le corps, son armure était percée en plusieurs points et il tenait encore fermement un bout de bois recouvert de sang, sûrement le manche de sa lance, il avait du combattre avec ce bâton, luttant jusqu'à la mort malgré les blessures et enfin la délivrance était venue.
Je restais amère devant l’héroïque dépouille, un grand cris résonna et un nouveau cadavre tomba prêt de moi,bientôt ce fut 6 corps mutilés qui m’entouraient,chacun était criblé de coups d’épées et de lances,je demeurais assis au milieu de mes morts tout en retenant l’amertume qui me dévorait.
Les minutes se succédèrent,las de ne pas savoir ce qu’il se passait,j’escaladais un échafaudage et montait à son sommet,je voyais ainsi les passages par lesquels devaient passer les ennemis,le chemin était jonché de morts,il ne restait qu’un groupe de piquiers qui était en train de lutter,ils se défendaient avec brio,remontant peu à peu tout en repoussant les opposants qui s’empilaient sur leurs piques,mais finalement,à force de dagues lancées et d’armes brisées,les braves furent anéantis les uns après les autres.
Le visage dévoré par la colère, je descendais rapidement et brisais les chaînes des trolls d’une frappe, les 4 trolls sous mes ordres émirent un gémissement de joie et je courais devant eux pour leurs montrer le chemin, ils me dépassèrent et s’élancèrent sur les passerelles, j’ordonnais aux épéistes de me suivre ainsi qu’aux chevaucheurs, ils se mirent rapidement en selle et les cavaliers se placèrent juste derrière moi.
Les colosses furent les premiers à rencontrer l’ennemi, je vis les visages des hommes se déformer de terreur tandis que les monstres se ruaient sur eux, ils tentèrent de fuir mais les terribles lames broyèrent les corps par dizaine, d’autres tentèrent de résister mais furent eux aussi anéantis, aucune lance ne perçant les armures des terribles géants.
Le chemin fut maculé de corps éventrés, de membres arrachés et de sang ruisselant, nous marchions derrière les éclaireurs qui se frayaient un chemin entre les ennemis, des dizaines d’hommes de Rhun furent massacré avant que nous ne rejoignîmes la surface, les colosses étaient en proie aux assauts de centaines de haradrims réunis pour les frapper, les monstres anéantissaient les adversaires avec une efficacité folle, chaque coups d’épées des monstres tuait 6-7 guerriers.
J’ordonnais à Sharcoux d’en profiter,l’un des géants fut finalement terrassé et en tombant écrasa plusieurs ennemis,les cavaliers profitèrent de la faille dans les rangs ennemis pour s’y engouffrer,ils frappaient aveuglément,en compagnie de mes épéistes,je décimais les haradrims qui tentaient d’encercler les montres,un nouveau troll tomba dans un rugissement plaintif,un cri lointain lui répondit et le troll de Teger surgit d’on ne sais ou,rejoignant ses compagnons tout en écrasant ceux qui voulaient l’en empêcher.

Mais les ennemis étaient trop nombreux,un nouveau troll tomba,emportant je ne sais combien d’ennemis dans la tombe,je tuais les guerriers adverses avec une efficacité décuplée par la rage,tout comme mes guerriers et pourtant,ils tombaient les uns après les autres,soudain la porte d’Orthanc s’ouvrit,balayant ceux qui se tenaient devant,une volée de flèche tomba sur les haradrims,suivis d’une autre,Teger sortit à la tête de ses épéistes,il lança la charge tandis qu’Antarès à la tête de mes soldats d’élites criblait les ennemis de projectiles.
Je souris et me ruais sur les ennemis avec une rage décuplée,frappant dans toutes les directions,une hallebarde m’atteignit à l’épaule,ne traversant pas ma cotte de maille,soudain un cor se fit entendre,venant d’une direction étonnante,tous se retournèrent et virent une vingtaine de cavaliers lourds pénétrer dans l’Isengard,je reconnaissais celui qui chevauchait à leurs tête :Alkin le terrible chevalier noir,un frisson me parcourut l’échine,je soupirais : « il ne manquait plus que lui » puis soudain je vis les éclaireurs ourouks le suivant,je souris.
Le grand cavalier leva sa lame et en désigna de la pointe ses ennemis, les éclaireurs se ruèrent vers les haradrims, attaqués de toute part, malgré leurs avantages numériques, ils étaient déboussolés et la charge des terribles créatures ne rencontra que peu de résistances, plusieurs centaines d’homme du sud cherchèrent à fuir mais furent massacrés, leurs pertes étaient immense quant enfin les deux commandants ennemis parvinrent à les forcer à lutter.
Les haradrims luttaient maintenant avec vaillance,ils rivalisaient de talents avec les ourouks,les deux commandants semblaient tous deux d’excellents combattant et galvanisaient leurs soldats par leurs talents guerrier,autour des deux commandants se tenaient des soldats en armures lourdes portant chacun deux sabres,leurs gardes d 'élites.
Cependant,les ourouks étaient décidés à venger leurs morts,mes troupes d’élites faisaient des ravages,chaque flèche tirée par un de mes soldats impliquait une mort dans le camps ennemis,Alkin lança une charge avec ses hommes et ce qu’il restait de nos chevaucheurs,une trentaine de soldats isolés furent anéantis tandis que Teger tenait une ligne de front avec ses soldats,je continuais à lutter avec les épéistes,tuant bien des ennemis à l’aide de ma lame.
Jamais je n’avais combattu tant d’ennemis avec tant de facilité, je devais uniquement frapper ceux qui se tenaient devant moi, sans avoir à me soucier de mes flancs ou de mon dos qui étaient protégés par mes ourouks, juste frapper, déverser ma rage et profiter de la longueur de ma lame et de mes capacités pour rester insaisissable pour l’ennemi.
Un grand cri résonna,et un grand éclair tomba sur le centre des lignes ennemies qui s’étaient regroupées,je jeta un œil vers Orthanc et vit Saroumane en train de prier au sommet de sa tour,sa magie causa de nombreuses pertes chez l’ennemi,et nous assura la victoire.
Les hommes du sud désespéraient, ils pensaient la victoire acquise mais étaient encerclé d’ennemis tous plus féroces les uns que les autres, et subissaient des assauts magiques récurrents, ils se savaient perdus et n’avaient pas le courage des ourouks, ainsi ils préfèrent tenter de fuir et être tué plutôt que de combattre dignement.
Apres plusieurs minutes, il ne restait plus que les deux commandants et 50 des leurs troupes d’élites qui les entouraient, je retrouvais Antarès et mes soldats, tandis que Teger regroupait les épéistes survivants, Alkin quant à lui attendait le moment opportun pour charger.
Je me plaçais en tête de mes troupes et levais ma lame, les ourouks firent de même, tirant leurs deux lames et s’apprêtant à charger, je lançais l’assaut, les haradrims se plaçaient face à nous tout en dégainant, ne reculant pas et prêt à mourir comme le voulait leur rôle de soldat d’élite.
Je lançais la charge,soudain tandis que j’augmentais la vitesse de ma course,une flèche vint me heurter le torse,je fis un pas en arrière,frappé par la puissance du projectile,insuffisante néanmoins pour pénétrer ma terrible cote de maille,je jetais un regard circulaire et vit le commandant haradrim tenant son arc de rôdeur,l’air incrédule,ne comprenant pas que je sois encore en vie,j’arrachais le projectile retenus par le tissus de ma tunique et le jetais au loin avant de pousser un cris de rage et de me relancer vers les ennemis.
Ma première victime fut empalée, je profitais de ma vitesse pour lancer un attaque forcément fatal, les ennemis étaient agglutinés et même si l’un d’entre eux esquivait, celui derrière serrait transpercé, ce qui arriva, celui qui avait esquivé mon attaque voulu me décapiter, je lui infligeais une frappe basse sournoise qui lui trancha les genoux,il tomba à terre avant d’être achevé.
Antarès anéanti un lâche qui voulu me frapper dans le dos, j’enchaînais sur un nouvel ennemi tandis que Teger et ses troupes se joignaient à la fête, les haradrims étaient pris sur deux flancs opposés, Alkin en profita pour lancer une terrible charge sur leurs cotés droits, les cavaliers n’eurent aucun mal à faire un massacre, les guerriers ennemis étant déjà occupés à combattre.
Tandis que j’anéantissais un autre guerrier,je vis le commandant haradrim me fixant dans les yeux,je me plaçais face à lui,en garde,il passa lentement ses deux mains sur les sabres qui pendaient à sa ceinture et en dégaina un,il se rua sur moi,enchaînant les attaques avec la vitesse de l’éclair,je parais les coups tout en admirant la cadence des assauts ennemis,mais le commandant n’était pas de taille,je cessais de tenir ma lame à deux mains et passait lentement ma main dans mon dos,je parais un mouvement et dégainais ma seconde lame,entaillant l’épaule du guerrier qui recula de plusieurs pas.
Le commandant me lança un regard furieux et saisi son second sabre, effectuant des moulinets avec les deux simultanément pour m’intimider, je souris et me jetais sur lui, donnant des coups bas avec mon épée de cavalier tandis que ma claymore avait sa tête pour cible, l’ennemi para les attaques facilement, je décidais de ne pas lui laisser le temps de contre-attaquer et frappais le plus vite possible.
Focalisé sur mon combat,je ne vis pas le second commandant sur le point de me frapper,je sentis un grand choc dans mon dos et tomba à genoux,je me retournais directement et vis l’homme de Rhun,les yeux écarquillé et n’en revenant pas que je sois encore en vie,je tentais de le décapiter d’une frappe,il esquiva d’un saut en arrière,mais quant il retoucha le sol,Teger lui infligea une énorme entaille dans le dos,le guerrier fit quelques pas en avant et tomba au sol,se vidant rapidement de son sang.
Je me retournais et reçu de plein fouet un coups de pied dans la mâchoire, je reculais sous l’impact et plaçais instinctivement ma lame devant moi pour me protéger, elle fut balayée par un double assaut de mon adversaire qui profitait ainsi que je sois sonné, je reculais tout en reprenant mes esprits et en serra ma dernière épée, heureusement c’était la claymore qu’il me restait.
Mon rival attaquait avec une vitesse croissante, j’avais du mal à contrer ses techniques et reçus plusieurs petits coups de pommeaux, sans grand danger mais relativement humiliant, je compris que l’assaut était ma seule chance, je me lançais pour une grande frappe verticale tout en enflammant ma lame, l’ennemi parait d’une main tandis que l’autre tentait de m’infliger le coups fatal.
Mais le terrible impact de ma lame fut bien trop rude pour l’acier de son sabre qui vola en éclat, lui explosant au visage, l’ennemi tomba tout en me lançant sa deuxième arme dans l’estomac, celle-ci fut lancée avec une telle force qu’elle perça ma cote et m’entailla légèrement le ventre, mais pas suffisamment pour me blesser sérieusement, je me tournais et vit que les derniers haradrims étaient en train de succomber à la fureur de l’Isengard.
Soudain, je vis Alkin qui me hurla « attention !! » et au même moment une flèche vint se loger dans mon dos,je me retournais et vit toujours le même ennemi qui avait simulé la mort,je courais vers lui mais recevais un nouveau trait dans le ventre,ou plutôt contre ma cote,Alkin passa à coté de moi au galop et faucha la tête du félon d’une seule frappe,je prenais appuie contre ma lame et retirais la flèche accrochée aux mailles,ainsi que le sabre qui m’avait blessé.
Je jetais un regard sur la lame et admirais sa beauté,l’acier semblait des plus purs et le tranchant semblait impressionnant,je marchais lentement vers l’ennemi mort et lui volait son fourreau tout en regardant autour de moi,plus aucun ennemis n’était en vie tandis que la moitié des éclaireurs de Saroumane avaient succombé,il ne restait que quelques dizaines d’épéistes,la moitié des soldats d’Alkin,une vingtaine de chevaucheurs et 30 de mes troupes d’élites,mais la victoire était notre !
Antarès vint à coté de moi et poussa un grand rugissement, bientôt suivis par tous les ourouks, je vis Teger,il avait une entaille au bras,son bouclier était endommagé et sa lame recouverte de sang,Alkin était toujours à cheval,du sang maculait les flancs de sa monture ainsi que sa lame,il mit pied à terre et se dirigea vers moi,je lui souris et demandait :
-Que faites vous la, l’ami ? Quant je vous ai vus au loin je pensais que vous veniez me portez le coups de grâce…
Le cavalier ne brocha pas et retira son casque, il souriait légèrement :
-Je dois parler de plusieurs choses avec Saroumane, j’ai croisé vos renforts et je me suis dis que je pourrais venir donner un petit coup de main.
Je m’approchais de lui et lui fis l’accolade :
-Vous avez eu raison, je l’admets vous avez contribué à notre victoire et sauver ma pauvre existence, merci.
Le chevalier me repoussa légèrement, visiblement peu habitué à ce genre de geste fraternel et me tapota sur l’épaule avant de partir vers Orthanc, je me tournais et vis Teger qui s’approchait :
-Vous avez bien combattu l’ami, la victoire est finalement notre…
L’ourouk hocha de la tête et répondit :
-Vous avez été brillant, surtout pour un homme.
Le guerrier repartit vers ses compatriotes, je souris et retournais vers mon baraquement tout en pataugeant dans le sang et en évitant de marcher sur les corps, Antarès me rejoint et m’informa :
-La victoire semblait impossible mais nous l’avons obtenu, malheureusement au prix d’énormes pertes, seul 30 des nos soldats d’élites sont encore en vie, tous les autres sont tombés…
Je me laissais tomber dans mon lit et murmurais :
-Quant nous aurons récupéré nos troupes, nous partirons pour Avalon…
L’ourouk ne chercha pas à comprendre et me laissa en paix,je me débarrassais de mes armes et m’allongeais,m’endormant rapidement malgré les atrocités vues et commises durant toute la journée,la nuit elle fut des plus mauvaises,entre coupées de rêves morbides,quant je m’éveillais tard le lendemain,j’avais acquis la conviction que je devais me diriger au plus vite vers la ville naine,avant qu’il ne soit trop tard…

De suite, de suite
On pense à l'alcool, sa rappelle Khiliani
Beau texte, très beau texte a part ça

c'était obligé,cette petite pensée pour notre saoulard ^^
Content qu'il t'ai plus et étonné que tu ais eu la patiente de tout lire

wow! magnifique!


j'ai vu que tu aimait l'épée de l'haradrim, elle est a toi si tu veux. pas de problème ou si tu veux autre chose dit n'hésite pas.

Je vais la garder ,comme ca ca me fait :- une claymore magique qui s'enflamme et deux épées à une mains plus une dague
Heureux que ca vous ai plu,tu cotes la mission en elle meme ou bien tu ferras une cote individuelle ?

Vraiment excellent ! Allez, comme vous vous donnez du mal, la note d'Adrian et de Qv sera doublé !