Les Guerres de la Terre du Milieu
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Les Guerres de la Terre du Milieu

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Adrian
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MessageSujet: Bataille N*3 vue par Adrian.   Bataille N*3 vue par Adrian. Icon_minitimeDim 11 Jan - 18:16

Je marchais seul au milieu des plaines du Rohan, un grand vent d’est faisait voleter ma cape, les grandes étendues vertes étaient désertes, les rohirims ne les parcouraient plus que par troupes armées, tandis que les paysans se terraient dans les villages ou les citadelles, seul les ourouks et orques de Saroumane peuplaient ces contrés désertiques.
Une légère petite pluie nourrissait la terre desséchée en certains endroits, tant elle avait été foulée souvent, je tenais mon épée de la main gauche, faisant des moulinets, créant de nouveaux enchaînements tout en marchant vers une direction inconnue, errant sans but, je ne savais que faire, perdus dans mes pensées et m’interrogeant sur mon futur, j’avais reçu l’ordre de me diriger vers les bouches de l’Isen puis de prendre la direction de l’Harad afin de rejoindre une armée du mal,pour lancer un assaut sur les terres naines.
J’avais toujours apprécié les nains, tandis que les hommes m’avaient souvent déçus et rebutés, les fier guerriers de la montagne ne m’avaient jamais trahis, luttant toujours avec courage, ne demandant rien à personne, vivant comme ils le désiraient, j’avais toujours aimé cette mentalité et ce mode de vie, raisons pour laquelle j’avais toujours défendus et combattus avec ces fiers gaillards, on me demandait maintenant de les massacrer…
Je me souvenais d’Avalon,la citée naine ou se trouvait mes amis nains,je me souvenais de l’assaut du dragon et des hordes gobelins,de ces combats acharnés,de tant d’actes de bravoure glorieux,et surtout de Saladin,cela faisait quelques mois que son chemin s’était séparé du mien,j’avais déjà fais couler tant de sang depuis,tant de massacres,de meurtres et de victoires à la tête des mes ourouks,je finirais bien par le retrouver un jour,mais j’en était sur,ce serait face à moi…
Tandis que je réfléchissais à la manière dont se déroulerai une bataille face à ce fantastique guerrier, doublé d’un tacticien fabuleux, Antarès fit son apparition,il portai la lourde armure des fantassins ourouks,ses longs cheveux étaient retenus en arrière par une corde tandis que ses deux épées carrées étaient placée sur son dos,il marcha dans ma direction,ne disant rien et attendant que je lui ordonne de parler,je hochais la tête avec lassitude pour la saluer et lui demander de se dépêcher.
-Le seigneur Saroumane aimerait que l’on se mette en route,j’ai fais rassembler les troupes et nous n’attendons plus que vous,les arbalestiers morts ont été remplacés,les bersekers soignés et les épéistes n’avaient subis aucunes pertes,nous donnerons le départ quant vous l’estimerez bon…
Je soupirais,le magicien s’obstinait à me donner des ordres comme si j’étais l’une de ces créatures,j’étais pourtant libre,je ne lui devais rien et pouvait partir quant je le voulais,comme il l’avouait souvent,mais au fond, je savais que je ne pourrais rester longtemps sans lutter,le combat était dans mes veines aussi sûrement qu’il l’était dans celui des ourouks,et si je ne luttais plus pour le magicien,ce serrait contre lui,hors pour avoir conduit tant de combattants au combat,je savais que je ne trouverais jamais de meilleurs soldats que les ourouks que j’avais moi-même formés…
-Nous partirons dans une dizaine de minute, le temps de retourner au camps et de prendre des provisions, rappelles aux guerriers que la route serra longue et qu’ils doivent prendre de quoi se nourrir, aucun arrêt ne serra toléré.
Antarès sourit,l’air de dire « comme d’habitude quoi »,je ne lui rendais pas son sourire et continuais ma marche,j’entendis les bruits de ses pas s’éloigner et soudain,ce fut le bruit des sabots des chevaux qui se fit entendre,je me retournais tout en dégainant et vis trois cavaliers galopant dans ma direction,Antarès qui était encore proche me rejoint en courant,tirant lui aussi ses lames,les cavaliers dégainèrent tout les trois leurs épées en même temps,ils chargèrent dans notre direction.
Je tirais ma dague, prenait quelques instants pour viser avant de la projeter avec force sur l’ennemis le plus proche, la cible tenta de dévier l’arme d’un coups d’épée mais échoua et la reçus dans le ventre, déséquilibré par le choc il tomba en arrière, tandis que le second ennemis attaquait mon compagnon qui parait chaque assaut, le dernier arrivait à ma hauteur.
Prenant ma lame à deux mains, je frappais au même moment que mon assaillant, les deux aciers se touchèrent avec fracas, l’ennemis déséquilibré et subissant un énorme choc tomba au sol, je l’achevais avant qu’il ne soit debout et m’élançais vers le blessé qui subit le même sort, l’ourouk avait quant à lui terrassé son opposant lui aussi.
Je m’approchais du corps le plus proche qui gisait au sol, couché sur le ventre, je le retournais d’un coup de pied et examinais les vêtements :
-Ce sont des Rohirims, je ne sais pas comment ils ont fais pour nous trouver, mais visiblement ils étaient bien décidés a nous anéantir…

-Visiblement,votre renommée vous précède,les hommes peuvent supporter d’affronter des créatures qui leurs semblent monstrueuses mais pas être vaincus et tué par l’un des leurs,ils vous ont pris pour cible car vous êtes devenus l’un des meilleurs officier de Saroumane,et qui plus est que vous êtes un homme…

-Je ne pensais pas être si connus, visiblement je devrais me monter plus méfiant à l’avenir,va donner mes ordres,je te rejoindrai plus tard,le magicien blanc vient de m’ordonner de le rejoindre.
Je poussais un sifflement et Aiolia arriva, sortant en plein galop d’une foret proche, je montais sur son dos et prenait la direction d’Orthanc, la voix qui venait de résonner dans ma tête était bien celle du mage, il m’attendait sur le seuil de sa porte.

-J’ai fais équipé vos tireurs de munitions incendiaire, ils disposent d’un carquois de carreaux normaux et d’un autre avec des projectiles inflammables

Je restais sur ma monture, serrant les dents :
-Du poids en plus, depuis quant est-ce vous qui décidez des équipements de mes troupes, n’êtes vous pas satisfaits de mes performances en temps que capitaine ?

-J’ai eu une vision dans le palentir, des Ents vous feront face, sans la flamme jamais vous ne pourrez les vaincre, soyez plutôt heureux que je tienne à votre survie…
Je réfléchissais, cherchant dans ma mémoire ce que pouvait bien être ces créatures, ces ents mais en vain, bien que j’ai déjà croisé bien des peuples, jamais celui-ci n’avait croisé ma route.

-A quoi ressemblent ces êtres ?

-Imaginez la foret de Fangorn en mouvement,imaginez les arbres marchant,parlant et combattant et vous verrez ce qu’ils sont,seul le feu peut anéantir ces créatures,et la magie bien sur…

-Bon, j’aviserai sur le champ de bataille et je prends la route, vous n’avez plus aucun caprice à ordonner ?

-Je ne pense pas, je vous souhaite bonne chance et portez haut les couleurs de l’Isengard !
Ce disant,le magicien ouvrit la main et un éclair me traversa,quant j’ouvris les yeux,ma tunique était devenue noire,la main blanche ornait mon torse,des bottes noires en cuir,et des gantelets d’acier noircis ornaient mon corps tandis que ma cotte de maille s’était elle aussi obscurci,même ma lame rougeâtre était maintenant aussi sombre que la nuit,je haussais les épaules et remontais sur ma monture avant d’ordonner le début de la marche.


Dernière édition par Adrian le Dim 11 Jan - 18:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bataille N*3 vue par Adrian.   Bataille N*3 vue par Adrian. Icon_minitimeDim 11 Jan - 18:17

Durant des heures, nous progressions à travers les terres du Rohan, quant finalement la trouée du Rohan fut franchie, j’avais prévus de réquisitionner un vaisseau dans un village de la cote la grande mer avant de longer les cotes jusqu'à rejoindre le Harad tout en évitant les assauts, évitant ainsi de devoir traverser toutes les territoires du bien avec ma troupe.
Enfin, les grands rivages étaient devant nous, un grand village de pêcheur obstruait l’horizon, l’agglutinement de maisons n’était défendus par aucune palissade ou protection,seul quelques archers se tenaient à l’entrée du village,ils furent rapidement anéantis par une pluie de carreaux,je galopais à la tête de mes fantassins,les pêcheurs sortaient de leurs masures et étaient massacrés par les ourouks fous de rage,une fois sur le quai,j’égorgeais plusieurs fuyards qui voulaient rejoindre leurs vaisseaux.
Apres plusieurs minutes de massacres, de pillages et d’hurlements, les ourouks se réunirent devant moi, je leurs ordonnais de caser dans le plus grand vaisseau, tandis que je plaçais à la barre, j’avais appris à manier les bateaux durant mes années de services à Osgiliath, Antarès et quelques autres m’aidèrent dans la manœuvre et après quelques instants, le rafiot quittait les quais.
Le voyage dura plusieurs jours, fortuitement le vent nous poussait dans la bonne direction tandis qu’aucune tempête ou même simple orage ne nous dérangea, heureusement d’ailleurs car vu mes capacités limitées de navigateur, la moindre peccadille aurait pu nous être fatale, mais les éléments étaient avec nous !
Du moins je le pensais,jusqu'à ce que deux vaisseaux au voiles noires firent leurs apparitions dans notre horizon,nous avions un peu dérivé,j’avais suivis la cote du Gondor longuement,cherchant à atteindre un port du Harad,mais aux couleurs de nos assaillants,c’était prêt d’Umbar que nous étions…
Les nombreux vaisseaux corsaires manoeuvraient autour de nous, ils ne tardèrent pas à nous encercler, j’étais bien incapable de maîtriser suffisamment le vaisseau pour nous extraire du piège, je sortais donc mon unique atout et fis hisser le pavillon marqué de la main blanche, les corsaires étaient des alliés de Sauron et donc du magicien blanc, ainsi ils ne pourraient nous attaquer sans rompre leur alliance.
Les ourouks s’agitaient, ils étaient déjà maussades à cause de la traversée, mais le fait de ne pouvoir affronter ceux qui les menaçaient les rendait fous de rages, j’entendais aussi les hurlements d’Aiolia qui mourrait d’envie d’en découdre, enfermé dans la cale.
Le cercle d’assaillant se refermait autour de notre vaisseau, soudain dans un grand fracas, une sorte de passerelle tomba sur le pont,immédiatement plusieurs corsaires armés débarquèrent sur le bateau,à leur tête un guerrier de taille moyenne,entièrement chauve et le visage marqué par des années de navigations et de combats,il portait une armure lourde,dans ses mains une grande épée recourbée semblait attendre une nouvelle victime,je lâchais la barre tout en faisant signe à mes ourouks de rester tranquille et dégainait ma lame,la tendant vers mon opposant que je surplombais de plusieurs têtes :
-Salutation, corsaire, je cherchais justement un guide pour me trouver un endroit sur ou débarquer mes troupes…
L’homme me lança un regard froid tout en prenant sa lame à deux mains, il parla avec rage :

-Je ne suis pas un guide et encore moins un larbin à ton service,étranger,je ne sais pas pourquoi tu es venus mouiller dans ces environs,mais tu es sur notre territoire et est donc susceptible d’être anéanti dés maintenant !
Ce disant, le guerrier se lança vers moi, enchaînant plusieurs grands coups de cimeterre que je parais efficacement du bout de ma lame :

-Saroumane m’a demandé de rejoindre la route du Harad pour me joindre à une armée du mal, j’ai choisis la voie des mers mais malheureusement j’ai un peu dévié de mon objectif…
Je lançais moi aussi un assaut, enchaînant coups bas et haut, chaque coups fut paré

-J’ai moi aussi été mandé afin de mener mes troupes face aux armées du bien,je comptais me rapprocher le plus possible du Harad par les flots avant d’accoster…
Je lui lançais un regard interrogatif,me demandant ce qu’il comptait faire,il attaqua à nouveau,frappant avec force et finesse à l’aide de sa lame,mais j’étais un épéiste d’élite,je pouvais facilement anticiper et contrer chaque assaut,tant que ceux-ci étaient effectués avec si peu de vitesse,soudain je vis du coin de l’œil une silhouette,je fis un bond en arrière,un corsaire m’avait contourné et se lançait vers moi,dans sa main droite brillait une épée tandis qu’une hache obstruait son autre main.
Je reculais, acculé entre mes deux agresseurs, je vis un peu en retrait Antarès dégainer ses deux lames, je me jetais sur l’ennemi le plus proche, j’enflammais ma lame d’un coups et frappait avec vigueur, le corsaire contra le coups mais fut projeté en arrière, mon second quant à lui s’en prenait au chef corsaire.
Mon combat fut rapidement expédié,profitant du déséquilibre de mon ennemis,je lui donnais un grand coups de genoux dans l’estomac qui le fit reculer,il tenta de m’asséner un coups de hache mais j’anticipais,contrant d’une main de l’autre je tirais ma deuxième épée et envoyait valser son arme dans les flots,ensuite le combat fut instantané,il se jeta vers moi épée en avant,je contrais le coups,en profitant pour lui asséner un coups de garde dans le visage,ce qui le fit tomber à genoux et un ultime coups de pommeau dans le dos le fit tomber à terre
Je repoussais une mèche obstruant ma vue et vis Antarès en pleine bataille contre le pirate qui était parvenus à faire perdre une des lames de l’ourouk qui ne luttait plus qu’avec une arme,chose à laquelle il était peu habitué,j’assistais quelques secondes au combat et comprenant que mon camarade ne pourrait vaincre son opposant,m’interposais après que le guerrier ennemi envoya Antarès à terre d’un grand coups de pied.

-tu te débrouilles bien, à part moi je n’avais jamais vus personne réussir à désarmer mon second, bravo…
Le corsaire sourit tout en marchant vers moi, je vis derrière lui une dizaine d’homme prêt à charger sous ses ordres, tandis que mes ourouks s’amassaient en ordre dans mon dos, mon adversaire prit la parole :

-Et tu es parvenu à neutraliser le mien en quelques instants, pas mal cela n’en rendra ma victoire que plus divertissante.

J’allais répondre quant une terrible houle fit tanguer le bateau, je failli tomber au sol et jetais un regard étonné vers mes opposants, ceux-ci semblaient en proie à une peur panique, l’un d’eux cria : Le Léviathan !!!! soudain une énorme gueule sortit des flots et l’arracha au vaisseau avant de la broyer,je regardais incrédule et vit une grand serpent de mer se lever de toute sa hauteur,il faisait plusieurs mètres de long,3 ou 4 sans compter la partie immergée,j’ordonnais aux arbalestiers d’ouvrir le feu,ce qui fut fait,une cinquantaine de carreaux s’abattit sur la bête,bientôt de nombreuses flèches provenant des vaisseaux corsaires tombèrent aussi drus sur la créature qui hurlait de douleur.
Le terrible monstre fut bientôt repoussé, elle finit par tomber en arrière, percé d’une centaine de traits, elle se releva soudain mais une nouvelle volée l’acheva, les corsaires poussèrent un grand cri de victoire en même temps que les ourouks et je vis nos opposants fou de joie, bientôt ils nous félicitèrent, leur commandant vint vers moi en rengainant son arme :

-Bravo,sans tes guerriers,on n’aura eu bien du mal à repousser ce monstre,nous ne sommes pas fort performant à distance et les Léviathans on tendance à profiter de cet avantage pour attaquer nos vaisseaux aux moments ou nous sommes les plus vulnérables,si tu le veux je te conduirais sur le rivage et nous ferrons route ensemble pour la grande bataille qui s’annonce…
Je rengainais ma lame et souriant tapait dans la main tendue vers moi :

-Cette proposition est plus que bienvenue, nous aurons besoin de l’aide des rois des mers pour arriver à destination !

Et c’est ainsi que je continuais ma route,accompagné d’une armada de vaisseaux corsaires ou plus exactement,je lui suivais simplement,relié par de grands cordages au bateaux principal ,celui du commandant avec qui je fis connaissance,il nommait Kilhiani,je l’avais déjà croisé lors de la bataille durant laquelle j’avais servis le mal et ou nous avions été vaincus,triste souvenir mais nous nous promîmes tous les deux que cette fois,nos bannière flotterait sur le champs de bataille au milieu des corps ennemis.
Nous trouvâmes rapidement un endroit ou accoster,je faisais en premier descendre tout les soldats avant d’extraire le chariot contenant les vivres et divers éléments nécessaire à la survie,j’attelais Aiolia a cette charrette et nous commencions notre progression , ayant pénétré en territoire haradrim, nous marchâmes pendant plusieurs heures afin de rejoindre la grande route, les autres guerriers du mal devaient être tout proche, nous n’avions pas décidés d’un point de rendez vous malheureusement, nous décidâmes de camper au bord de la route et d’attendre un signe de Sauron.
Nous avions choisis une grande plaine pour monter notre campement, après avoir délimité l’espace réservé à mes soldats, j’ordonnais de commencer les fortifications, les ourouks avaient en effet emporté des pelles et des haches, suivant mon ordre afin de pouvoir aménager un lieu de manière sur, les arbalestiers commencèrent à creuser des fossés tandis que les épéistes se servaient de la foret toute proche afin de combler les tranchés à l’aide de pieux taillés dans le bois.
Tandis que mes soldats oeuvraient à la défense, je montais ma tente, étant las de dormir à mène le sol, j’avais emporté de quoi me faire un nid douillet, quelques toiles, une bonne grosse paillasse et voila un abri,les corsaires quant à eux,s’étaient équipés de nombreuses boissons alcoolisé,et plutôt que de faire un camp,ils étaient déjà occupé à se saouler,leur chef n’étant pas le dernier à ouvrir une bouteille,au bout de plusieurs heures,la situation n’évoluait pas dans leur camp tandis que de notre coté,les défenses étaient maintenant terminées,un grand cercle délimitait notre espace,tout le contour était ornée de fosses remplie de pieux tandis qu’une seule entrée permettait l’accès.
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MessageSujet: Re: Bataille N*3 vue par Adrian.   Bataille N*3 vue par Adrian. Icon_minitimeDim 11 Jan - 18:18

Je regardais avec fierté mes soldats en train d’achever leurs travails, ceux qui avaient finis attendaient l’ordre avant de prendre leurs collations, je leurs ordonnais d’aller aider les retardataires, et le premier à manger avant d’avoir reçu l’autorisation serait servis en dessert à ses congénères.
Les ourouks dévoilèrent encore leurs capacités de travailleurs, je les laissais enfin prendre leur premier repas de la journée tandis que la nuit commençait à tomber, j’allais chercher plusieurs branches et les taillais avant de les incendier, entourant ma tente de tous ses petits flambeaux, je m’en allais souhaiter la bonne nuit à mon camarade du campement voisin quant un bruit de pas se fit entendre, je dégainais ma lame, hurlant aux soldats de s’armer.
Une grande colonne de cavaliers noirs arrivait,à sa tête,un chevalier tout de noir vêtus,tenant d’une main ses rennes tandis que de l’autre il serrait la poignée de son épée,je reconnus cet air froid et me rappelais de la dernière bataille faite en commun avec les autres soldats maléfique,l’immonde chien qui avait oser me casser le nez se tenait devant moi,paradant comme à son habitude,il pénétra avec ses hommes dans le campement des humains,sans même jeter un regard dans notre direction.
Je fis signe à Antarès de me suivre et sautant sur le dos d’Aiolia, je rentrais moi aussi dans le camp des hommes d’Umbar, déjà j’entendais les cris de fureur émanant du centre, je vis Kilhiani faisant face au chevalier noir, tout deux avaient dégainés leurs lames et se jaugeaient, le corsaire semblait avoir du mal à ne pas tituber, visiblement il était déjà ivre.

-Jamais je ne me soumettrais aux ordres d’un pitoyable poivrot à la tête d’une bande de rats des mers indisciplinés,Sauron lui-même ne me ferrait pas plier le genou devant toi…
Le chevalier parlait lentement d’une voix menaçante mais posée, il donnait à chaque syllabe une drôle de tournure, on aurait dis qu’il était terriblement las et épuisé.

-J’ai reçus ordre de mener cette armée,si tu ne veux pas te soumettre à mon autorité et donc à la volonté des puissances supérieures,tu n’as qu’a foutre le camp,mais pour m’avoir fais renverser mon verre,tu dois être punis !

Je voyais en effet une auréole jaunâtre se répandre sur la tunique du corsaire, il n’était pas difficile à deviner que le cavalier s’était énervé de voir celui censé nous commander en train de s’enivrer et n’avait pu contrôler ses nerfs,le corsaire cracha par terre avec mépris avant de s’élancer vers son opposant,les lames s’entrechoquèrent et le combat commença,l’acier se croisa plusieurs fois,malgré son état asser déplorable,Kilhiani était habité de suffisamment de rage pour tenir tête au guerrier noir.
Les corsaires avaient commencé à s’agiter, dégainant leurs lames en même temps que leur chef tandis que les cavaliers ne bougeaient pas, tous étaient prêt à dégainer mais attendaient un ordre de leur capitaine, je vis un corsaire tentant de contourner le grand cavalier, je reconnus le second du corsaire, qui encore une fois voulait aider son compagnon en frappant traîtreusement l’ennemis, je fis signe à Antarès de s’en charger tandis que je m’avançais vers les deux fous.
Apres un grand choc,les deux ennemis reprenaient leurs souffles,se jaugeant du regard,soudain tandis que le chevalier s’élançait pour attaquer,je fis galoper Aiolia et passait devant lui,en profitant pour lui donner un grand coups de pommeau dans le visage,le guerrier tomba en arrière,lâchant sa lame,il trébucha et tomba à terre,se relevant rapidement,je vis son visage déformé par la colère,une longue traînée de sang coulait de son nez,je souris,le nez devait être cassé et j’avais obtenu ma vengeance.
Kilhiani observait quelques instant son ennemis, semblant ne pas comprendre, puis éclata de rire à la vue du visage ensanglanté du chevalier, il écumait de rage, donnant une allure un peu grotesque à son visage froid, il ramassa sa lame, semblant prêt à donner l’ordre à ses cavaliers de charger, puis s’interrompit soudainement, me jetant un regard froid, il essuya son nez à l’aide de sa manche et lâcha :

-Sois assuré que tu payeras pour cela, une fois les hommes du bien mort, tu serras le suivant…
Avant que j’ai le temps de répondre,un grand fracas se fit entendre,le second de Kilhiani venait de s’abattre au sol,juste derrière Alkin,une dague effilé dépassait des poings du sournois,le cavalier jeta un regard reconnaissant à l’ourouk qui se tenait derrière le corps.

-Merci bien, sans toi l’ami je serrais sans doute mort, tu serras récompensé !
Antarès sourit, me lançant un regard amusé :

-Je n’ai fais qu’obéir aux ordres de mon capitaine, c’est lui que vous devez remercier… dis la créature tout en me pointant du doigt.

-Je pense que au final, nous sommes quittes non ?

Le cavalier hocha de la tête et remonta en selle tout en ne me quittant pas des yeux :

-Il semblerait en effet,mes hommes et moi camperont en dehors de votre cloaque,envoyez moi un messager quant toutes les troupes seront arrivés et que l’on décidera de la stratégie à appliquer.

La colonne de cavalier sortit du camp, je jetais un regard aux corsaires et leur souhaitait la bonne nuit, ensuite je rentrais au camp en compagnie de mon second, ordonnait les tours de garde et rejoignait enfin ma paillasse pour une courte nuit sans rêve.
A mon réveil, les ourouks dormaient encore pour la majorité, se servant des leurs armures et boucliers comme oreillers, ils se reposaient, décidant d’être clément, je les laissais dormir, je m’équipais et décidais d’aller faire un tour en compagnie de ma monture, le soleil venait à peine de se lever, mais déjà du bruit se faisait entendre non loin, je franchissais une petite colline et vit le campement des cavaliers.
Plusieurs dizaines de tentes se tenaient les une à coté des autres,les guerriers étaient pour la plupart en train de déjeuner devant la plus grande des habitations,je contemplais un moment le spectacle puis retournais au camps,à mon retour un nouvel arrivant était présent :un capitaine de Rhun accompagné de nombreuses troupes,dont plusieurs dizaines de cavaliers lourds,je souriais pendant que notre cavalerie allait être redoutable,la vue de six jeunes trolls me réchauffa encore d’avantage le cœur,qui plus est cette fois,les deux commandants semblaient bien s’entendre,ouf…
Durant toute la journée,nous attendions l’ultime officier sensé nous rejoindre,un orc qui n’arriva pas avant la nuit,suivis de deux trolls et de plusieurs orcs,nous étions enfin tous réunis,pour le pire plus que pour le meilleur visiblement,en effet les nombreux officiers présent ne tardèrent pas à se hurler les uns sur les autres,la confusion était telle que je choisis de rester avec mes soldats,ils n’avaient qu’a me prévenir quant ils auraient établis leurs plan,et qu’importe le reste…
Je passais donc des heures à apprendre de nouvelles formations à mes troupes et à enchaîner les combats contre mes épéistes voulant se perfectionner.
Le temps passa, durant des heures je m’entraînais en compagnie de mes camarades quant,enfin la fatigue devint trop intense,je rentrais dans ma tente,le corps rompu,tandis que je retirais ma cotte de maille,j’entendis un bruit dans mon dos,je fis une roulade en avant tout en dégainant ma lame et en me tournant vers l’entrée,le cavalier noir Alkin se tenait sur mon sel,son casque rivé sur les épaules et les mains serrées sur son pommeau,semblant attendre l’autorisation d’entré,je rengainais et lui tendais la main pour l’inviter.

-Je ne pensais pas vous revoir si rapidement, que puis-je pour vous, capitaine ?
Demandais-je d’un ton poli, tout en scrutant les mouvement de l’homme et en lui montrant une chaise longue dans laquelle il s’assit lentement, sembler apprécier ce confort relatif

-J’aimerai juste savoir comment,un guerrier mercenaire,sorte d’aventurier sanguinaire,accompagné d’une bande d’apprentis cavalier miteux,est devenus un grand capitaine d’Orthanc,commandant avec rigueur et précision l’une des armées les plus valeureuses que j’ai vue,et fort bien organisé à voir les défenses de ce camps…
Ce disant, le sombre guerrier retira son heaume, découvrant un visage relativement jeune encore, mais durcis et obscurcis sans doute par de ténébreuses années de service, il dégrafa aussi sa ceinture, la posant délicatement par terre, se débarrassant ainsi de son épée, en signe de paix sans doute, je tirais mes deux épées et les posaient sur la table, en profitant pour attraper une outre qui traînait.

-Disons simplement que les événements m’ont forcé à choisir un camp,et que le choix fut relativement aisé tandis que j’étais prisonnier de Saroumane,quant aux défenses de mon camps,j’ai toujours voulu trouver des soldats ne rechignant pas à la tache et prêt à travailler dés que j’en donnais l’ordre,les ourouks comblent toutes mes espérances et me permettent de développer mes compétences tactiques et d’organisation.

Je buvais une gorgée à mène le goulot de ma gourde avant de la tendre à mon camarade,il la prit tout en y jetant un regard septique,je le vis fouillé sa ceinture et en tirer un petit gobelet en acier et se servir une mince rasade,il tourna ensuite son regard vers moi :

-Il ne doit pas faire bon à être captif du magicien blanc,vous avez été bénis pour ne pas avoir été anéantis directement après votre capture,les ourouks s’encombrent rarement de prisonnier…
-Mes soldats eux ne le font jamais,mais c’est Saroumane lui-même qui voulait me mettre sous ses ordres,et je ne pense pas qu’il ai eu à le regretter,les ourouks sont braves mais ont besoin d’un meneur,je pense ne pas être trop mauvais dans le rôle.

Le guerrier hocha de la tête pensivement,il but une petit gorgée et la savoura quelques secondes,il me lança un regard un peu réprobateur et me parla d’un ton de reproche :

-Du vin, il ne sied pas un capitaine de s’enivrer tandis que ses guerriers claquent des dents dans le froid…
Ce disant, il renversa son verre par terre tout en me lançant un regard de défis, je regardais le précieux liquide couler sur le sol.

-Ce vin était un cadeau de mes amis nains,il fortifie le cœur et est excellent pour mes problèmes nerveux,j’en bois une gorgée chaque jour,cela vous aurait été offense de ne pas vous en proposer…
Le guerrier se renfrogna et parla d’une voix froide :

-Excusez moi dans ce cas, je craignais d’encore avoir à faire à un poivrot irresponsable qui serait arrivé à la tête d’une armée par un mauvais tour de puissance supérieure un brin moqueur…
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Adrian
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MessageSujet: Re: Bataille N*3 vue par Adrian.   Bataille N*3 vue par Adrian. Icon_minitimeDim 11 Jan - 18:19

Cette référence subtile au chef corsaire avec qui j’avais fais route m’arracha un sourire, j’oubliais l’histoire du vin et allait poser une question au sombre guerrier quant une voix émana de derriere la tenture qui me servait de porte,on me signalait que les seigneurs Alkin et Adrian étaient mandés par les autres commandants,je remerciais le messager et proposais au cavalier noir de déjà prendre la route,je le suivrais dés que je me serrais changé,il accepta et quitta son siège,quelques instant plus tard j’étais prêt,ayant revêtus ma tenue de guerre et mes armes.
Je rentrais dans la tente de commandement, tous les autres capitaines me regardèrent, nul ne s’assit, je remarquai que tous avaient gardés leurs armes, je me plaçais à coté d’Alkin et attendait le rapport que commença à nous faire le corsaire d’Umbar qui semblait avoir enfin dessoulé.

-En votre absence,nous avons du concevoir notre plan d’avance à nous trois,nous avons donc décidés de former une avant-garde qui précédera le gros de nos forces et nous préviendra en cas d’obstacle ou d’ennemis…
Je fronçais les sourcils et demandait, curieux :

-Pourquoi ne pas simplement envoyer des éclaireurs ratissés la route ? Il me semble que les hommes de Rhun sont excellents dans ce domaine. Dis je en regardant le guerrier le plus imposant.

L’orque et les deux hommes ayant décidés du plan s’entreregardèrent, l’orque prit la parole :

-Des éclaireurs isolés pourraient être anéantis les uns après les autres,tandis qu’une petite armée ne pourra être vaincue que par un groupe d’ennemis fort important,hors nous ne sommes pas en territoire hostile pour le moment…
Le corsaire reprit la parole avant que je puisse répondre :

-Quant à la composition de cet avant-garde,il semble juste que chaque armée paye son tribut,ainsi 20 soldats sont sollicités dans chacune de vos troupes,pour vous Adrian,c’est de vos guerriers lourds dont nous avons besoin…

La rage me dévora le cœur en un instant, l’œil interloqué et la voix pleine de colère, je répondais :

-Vous voulez envoyer une partie de mon infanterie lourde, des troupes meurtrières et capable de tenir une ligne de front mieux que n’importe quelle autres, pour une mission de reconnaissance ???

Les différents chefs se lancèrent des regards interloqués, ne comprenant visiblement pas la raison de ma colère, Ulfang l’homme de rhun prit la parole :

-Cela vous pose un problème ? Chacun doit apporter son tribut, vous ne faites pas exception…

Furieux, je m’approchais de lui d’une enjambée, serrant les pommeaux de mes deux lames, je lui répondais :

-Vos soldats sont de la vermines juste bon à déblayer le chemin pour les vrais guerriers, mais les miens sont des combattants vétérans ayant survécus à main combats, ils doivent rester sous mes ordres pour les grands combats et non pas faire le travail qui revient à la vermine qui composent vos forces !

L’homme de Rhun fronça les sourcils, je sentais la tension montée, les différents généraux manifestaient tous des signes de lassitudes et de colères, seul Alkin semblait maître de lui, il déclara :

-Calmez vous l’ami,un bon soldat obéit aux ordres de son commandant sans discuter,et puis il y a peu de risques pour vos troupes,ne craignez rien et quant bien même elles viendraient à périr,c’est le destin des ourouks de mourir au combat,ils naissent et ne vivent que pour ça…

Je poussais un long soupir et prenait la route de la sortie, le corsaire m’interpella :

-Où allez vous, Adrian ?
Je répondais d’un ton provoquant :

-Je quitte cette armée et m’en retourne en Isengard,je ne compte pas obéir à des ordres qui me semblent absurdes et encore moins risquer la vie de mes troupes sans raisons…

Je me retournais vers la porte quant je sentis une lourde main s’abattre sur mon épaule et me retourner d’un mouvement,un poing s’abattit sur mon estomac,je reculais d’un pas sous l’impact et regardait mon opposant,l’homme de Rhun avait les traits empourprés et tremblait,je vis son bras se tendre,prêt à frapper à nouveau,je le repoussais d’un grand coups de pied qui le fit reculer de plusieurs mètres,il gémit :

-Pour qui te prend tu donc, saleté de mercenaire, pense tu êtres à ce point meilleur que nous ??
Ce disant,le colosse se rua vers moi,frappant dans le vide plusieurs fois suite à mes esquives,je contre-attaquais en dégainant ma lame et en lui frappant violemment la main à l’aide de mon pommeau,il recula,tenant sa main tout en tentant de contenir sa rage avant de prendre une gigantesque hallebarde qui reposait sur son dos,je m’apprêtais à attaquer quant je vis que j’étais encercler par les différents généraux qui avaient tous dégainés,Alkin y compris,il s’approcha :

-Donnez moi votre lame,inutile de verser le sang,nous allons vous relevez temporairement de votre commandement et nous charger de vos troupes,vous resterez dans votre camp sous bonne garde en attendant le retour de notre avant-garde qui ira s’assurer que la voie soit libre…

Je soupirais et rengainais ma lame avant de tendre ma ceinture au cavalier noir,des gardes firent rapidement leur apparition,appelé par le commandant,je fus escorter jusqu'à ma tente quant mon second,Antarès arriva,je lui ordonnait de faire préparer 20 guerriers,idéalement les derniers arrivant,ceux qui n’avaient jamais combattu et profiter de la confusion du lendemain pour déserter l’armée en compagnie des autres ourouks,il ne demanda pas d’explication et accepta,hochant de la tête avant de sortir.
Je passais une nuit relativement mauvaise,les deux gardes qui ne m’avaient quitté que le temps de mon entrevue avec mon camarade,avaient reçu l’ordre de dormir dans ma tente,sans me quitter des yeux et bien entendus ils ne devaient pas succomber au sommeil,si bien que je me rendis vite compte qu’un de ces crétins ronflait et que l’autre grinçait de dents durant leurs sommes,je passais donc la nuit éveillé,n’ayant rien d’autre à faire que grignoter des biscuits et boire du vin…
Au matin,le vacarme à l’extérieur me fit comprendre que l’avant-garde avait été réunis et avait pris la route,je passais la journée cloître dans mon domicile,avec deux nouveaux gardes,les précédents ayant été copieusement fouetté et réprimandé quant le commandant les avait trouvé endormis,morne journée encore une fois,mon seul réconfort fut celui de passer une bonne nuit,Antarès exécutant mes ordres avec zèle,j’entendis les murmures du départ des ourouks,tandis que les gardes s’étaient encore une fois assoupis,bien aidé il est vrai par les deux uppercuts que chacun avait reçu.
Le lendemain,la fuite des ourouks était découverte,les commandants décidèrent de ne pas les poursuivre,craignant que les créatures ne préfèrent combattre que se rendre,à raison d’ailleurs,leurs désarrois fut encore plus total quant le vestige de ce qui avait autrefois été une avant-garde fit son apparition : un cavalier lourd appartenant au détachement d’Alkin,errant le corps percé de plusieurs flèches,il fit un rapide discours pour expliquer qu’une grande armée les avait attaqué,des centaines de flèches selon lui avaient fusé dans le ciel avant de s’abattre sur les éclaireurs.
Lorsque les commandants apprirent la nouvelle, je fus rapidement amené dans la tente du corsaire,chacun de généraux faisait grise mine tandis que je ne pouvais m’empêcher de sourire,j’envoyais des regards narguant à chacun,Alkin était le seul qui ne semblait pas atterré par la perte de ses soldats,il me rendit mes armes dés mon arrivée,Kilhiani prit la parole :

-Si notre avant-garde a été anéantie,cela implique que l’armée ennemie est composée de plusieurs centaines d’hommes pour submerger ainsi nos troupes,étant donné les circonstances,avez-vous une idée de la provenance d’une telle armée dans ces régions théoriquement sans danger ??

Sa voix tremblait un peu, il semblait vraiment honteux de son erreur,je savourais ce moment,l’orque prit la parole :

-Je subodore que ces ennemis soient les mêmes que ceux qui nous ont défaits voila de cela plusieurs mois,une coalition entre différents peuples réunis pour nous empêcher d’aller briser la puissance naine…

Je rigolais doucement, plusieurs regards se tournèrent vers moi :

-Je pense que vous avez raison, voila donc une nouvelle débâcle qui s’annonce vus la qualité de ordres transmis à nos guerriers ! Un rire profond m’emplis la gorge sans que je puisse le contrôler,je vis l’homme de Rhun prêt à se jeter une nouvelle fois sur moi,mais Alkin l’interrompit d’un mouvement,je vis les regards se croiser et la haine se dévoiler,mais le cavalier noir prit la parole :

-Débâcle sans doute en effet,d’autant plus si nous ne disposons pas de vos soldats qui ont fuis le combat,il serrait peut être judicieux de partir à leur recherche pour réunir nos forces en prévision de l’assaut ennemis,ne pensez vous pas,mercenaire ?

Il lâcha ce dernier mot comme une insulte,visiblement la rage lui dévorait aussi le cœur mais plus celle de voir les conseils toujours tourné au vinaigre que celle d’avoir perdu ses troupes,je hochais de la tête et sortait de la tente tout en disant :

-Je vais tacher de les retrouver, essayer de ne pas vous faire massacrer avant mon retour…

Je sortais et retournais dans mon camp afin de chercher un indice me permettant de poursuivre mes soldats,je trouvais un petit papier dissimulé sous un plis de ma tente,un dessin avait été représenté grossièrement par mon second,visiblement à l’aide d’un morceau de terre mouillé formant des traits brun asser répugnant,le plan représentait les terres voisines et désignaient un foret avoisinante,une grotte se trouvait visiblement dissimulée dans celle-ci et servirait de repaires à mes compagnons.
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MessageSujet: Re: Bataille N*3 vue par Adrian.   Bataille N*3 vue par Adrian. Icon_minitimeDim 11 Jan - 18:20

Je déchirais le papier et appelais ma monture,Aiolia apparut rapidement,arrivant de je ne sais ou,je grimpais sur son dos et partait en direction de l’est,après plusieurs heures de route,la foret se trouvait devant moi,je fis renifler un morceau de papier que j’avais gardé à Aiolia,il reconnut l’odeur des ourouks et fonça au galop parmi les branches,je failli chuter plusieurs fois,mais finalement la caverne fut trouvée par ma monture,je descendais et hurlait le nom de mon second qui finis par sortir de sa cachette accompagné de mes soldats :

-Commandant, vous voila, tant mieux, on commençait à se demander comment on ferrait pour rentrer sans vous !
Un sourire asser horrifiant se découpa sur le visage de l’ourouk, je souris et parla d’une voix forte histoire d’être entendus de tous :

-Merci d’avoir obéi à mes ordres Antarès,mais on ne rentre plus,nous allons rejoindre l’armée,l’avant-garde composée de 20 de nos compagnons à été anéantie,autant par la faute des forces ennemies que par la faute des ordres stupides donné par les autres généraux,mais nous devons tuer ceux qui ont causé la ruine de nos frères en premier et donc rejoindre le gros des forces alliées !


De nombreux cris me répondirent,certains de colère,d’autres de joie,mais aucun de contestation,les guerriers réunirent rapidement leurs effets et plusieurs heures ensuite,nous étions de retour dans le camp de l’alliance,les ourouks reprirent possession de leur camp,agissant comme si rien ne s’était passer.


L’armée se mit en marche, les différents généraux avaient tous choisis de venger leurs morts et d’anéantir les créatures responsables de la mort de tant de braves, de nombreuses mesures étaient prises pour éviter de nouvelles embuscades, les forets et autres abris potentiels étaient détruits par des éclaireurs chargés de nous assurer une marche nette et sans le moindre danger.
J’avais choisis de me joindre aux éclaireurs, voulant être sur que le travail était bien fait et surtout las de côtoyer les autres officiers qui passaient plus de temps à se battre entre eux qu’a songer à la tactique nécessaire à la victoire, j’étais en train de brûler une foret quant j’entendis un craquement lointain, je lançais ma monture au galop,courant à travers les arbres,je vis bientôt la cause de ce raffut,un elfe courait au loin,il se retourna et me vit,il tira en premier son arc mais se rendant compte que les mouvements d’Aiolia étaient trop imprévisible pour permettre de faire mouche,ce fut l’épée qui sortit du fourreau.
Je sautais de ma monture avant de le dépasser,trébuchant au passage,je fis une roulade avant pour éviter la lame de l’ennemis qui avait vus dans cette erreur,une chance inespéré,mais mal lui en prit car évitant l’assaut,je lui infligeais une sérieuse blessure au jarret,il tomba à terre,dans un petit cris étouffé,je me précipitais sur la victime et l’achevais d’une frappe décapitant,je me relevais tout en faisant tomber la terre qui s’était accroché à ma tunique,quant j’entendis un hennissement proche,me fiant à mon oreille je tombais face à face avec la monture de l’elfe,tranchant les rennes qui la liait à un arbre,je la vis s’enfuir au galop.
Je reprenais mon destrier et me lançait à la poursuite de la bête,je m’arrêtais à l’orée du bois,dissimulé dans les feuillages,ce que j’espérais arriva,deux cavaliers elfes s’empressèrent de récupérer le cheval afin de le calmer et le faire taire,craignant sans doute d’être repéré,je me lançais une nouvelle fois au galop vers mes deux proies qui me virent au même moment,dégainant et courant à ma rencontre.
Les deux cavaliers se ruaient dans ma direction,je prenais mes deux lames,une dans chaque main,ils serraient sur moi dans quelques instants…soudain je donnais un coups de talon sur le flan droit d’Aiolia qui fit un grand écart dans cette direction,faisant un bond de plusieurs mètres de long,l’un des cavaliers passa juste à coté de moi,n’ayant pas su freiner sa monture à temps pour se retourner,je lui déchirais le dos d’une double frappe,le second quant à lui se lança sur moi,j’évitais les divers assauts,les parades étaient bien plus aisées pour moi qui possédais deux lames que pour l’infortuné qui fut rapidement submergé par mes attaques cet dont la tête roula bien vite au sol.
Je cherchais du regard le premier de mes opposants,voulant m’assurer de sa mort,je vis sa monture,traînant le corps de l’elfe retenu par son étrier,je lançais la poursuite une nouvelle fois et atteignant le sommet d’une petite colline,je vis le camp ennemis : un ensemble de tente appartenant à différentes races,je scrutais la plaine mais bientôt une flèche vint se figer devant moi,je regardais dans la direction qu’elle indiquait et vit plusieurs elfes en train d’armer leurs projectiles,le raffut fait par le cavalier percutant le sol à chaque foulée,les avait avertis,je tournais bride rapidement et m’enfuyais le plus rapidement possible,mais nul ne chercha à me rattraper,je retournais vers le gros de l’armée sans laisser une minute de répit à ma monture.
Je rejoignais mes camarades officier à l’avant de la colonne, Alkin m’interpella :

-Vous semblez bien pressé, que se passe il ?
Je reprenais mon souffle et laissais ma monture faire de même tout en répondant :
-J’ai trouvé le camp ennemis, il est tout proche en suivant la route, je pense qu’ils vont se hâter pour venir nous affronter, il faut se préparer à la confrontation…
Les différents officiers s’entreregardèrent et partirent au galop donné leurs ordres aux soldats,bientôt l’armée fut prête à l’affrontement,les trolls devant,suivis de prêt par l’infanterie légère,ensuite mes propres troupes lourdes et enfin les tirailleurs,les cavaliers quant à eux entouraient l’armée,chaque général était à la tête de ses propres troupes,nous commencions la progression sur la route et enfin,l’ennemi fut en vue.
Une grande armée,composée de gondoriens en première ligne,des grandes créatures semblables à des arbres étaient juste derrière,tandis que de nombreux elfes composaient l’arrière de l’armée,plusieurs officiers chevauchaient en tête,je reconnus les généraux qui nous avaient défait lors de notre dernière grande bataille,un frisson me parcourut quant je croisa le regard de l’un d’entre eux,un elfe qui m’avait offert un combat magistral mais que j’étais finalement parvenus à défaire au prix de maintes blessures,il payerait !
Des ordres circulèrent rapidement pour que nos piquiers soient à l’avant et bloque les quelques cavaliers adverses,pendant ce temps les trolls se lancèrent à l’assaut,rapidement rejoint par les créatures du bien qui les surplombaient de plusieurs têtes,mais les monstres étaient plus nombreux,un choc titanesque s’engagea à l’écart du reste des troupes,je jetais un regard derrière moi pour m’assurer que mes bersekers me suivaient bien,je les mènerais à l’assaut tandis qu’Antarès gérerait le reste de mes ourouks.
Les deux armées commencèrent leurs progressions,les cavaliers du bien se placèrent sur les flancs pour éviter nos piquiers,qui eux avançaient de plus en plus vite,les arches elfes quant à eux trouvant l’ennemis asser proche,commencèrent le tir,un flot de flèche tombait sur nos troupes qui fort heureusement étaient bien protégées,nos propres tirailleurs répliquèrent,faisant peu de dégâts mais stoppant la progression de l’ennemi,nouvelle volée du coté ennemi,nouveaux cadavres dans nos rangs,cependant les guerriers du mal continuaient à progresser et bientôt le contact eu lieu.
Les bersekers poussèrent des cris, comme attiré par l’odeur de sang, soudain une volée de flèche tomba sur mes arbalestiers,je me retournais et vis une multitude de rôdeurs,plusieurs petits groupes avaient fait leurs apparitions,ils s’étaient camouflés à quelques mètres à peine de nous et causaient des ravages sur nos flancs,je tirais mes deux lames et me lançais sur un petit groupe d’une trentaine d’archers suivis de prêt par mes créatures.
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MessageSujet: Re: Bataille N*3 vue par Adrian.   Bataille N*3 vue par Adrian. Icon_minitimeDim 11 Jan - 18:20

Aiolia sauta au milieu des ennemis,griffant et broyant tout ceux qui étaient à porté,les ennemis firent plusieurs pas en arrière,certains dégainèrent leurs lames,d’autres tirèrent leurs épées,je fonçais à travers leurs rangs,frappant dans toutes les directions et fauchant les têtes au grand galop,la charge des bersekers dans leurs dos les frappa avec rudesse,chacun des bersekers tuait plusieurs opposants d’une seule frappe,ma monture commençait à fléchir,de nombreux traits étaient déjà figés dans sa chair,je sautais et lui ordonnais d’aller se mettre à l’abri,ce qu’elle fit rapidement.
Tous les archers avaient maintenant pris leurs épées,ils n’étaient plus qu’une dizaine,l’un d’eux se jeta sur moi,je contrais d’une lame et tuais de l’autre,entraîné dans la furie du combat,je luttais avec autant de rage que les bersekers,deux nouveaux rôdeurs se lancèrent sur moi en même temps,j’esquivais les assauts successifs,enfin l’un de mes soldats vint frapper dans le dos l’un de mes opposants et j’anéantissais le second juste après,je jetais un regard vers le gros des troupes et vit nos piquiers et autres troupes légères en train de se faire massacrer,mes ourouks quant à eux étaient retenus par les guerriers se battant devant eux et ne servaient donc à rien.
Je cherchais de nouvelles cibles et vit un autre groupe,cette fois ci il était composé d’une cinquantaine d’archers qui arrosaient les cavaliers d’une déluge continu,je criais à Antarès de charger,ce qu’il fit en même temps que moi,les ourouks s’élancèrent avec colère,les pauvres archers tentèrent de nous arrêter quant ils nous virent arriver,mais nul flèches ne suffit à arrêter une telle colère,les rôdeurs furent balayés en quelques minutes,les ourouks étaient plus puissants,plus nombreux et remplis de rage,je n’eu même pas la moindre victime à me mettre sous la dent,tant l’assaut fut bref.
Soudain,j’entendis un grand cri,Alkin ordonnait la retraite,je me tournais vers la mêlé et vit en effet que nos troupes avaient subis des dommages énormes,les bataillons étaient brisés et les soldats fuyaient,je réunis mes ourouks et quittais le champs de bataille,profitant de ma position à l’arrière pour fuir rapidement et rejoindre mon campement qui m’attendait,de nombreux guerriers nous y attendaient déjà,dont le corsaire Kilhiani et l’orque,celui-ci en voyant mes troupes s’exclama :

-Comment diable avez-vous fait pour subir si peu de pertes, auriez vous encore fuis le combat ??
Ce disant, l’orque dégaina, visiblement il était furieux de cette débâcle et cherchait un responsable, le corsaire arrêta son bras et me parla :
-Il semblerait qu’a l’arrière vous n’ayez pas eu beaucoup à combattre, c’est une chance car nous aurons bien besoin de vos troupes dans les jours à venir, j’ai perdu beaucoup de miens, de nombreux orques sont tombés aussi et Alkin a perdu au total la moitié de ses soldats, quant aux hommes de Rhun, nous n’en avons aucune idée, mais de nombreux cadavres maculaient le champ de bataille…
Je jetais un regard colérique à l’orc et répondit poliment au commandant :

-Vos troupes empêchaient les miennes d’avancer,mes guerriers n’ont fait qu’anéantir les rôdeurs qui nous encerclaient et ainsi permis notre retraite,mais je doute que les soldats ennemis attendent longtemps avant de lancer la poursuite,nous devons nous mettre en route le plus tôt possible,attendons encore une demi heure et ensuite battons en retraite jusqu'à trouver un environnement propice au combat…
L’orque poussa un long soupir suivi d’un rire amer et parla :

-Au combat ? Vous pensez donc encore qu’il est temps de combattre, c’est vrai que vous n’avez pas eu à affronter beaucoup d’ennemis et que vous n’avez pas subis beaucoup de pertes, je vous explique donc la situation, la partie est perdue, l’armée ennemie est maintenant plus nombreuse que la notre et comporte moins de soldats blessés, nous ne pourrons l’emporter…
Je lançais un regard méprisant et répondais avec dédain :

-Il est vrai que vous autres,orcs préférez la fuite à un combat un peu serré,mais je doute que les hommes et les ourouks acceptent de tourner les talons sans avoir vengé leurs frères…
Le commandant corsaire confirma d’un signe de tête et montra du doigt la direction d’où nous venions, plusieurs dizaines d’hommes de Rhun et d’orcs arrivaient, l’officier venus de l’Est chevauchait à leur tête, sa longue lance était ensanglantée, ses vêtements maculés de sang, il réunit ses troupes et commença à les dénombrer, je fis de même avec les miennes et chaque officier de même, au total le constat était le suivant :

Kilhiani avait perdus la totalité de ces guerriers d’Umbar, la moitié de ces lanciers et tout ses cavaliers, ses arbalétriers avaient subis 5 pertes, ses vétérans et son second n’avaient subis aucun dégât.
J’avais perdus 10 ourouks munis d’épée et le double d’arbalestiers, 3 de mes bersekers étaient tombés, il me restait donc 40 épéistes d’élites, 7 de mes monstres et une cinquantaine de tirailleurs
L’homme de Rhun quant à lui ne disposait plus d’aucun archer, une dizaine de ses hallebardiers avaient péris, la totalité de ses trolls aussi mais aucun épéiste, ni cavalier, il lui restait donc 20 hallebardiers, 30 épéistes et 30 de ses cavaliers.

L’orque quant à lui avait eu la chance de conserver ses deux trolls qui étaient les rescapés du combat contre les ents, en contre partie, il avait perdu la moitié de ses piquiers et de ses guerriers, ses archers n’avaient subis que peu de pertes, et aucun de ses seconds n’avait péris.


Alkin avait quant à lui perdus la moitié de ses troupes exactement, 50 cavaliers lourds étaient donc encore présents.


Au total,nous disposions donc de 80 cavaliers lourds,40 épéistes ourouks d’élites,7 bersekers,15 lanciers,75 arbalestiers,25 vétérans de Kilhiani,20 hallebardiers,45 épéistes (orques et de Rhun),10 piquiers orques,24 archers orque et enfin deux trolls soit au total : 80 cavaliers,2 trolls,99 tirailleurs,85 épéistes dont la moitié de troupes d’élites,45 piquiers,7 bersekers et les 25 vétérans,donc 334 soldats au total,sans compté les bersekers et trolls.
Les pertes étaient élevés mais la partie restait jouable,les unités de rôdeurs du bien avaient presque toutes étés anéantie,les hommes du Gondor avait perdus au moins la moitié de leurs effectifs,et un bon nombre de guerriers différentes races avaient péris,il restait donc principalement des archers parmi les rangs du bien,une partie de guerriers et des cavaliers en minorité,ils restaient plus nombreux,mais l’armée était déséquilibrée si nous parvenions à isoler les archers,une charge de cavalerie alliés aux trolls et à mes guerriers,suffirait à retourner la situation.
Tandis que nous réfléchissions, un son se fit entendre, chacun compris que les ennemis cherchaient à nous achever, Alkin et Kilhiani prirent la tête des troupes et commencèrent à fuir vers l’Est, je me plaçais à l’arrière en compagnie des deux autres généraux, les cavaliers chevauchaient à l’avant, l’infanterie ensuite et pour finir les arbalestiers, bientôt un son de sabot de fit entendre à nos oreilles,nous nous retournions tous en synchronisation et vîmes les cavaliers du bien arrivé au galop.
Une cinquantaine arrivait,prêt à charger,je hurlais à nos cavaliers de nous rejoindre,ce qu’ils furent rapidement,Alkin en tête,chacun était prêt à charger,c’est alors que les ennemis jetèrent leurs lances à terres pour s’armer d’arcs et lâchèrent une volée de flèches sur nos cavaliers,quelques uns tombèrent,mais ce furent principalement mes arbalestiers qui subirent des pertes,je leurs ordonnais de se mettre à porté et de vider leurs carquois,ce qu’ils firent,ils courraient devant nos cavaliers,formant un bouclier d’acier et commencèrent à tirer,les cavaliers ennemis comprirent et battirent en retraite.
Mais les carreaux des ourouks étaient meurtriers et précis,une dizaine des cavaliers elfique fut balayés,les autres se placèrent hors de portée,l’orc à mes cotés s’exclama que ces cavaliers étaient une diversion visant à nous ralentir,tous les monde acquiesça et l’armée se remit en marche,les arbalestiers restaient en queue de colonne,derrière les cavaliers qui devaient rester la pour éviter une charge ennemie sur nos tirailleurs,la progression de l’armée se fit donc encore plus lente.
Les cavaliers adverses ne tentaient plus rien,ayant compris la leçon,mais l’armée ennemie rattrapait son retard et notre avance diminuait de plus en plus,Alkin et moi partîmes en éclaireur afin de trouver le meilleur endroit possible pour mener l’affrontement,la lutte devenant inévitable,nous trouvâmes une grande plaine verdoyante,d’immenses herbes de plusieurs centaines de centimètres se tenaient bravement devant nous,pour accéder à cette jungle il fallait franchir un pont,relativement large et solide,il pourrait contenir le poids de l’armée,le plus simple serait de le saboter afin de nous assurer de ne pas être poursuivis,mais ce serrait tactique de lâche et ne ferrait qu’empêcher l’ennemis de nous suivre.
Tandis qu’Alkin pestait, ne trouvant aucune solution,une voix se fit entendre dans ma tête,je failli chuter de ma monture tant la surprise me prit la gorge,le cavalier se tourna vers moi étonné,de la main je lui faisait geste de se taire et écoutais le murmure caverneux qui pénétrait mon esprit,je reconnus la voix de Saroumane :

« J’ai assisté à la débâcle de votre armée,ou plutôt je l’ai anticiper,grâce à la toute puissance du palentir,votre manque de tactique est vraiment humiliant,pour compenser vos erreurs précédentes,je vous envoie un présent,regardez au sud… »

Je tournai mon regard vers le sud et vit un grand nuage noir en train de se diriger vers nous,je le montrais à Alkin qui dégaina,au fur et à mesure de son avancée,j’identifiais le nuage,il s’agissait en réalité d’un gigantesque groupe de crébains,serviteurs de Saroumane,ils tenaient tous entre leurs serres une grande corde,elle était reliée à plusieurs tonneaux,ils diminuèrent d’altitude et vinrent les poser devant nous,avant de repartir,la voix résonna à nouveaux tandis que j’inspectais cet étrange présent et en sortais une fine poudre noire :

« Cette substance est capable d’anéantir toute matière,je comptais ne pas la dévoiler avant mon assaut final sur le Rohan,mais c’est la seule manière dont je dispose pour vous aider,utiliser à bon escient les carreaux inflammables dont j’ai fais équiper vos troupes,ne me décevez pas cette fois… »

Alkin regardait les tonneaux d’un air intrigué, il me demanda :

-Qu’est ce donc cela ?

Je prenais une petite poignée de poudre et la posais bien loin des tonneaux, ramassais une petite branche et l’enflammais avant de la lancer sur la substance noirâtre, un explosion importante eu lieu, le cavalier sombre failli être mis à bas de sa monture effrayée, le chaos venant de l’armée me fit comprendre que toutes les créatures avaient subis la même terreur que le cheval d’Alkin,je souriais devant l’air médusé de l’officier :

-Ceci est un don de Saroumane, il faudra l’utiliser loin de nos cavaliers si nous ne voulons pas nous retrouvez avec une bande de bras cassé à la place de nos chevaliers…
Je souriais et vit le regard de mon camarade s’éclairer, il murmura « fantastique », puis sortant son épée et désignant le pont il murmura :
-Je crois que l’endroit est tout indiqué pour tester la magie de la main blanche…
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MessageSujet: Re: Bataille N*3 vue par Adrian.   Bataille N*3 vue par Adrian. Icon_minitimeDim 11 Jan - 18:21

Nous remontions rapidement sur nos montures et allions expliquer les derniers événements à nos compagnons, Kilhiani se réveillait extasié devant ce cadeau du sort, tandis que les deux autres bien que méfiants, n’avaient d’autres choix que de faire confiance au destin,mais les ennemis étaient maintenant sur nos talons,les orques furent chargé de répandre la poudre sur le pont tandis que mes ourouks posaient les tonneaux aux différentes extrémités,il fut décidé que nous attendrions l’ennemi afin de le faire tomber dans le piège qui s’offrait à lui.
Les cavaliers seuls furent isolés du reste des troupes, traversant déjà le pont et allant de placer bien loin de celui-ci, se mettant à pied pour ne pas dépasser des herbes tandis que les montures étaient autorisée à brouter, ainsi dissimuler elles étaient invisibles, les généraux organisaient le front, les piquiers étaient en première ligne, les ourouks juste après, les vétérans et autres guerriers ensuite, les trolls au milieu des troupes, et pour finir les différents tirailleurs.
Alkin était à l’arrière avec les archers,étant celui qui donnerait l’ordre de mise à feu,Kilhiani était avec son second et ses vétérans,l’orque était en première ligne avec ses piquiers,tout comme l’officier de Rhun,quant à moi je me tenais encore une fois à la tête de mes bersekers,j’avais prévus un plan afin que les piquiers puissent se replier,moi et les bersekers empêcherions la progression de l’ennemi sur le pont,servant de tampon et permettant à un maximum de troupes de ne pas êtres exposées.
Les bersekers étaient nés et vivaient uniquement pour anéantir le plus d’ennemi possible, leurs sacrifices serraient donc l’apothéose de leurs vies, quant à moi je comptais sur la vitesse de ma monture pour me permettre de quitter le pont avant le moment fatidique.
Les ennemis firent finalement leurs apparitions,comme prévus,ce furent les archers qui étaient en tête,nombreux,précis,mortels,à leurs têtes,les nombreux officiers du bien avaient pris eux aussi leurs armes à distances,ils furent les premiers à tirer,imités par les soldats,chacun des officiers ennemis était un fin tireurs,ils firent chacun une victime,leurs soldats étaient moins précis mais plusieurs dizaines de soldats tombèrent malgré tout,une second volée fit autant de dégât,rageant de ne pouvoir gâchés nos munitions peu nombreuses,nul officier ne put malgré tout empêcher le tir qu’effectuèrent nos tireurs,la volée du mal fut efficace,tuant une trentaine d’archers,notamment plusieurs Noldors.
Las de subir des pertes inutiles,Alkin décida qu’il était temps de lancer la retraite et les tirailleurs commencèrent à reculer et à franchir le pont,le chevalier noir à leur tête,au même moment nos deux trolls commencèrent à pilonner l’ennemi,un grand roc tomba sur un petit groupe de cavalier qui fut balayé,le second projectile fut dévié par l’intervention du dernier géant sylvestre et le rocher s’abattit sur les orcs,j’entendis le cri de rage de l’officier de cette race.
Les ennemis visiblement peu décidés à laisser fuir des survivants,se lancèrent à l’assaut,les trolls franchirent le pont à la suite des archers,les guerriers entamèrent aussi leurs retraites tandis que les piquiers du front recevaient le courroux des elfes de plein fouet,les lances des orques et hommes de l’est firent des ravages,arrêtant la course de bien des suicidaires,mais tandis qu’ils s’exposaient ainsi aux tirs,les flèches ennemies eurent leurs lots de victime aussi.
Je criais à Antarès d’emmener mes épéistes à l’abri,il obéit et courant à travers le pont mena mes soldats,plusieurs reçurent des flèches dans le dos,l’un d’eux s’écroula et failli provoquer une chute générale mais il fut rapidement évacué du pont,envoyé dans l’eau par ses compagnons,il se noya probablement,entraîné par le poids de son armure.
Kilhiani et ses hommes avaient fuis eux aussi, il ne restait plus que les piquiers survivants et les deux généraux du mal qui luttaient avec une puissance terrifiante, l’homme de Rhun abattait les elfes avec une force prodigieuse, tandis que l’orc déversait sa rage avec une efficacité folle, je souriais, songeant que combattre l’un de ces fiers officiers serrait une expérience incroyable bien que vraisemblablement fatale pour l’un d’entre nous.
Dans mon dos,les bersekers hurlaient des cris de guerre,attendant uniquement mon ordre pour frapper,prêt à tuer aussi leurs alliés pour avancer plus rapidement vers les ennemis,plusieurs des monstres avaient des flèches plantés dans le corps mais loin de les calmer,cela ne faisait qu’amplifier leur terrible colère,je vis les officiers du bien lutter eux aussi en première ligne,plusieurs avaient abandonné l’arc pour l’épée,je vis notamment mon grand rival elfe,je souriais et vis son regard meurtrier croisé le mien,il anéanti un orque d’une frappe comme pour m’envoyer un message.
Nos guerriers faisaient preuve d’une grande bravoure,même les orques ne reculaient pas,galvanisé par la grandeur de leur capitaine,mais leurs nombres diminuaient,les ennemis luttaient à deux contre un et les cadavres s’amoncelaient,les archers elfique avaient tous dégainés leurs épées et aggravaient encore nos pertes,je plaçais ma main sur l’épaule de l’officier de Rhun qui avait reculer pour reprendre son souffle,je failli me faire embrocher par un réflexe un brin violent de l’homme et lui criais :

-Battez en retraite avec ce qui reste de vos braves, allez tant qu’il est temps !
Le géant tapa dans ma main en signe de confirmation et dans sa langue il cria la retraite à ses hommes qui obéirent,passant à coté de mes bersekers qui fulminaient,l’homme tapa à son tour sur mon épaule tout en me regardant dans les yeux,je pris ce geste pour un « bonne chance » j’appréciais ce geste ou enfin,les troupes du mal étaient unies,dans l’adversité elles s’étaient réveillés grande,je souriais et criais aux orques de fuir aussi,leur commandant passa à coté de moi en courant tout en me lançant un regard surpris.
Seuls quelques braves piquiers d’Umbar résistèrent encore quelques instants, retenant les hommes du bien, ils furent rapidement submergé mais se battirent jusqu'à l a mort, je me plaçais en tête de mes monstres, jetant un regard sur les herbes qui se refermaient après le passage de mes compagnons, je voyais seulement le casque noir d’Alkin émergeant des herbes, cet homme n’était pas grand que par la valeur.
Je vis que nos alliés n’avaient pas encore tous quitté le pont,une partie des fuyards étaient blessés et traînaient un corps meurtris,comprenant que nous ne parviendrons pas à tenir l’ennemi asser longtemps pour les couvrir,je descendais de ma monture et mis pied à terre,me plaçant en premier devant les créatures et menant la charge,enterrant ainsi ma chance de fuir,mais qu’importe,c’était l’occasion de mourir la plus belle que j’ai vécue,finis cette vie misérable de mercenaire ou seul le fait de faire couler le sang me procurait un quelconque plaisir,je hurlais :

-Pour l’apaisement de notre colère et pour le carnage, à l’assaut mes guerriers !!

Je courais,les premiers soldats du bien s’élançaient dans notre direction,l’instant me parut durer une éternité avant de les atteindre,je plaçais ma lame en avant,entendant les cris de fureur de mes bersekers ainsi que le claquement des cordes d’arcs,ma première cible était devant moi,un elfe qui était un peu en avance sur les autres,il leva sa lame pour frapper,profitant de mon élan je l’empalais,le transperçant au niveau du cœur,rejetant du pied le cadavre,je fis une grande frappe tournoyante qui tua deux gondoriens qui se ruaient sur moi.
Je contrais un coup d’épée et ripostais,brisant une nouvelle vie,,j’allais attaquer un autre ennemi quant une grande douleur se fit sentir dans ma main droite,j’en lâchais ma lame tant l’impact fut violent,je rattrapais au vol mon épée avant qu’elle ne chute,je regardais ma main et la vit perforé d’une flèche portant les couleurs des elfes,je regardais et vit mon ennemi elfe,il me regardait avec haine,je baisais le regard et vit un rôdeur armée d’une épée se jeter sur moi.
Je contrais les coups,plus par réflexes que par talent,je trébuchais sur le corps d’un orque et tombais en arrière,je sentis la pierre sous ma main blessé puis sentit que je tombais,le contact avec l’eau glacé me sortit un peu de ma torpeur,tandis que je coulais dans l’eau,je replaçais mon épée dans mon dos et tentait de nager,je bougeais un peu ma main et sentit la douleur atroce qui s’en dégageait,mais luttant contre cette souffrance,je parvins à rejoindre la surface,j’avais un peu dérivé et vit le pont ou luttaient mes créatures.
En réalité il n’en restait plus qu’une, criblé de flèche et tapant dans le vide,plusieurs cadavres à ses pieds,je me rendis compte que plusieurs corps flottaient prêt de moi,je devais être pratiquement invisible pour les ennemis,j’assistais à la mort de mon compagnon,impuissant,une nouvelle rafale de flèche l’acheva,les guerriers et archers du bien se ruèrent sur le pont,quelques secondes après,je vis les carreaux et flèches de feu émergeant des herbes et vit le pont volé en éclat,le vacarme fut assourdissant,les pierres volaient en tout sens,les cadavres exécutaient de véritables ballais aériens avant de s’écraser sur le sol.
Je nageais lamentablement pour atteindre la rive et me hissais par-dessus la berge, je vis que la destruction du pont avait été bien moins destructrice que prévus, beaucoup de guerriers du bien l’avait franchis, dont la majorité des officiers, mais l’armée ennemie était scindée en deux et ceux qui étaient exposés à mes alliés n’étaient pas plus de cent-cinquante, et encore beaucoup avaient été blessés dans l’explosions, ils étaient perdus !


Je rampais lamentablement pour me dégager de la berge et parvint après plusieurs efforts considérables à atteindre les grandes herbes dans lesquels je m’affalais,je jetais un regard hagard vers ma main et vis que celle-ci était belle et bien percé en son centre par la flèche elfique,je cassais la partie pointue du projectile,non sans ressentir une douleur lacérant mais supportable,celle qui me frappa quelques instants plus tard fut bien plus atroce tandis que j’extrayais le trait tout en serrant les dents afin de contenir ma souffrance.
J’haletais de douleur,bandant rapidement ma main à l’aide d’un morceau de ma cape,je cherchais à tâtons mon outre de vin tandis que ma vue semblait se brouiller,je l’ouvrais à l’aveuglette et m’hydratais bien vite les lèvres à l’aide de ce breuvage nain,une violente quinte de toux failli me briser en deux,je toussais tel un possédé,craignant de déglutir,ce qui ne tarda pas,je me rejetais en arrière de la flaque sordide,étonnamment ma vue semblait maintenant plus nette et la douleur apaisée,je tentais de me relever et tombais à genoux.
Je parvenais lentement à me mettre debout tout en contractant mes muscles,je failli retomber mais parvint à conserver le peu d’équilibre dont je disposais,je jetais un regard froid vers le pont et vis une partie de l’armée ennemi en train d’essayer de traverser,plusieurs guerriers tombèrent dans les flots et s’y noyèrent,les autres comprirent bien que la cause était perdue et se contentèrent de ramasser tous les rochers qui avaient fais partis du pont afin d’essayer de fabriquer un passage,je souriais et me dirigeais vers l’endroit ou les autres guerriers du bien étaient acculés.
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MessageSujet: Re: Bataille N*3 vue par Adrian.   Bataille N*3 vue par Adrian. Icon_minitimeDim 11 Jan - 18:22

Je progressais péniblement dans les herbes,me frayant un chemin à coups d’épée,au fur et à mesure de ma marche,je sentais mes forces me revenir ainsi que mon équilibre,quant finalement je parvins à rejoindre mes guerriers,j’étais presque en état de lutter,j’assistais de loin au spectacle des ourouks et hommes du mal en train d’entonner des champs de guerre et autres moquerie,je me dégageais de mes entraves herbiers et me plaçais devant mes troupes rapidement rejoint par Antarès qui bafoua :

-J’aurais jurer que vous aviez péris, nous étions tous prêt à vous venger capitaine
Je souriais péniblement et levais mon épée en guise de salut à mes troupes qui me répondirent en frappant leurs poings sur leurs plastrons, je regardais les ennemis, ils n’étaient guère nombreux, à peine plus d’une centaine, mais tous les officiers du bien étaient présent et galvanisaient leurs troupes, chacun à la tête de leurs soldats, plusieurs rôdeurs étaient encore présents, ainsi que beaucoup d’elfes et de pas mal de gondorien.
Les ennemis se mettaient en formation, ce qu’il restait de piquiers se plaçait devant, suivis des épéistes et enfin des archers tandis que quelques cavaliers défendaient leurs flancs, je jetais un regard à mes compagnons officiers, ceux-ci hochèrent tous de la tête en même temps, l’assaut était donné !
Je pointais les ennemis du bout de ma lame, signe de l’attaque, les ourouks se lancèrent avec fureurs,une volée de flèche s’abattit sur eux,plusieurs tombèrent mais pas suffisamment pour briser la charge,nos derniers piquiers et lanciers se lançaient sur leurs adversaires,les piques s’entrechoquèrent et les corps s’empalèrent,menant la charge de mes guerriers,je me jetais vers les épéistes mais de cavaliers elfes se placèrent sur notre route,les ourouks les anéantirent rapidement,profitant de leurs expériences dans le combat contre les chevaliers du rohan.
La voie fut donc libérée, mais un barrage de flèche tomba sur nous, j’agrippais le cadavre d’un elfe et m’en servais comme d’un bouclier, les ourouks plus téméraires se lançaient sur les archers obligés de dégainer,quant à moi,je subissais les assauts d’un rôdeur,j’évitais les coups facilement bien que ne pouvant lutter à une main,nos lames s’entrechoquèrent,l’archer utilisait ses deux mains pour pousser ma lame dans ma direction,je reculais puis soudain déviais sa lame et lui déchirais le torse d’une longue coupure,l’infortuné tomba au sol et gémit quelques instants avant de mourir,je poussais un long soupir,combattre à une main était bien difficile après avoir déjà tant lutté…
J’évitais la charge d’un gondorien en armure qui venait d’essayer de m’empaler à l’aide d’une pique, lui faisant un croche pied et lui sautant sur le dos épée en avant, je me tournais et reçu un grand coups de pied de la part d’un cavalier, je titubais et me tournais vers le traître mais celui-ci tomba bientôt sur le sol, la gorge percé d’une dague, je cherchais du regard son propriétaire et croisais le regard d’Alkin qui luttait plus loin
M’emparant de la lance du cavalier, je perçais un épéiste qui se ruait dans ma direction,me servant de l’arme comme d’un projectile,j’atteignais un cavalier isolé,puis tournant mon regard vers mes soldats,je vis un grand guerrier en train de faire face à deux corsaires d’Umbar et me dirigeais dans sa direction,comprenant que les deux pauvres êtres n’avaient aucune chance,la simple posture du guerrier prouvait déjà une maîtrise et une expérience infiniment supérieurs à la leurs.
En chemin je croisais un elfe me tournant le dos, déjà occupé avec un ourouk, une frappe sournoise offrit la victoire à mon guerrier qui se rua vers de nouveaux ennemis, tandis que je n’étais plus qu’a quelques mètres, je vis le premier de corsaire tombé au sol, sa gorge libérait des flots de sang, j’étais juste derrière le dernier corsaire quant celui-ci tomba, une grande balafre lui déchirant le corps.
L’elfe, entraîné par ses deux victoires précédentes tenta un assaut simple, un banal coups horizontal suivis d’un coups vertical, je contrais facilement et repoussais mon ennemi d’un grand coup de pied tout en rejetant en arrière une mèche trempée qui gênait ma vue, l’elfe parut surpris, visiblement ses précédents combats s’étaient réveillés bien simple et lui avait donner espoir, mais je me chargeais de le briser…
Le guerrier revint à l’assaut,cette fois avec plus de sérieux,maniant lui aussi son épée à une main,les coups étaient rapides,les parades le furent autant,je m’appliquais à bloquer chaque mouvement,prévoyant chaque tactique et la renversant,l’ennemi ne faisait pas le poids,contrairement à ce que je pensais,en un éclair,j’enflammais ma lame et voulais achever ce combat,mais la lame d’acier s’interposa entre moi et son propriétaire,celle-ci éclata au moment de l’impact,me projetant en arrière tout comme mon opposant.
Je fis quelques pas en arrière tandis que mon ennemi tomba au sol, il se releva rapidement mais pas asser,je lui lançais un coups de coude de mon bras blessé,il retomba lourdement,je glissais : « une dernière volonté ? » quant un cris se fis entendre dans mon dos : « il est à moi »,j’ai juste le temps de voir mon rival elfe en train de me sauter dessus,arrivant au plein galop et offrant son corps à mon épée,je tentais un coups mais le ratait,j’eu juste le temps de penser « si je n’étais pas blessé,ce fou serrait déjà mort » que le guerrier me tombait dessus,m’infligeant un coups de genoux dans le nez.
Je tombais par terre, un fin filet de sang coulait de mon nez, je me relevais péniblement tout en veillant à ne pas utiliser ma main mutilée et vit plusieurs gondoriens autour de moi, je leur fis signe d’approcher tout en défiant chacun du regard, mais l’elfe relança son ordre et se plaça devant moi et parla doucement :

-Cette fois, tu n’échapperas pas à la mort, et jamais plus tu ne tueras de braves…
Je souriais, profitant de ce court instant de discutions pour reprendre mon souffle et tout en resserrant le bandage de ma main répondais :
-La mort ne m’a encore jamais rattrapée, visiblement je n’ai pas encore asser de sang sur les mains, ou peut être que ceux que j’ai tué ne méritaient ils pas de vivre, tout simplement…
Le visage de l’elfe se crispa, il prit sa lame à deux mains et glissa entre ses dents :
-Tout est finis pour toi, le carnage n’a que trop duré…
L’elfe se lança sur moi avec une fureur rare,il luttait avec colère,colère qui ne s’était pas apaisée depuis la mort de son ami que j’avais occis lors de notre dernière rencontre,une simple victime de plus pour moi,son plus précieux compagnon selon lui,ainsi va la vie…
Je parvenais à contrer les assauts de l’être sylvestre malgré tout,je l’avais dominé lors de notre premier combat,mais à ce moment je disposais de tous mes moyens tandis que maintenant je devais manier ma lame d’une seule main,l’autre étant hors d’usage suite à la flèche de mon adversaire,combattre d’une seule main m’était familier,mais mes forces avaient déjà été mise largement à contribution et la victoire semblait bien incertaine dans ces conditions…
Pendant plusieurs minutes,je me contentais d’essuyer les assauts répétés de mon adversaire qui ne semblait pas vouloir se calmer,j’avais déjà asser de difficulté à parer les coups sans devoir en plus contre-attaquer,mais chaque esquive me coûtait un peu plus de la précieuse énergie qui me manquait de plus en plus,mon corps avait déjà été mis à rude épreuve et toute mon endurance ne pouvait me permettre de surpasser un guerrier frais et dispo,surtout quant il était aussi haineux…
Soudain, tandis que je parais un coups vertical, je sentis une présence dans mon dos,je me retournais en un éclair et esquivait de justesse un gondorien qui me chargeait,je me déplaçais d’un bond de coté et lui tranchait le jarret,l’homme s’écroula au pied de l’elfe qui l’enjamba sans broncher,je jetais un regard froid à mon ennemis tout en repoussant maladroitement une mèche à l’aide de ma main ensanglantée,il parla avec rudesse :
-Quant nous nous sommes affrontés,tu me dominais complètement,je l’avoue mais dans ton état actuel,tu n’as aucune chance et tu le sais,accepte donc ton destin plutôt que de fuir encore…
Je ne pus m’empêcher de sourire, il est vrai qu’il avait raison, quelles raisons avais-je de vouloir rester en vie ? Je ne luttais que pour le combat et ce rival était capable de m’en offrir un dernier mémorable, qu’importe la souffrance…
Je rengainais ma lame,à la grande surprise de mon ennemi,je défis lentement le bandage qui protégeait ma main mutilée et la montrais avec ironie à mon ennemis qui sourit,je poussais ensuite un long soupir et m’armais de ma claymore,la tenant dans ma main blessée et faisant plusieurs moulinets avec,la douleur me faisait serrer les dents,ma main semblait brûlée tant elle était rongée par la souffrance,je posais ma main gauche sur le pommeau et me mettais en garde,attendant mon opposant.
L’elfe sourit encore d’avantage,l’air de dire « ainsi ma victoire n’en serra que plus complète »,fatigué de ce combat,je m’élançais avec force sur l’ennemi,tentant de l’empaler,il esquiva d’un pas de coté et voulut me frapper dans le dos,je faisais une roulade avant pour contrer et en me relevant,je parais un enchaînement de coups verticaux,chaque impact déclanchait une douleur croissante dans ma main,enivré par ma douleur,je parvins à entailler profondément l’épaule de mon ennemi qui encouragé par sa domination devenait trop sur de lui,il recula de plusieurs pas.
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MessageSujet: Re: Bataille N*3 vue par Adrian.   Bataille N*3 vue par Adrian. Icon_minitimeDim 11 Jan - 18:22

J’avançais au fur et à mesure qu’il reculait,il fallait en finir,j’enflammais ma lame et me jetais sur lui,usant de mes dernières forces,il parait chaque assaut,il avait compris que si il parvenait à tenir encore un peu ,il l’emporterait,il parvint même à faire mieux,m’entaillant à son tour la jambe,je tombais sur le genoux gauche,tout en laissant choir ma lame,je n’en pouvais plus…
Jetant un dernier regard autour de moi,je vis que les ennemis avaient commencé à fuir,mes ourouks étaient un peu partout,leurs épées étaient maculées de sangs,ils avaient du faire un beau carnage,j’entendis un grand cri et vis Antarès se jeter sur mon exécuteur elfe,l’ourouk était blessé au bras et ne disposait plus que d’une épée,il attaqua en vain et fut rapidement mis hors de course,l’ennemi parvenant à lui infliger une grande balafre sur le visage,j’en profitais néanmoins pour me ruer sur mon rival.
Arafin me vit du coin de l’œil tandis que je dégainais ma dague,il attendit le dernier moment pour me frapper de toute ses forces,me touchant à l’épaule,l’impact fut terrible et je trébuchais,m’agrippant d’une main à son épaule tandis que de l’autre,je perçais son corps de ma dague,j’entendis son souffle court,il poussa un long soupir et me rejeta en arrière tout en laissant tomber sa lame,il fit quelques pas en titubant et tomba lui aussi à genoux et m’adressa la parole sous un air de reproche :

-Ne me laisseras-tu donc jamais te libérer de ta vie de massacre, terrible adversaire ?
Je répondais avec difficulté :
-Si tu dois être celui qui me terrassera, il te faudra encore t’améliorer ou cette fois me percer les deux mains, l’ami…
Il sourit et se releva péniblement avant de pousser un long sifflement,un cheval arriva,déambulant à travers les guerriers en train de fuir,il se hissa difficilement et m’adressa une ultime parole : « Survis jusqu'à notre prochaine rencontre… » Je hochais la tête affirmativement et me laissais choir sur le sol, j’entendis encore des cris pendants quelques secondes avant de sombrer dans un sommeil enivrant.

Quant je m’éveillais, j’étais de retour dans ma tente, Antarès arrivait précisément à cet instant, un bandage encerclait la moitié de son visage,je fus surpris de voir que ma main était elle aussi recouverte du même tissu,il me tendit une tranche de pain surmonté de porc salé et parla :
-Les ennemis ont du battre en retraite,ils ne disposent plus que d’environ 170 soldats,au maximum 20 rescapés ont survécus à notre piège et son parvenus à repasser sur la rive voisine,il semblerait qu’ensuite les différents généraux aient décidés de se séparer et de rentrer dans leurs terres natales,le commandant Alkin vous fait savoir qu’il vous souhaite un bon rétablissement,il à quitté lui aussi l’armée pour dieu sais ou,les hommes de Rhun ont fais de même et les orques attendent la nuit pour repartir,seul les corsaires ou du moins les quelques uns qui ont survécus sont encore la…
Je soupirais, ainsi la bataille ne finirait pas vraiment, chacun rentrait chez lui sans qu’aucune armée n’ai été totalement mise en déroute, je demandais à mon second :
-Combien de nos soldats ont survécus aux affrontements ?
Il réfléchit un instant et répondit :
-Une trentaine d’arbalétriers et t un peu moins d’épéistes, les autres ont tous péris…
-On se repose deux jours et ensuite on reprend la route en sens inverse, nous n’avons plus rien à faire ici…
Pendant deux jours,je ne quittais pas mon lit,me nourrissant avec appétit et faisant plusieurs exercices avec ma main blessée,déjà elle ne me faisait plus souffrir,les corsaires rescapé :un petite quarantaine avaient choisis de nous raccompagner et de nous guider,ainsi nous reprîmes la voie des mers et Kilhiani me servit de guide,enfin nous étions de retour dans nos contrées,nous primes congé de nos alliés et repartîmes en direction de la tour sombre,le corps encore endolori,la mine sombre mais enfin,notre soif de combat et de sang était étanchée…Jusqu’au prochain combat ou le liquide sanguin coulerait encore à flot et quant à nouveau,je laisserais sur mon sillage une traînée de corps sans vie.
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MessageSujet: Re: Bataille N*3 vue par Adrian.   Bataille N*3 vue par Adrian. Icon_minitimeDim 25 Jan - 14:10

Si certains sont motivés pour lire et n'ont pas encore répondu au sondage,qu'ils n'hésitent pas Shocked
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