Bataille N°3 vue par Alkin

Alkin pénétrait dans le long couloir le séparant de son nouveau bureau. Il y a quelque mois encore, on croisait des gardes orcs avachit contre les colonnes, aujourd'hui, c'était des chevalier en armure noir qui se tenait bien droit tout le long du couloir. Depuis la mort de Fagrin, l'ex supérieur d'Alkin et chef de cette forteresse, le gigantesque chevalier noir avait tout repris en main, et il faut avouer que les résultats de la forteresse étaient bien meilleur depuis ce remaniement...
Alors qu'il pénétrait dans son bureau, Alkin remarqua une silhouette se détacher de l'ombre d'un rideau.
-Alkin, cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas vu !
Le chevalier reconnut de suite le commandant Gothmog, le seul orc ayant réussi à gagner l'estime d'Alkin jusqu'à présent.
-En effet, répondit le chevalier d'une voix calme, Mais qu'est qui vous amène ici ?
-La mort de Fagrin tout d'abord, puis un autre point que nous verrons plus tard... Il me semble que vous l'escortiez quand il est mort ?
-Il est vrai... Nous avons étaient pris en embuscade par des rôdeurs, moi et mes chevaliers les avons pourchassé et tuer, jusqu'au dernier. Malheureusement, lorsque je suis revenu près de l'endroit où j'avais laissé Fagrin, il était égorgé, tout comme ses gardes !
-Je vois... Mais de toute façon il est mort, le sujet est donc clos ! D'ici quelque semaine, un oriental viendra prendre la relève, si vous le désirez, vous et votre ordre pourrez bien sûr rester ici. Mais parlons des choses sérieuses ! Vous êtes sans doute au courant du plan d'assaut contre les nains ?
Alkin opina du chef.
-Tant mieux, je n'aurai pas à vous l'expliquer ! En attendant vous avez été affecté aux forces de renfort censé écraser les nains... Nous ne nous faisons pas d'illusion, il y a de forte chance que les forces du bien tentent d'intercepter cette force. Les plans de bataille et le lieux de rendez-vous sont sur votre bureau. Une dernière chose, si nous vous envoyons, c'est pour une raison plus importante que le soutien de cette force... Le roi-sorcier, et moi-même, avons quelque doute sur la fiabilité de certain des chefs en présence... Vous devrez nous faire un rapport complet sur l'attitude de chaque gradé pendant cette bataille. Des questions Alkin ?
-Aucune, comme d'habitude...
-Bien, alors nous nous reverrons sûrement prochainement, je récupérerai votre rapport personnellement ! Bonne chance Alkin !
Sur ce, l'orc boiteux sortit de la pièce. Alkin examina les plans, puis sortit lui aussi pour préparer le départ. Trois jour plus tard, cent chevaliers en armure noires sortaient de la forteresse, prête à aller affronter leur destin.




Après trois jours de voyages sans le moindre accident, Alkin et ses chevaliers arrivaient en vu du campement du mal.
-Des corsaires, dit Alkin avec dédain à son second, il n'y a qu'eux pour s'installer ainsi, même les orcs font mieux ! Je serai prêt à parier qu'ils sont déjà tous ivres !
Alkin examina les tentes quelque seconde, puis reporta son attention sur le semblant de campement fortifié, à quelque centaine de mètre de l'éparpillement de tentes pirates.
-Quand à ceci, à part nous, il n'y a que des ourouk pour faire un camp pareil... Bien, nous nous installerons plus près de camp là, ce sera plus sûr... on ne sait jamais avec les corsaires. Mais avant cela, je doit parler au commandant Khiliani, fais passer que je veux une conduite exemplaire !
Le second du chevalier obéit de suite... Alkin réfléchissait, la dernière fois qu'il avait rencontré Khiliani, il lui avait fait assez bonne impression, aussi avait-il été réjouis d'apprendre que le commandement lui revenait ! Maintenant que le chevalier voyait ces tentes, il se demandait s'il avait bien fait de se réjouir.
Alkin et ses hommes pénétrèrent dans le campement sans qu'une sentinelle ne les dérange. Le chevalier ne tarda pas à repérer le capitaine corsaire et se rapprocha de lui, suivi des ses chevaliers, en colonnes par rang de trois. Ils offraient un magnifique contraste à côté du désordre des corsaires.
Alkin mit tout d'abord pied à terre et dévisagea le corsaire, celui-ci était manifestement ivre... Alkin l'appela donc :
-Capitaine Khiliani !
Le chevalier ne reçu pour toute réponse qu'un rot sonore, acclamait par les corsaires qui s'était approché pour ce que venait faire les chevalier dans leur camps.
S'en était trop pour le chevalier, il était las de tous ces imbécile censé le commander... Il avait déjà supporter le sadisme d'Ulfang, mais au moins était un excellent stratège... Maintenant le chevalier devrait supporter un commandant ivre lui manquant de respect ? Alkin n'hésita pas une seconde et donna un simple coup de pied dans la table à laquelle le corsaire était accoudé, l'effet escompté se produit, le verre du pirate se renversa et se répandit sur sa chemise. Malgré l'abus d'alcool, Khiliani s'empara rapidement de son sabre, le chevalier mit la main à la poignée de son épée, mais ne dégaina pas de suite. Le chevalier remarqua que tous les corsaire alentour avaient eux aussi sortit leurs lames, tendit que les chevaliers noirs n'avaient pas bougé d'un cil, pourtant Alkin savait qu'il lui aurait suffit d'un simple geste de la main pour déchaîner le chaos sur le campement... Après une minute d'attente à fixer son adversaire, Alkin dit d'une voix las :

-Jamais je ne me soumettrais aux ordres d’un pitoyable poivrot à la tête d’une bande de rats des mers indisciplinés, Sauron lui-même ne me ferrait pas plier le genou devant toi…

Malgré sa lassitude, la voix du chevalier aurait fait plier plus d'un homme, mais le corsaire était loin d'être un faible d'esprit...

-J’ai reçus ordre de mener cette armée,si tu ne veux pas te soumettre à mon autorité et donc à la volonté des puissances supérieures,tu n’as qu’a foutre le camp,mais pour m’avoir fais renverser mon verre,tu dois être punis !

Suite à cette tirade, le corsaire cracha par terre puis chargea. Alkin dégaine sa lame rapidement et para immédiatement le coup du corsaire. Le corsaire arrivait malgré son état à se battre correctement, mais après quelque passe d'arme, le chevalier comprit qu'il avait déjà gagné ce combat. Le chevalier aurait voulu tuer ce corsaire, mais il savait pourtant que si il faisait cela, il s'attirerait des ennuis, aussi ne fit-il que se défendre face aux multiples assauts de Khiliani. Le corsaire, visiblement essoufflé, recula pour reprendre son souffle. Alors qu'Alkin allait en profiter pour en finir et désarmer le corsaire, le chevalier entendit un bruit de charge, il n'eut que le temps de tourner la tête, de reconnaitre Adrian, le mercenaire, et de recevoir un coup violent au visage.
La puissance du coup projeta le chevalier au sol. Alkin porta la main à son visage tout en se relevant, son nez était en sang, tout comme sa main maintenant, mais apparemment, la blessure n'était pas trop grave, il faudrait néanmoins qu'il se soigne avant de commencer leur voyage.
Khiliani, qui était restait hébété devant cette scène, se mit à éclater de rire, Alkin se retint de donner l'ordre à ses chevalier de charger, puis se tourna vers Adrian.

-Sois assuré que tu payeras pour cela, une fois les hommes du bien mort, tu serras le suivant… Clama Alkin.

Alors que le mercenaire allait répondre, Alkin entendit un homme s'écrouler derrière lui, le chevalier se retourna et vit un corsaire avachit par terre, une dague effilé dépassant de ses poings. Le chevalier adressa un regard reconnaissant à l'ourouk qui venait de neutraliser ce lâche.

-Merci bien, sans toi l’ami je serrais sans doute mort, tu serras récompensé !
L'ourouk sourit.

-Je n’ai fais qu’obéir aux ordres de mon capitaine, c’est lui que vous devez remercier… dis la créature tout en pointant Adrian du doigt.

-Je pense qu'au final nous somme quitte ? Demanda le mercenaire.

Alkin acquiesça et remonta en selle. Puis lâcha :

-Il semblerait en effet, puis s'adressant à Khiliani, mes hommes et moi camperont en dehors de votre cloaque,envoyez moi un messager quant toutes les troupes seront arrivés et que l’on décidera de la stratégie à appliquer.

La colonne de chevalier quitta la camp, Alkin et ses homme s'installèrent à une cinquantaine de mètre du campement ourouk et établirent un camp à peu prêt similaire.


Alkin était en train de finir de soigner sa blessure quand un ourouk la
pénétra dans la pièce pour prévenir le chevalier de la réunion du conseil de guerre.
Quelque heures après sa propre arrivé, Ulfang, le commandant haradrim rejoigni lui aussi le camp, suivit de peu par un groupe d'orc, le gros de leur forces.
Le conseil fut vraiment très désorganisé, le commandant orc haïssait presque autant les hommes qu'Alkin haïssait les orcs, Khiliani ne voulais plus s'adresser au chevalier et enfin Ulfang semblait agacé de ne pas avoir reçu le commandement, quand à Adrian, celui-ci avait vite quitté le conseil... Après quelque accrochage, Alkin fit de même et laissa les autres débattre.
Le chevalier s'isola quelque instant, puis décida de rejoindre Adrian...

Alkin arriva devant la tente d’Adrian. Il attendit un peu puis le mercenaire l’invita à entrer, non sans une moue surprise.

-Je ne pensais pas vous revoir si rapidement, que puis-je pour vous, capitaine ? Demanda l’ancien mercenaire poliment tout en invitant Alkin à s’asseoir.

-J’aimerai juste savoir comment,un guerrier mercenaire,sorte d’aventurier sanguinaire,accompagné d’une bande d’apprentis cavalier miteux,est devenus un grand capitaine d’Orthanc,commandant avec rigueur et précision l’une des armées les plus valeureuses que j’ai vue,et fort bien organisé à voir les défenses de ce camps…
Tout en parlant, le chevalier retira son heaume. Adrian eut un bref haussement de sourcil… Beaucoup de gens avait cette réaction quand il découvrait le visage du sombre guerrier. Il faut dire que malgré sa quarantaine d’année et les quelques cicatrices ornant son visage, le chevalier paraissait encore relativement jeune. Alkin dégrafa son ceinturon et la posa délicatement à terre, se débarrassant de son épée et pour faire comprendre à Adrian qu’il venait en paix. Le serviteur de la main blanche tira ses deux épées et les posa sur la table avant de s’emparer d’une outre qui traînait sur la table.

-Disons simplement que les événements m’ont forcé à choisir un camp,et que le choix fut relativement aisé tandis que j’étais prisonnier de Saroumane,quant aux défenses de mon camps,j’ai toujours voulu trouver des soldats ne rechignant pas à la tache et prêt à travailler dés que j’en donnais l’ordre,les ourouks comblent toutes mes espérances et me permettent de développer mes compétences tactiques et d’organisation.

Le colosse porta l’outre à ses lèvres avant de la tendre au chevalier. Alkin la prit en y jetant un regard sceptique puis fouilla sa ceinture pour en tirer son gobelet et se servir une petite rasade. Le sombre combattant reporta son regard sur Adrian.

-Il ne doit pas faire bon à être captif du magicien blanc,vous avez été bénis pour ne pas avoir été anéantis directement après votre capture,les ourouks s’encombrent rarement de prisonnier…
-Mes soldats eux ne le font jamais,mais c’est Saroumane lui-même qui voulait me mettre sous ses ordres,et je ne pense pas qu’il ai eu à le regretter,les ourouks sont braves mais ont besoin d’un meneur,je pense ne pas être trop mauvais dans le rôle.

Alkin hocha la tête pensivement.. Cela lui rappelait une situation qu’il avait connu dix ans plus tôt… Tout en pensant le guerrier but une petite gorgée de vin qu’il savoura. C’était du vin de qualité, comme il n’en avait pas but depuis un moment. Mais le chevalier un soudain un doute !

-Du vin, il ne sied pas un capitaine de s’enivrer tandis que ses guerriers claquent des dents dans le froid…
Se disant, le chevalier renversa théâtralement le contenu de son gobelet avant de jeter un regard de défi à Adrian…

-Ce vin était un cadeau de mes amis nains,il fortifie le cœur et est excellent pour mes problèmes nerveux,j’en bois une gorgée chaque jour,cela vous aurait été offense de ne pas vous en proposer…

Alkin était satisfait de la réponse, mais il répondit néanmoins d’une voix froide :

-Excusez moi dans ce cas, je craignais d’encore avoir à faire à un poivrot irresponsable qui serait arrivé à la tête d’une armée par un mauvais tour de puissance supérieure un brin moqueur…

Adrian sourit, il avait évidemment comprit l’allusion à Khiliani, le chef corsaire. Le géant allait parler quand une voix émana de derrière la tenture qui servait de porte. Adrian et Alkin était mandé par les autres commandant. L’ex mercenaire invita Alkin à l’attendre le temps qu’il se change. Quelque minute plus tard, ils arrivaient dans la tente de commandement. Tout le monde regardait les deux hommes en noir. Alors qu’ils prenez place, Khiliani commença à nous faire le rapport de leur plan de marche… Il semblerait qu’il ait enfin digéré son alcool.

-En votre absence,nous avons du concevoir notre plan d’avance à nous trois,nous avons donc décidés de former une avant-garde qui précédera le gros de nos forces et nous préviendra en cas d’obstacle ou d’ennemis…
Je fronçais les sourcils et demandait, curieux :

-Pourquoi ne pas simplement envoyer des éclaireurs ratissés la route ? Il me semble que les hommes de Rhun sont excellents dans ce domaine. Dis je en regardant le guerrier le plus imposant.

L’orque et les deux hommes ayant décidés du plan s’entreregardèrent, l’orque prit la parole :

-Des éclaireurs isolés pourraient être anéantis les uns après les autres,tandis qu’une petite armée ne pourra être vaincue que par un groupe d’ennemis fort important,hors nous ne sommes pas en territoire hostile pour le moment…
Le corsaire reprit la parole avant qu’Adrian ne puisse répondre :

-Quant à la composition de cet avant-garde,il semble juste que chaque armée paye son tribut,ainsi 20 soldats sont sollicités dans chacune de vos troupes,pour vous Adrian,c’est de vos guerriers lourds dont nous avons besoin…

Le principal concerné répondit d’une voix pleine de colère :

-Vous voulez envoyer une partie de mon infanterie lourde, des troupes meurtrières et capable de tenir une ligne de front mieux que n’importe quelle autres, pour une mission de reconnaissance ???

Les différents chefs se lancèrent des regards interloqués, ne comprenant visiblement pas la raison de sa colère, Ulfang l’homme de rhun prit la parole :

-Cela vous pose un problème ? Chacun doit apporter son tribut, vous ne faites pas exception…

Adrian s’approcha de lui tout en serrant ses deux lames.

-Vos soldats sont de la vermines juste bon à déblayer le chemin pour les vrais guerriers, mais les miens sont des combattants vétérans ayant survécus à main combats, ils doivent rester sous mes ordres pour les grands combats et non pas faire le travail qui revient à la vermine qui composent vos forces !

L’homme de Rhun fronça les sourcil. La tension montait, chacun manifestait des signe de lassitude, d’agacement ou de colère. Seul le sombre chevalier semblait encore maître de lui.

-Calmez vous l’ami,un bon soldat obéit aux ordres de son commandant sans discuter,et puis il y a peu de risques pour vos troupes,ne craignez rien et quand bien même elles viendraient à périr,c’est le destin des ourouks de mourir au combat,ils naissent et ne vivent que pour ça…
Adrian poussa un soupir et prit la route de la sortit. Le corsaire s’écria :

-Où allez-vous Adrian ?

Il répondit d’un ton provocant :

-Je quitte cette armée et m’en retourne en Isengard,je ne compte pas obéir à des ordres qui me semblent absurdes et encore moins risquer la vie de mes troupes sans raisons…

Ulfang réagit rapidement, il plaqua sa main contre l’épaule de l’ex mercenaire qui se retourna avant de lui ficher son poing dans l’estomac.
Alors qu’il allait asséner un autre coup, Adrian lui donna un cou de pied qui le fit reculer de quelque mètres.

-Pour qui te prend tu donc, saleté de mercenaire, pense tu êtres à ce point meilleur que nous ?

Ulfang chargea à nouveau et frappa plusieurs fois dans le vide suite aux esquives du guerrier. Ce dernier répliqua en dégainant son épée et en le frappant du pommeau à la main. Ulfang recula en se tenant la main puis sortit sa hallebarde. Tout les commandant dégainèrent. Alkin sortit lui aussi son arme, les choses dégénérait et on ne savait jamais… Le chevalier s’approcha.

-Donnez moi votre lame,inutile de verser le sang,nous allons vous relevez temporairement de votre commandement et nous charger de vos troupes,vous resterez dans votre camp sous bonne garde en attendant le retour de notre avant-garde qui ira s’assurer que la voie soit libre…

Adrian soupira une fois de plus, puis se résolut à rengainer son épée et à tendre son ceinturon au cavalier noir. Plusieurs gardes arrivèrent et on conduisit le dissident dans son camp. Alkin se dirigea lui aussi vers son campement et choisit les cavaliers à envoyez… Le chevalier avait un moment pressentiment concernant cette avant-garde.
Alkin partit donc se coucher, un peu contrarié par les incident de la journée.

Le lendemain matin, l’avant-garde partait. Se fut une bien morne journée, rythmée par les coups de fouet que recevait les deux orientaux chargés de surveiller Adrian et qui avaient été trouvé assoupit…
Le lendemain on se rendit compte que les ourouks s’étaient enfui, une bien triste nouvelle, surtout pour Alkin, qui commençait à se demander si l’attaque sur les nains était une bonne idée… Khiliani ne préféra pas les faire poursuivre, craignant une réaction violente de la part des ourouks.
Dans l’après-midi, on vit un cavalier approcher. C’était l’un des chevalier d’Alkin, son armure était percée de plusieurs flèches. Il fit un rapport plus qu’alarmant : une grande armée les avait attaqué, et selon lui, plusieurs centaine de flèches seraient tombées du ciel !

On décida de réunir à nouveau les commandant, y compris Adrian. Dès que celui-ci arriva, le chevalier lui rendit ses armes, sous le regard réprobateur des trois autres généraux.

-Si notre avant-garde a été anéantie,cela implique que l’armée ennemie est composée de plusieurs centaines d’hommes pour submerger ainsi nos troupes,étant donné les circonstances,avez-vous une idée de la provenance d’une telle armée dans ces régions théoriquement sans danger ??

Sa voix tremblait un peu, il semblait vraiment honteux. Alkin retint un rire et il remarqua un sourire chez Adrian. L’orque prit la parole :

-Je subodore que ces ennemis soient les mêmes que ceux qui nous ont défaits voila de cela plusieurs mois,une coalition entre différents peuples réunis pour nous empêcher d’aller briser la puissance naine…

Adrian se mit à rire faiblement.


-Je pense que vous avez raison, voila donc une nouvelle débâcle qui s’annonce vus la qualité de ordres transmis à nos guerriers ! Cette fois-ci le mercenaire rigolait franchement. Ulfang s’apprêter à se jeter une nouvelle fois sur Adrian, mais Alkin le retint d’un simple mouvement de la main. Ulfang jeta un regard noir à Alkin, qui répondit d’un regard froid avant de déclarer :

-Débâcle sans doute en effet,d’autant plus si nous ne disposons pas de vos soldats qui ont fuis le combat,il serrait peut être judicieux de partir à leur recherche pour réunir nos forces en prévision de l’assaut ennemis,ne pensez vous pas,mercenaire ?

Alkin insista volontairement sur ce mot, il savait que c’était probablement le seul moyen de convaincre Adrian de revenir à la raison.
Adrian hocha la tête et sortit de la tente en disant :
-Je vais tacher de les retrouver, essayer de ne pas vous faire massacrer avant mon retour…

C’est ainsi que partit le mercenaire, Alkin espérant sincèrement que le mercenaire reviendrait, surtout que le chevalier se douter que le commandement de la coalition du Bien était probablement de meilleur qualité que celui du Mal…

Adrian revint une demi-heure plus tard avec ses ourouks. Maintenant que l’armée du mal était au complet, Khiliani décida de lancer la contre-attaque. La grande armée du mal se mit en colonne, les chevaliers d’Alkin en première ligne suivit de peu par les ourouks,haradrims et orcs. En dernière ligne venait les corsaires. Ceux-ci s’était équipé de torche et brûler les forêt au fur et à mesure de l’avancée de l’armée. Pour une fois, Khiliani avait donné un ordre intelligent…
Ils arrivèrent vite devant l’armée du bien. Il y avait là plusieurs ents, des elfes et des hommes du Gondor ou du Rohan. En tête, Alkin reconnu vite les généraux ennemies. Tout d’abord le jeune mais néanmoins célèbre Munok, chef de la coalition du Bien. Presque à côté de lui chevauchait un elfe, probablement Arafin, qu’ils avaient déjà affronté lors de la bataille de Nauru. Un peu en rentrait un autre elfe affûtait son arc. Alkin s’étonna de la non présence d’un commandant du Gondor, qui justifierai la présence de leur troupes. Le chevaliers s’attendait à combattre une nouvelle fois Phoenixos le rôdeur.
Au côté d’Alkin se trouvait Ulfang, contrastant terriblement avec le chevalier de part sa jument blanche. Près de lui se trouvait Adrian et Khiliani et enfin Urgog, monté sur son énorme ouarge.
Alors que les deux armées se jaugeait, sur un ordre commun et silencieux, les deux armées se mirent en marche. Ents et trolls se retrouvèrent face à face dans un combat titanesque. Un ent renversa un troll avant de le piétiner pendant qu’un autre de ces « arbres » se faisait broyer les jambes par la massue d’un deuxième troll.
Les troupes du mal et du bien avançait, les cavaliers furent vite confronté au piquier mais ne subirent pas de pertes, du fait qu’ils ne chargeaient pas. Des archers elfes commencèrent à décocher. Tuant bon nombre d’homme d’Umbar. La riposte fut rapide et bon nombre d’hommes ou d’elfes tombèrent.
Les soldats du gondor avaient adopté une formation en pointe. Ils faisaient des ravages dans les rangs du mal, mais un très grand nombre entre eux jonchaient le sol. Les troupes du mal n’avaient qu’à se baisser pour les achever !
Les troupes du mal commençaient à prendre l’avantage sur la route principal, du fait de leur supériorité numérique, mais des rôdeurs surgirent des buissons et fourrées pour tirer sur les flanc, couvert par les cavaliers noirs. Une dizaine d’entre eux furent tués ou blesser.
Le combat faisait rage un peu partout, Alkin fut comme bien souvent obligée de mettre pied à terre et de laisser son cheval s’esquivait à cause des piquiers du bien. Le chevaliers se retrouva vite face à plusieurs adversaires. Un homme trop sûr de lui tenta un coup d’estoc. En l’espace d’un instant, le soldat se retrouva un bras tranché et une lame enfoncé dans son poitrail. Sur son visage se lisait de l’incompréhension. Le colosse en armure noire dégagea sa lame avant de se battre contre un elfe. Le chevalier para, tenta une attaque que l’elfe esquiva puis tourna sur lui-même et se retrouva dans le dos de l’elfe tout en lui pourfendant le dos. Alkin se retourna et se trouva nez à nez avec homme épée tendu. Celui-ci s’effondra sans qu’Alkin ne fasse rien. Il avait une dague planté dans le dos. Le chevaliers aperçut Khiliani en train de se battre plus loin et compris. Il n’y avait pas que du mauvais en cet homme…
Le combat continuait, tout comme Alkin continuait son avancé avec ses troupes dans les rangs du bien. Derrière le chevalier se trouvait un long sillage de mort. Il faut dire qu’à chacun des coups du guerrier, c’était un voir deux ennemies qui tombait. L’homme était depuis longtemps un maître de l’épée reconnu, et sa lame était de la meilleur qualité possible, elle avait été forgée par les meilleur maître forgeron nains puis rendu noir et plus parfaite encore par la magie de Saroumane.
Alors que le colosse continuait son avancée, Alkin se retrouva face un elfe portant les couleurs de Munok, un de ses gardes d’élite ! Le chevalier effectua un redoutable revers du flanc que le guerrier sylvestre eu du mal à parer. Il donna un autre coup, feinta et s’en fut terminer. La tête du guerrier roula sur le sol. Alkin suivit le trajet et leva la tête avant de reconnaître une connaissance… Munok.

-Toi ! Le commandant qui a faillit me vaincre et qui a eu la chance d’en sortir indemne ! Le célèbre Munok, qui trouva les plans de notre armée !
En effet, Alkin savait tout de l’attaque, il avait d’ailleurs emmenait de nouvelle troupes car il savait qu’il y aurai des pertes. En réalité, Gothmog avait décidé de poursuivre l’attaque pour juger de la qualité des commandants ! Munok regarda le chevalier bouche bée.

-Les guerriers elfes sont très bavards quand on utilise les moyens adéquats. Celui qu’on a capturé nous a dit ce que l’on voulais juste avant de périr de ma lame ! dit le cavalier noir, comme en réponse à la question non formulée du rôdeur.

Sans attendre, Alkin chargea le soldat, qui fit de même sous peine d’être broyée sous l’élan du colosse. Le chevalier trancha la tête d’un elfe s’approchant trop près avant d’enchaîner un coup dans le vide. Munok effectua une roulade avant de transpercer un ourouk. Il fit à nouveau face à son ennemie et tenta un coup par le bas en relevant son arme au dernier instant. La lame se glissa entre les plaque de fer du chevalier avant de faire couler une goûte de son sang. Le guerrier ne tiqua pas, c’est tout juste si il ressentait la blessure ! Se rejetant en arrière, le géant lança à son tour une attaque imparable. Une fine estafilade se dessina sur la main non protégée de Munok. Les deux guerriers s’observèrent en silence. Chacun comprit que le combat durerait plus longtemps que prévus.
Alkin, grand et fort, utilisait les nombreuses technique guerrière qu’il avait appris au cours de sa vie et sa force immense pour venir à bout de ses ennemies. Rare étaient ceux qui l’égalaient au maniement de l’épée. Sa réputation n’était plus à faire, déjà influent avant son revirement, le chevalier avait sut se faire une place de choix dans les rangs du mal.
Munok, plus petit et bien plus agile, utilisait son corps en faisant divers cabrioles pour toucher les points sensibles de ses adversaires. Légende vivante chez les elfes et les hommes dans le maniement des dagues, très peu répandu, l’orphelin avait des comptes à rendre avec le Mal qui avait détruit sa famille.
Les coups commencèrent à pleuvoir sur la défense fragile du jeune guerrier, qui compensait en faisant tourné Alkin dans tout les sens. Le grand guerrier frappait de plus en plus dans le vide.
Les deux adversaires commençaient à faiblir. Alors qu’ils soufflaient tout deux, Alkin analysa le combat. A vrai dire, à part ces propres hommes et les orcs d’Urgog, il avait l’impression que les autres s’était déjà replié… Le Bien avait prit l’avantage, s’était clair. Alkin comprit que même s’il avait une chance de vaincre Munok, s’il n’ordonnait pas le repli, la moitié de leur troupe aurait été décimé, et surtout il ne serait pas sûr de pouvoir revenir au camp du Mal en vie…
Alkin cria d’une voix qui dominait largement le chaos :

-RETRAITE !
Munok se précipita vers le chevalier lame en avant, mais ce dernier avait déjà perdu trop de temps, il faucha du poing un orc obéissant à ses ordres avant de l’envoyer droit sur le commandant du bien. Alkin sauta sur sa monture, qui n’était pas bien loin, comme à son habitude, et galopa vers le camps du Mal et leur armée vaincu… du moins pour l’instant.

Pas la partie la plus palpitante, car c'est un peu la même chose que Adrian, mais j'étais bien obligé de le faire aussi...

Tout les autres capitaines étaient déjà là. Alkin fit rassembler ses chevaliers et les compta… au prix d’un désolant constat, il ne lui restait plus que cinquante de ses précieux cavaliers lourds ! Apparemment, s’en était de même pour les autres commandeurs du Mal… D’après les comptes d’Adrian, il ne leur restait plus que trois cent trente quatre soldats… sois presque la moitié de leur armée initial.
Chacun réfléchissait sur la conduite à prendre, lorsqu’un son se fit entendre. Il était clair que l’armée du bien voulait achever son adversaire. Alkin et Khiliani prirent la tête des troupes et commencèrent à fuir vers l’est. En pleine retraite, Adrian appela la cavalerie à la rescousse. Alkin et ses chevaliers arrivèrent rapidement. La cavalerie du Bien arrivait, prête à charger. Au dernier moment, les ennemies lâchèrent leur lances et s’armèrent d’arcs avant de lâcher une volée. Deux ou trois cavaliers tombèrent., ainsi que bon nombre d’arbalétriers. Ceux-ci ripostèrent rapidement et une dizaine de cavalier elfiques furent fauché. Ces dernier comprirent la leçon et ne revinrent pas à la charge. Urgog déclara que ce n’était qu’une diversion visant à nous ralentir et tous acquiescèrent . On décida donc de laisser arbalétrier et cavalier en queue de colonne. Comme l’avait espérer les ennemies, cela ralentissait évidemment l’armée maléfique… Et bien que les cavaliers du Bien ne tentèrent plus rien, la coalition rattrapait son retard sur l’armée de Sauron. Alkin et Adrian partirent en éclaireurs pour essayer de trouver le terrain le mieux adapter pour l’affrontement à venir. Les deux hommes trouvèrent une grande plaine verdoyante couverte d’immense herbes de plusieurs centaine de centimètre. Pour accéder à cette jungle, il fallait passer par un pont… Le plus simple aurait put être de le saboter, mais ni Alkin ni Adrian ne se serait résolu à une tactique aussi lâche, de plus cela n’aurait qu’empêchait l’armée du Bien de les poursuivre. Alkin pesta, énervait devant leur manque de solution. C’est alors qu’Adrian failli tomber de sa monture. Alors que le chevalier se retournait, le mercenaire lui fit signe de ne rien dire. Alkin obéit, comprenant ce qui se passait… Une minute se passa, puis un nuage noir se précipita devant eux, Alkin était sur le point de dégainer quand il vit enfin ce que s’était, des crébains, les oiseaux espions du magicien Blanc. Ceux-ci déposèrent des tonneaux aux pieds des deux hommes.

-Qu’est-ce donc que cela ? S’exclama le chevalier.

Sans répondre, Adrian prit une petite poignée de poudre et la posa loin des tonneaux. Il ramassa une petite branche, l’enflamma puis la jeta sur la substance. Une bonne explosion eut lieu et la monture d’Alkin faillit mettre son cavalier à terre. A en juger par le chaos qui venait de l’armée qui arrivait, l’effet avait été le même sur les autres chevaux.

-Ceci est un don de Saroumane, il faudra l’utiliser loin de nos cavaliers si nous ne voulons pas nous retrouvez avec une bande de bras cassé à la place de nos chevaliers…

Alkin murmura un « fantastique » avant de s’écrier tout en dégainant :

-Je crois que l’endroit est tout indiqué pour tester la magie de la main blanche…


Les deux guerriers se dirigèrent rapidement vers le reste de l’armée qui arrivait. Ils expliquèrent rapidement les nouveaux événement aux autres. Khiliani fut vraiment impatient d’essayer la poudre, tandis que les deux autres semblaient sceptique. Mais de toute façon, il n’avait aucune autre options… Bientôt orcs et ourouks répandait de la poudre un peu partout sur le pont et surtout aux extrémités, il ne restait plus qu’à attendre l’ennemie.
Les cavaliers furent isolés du reste des troupes, traversant déjà le pont et allant de placer bien loin de celui-ci, se mettant à pied pour ne pas dépasser des herbes tandis que les montures étaient autorisée à brouter, ainsi dissimuler elles étaient invisibles, les généraux organisaient le front, les piquiers étaient en première ligne, les ourouks juste après, les vétérans et autres guerriers ensuite, les trolls au milieu des troupes, et pour finir les différents tirailleurs.
Alkin était à l’arrière avec les archers,étant celui qui donnerait l’ordre de mise à feu,Kilhiani était avec son second et ses vétérans,l’orque était en première ligne avec ses piquiers,tout comme l’officier de Rhun. Quand à Adrian était à la tête de ses bersekers. Lui et ses hommes empêcherait la progression de l’ennemie sur le pont.
Les ennemis firent finalement leurs apparitions,comme prévus,ce furent les archers qui étaient en tête,nombreux,précis,mortels,à leurs têtes,les nombreux officiers du bien avaient pris eux aussi leurs armes à distances,ils furent les premiers à tirer,imités par les soldats,chacun des officiers ennemis était un fin tireurs,ils firent chacun une victime,leurs soldats étaient moins précis mais plusieurs dizaines de soldats tombèrent malgré tout,une second volée fit autant de dégât,rageant de ne pouvoir gâchés les munitions peu nombreuses,nul officier ne put malgré tout empêcher le tir qu’effectuèrent les tireurs,la volée du mal fut efficace,tuant une trentaine d’archers,notamment plusieurs Noldors.
Las de subir des pertes inutiles,Alkin décida qu’il était temps de lancer la retraite et les tirailleurs commencèrent à reculer et à franchir le pont,le chevalier noir à leur tête,au même moment les deux trolls commencèrent à pilonner l’ennemi,un grand roc tomba sur un petit groupe de cavalier qui fut balayé,le second projectile fut dévié par l’intervention du dernier géant sylvestre et le rocher s’abattit sur les orcs,tout le monde put entendre le cri de rage de l’officier de cette race.
Les ennemis visiblement peu décidés à laisser fuir des survivants,se lancèrent à l’assaut,les trolls franchirent le pont à la suite des archers,les guerriers entamèrent aussi leurs retraites tandis que les piquiers du front recevaient le courroux des elfes de plein fouet,les lances des orques et hommes de l’est firent des ravages,arrêtant la course de bien des suicidaires,mais tandis qu’ils s’exposaient ainsi aux tirs,les flèches ennemies eurent leurs lots de victime aussi.
Alkin vit de loin que les combats faisait rage, mais peu à peu, de plus en plus de troupes du mal franchissait le pont, si bien que rapidement il ne resta que les bersekers et leur chef.

Le chevalier fut probablement et malheureusement l’un des seuls à assisté à une charge comme il en avait rarement vue. Du fait de sa haute taille, Alkin arrivait à voir les combats sur le pont et ceux malgré les herbes. Adrian mit pied à terre et chargea en compagnie de ses hommes. Alkin fut terriblement attristé, il savait qu’il ne reverrait probablement jamais le mercenaire. Le combat dura une bonne dizaine de minutes avant que le dernier ourouk ne trépasse. Apparemment Adrian était tombé à l’eau, sûrement mort…
« Paix en son âme… » Murmura le chevalier avant de lever la main. Les tireurs se préparèrent à déchaîner le chaos. Les troupes du biens s’avançaient de plus en plus. Alkin attendit encore une seconde, puis baissa brusquement le bras. Une nuée de flèches enflammées tombèrent sur le pont. Il y eut comme une seconde de battement, puis subitement une gigantesque explosion, le pont volant en éclat. Le vacarme était assourdissant, des pierres volaient de partout, tout comme les êtres vivants. Des gerbes de sang se répandirent des les hautes herbes, par endroit des membres calciné atterrissaient. C’était le chaos le plus total dans les rangs du bien. Pourtant, bon nombre de guerriers survécurent, près de cent cinquante se trouvait encore sur la même berge que l’armée ténébreuse, et le reste de l’armée s’était trouvé séparée. Ils n’avaient aucune chance, et cela malgré le fait que tout leurs officiers ait tout de même survécut. Plusieurs des hommes du bien tentèrent de traverser la berge en vain. Un ent réussi tout de même à traverser au prix d’un évident effort… Alkin s’assombrit, il était las, encore tant de mort… les troupes de la coalition étaient perdus, le chevalier allaient ordonnait la charge et il serait une nouvelle fois de plus responsable de la mort de tant d’homme… Alkin releva la tête, il n’avait pas à avoir de pitié, chacun d’eux paierai pour ce que leur frères lui avaient fait subir. Alkin leva une nouvelle fois la main pour ordonnait la charge. C’est alors qu’un miracle se produisit ! Adrian surgit de la berge, prêt à combattre et à commander ses ourouks ! Le mercenaire fit un bref signe de tête aux officier puis Alkin baissa une nouvelle fois le bras. Adrian et ses ourouks furent les premiers à charger. Il réussirent au prix de copieuse perte à briser la défense de l’adversaire. Le reste des troupes se mit alors en marche. Un terrible corps à corps s’engageait partout, même les archers avaient dû dégainer. Alkin, géant sombre au milieu d’un tas d’orc, d’orientaux et de corsaire rejoignit enfin les lignes du combats. Au loin les trolls se battaient avec l’ent dans un combat sans merci. Le chevalier commença à engager le combat avec un gondorien, celui-ci ne fit pas long feu. L’homme en noir enchaîna avec un elfe, une attaque sur le côté, une parade, un coup d’estoc et s’en était fini. Alkin engagea un duel avec un Noldor. Celui-ci se battait relativement bien. Le chevalier dut s’y prendre à plusieurs fois, mais il réussit finalement à percer la défense parfaite de l’elfe et à lui enfonçait sa lame dans le ventre. L’elfe cracha un filet de sang, Alkin dégagea sa lame et trancha rapidement la tête de l’eldar. Partout autour du guerrier les hommes se battaient par deux, des multitudes de duel s’était engagé un peu partout. Le chevalier extermina encore un autre gondorien en lui tranchant la gorge d’un ample geste de l’épée puis il aperçut Adrian se faisant renverser par un cavalier qui frappa lâchement dans le dos. Alkin sortit vivement la dague cachait dans un pan de son armure près du poignet et la lança vers le cavaliers. L’elfe la reçut dans le dos et tomba de sa monture. Alkin fut obligé de reprendre rapidement le combat, étant chargée par un autre homme qu’il fit basculer par-dessus lui grâce à un habile coup d’épaule. Le terrible combattant écrasa le visage du soldat du Gondor de sa botte ferrée. L’homme cria un instant puis se tut, mort. Un peu plus loin, on entendit le cri d’un elfe proclamant « qu’il était à lui ». Alkin se retourna tout en pourfendant un elfe imprudent et vit Arafin engager le combat contre Adrian. Alkin, cherchant quelque un en particulier, décida de remonter à cheval. Sa monture était revenu sitôt l’explosion terminé, mais Alkin avait préféré combattre à pied au début. Le chevalier monta rapidement sur sa monture et rejoignit une nouvelle fois la mêlée. Il donna un large coup d’épée qui fit voler le casque d’un gondorien, l’homme porta les mains à son visage ensanglanté puis tomba. Le chevalier commençait à en avoir assez de ses pitoyables adversaires. C’est alors qu’au loin il aperçut celui qu’il cherchait. Il fit charger son cheval dans sa direction tout en tuant un elfe sur son passage et s’énerva soudainement, Ulfang s’apprêtait à défier Munok. Alkin arriva près deux et s’exclama d’une voix plutôt calme:
-Va-t-en général, celui là est à moi.
Le sombre guerrier descendit de cheval et tapota sa monture qui s’enfuit vers les fourrés en écrasant un elfe.
-Non, commandant, répondit Ulfang de sa voix sarcastique, je me dois de le tuer… ainsi que ceux qui se dresseront face à moi !
L’homme Rhun fonça vivement vers le jeune guerrier et frappa un terrible coup qui fut parer immédiatement par le grand chevalier.
-Je te l’ai dit vermine, il est à moi.
Les trois hommes formèrent un cercle dans lequel personne n’osa s’engouffrer. D’ailleurs, deux elfes et trois orcs furent anéantis par les trois commandant lorsqu’ils tentèrent de pénétrer ce cercle. Le chevalier transperça un des elfes et s’empara son épée, ainsi chaque combattant se retrouva avec deux armes, Ulfang avec sa hallebarde et un long poignard, Munok deux armes d’une étrange couleur, et enfin le chevalier, portant sa terrible lame noire et la lame elfique qui venait de voler.
Le chevalier sauta sur Munok, Ulfang sauta sur Alkin et Munok sauta sur Ulfang. Les attaques et parades s’enchaînait à un rythme effréné. Le chevalier tenta un coup d’estoc que Munok évita tout en revenant sur l’oriental avec son poignard. Alkin lança la lame elfique sur Ulfang et celui-ci para les deux coups d’un revers de sa hallebarde. Frappant avec son poignard, paré à nouveau par l’homme noir, il répliqua avec une technique secrète de son peuple avec son arme principal, se qui propulsa Munok plus loin. Revenant dans le combat avec un coup de pied chassé, il fit reculer le guerrier noir à son tour, qui en reculant, porta un coup de coude dans le ventre de l’oriental.
Personne n’arrivait à prendre le dessus, chacun utilisait des technique différente, la force et la finesse pour l’un, l’agilité et la ruse pour l’autre ou bien la force et la précision pour le dernier. Chacun de leurs coups faisaient face à une défense parfaite et impénétrable. La première blessure fut pour Ulfang. Alkin para un coup de revers et d’Ulfang répliqua férocement et réussit à blesser l’homme d’une longue estafilade de la main au coude. L’oriental répliqua en donnant un terrible coup du manche de son arme au chevalier. L’homme Rhun se montra encore plus agressif qu’il ne l’était déjà. Il bombarda ses adversaires de coups et il réussit finalement à frôler Munok à la joue, le jeune guerrier tomba à la renverse. Les deux autres guerriers se frappèrent en même temps, se regardèrent dans les yeux, et eurent la même idée. Ils se jetèrent tout deux sur Munok lame en avant. L’ami des elfes roula sur le côté et les lames se plantèrent dans la terre. Le jeune commandant donna un grand coup de pied dans le ventre du chevalier avant de le frapper du manche de son arme au visage. Le chevalier ne comprit vraiment pas ce qui se passa, il sentit comme une terrible brûlure de glace. La brûlure était si grande que le guerrier se jeta sur le côté et tomba à genoux. Le chevalier comprit vite se qui se passait, il sentit la glace se répartit sur son visage, toute sa joue était déjà de glace et cela commençait à se propager sur son nez. Si il ne faisait rien, il allait mourir étouffé ! Le chevalier jeta son arme à terre et porta sa main à son ceinturon, il trouva rapidement ce qu’il cherchait, il s’empara à la vitesse de l’éclair de la fiole et la déboucha, son nez était déjà totalement recouvert de glace et il ne pouvait plus que respirer par la bouche, mais plus pour longtemps. Alkin avala le liquide et vida la fiole. Le chevalier pria pour que ça marche, le contenu de la fiole était une puissante potion régénératrice que le guerrier avait reçu en don de Saroumane. Bientôt, le chevalier sentit la disparition de la glace, d’abord de son nez, puis du reste de son visage. Sauvé, encore une fois grâce à la magie de la main blanche, seulement à présent le guerrier n’avait plus rien du précieux liquide.
Alkin ramassa son épée et se dirigea vers le commandant du Bien. Munok examinait les combats. Le chevalier s’approcha de lui et l’agrippa de sa main gantée de fer avant de le jeter un peu plus loin. Le sombre homme souleva le jeune guerrier de terre en l’étranglant. Munok donna un grand coup de coude dans le ventre du chevalier ce qui lui permit de se dégageait de la poigne d’Alkin. Lorsque le jeune homme tomba à terre, sa capuche tomba, révélant son jeune visage ainsi qu’un médaillon. Alkin reçut comme un terrible choc. Il ne pensait jamais revoir ce médaillon de sa vie. Ainsi Munok était son frère ! C’était impensable, mais pourtant lorsqu’il dévisagea le jeune homme, Alkin sut que c’était bien vrai, il lui ressemblait trait pour trait, mais en beaucoup plus jeune. Devant l’ai ébahi de Munok, Alkin mit les mains à son cou et sortit le seul vestige de son passé, son médaillon, presque semblable à celui de Munok, à la différence près que le sien représenté un soleil lumineux et celui de Munok une lune sombre… Le guerrier enleva son casque pour révéler son visage à l’orphelin.
-Frère ? Murmura Munok, abasourdi par cette découverte.
C’est alors que déboucha un cavalier qui agrippa Munok et l’emmena loin des combats sans que le chevalier ne puisse rien faire.
Alkin le regarda s’éloigner, le regard mélancolique, l’épée toujours en main et murmura sa réponse, comme si Munok était encore là :
-Oui… Frère.

Je trouve que la réaction de Alkin est un peu trop rapide à la fin,direct il voit le médaillon,il se dit,c'est mon frere ca ??
Sinon j'ai bien aimé le tout

Bien envoyé le " c'est mon frère ça ?! :What a Face: "

Maintenant que je regarde, c'est vrai que j'ai fais ça rapide...

Dernière partie :


La bataille était gagné… du moins, dans la forme, car la coalition du Bien avait fui, mais à bien y regarder, personne n’était sortit vainqueur de cet affrontement. Des pertes énormes de tout côtés et un abandon du combat. Alkin était dans sa tente, suite à la fuite de l’armée du Bien, les serviteurs de Sauron était retourné à leur campement. Le chevalier sortit une outre qu’il ne prenait qu’à de rares occasion. Il la vida d’une traite. Celle-ci contenait un alcool très fort.
« -Allez cherchez Démnos, hurla le chevalier aux deux gardes devant la tente. »
Quelque minute plus tard, le vétéran des chevaliers noirs, le seul qui suivait Alkin depuis sa « trahison », se présenta.
« -Tu va m’écouter attentivement. L’heure est venu… Tu vas retourner à la forteresse, la routine habituelle, si quelqu’un te suit, élimine le ! Quand tu y sera, tu dira à Hagen de tout préparer pour mon retour. Si l’oriental à déjà repris le commandement et qu’il te questionne, dit lui qu’il n’a aucune autorité sur toi. »
Le vétéran eu une moue interrogative, puis demanda :
« - Sans vouloir être indiscret, Alkin, pourquoi maintenant, après tant d’années ? Et d’ailleurs, ne rentrez vous pas avec nous ?
-Les autres veulent poursuivre l’armée du bien, je vais devoir les accompagnait.. Car… je l’ai enfin retrouvé, avoua le chevalier. Pour ce qui est du retour, je vais devoir passer en harad… chez le « spécialiste », puis en Isengard, chez Saroumane, ce sont les seules qui possèdent encore la carte indiquant l’emplacement de la forteresse… Je vais devoir la leur reprendre, et par tout les moyens ! »
Démnos acquiesça, puis annonça qu’il partait sur le champs. Quelque minutes plus tard, on entendait le son du trot de son cheval. Alkin décida de retourner auprès des chef du mal.
« -Alkin, nous vous attendions, annonça Ulfang »
L’oriental, l’orc et Khiliani étaient prêt, seul Adrian ne viendrait pas.
Alkin monta sur son cheval, fit un signe à ses chevaliers qui se mirent en colonne et le détachement se mit en route. La coalition du bien n’avait que quelque heures d’avance, et ils avaient beaucoup de blesser, cela les ralentissait considérablement. Le chevalier était d’humeur sombre, si bien que personne ne l’approcha. Au bout de quatre heures de marche forcée, la force de traque de l’armée du Mal fut en vu de la coalition. Ces derniers accélèrent de suite, craignant à juste titre l’affrontement. Le terrain était composé de nombreuses collines, si bien qu’un coup chacun pouvait voir les actions de l’autre, un coup l’on ne voyait plus rien du tout.
Au bout d’un moment, les armées du mal comprirent qu’il ne pourrait rien faire… Au loin, on voyait un ent provoquer un éboulement. Plus bas, un groupe d’homme et d’elfes fuyait par le bois. Alors qu’une partie des troupes tentèrent de déblayer le passage, un des deux trolls et une trentaine d’orcs poursuivirent le groupe de fuyards dans les bois. Alkin et trois chevaliers les suivirent. Le groupe faisait bizarrement énormément de bruits. Le groupe d’orc était loin devant les cavaliers, qui peinait à traverser les fougères et autres buisson. C’est alors qu’un des chevaliers s’effondra. Il y avait des elfes dans les arbres. Le troll lança sa massue et trois elfes tombèrent, morts. Le second chevalier tomba lui aussi, et le troll continua de suivre les orcs, pensant qu’il n’y avait plus personne ici. Restait donc Alkin, seul. Ne restait au bout, dans une clairière, trois elfes et un homme, Munok, que les orcs et le troll n’avait pas vu.
Le chevalier s’avança, lentement, les trois elfes partirent sur les injonction de l’Orphelin. Alkin arriva alors à son niveau.
« -Tu n’avais pas à me suivre… Je les ai renvoyés car je sais que dix flèches ne te toucheront pas ou ne passeraient pas ton armure. Tu aurais pu tous les tuer d’un seul revers. Dis-moi pourquoi tu m’as abandonné ? Dis-moi ce que tu fais avec ses sales… orcs qui ont détruit tous ce que nous avions !
Prenant une voix calme, l’homme sombre répondit :
-Car le corps de mon père et du tien n’était pas atteint de carreaux Ourouks. Car les orcs ne peuvent pas mettre un feu dans un village sans laisser au moins quinze cadavres derrière eux. Car les flèches noires qui traversaient le corps de nos sœurs et de notre mère n’étaient autres que des flèches d’elfes. Les corps mutilés montrent une chose, les Ourouks-Haïs ont eu un rôle dans la destruction du reste du village, mais notre père a été tué par les elfes… »

C’est alors qu’une dizaine d’orc revinrent bredouille. Les autres continuait probablement à chercher du vide… Les orcs dégainèrent, Munok en tua deux, puis fut désarmé et capturé. Les vils créatures laissèrent à Alkin le soin d’en finir. Le guerrier mit à bat de sa monture, puis s’approcha du jeune commandant avant de lui murmurer à l’oreille :
-Tu peux encore modifier ton destin, mon frère. Maintenant pars…
D’un geste fulgurant, Alkin dégaina son épée noir et trancha net la tête de l’orc le plus proche, il en tua trois autres avant qu’ils ne comprennent. Munok lança un coup de pied dans les jambes de l’ennemi le plus proche, qui tomba, alors qu’Alkin lançait son épée dans le cœur de celui-ci. Le deuxième ennemi eut un poignard dans la gorge avant d’avoir pu approcher. Seuls restaient deux orcs, apparemment normaux, car ils s’enfuirent sans demander leur reste. Un fut annihilé par Alkin qui était déjà remonté à cheval. Le deuxième, pourtant déjà éloigné sous les arbres, tomba, la flèche que Munok venait de tirer en plein dans la nuque.
Munok partit finalement, suivant son conseil, puis d’autres orcs revinrent. Le chevalier leur indiqua de chercher dans la direction opposé où était partit son frère, puis s’en retourna vers les autres. Ceux-ci avait abandonné leur déblaiement. Ils attendirent un peu le groupe d’orcs, puis quand ceux-ci furent revenu, ils repartirent au campement.
Le lendemain, Alkin décida de partir. Il fit savoir à Antarès, le second d’Adrian, qu’il lui souhaitait un bon rétablissement et un bon voyage de retour, puis fit rassembler ses troupes… Il avait quelque chose à récupéré chez une vielle connaissance spécialiste de la région du Harad…


Pour info, le spécialiste du Harad n'est autre que le frère d'Anatra... comme Anakin à dit que je l'avait capturé dans son dernier texte, autant en profiter...

Un très beau texte
Toutefois, je ne viens pas avec vous, car je raccompagne Adrian avec mes navires selon sontexte. Donc, je les poursuis pas

Gauthier m'a induit en erreur, il a dit qu'il y avait des corsaires

Brûlons le !

J'arrangerais ça en disant que j'en laisse vous accompagner

je vais le suivre pour savoir où est mon frère. mais je vais devoir rester prudent.
- Que fais tu ici mercenaire ?

/Vous imaginez bien qu'Anatra a du partir à toute vitesse, mais je te jure que je vais récupérer (grâce a mes textes) le frère d'Anatra ! Et Anatra sera rouge de colère = ... j'ai dit rouge de colère = voilà et Anatra ira récupérer ses parents au péril de sa vie !/

Bon texte, j'aime bien tes écrit =)