Les Guerres de la Terre du Milieu
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les Guerres de la Terre du Milieu

La reprise du jeu de rôle créer sur le forum Le Seigneur des Anneaux : l'âge des conquêtes
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 

 Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)

Aller en bas 
5 participants
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Gauthier555
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Gauthier555


Nombre de messages : 1073
Age : 31
Localisation : Forteresse noire
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeLun 12 Jan - 20:33

Scenario :
Après avoir découvert des plans de l’ennemi très important, le grand guerrier Munok, a reçu l’ordre de lever une armée pour contrer l’attaque prévue.
En effet, d’après ces sombres plans, les gobelins, de plus en plus nombreux dans les montagnes souterraines, tenteraient de sortir de leurs trous afin d’exterminer les nains encore vivant sur les montagnes. Après les nains, ils pourraient attaquer à loisir les villages elfes sans défenses. Une armée de guerrier du Mal a aussi été mobilisée afin d’attaquer les nains par derrière car les petits êtres avaient beaucoup de chances de réussir à vaincre les gobelins.
Les hommes du Bien mobilisé ont été envoyés en Gondor du Sud afin de tendre une embuscade aux hommes du Mal.
Les hommes du Mal arriveront par la route du Harad, le terrain propice pour une embuscade…

-Arrivée (recrutement).
-Préparation (plan).
-Embuscade (le Bien fait une attaque surprise)

2eme phase:
-Victoire du bien
-attaque dans la plaine (le mal fuit mais le bien le rattrape dans la plaine, combat).
-Contre attaque décisive (le mal contre-attaque et repousse le bien).

3eme phase:
-Retraite forcée (le bien doit fuir).
-Dernière chance (le bien tente une dernière tactique).
-Victoire du Mal




Phase 1 : Le bien.

Chapitre1 : l’arrivée.
Munok marchait le long du chemin, en rêvant de parents qu’il n’avait pas eu. Beaucoup de ses camarades étaient silencieux, ils savaient qu’ils n’avaient que peu de chance de survivre aux guerres imminentes et que s’ils vivaient aujourd’hui, ils auraient pu mourir demain, ou après. Les hordes du mal tuaient de plus en plus de monde, sans faire preuve de répits ou même d’une quelconque faiblesse. Les rares fois où l’ennemi avaient reçu une « correction » il n’avait fait que revenir encore plus nombreux et recommencer ses œuvres de carnage.
Ils marchaient tous ainsi, perdu dans leurs pensées. Rien ne semblait troubler le calme morose de cette vaste armée qui pourtant gagnait espoir un peu plus chaque jour.

Munok se reposait calmement dans la petite maison inoccupée d’un ami elfe, lorsqu’une missive arrivât par un cavalier qui semblait fort… pressé. Sans pour autant l’insulter, il fît preuve de peu de courtoisie envers l’homme du Rohan, qui gagnait pourtant un peu plus de notoriété chaque jour. Munok, assez susceptible pour ce genre de chose, se dépêchât de renvoyer l’homme chez lui, et ouvrit l’enveloppe à toute vitesse. Le sceau du Rohan brillait derrière le bout de papier et Munok entreprit la lecture du document.
« Bonjour, commandant. J’aurais pu passer la moitié de ma lettre à vous idolâtrer sur vos dernières prouesses et puis vous proposez de nous aider mais je n’en ai pas le temps. Les dernières nouvelles ne sont malheureusement pas bonnes et Galadriel vient de me dépêcher pour vous écrire ces quelques mots.
Les gobelins commencent à sortir des montagnes, et les nains auront de plus en plus de mal à se défendre. Ils auraient toutefois eu une chance si l’armée ennemie qui fait actuellement marche vers les montagnes n’existait pas. Les plans que vous nous avez remis nous ont été très utile, sachez le.
Vous avez été choisis afin, une nouvelle fois, de défendre nos terres contre ces créatures de Sauron.
Vous avez trois jours, pour vous rendre, vous et votre armée, au Delta de l’Anduin, où vous devrez attendre le reste de vos alliés pour cette nouvelle bataille.
Merci pour tout mon ami, et à bientôt.
Voronwë. »
Le jeune humain comprit directement qu’on avait encore une fois besoin de ses services. Il ne s’attendait pas à être nommé encore une fois maître des forces du Bien en mais savait qu’avec l’aide de ses alliés, il ne saurait pas prendre de mauvaises décisions pour son peuple. Cependant cette fois ils combattraient dans le territoire du Mal, l’avantage n’était pas le même.
Il rassemblât ses troupes en un clin d’œil mais il fallût une journée pour préparer les hommes et les équiper. Munok renvoyât une missive au Rohan et à la Lorien en demandant d’autres renforts, de lourds renforts si possible, puis partit à l’écurie, afin de vérifier l’état de son cheval et rencontrât Denethor en train de s’occuper du sien, une belle jument blanche, très forte malgré sa frêle apparence. Le guerrier cavalier, plus jeune encore que Munok, était très beau pour un homme et pourtant ne s’occupait que de sa monture et de sa guerre. Son passé le hantait, et seul Munok savait ce qu’il lui était arrivé. Il arrivât à son propre box et se saisit de la bride de son cheval. Ce grand et fier étalon noir était quand à lui très peureux dans un champ de bataille. Munok s’en servait surtout pour voyager plus rapidement ou pour tirer des flèches. Ce nerveux compagnon avait beau être grand et fort, il n’en restait pas moins agile et il avait sauvé la vie plusieurs fois de son maître.
Munok amenât sa bête dehors, grimpât sur celle-ci et sortit de la cité de Minas-Tirith. Ses hommes l’attendaient et Aldaron, son plus fidèle soldat, lui tendit son épée, dont la garde sertie de pierres précieuses brillaient au soleil. Munok ne connaissait pas encore l’étendue des pouvoirs de cette arme, mais savait qu’elle ne mettrait pas sa vie ou celle de ses proches en danger.
C’est ainsi que les hommes et elfes, deux peuples complètement différents, s’unirent à nouveau pour combattre l’ennemi. Le cortège s’élança sur la route brumeuse car l’heure était assez matinale. Le voyage dura deux jours. Munok décidât de passer par le fleuve et d’attendre les alliés de l’autre côté du fleuve. Ils passeraient par un petit port, qui avait perdu son nom depuis les premières guerres de l’anneau. Trois navires avaient été réquisitionnés afin de subvenir aux besoins des hommes du Bien. Munok eut cependant la surprise d’en voir arrivé deux autres, non prévu cette fois. Il donnât des ordres et des archers se préparèrent à la vitesse de l’éclair afin de tirer sur cet éventuel ennemi.
Tous furent soulagés en apercevant le drapeau du Gondor, qui flottait au dessus du mât. Une centaine de soldats se dressaient sur les bords du navire, qui tanguait sous le grand poids des hommes en armure. Dès qu’ils furent arrimés à terre, le commandant de cet étrange attelage se dirigeât vers le commandant de la bataille à venir. Munok n’eut aucun mal à reconnaître Phoenixios, un rôdeur dont les capacités de camouflage dépassaient largement les siennes. Le jeune homme se souvenait cependant d’une troupe de rôdeur et non de soldat en armure, portant le drapeau du Gondor. Après les retrouvailles chaleureuses des deux hommes, Munok lui demandât enfin ce que faisait deux cents hommes du Gondor dans un navire qui semblait bien avoir été construit récemment.
-Malheureusement je ne suis pas monté aussi haut en grade, plaisantât le rôdeur, mes forces ne sont constituées que de rôdeurs et de cavaliers. Ceux là sont des troupes prêtées par l’intendant lui-même, pour une fois qu’il nous vient en aide nous ne pouvons nous en plaindre.
Après s’être échangé quelques mots, s’être donné des nouvelles même si peu utiles car les généraux devenaient de plus en plus célèbres aux fils de leurs exploits, le camp fût levé et les hommes embarquèrent. La traversée ne durât guère longtemps, à peine le temps pour Munok et pour le rôdeur de préparer l’arrivée des autres généraux pour la bataille à venir. Seulement une demi-journée s’écoulât avant que les bateaux ne s’arrêtent à nouveau, larguant les amarres près du bord du fleuve.
Le Delta de l’Anduin semblait infini. Les milliers de petits ruisseaux qui se dirigeaient vers l’océan, recélant des milliers de formes de vie, donnaient l’impression que des milliers de serpents convergeaient vers les eaux plus profondes. Entre chaque cours d’eau se dressait une petite bande de terre, parsemée de fleurs et d’arbres. A terre, le sol était frais malgré le soleil ardent, et les oiseaux chantaient déjà. Un grand arbre se dressait devant eux, protégeant de grand mammifère du vent du nord et prodiguant de l’ombre à qui voulait bien s’étendre près de lui.
C’est dans ce décor fantastique et dans une grande euphorie que les soldats posèrent pied à terre. Munok prit conscience alors d’une seule réalité qui l’avait toujours poussée à se battre même si la mort arrivait au bout de cette bataille. Le mal ne pouvait gagner. S’il y arrivait, toutes ces choses fabuleuses n’existeraient plus et les hommes entreraient dans une ère d’esclavage et de massacre sanguinaires.
Ce beau paysage n’empêchât pas aux soldats de continuer leur progression vers la zone de rassemblement et c’est un tout autre spectacle qui s’offrit à Munok, au détour d’une montagne. Au bas de celle-ci se dressaient une bonne centaine de tentes. Munok aperçut des hommes, des elfes mais aussi des ents. Un petit groupe d’archer vint à leur rencontre. Munok répondit en prenant sa voix de chef de groupe.
-Nous sommes les renforts promis par Minas-Tirith, je serai moi-même votre commandant pour cette bataille alors abaissez vos armes mes amis et combattons pour la survie du monde !
Les elfes sourirent et tous s’inclinèrent devant l’homme du Rohan. Dans un seul mouvement tous les hommes qui suivaient, même ceux du Gondor, imitèrent le geste des elfes et bientôt la rumeur arrivât jusqu’en bas que le grand guerrier était là et tous s’inclinèrent aussi face à l’homme qui déterminerai en partie leurs destins à tous. Tous ces corps s’inclinant face à lui firent l’effet à Munok d’un énorme poids pesant sur ses épaules. Il rougit violemment et, à la grande stupéfaction de tout le monde, dégainât un couteau et commençât à gravir l’énorme montagne. Aucune personne présente, elfe ou homme, n’osât parler pendant le bref instant que mit Munok à arriver en haut. Celui-ci dégainât son épée et se dressât de toute sa taille sur le sommet de la montagne en criant « Tous égaux, tous vainqueurs », une phrase que lui avait appris son mentor et père adoptif et qui signifiait que qui que l’on soit, il existait toujours une place pour nous dans ce vaste monde.
Son épée, animée d’une étrange lueur, devint brutalement couleur or et reflétât la lumière du soleil sur toutes les forces en présence et l’effet fût… magique.
Après plusieurs instants comme celui-là, durant lequel on pu apercevoir des lueurs d’espoir dans tous les yeux des combattants, Munok redescendit et acclamer de toute part. Il prit alors une grande inspiration et descendit le flanc de la montagne, avec le reste de ses hommes.
Revenir en haut Aller en bas
Gauthier555
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Gauthier555


Nombre de messages : 1073
Age : 31
Localisation : Forteresse noire
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeLun 12 Jan - 20:34

Phase 1 : le bien.

Chapitre 2 : Préparation.
Après cette arrivée pour le moins fantastique de la part du grand guerrier humain, le camp avait retrouvé son calme. Munok n’avait pas encore pris possession de sa tente, car il préférait d’abord rencontrer les autres généraux. Phoenixios n’avait pas suivit le mouvement, préférant directement aller s’enquérir du nombre de forces en œuvre durant cette bataille.
Le camp était très long, des centaines de tentes étaient dressées, de la petite tente pour deux, symboliques des elfes qui préféraient dormir souvent à la belle étoile, aux vastes tentes, ressemblant à des auberges, symbolique des humains, aimant le confort par-dessus tout. Munok fut toutefois déçu de ne trouver aucune caverne aux alentours ou de petites tentes permettant aux nains de se loger. Il se doutait que ceux-ci devraient rassembler leurs effectifs pour repousser les gobelins mais le grand-guerrier avait espéré revoir son vieil ami, le brave et loyal Sigmin.
Il se rendit, après une visite près des défenses extérieures du camp qui se trouvait gardé par deux ents, dans sa tente, placée au milieu du camp. Munok, comme les elfes aimaient dormir à la belle étoile, ou ne pas dormir du tout si les plans n’étaient pas achevés dans les temps. Lors des dernières batailles pour préserver les terres du milieu du joug de l’envahisseur, le jeune humain avait été blessé par un cavalier renégat à cause de sa fatigue. Il ne comptait pas sur cette nouvelle occasion pour se venger, mais voulait faire attention de ses erreurs passées. Phoenixios lui avait déjà plusieurs fois dit d’aller prendre du repos après le long trajet qu’il venait d’effectuer, mais Munok devait d’abord être sûr que tous les généraux seraient la dans les temps.
Après s’être assuré que Fëanáro, encore un peu blessé, et Denethor ne manquerait de rien, il pénétra dans l’énorme tente qui devait servir de quartier général et de lieu de vie pour le maître des forces en œuvre. Munok, éduqué par des elfes, n’aimait pas cet étalage de luxe et de « beauté ». Pour lui chaque habitant de la terre du milieu avait droit aux mêmes droits… Aldaron prit place à table mais se releva immédiatement, et se dirigeât vers un coin d’une tenture, à l’extrémité de la tente. Munok se demandât ce qu’il avait, puis vit la paire de chaussures qui se trouvait sous le pan de tissu, il dégainât un couteau et attendît. Aldaron brandit son épée et tirât sur la tenture et se mit en garde. Munok jeta directement son couteau de lancer, une lame très fine qui se glissait facilement entre les fentes des armures, qui se plantât à moins de deux centimètres du visage de… Phoenixios.
-Ne deviez-vous pas aller vous reposez, capitaine ? demandât Aldaron, avec un semblant de soulagement dans la voix.
-Et vous donc ? répondit le rôdeur, du tac-au-tac.
-Il suffit messieurs, capitaine, vos talents sont sans nul doute exceptionnels, mais il n’est pas encore temps de jouer à cache-cache…
-Je voulais savoir si ce qu’on disait sur vous était vrai, et comme je ne vous trouvais pas, j’ai décidé de vous attendre ici, sous cette tenture.
Munok ne chercha pas à comprendre la raison de la présence du rôdeur ni même de savoir ce qu’on disait sur lui. Il préféra demander plus amples informations au capitaine rôdeur.
-Alors ami, de combien d’hommes disposons nous ?
-Pour l’instant, environ cinq cents hommes, mais une petite centaine d’autres sont attendus.
-Bien. Envoyez déjà vos éclaireurs analysez le terrain, je voudrai un rapport complet sur l’environnement si possible, et essayez de localiser les ennemis.
-A vos ordres…
Le rôdeur s’en allât d’une démarche fluide, si bien que Munok avait l’impression que celui-ci flottait sur le sol. Se retrouvant seul avec Aldaron, il demandât à celui-ci d’aller chercher les autres généraux, pour leur exposer ses plans de bataille. A présent seul dans l’énorme lieu de réunion, Mun s’assit sur un coussin bien trop moelleux et se mit à réfléchir. Les ennemis du Gondor et du Rohan existait depuis très longtemps et seul quelques privilégiés n’étaient pas concerné par les escarmouchent meurtrières du Mal.
Il n’eut pas plus de temps pour se demander quel serait le destin de ceux-ci, car un étrange homme, assez grand, rentrât dans la tente. Une épée pendait à sa ceinture et un arc était accroché dans son dos. Aucun ornement d’un peuple ne se trouvait sur son habit et Munok en déduisit que cet homme était ce qu’il détestait le plus au monde, un mercenaire. Pourtant, malgré son allure de brute, les yeux de l’homme luisaient de haine et de désespoir, que le jeune grand guerrier connaissait très bien. Ce mercenaire, aussi horrible puisse-t-il être ressentait la douleur profonde de la terre. Munok conclut pour finir que cet homme serait un allié de taille durant la grande bataille.
-Bonjour sergent, ou plutôt sergent-en-chef… Quel est votre nom ?
-Je m’appelle Aïrish Vaïlar, et vous devez être le lieutenant du grand guerrier Munok ? Le dénommé Aldaron ?
Munok sut directement pourquoi l’homme ne l’ai pas reconnu. Avec son jeune âge, beaucoup doutait de ses capacités ou de sa réelle force.
-Je suis Munok, répondit le grand guerrier avec un air posé, je sais que cela peut vous paraître bizarre qu’un jeune homme ayant peu d’expériences comme moi soit commandant des forces en œuvre. Je n’ai pas choisis, mon grade la fait.
L’homme parut surpris mais s’inclina légèrement.
-Je reconnais un chef à la mesure de ses paroles. Mes hommes vous suivront dans la bataille.
Juste après cette action, Aldaron rentrât à son tour dans la tente.
-Chef, les derniers alliés sont arrivés.
-Faits entrer les généraux et arrête de m’appeler chef.
Aïrish parut troubler que l’homme parlât à son second de façon si… familière.
-Bien, chef !
Munok n’eut pas le temps de riposter car au même moment, deux elfes entrèrent dans le lieu où se décideraient les plans pour les combats à venir. Munok reconnut directement Arafin, un ami de longue date qui avait montré son courage exemplaire à plusieurs reprises et qui rejoignait le camp sans demandé de récompense… Le deuxième lui ressemblait fortement, pourtant Munok savait que les deux personnages étaient très différents. Arafin abordait un grand sourire tandis que l’autre paraissait beaucoup plus mystérieux.
-Mon nom est Ellenden, et j’amène trente noldor et trois ents…
-Bienvenue capitaine, je suis Munok, chef des forces du Bien de la terre du Milieu pour cette bataille, et grand guerrier de profession. Bienvenue à vous aussi sergent Arafin, heureux de vous revoir.
-Moi de même. Vous êtes donc grand guerrier… Les rumeurs dans le camp ne mentaient donc pas.
Munok fit à nouveau un effort pour éviter de parler des soi-disantes rumeurs, et se concentrât sur les plans de bataille.
-Bien, nous pouvons commencer. Le sergent Phoenixios est déjà partit en éclaireur, le rapport devrait arriver sous peu. Pour commencer je vous prie de prendre place.
Les deux elfes eurent la même réaction que Munok, et s’assirent avec un semblant de dégout. Cela ne fit aucun effet à l’homme naturellement habitué aux luxes de sa race.
-Nous savons déjà que les ennemis passeront par la route du Harad, c’est le seul chemin possible pour arriver vers les montagnes des nains et les tuer… dit celui-ci.
-Nous savons aussi qu’ils seront au moins quelques centaines, vu le nombre de nain qu’ils devront combattre… remarqua Arafin.
-Je sais tout cela mais nous avons l’avantage de pouvoir les prendre à revers. Nous disposons d’assez d’archers et d’ent pour démolir leur avant-garde sans qu’il ne puisse rien faire. J’espère juste que les forêts seront assez vastes pour nous permettre de placer assez d’hommes à l’intérieur. Arafin, vous et vos hommes ne participerez pas au premier combat mais vous devrez vous assurez que rien ni personne n’entre dans la forêt tant que les ennemis ne seront pas à porté de tir. Les cavaliers de Phoenixios et les miens feront le tour pour arriver en face des ennemis s’ils tentaient de fuir. Les…
Munok n’eut pas le temps de finir sa phrase car un rôdeur, que tous connaissait entrât brusquement dans la tente du fin stratège.
-Mes éclaireurs sont revenus, dit Phoenixios, le terrain est assez dégagé du côté est, de notre côté, mais une petite forêt s’étend de l’autre côté. On pourrait y cacher deux ents et une cinquantaine d’archers, plus quelques un dans deux arbres assez grand pour les abritez près de la route.
-Merci rôdeur. Voici mon plan de bataille. Vu que le côté ouest est camouflé, vous et vos rôdeurs, ainsi que deux des ents, prenons un jeune et un plus vieux, vous placerez dans la forêt. Je vous enverrai mon éclaireur ainsi que trois archers pour vous épaulez et s’occuper de la transmission des messages. Je veux tous les cavaliers du côté est, il ya quelques dunes derrière lesquels vous pourrez en cacher certain, pour avoir encore plus d’avantages. Il risque d’y avoir des trolls, alors je veux que vingt cavaliers avec lances prennent des archers avec eux sur le cheval, pour tuer ses bêtes sans courir de risques.
-Oui chef… répondit le rôdeur, qui paraissait content du plan.
Munok continua dès que celui-ci fût sortit préparer ses hommes.
-Je veux que les guerrier du Gondor et vos soldats se placent en formations boucliers sur la route, pour empêcher les quelques suicidaires de passer, Ellenden. Vos archers et un ent vous y accompagneront. Arafin, vous devez protéger les archers. Placer vos guerriers sur les flancs sud de la forêt, et essayez de couvrir le plus de terrain. Aïrish, vous devrez couvrir le reste de la forêt. Je serai dans celle-ci avec Phoenixios, pour vous envoyer des messages ou des signaux lors du début des combats.

Munok se retrouvât bientôt seul dans sa tente. La seul raison pour laquelle il avait placé Aïrish Vaïlar si loin du front était que suite à la trahison d’un ancien mercenaire, il ne plaçait plus aucune confiance dans les guerriers de cet espèce.
Les hommes aperçurent des feux dans la nuit, trois jours avant les combats. Munok et ses hommes furent en place la veille. Pourtant la première escarmouche arrivât le matin, lorsqu’une dizaine d’Ourouk tentèrent d’investir la forêt. Aucun n’en sortit vivant et malgré un elfe blessé, le Bien n’avait eu aucun mort.
« La bataille s’annonce bien… ».
Pourtant Munok sentait que quelque chose n’allait pas. Les ennemis avaient sûrement envoyé ces Ourouks en éclaireurs mais si une dizaine d’éclaireurs étaient indispensables, les forces en jeux devaient s’élever à au moins six cents hommes du côté du Mal.
Un hurlement strident remplit l’atmosphère. Les elfes avaient déjà aperçu les ennemis par la route. Munok ne tardât pas à lui aussi voir ce qui les attendaient…
Trois trolls se trouvaient à l’avant du groupe, suivit par des guerriers Ourouks et des hommes de Rhun. Munok crut aussi apercevoir quelques silhouettes en noirs mais n’en était pas sur… Il en eut la confirmation lorsqu’un troll, le plus jeune apparemment courut devant un peu plus vite que les autres, distançant facilement l’avant-garde. Un cavalier noir surgit des troupes et rattrapât une mince chaîne au cou de la créature et tirât un coup bref dessus avant de s’éloigner. La bête grognât de douleur et revint se placer dans les rangs. Munok avait cependant la confirmation de ce qu’il craignait… Un vieil ennemi allait avoir de ses nouvelles…
Les ennemis arrivèrent enfin en position et là…
-FEU.
Revenir en haut Aller en bas
Gauthier555
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Gauthier555


Nombre de messages : 1073
Age : 31
Localisation : Forteresse noire
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeLun 12 Jan - 20:35

Phase 1 : le Bien.

Chapitre 3 : Embuscade.
-FEU !
Munok tirât la première flèche, qui se figeât dans la gorge d’un Ourouk. La volée qui suivit fût dévastatrice. Visiblement les ennemis étaient entraînés pour ce genre de situation car les boucliers se levèrent rapidement. Cependant, les ents, lançant des rochers, ouvraient des brèches sur les flancs ennemis et les archers décimaient les troupes au centre. Pris dans un étau dévastateur, les combattants d’Umbar, étant pourtant des combattants très courageux, s’encadrèrent d’Ourouk avec bouclier pour se protéger et l’armée du mal formât bientôt un petit bloc au milieu de la route.
Un ent tirât en plein milieu et une partie des ennemis furent écrasés. Changeant de tactique, ils s’écartèrent en petits groupes et les flèches ne firent plus que rebondir sur les carcasses métalliques. Le grand guerrier hésitât à envoyer la charge car les piquiers pourraient décimer la cavalerie sans subir de trop lourds dégâts.
Il aperçut un homme en noir. Bandant son arc après avoir abattu un Ourouk encore seul, il visât le lieutenant de son ancien ennemi. La flèche fusât hors de la cachette et se figeât dans l’épaule de l’homme. Celui-ci venait de passer à côté d’une mort subite. Il ne parut pourtant ne pas être gêné par ce projectile, et continuât à aboyer ses ordres. Munok prit cette fois compte du vent et sa seconde flèche arrivât dans la gorge du cavalier. Celui-ci s’écroulât dans un râle d’agonie. Les troupes ennemies ne bougeait presque plus, mais les groupes étaient trop éparpillés pour que les ents puissent les toucher depuis la forêt, et trop bien protégé pour le tir des archers.
Les alliés cachés derrière les dunes attendraient le temps qu’il faudrait, mais les ennemis, malgré de lourdes pertes, ne semblaient pas troublés par cette attaque inattendue… On aurait presque dit qu’ils s’y attendaient. Mais s’il le savait, pourquoi se seraient-ils jetés délibérément dans un piège dont ils n’avaient pas la moindre chance de sortir vivant ? Munok analysa le champ de bataille. Avec la cinquantaine de cadavre qui jonchait le sol, et les ennemis debout, cela faisait environ cent-cinquante hommes. Le Gondor avait pourtant prévu qu’il en soit plus que le double. Le jeune guerrier arrêtât de réfléchir quand une flèche passât au dessus de lui pour se perdre dans la forêt.
Les ennemis, usant d’une très bonne tactique, laissait le soin à quelques archers de sortir leurs arcs des colonnes et de tirer dans les bois, sans trop savoir ce qu’ils toucheraient. Munok aperçu trois elfes qui tombaient des arbres, leur corps s’écrasant au bas de ceux-ci. Il bandit à nouveau son arc et tuât un archer sur le point de tirer vers un autre rôdeur à découvert. Ce dernier se cachât dans les arbres et on ne le revit plus. Enfin plus pour les yeux des Ourouks ou des humains. Les ents arrivaient vers l’orée de la forêt, afin de pouvoir viser avant de pulvériser avec fracas les groupes d’ennemis. Dix d’entre eux furent happés par le sol qui s’ouvrit lorsqu’une pierre lancée par une des créatures sylvestres tombât à moins d’un mètre d’eux.
Soudain, trois ennemis sortirent de leurs poches une étrange substance noire, ressemblant à de la roche en fusion… Ils tendirent l’étrange substance vers les archers qui l’utilisèrent pour en enduire leurs flèches, puis ceux-ci tirèrent vers la forêt. La poudre prit feu et les bois environnent commencèrent à fumer.
-Eteignez le feu !
Trop tard. Un par un les arbres dans lesquels étaient postés les archers elfes prirent feu et ceux-ci durent abandonner précipitamment leur tours de garde improvisées… Deux chutèrent sur le sol et ne bougèrent plus. Munok, caché dans un des arbres concerné par les flammes, observât la scène. Un ent se trouvait en dessous de lui, tentant d’éteindre le brasier qui lui brûlait les bras. Munok sautât, glissât le long du tronc et atterrit sur l’épaule du titan. Il sortit son épée, et celle-ci, animé d’une volonté presque propre, se transformât en glace. Le jeune humain la tendit vers les flammes et chose étrange, elles refluèrent. Les ennemis, après avoir fait flamber la moitié du début de la forêt, furent bientôt à cour de poudre et changèrent à nouveau de tactique. Ils reculèrent par petit groupe en direction des dunes.
Munok ne su pas tout de suite ce qu’il se passât ensuite. Seul le récit de son ami Arafin lui arrivât jusqu’aux oreilles.
« J’attendais votre ordre qui n’arrivait pas. Etant caché par les dunes, je ne voyais rien du combat. Je vous ai juste vu descendre de l’arbre à la manière des elfes puis sauté sur ce qui semblait être un ent. Mais la route était large et je n’ai pas très bien compris pourquoi je me retrouvasse en face de plusieurs bataillons d’Ourouks et de guerriers de Rhun en tenue de combat, prêt à en découdre.
Je crois qu’ils ne s’attendaient pas à ça, Les cavaliers se sont reculés, car de nombreux piquiers cernaient les petits groupes en carré, mais les guerriers et les archers s’y sont donné à cœur joie, si bien qu’on anéantit bientôt plusieurs des groupes ennemis restant et il n’en restât que trois, les plus gros et si résistant qu’on ne parvenait pas à franchir leurs boucliers. Pourtant bien inférieur en nombre, ils nous ont fait subir des pertes, certes faibles, mais considérables. Je bataillais avec un des généraux ennemi, un Orc d’une force immense, quand le reste du groupe a repris direction de la route, sûrement pour fuir les combats. J’allais donner le coup de grâce mais le carré s’est refermé autour du capitaine et je n’ai pas pu le toucher. J’ai pu par contre apercevoir un homme sur un cheval blanc, armée de l’équipement des hommes de Rhun. »
Lui, Munok l’avait vu aussi, mais de plus près. En effet, pendant que les ennemis se battaient derrière les dunes, Munok montât sur son étalon noir et chevauchât en compagnie de Denethor, portant sur les chevaux deux archers, et ils étaient suivit de quelques épéistes et d’une flopée d’autre rôdeurs. Les orcs les plus proches furent exterminés par la chevauchée soudaine des deux cavaliers, Denethor tranchant plus d’une tête. Celui-ci fût pourtant jeté à bas de sa monture par un orc immense. Qui s’empressât de commencer le combat. Dès le début, il était sur que le jeune cavalier n’avait aucune chance. L’orc parait ces attaques comme s’il ne s’agissait que de mouches. Le cavalier fût désarmé et l’orc donnât un coup de poing dans son ventre, ce qui le fît voler à deux mètres de là. Il eut un rictus affreux et plongeât sa lame vers le cœur du guerrier…
Munok criât…
La lame fût bloquée à moins de trois centimètres du torse de Denethor, qui s’était évanoui. L’orc parut surpris de découvrir un elfe en face de lui. La force de celui-ci semblait immense par rapport à un corps si maigre. Aldaron, lui ne fût pas du tout surpris. Il avait combattu pendant plus de la moitié de sa vie au coté d’un elfe et aujourd’hui au côté d’un humain, très jeune mais très habile. Munok savait cependant depuis toujours qu’il ne posséderait jamais la dextérité à la lame de son compagnon. Les attaques s’enchaînèrent alors très rapidement, l’orc parant avec de plus en plus de facilité, l’elfe fatiguant sous les assauts du monstre.
C’est alors qu’une ombre blanche survint devant Munok…
-Toi… On se retrouve enfin…
Munok ne put retenir un frisson. L’homme, cet homme, qui l’avait autrefois vu dans la forêt, attendant le bon moment pour décimer une trentaine d’Ourouks et qui pourtant n’avait rien fait pour aider les pilleurs, se dressait devant lui.
-J’aurais pu te détruire, mais cette bande d’incapables a eu ce qu’elle méritait… Maintenant je vais finir le travail.
Le cheval blanc sur lequel se dressait l’homme de Rhun était plus petit que l’étalon noir de Munok, pourtant l’ennemi le dépassait de plusieurs têtes.
Celui-ci saisit une énorme hallebarde dans son dos et la brandit au-dessus de sa tête puis l’abaissât dans un deuxième mouvement et l’arme arrivât à une vitesse folle en direction… d’un Ourouks qui fuyait.
Munok avait tiré sur les rennes de son cheval dès que l’homme de Rhun eut tendu la main vers son arme. Saisissant son épée, il visât les étriers de son ennemi et en coupât un bout, ce qui le déséquilibrât de sa monture. Il se relevât mais sa monture qui avait pris peur se dirigeait au grand galop vers l’autre bout du chemin.
Munok fît demi-tour et galopât vers le colosse. Tendant son épée vers l’avant, le jeune orphelin qui depuis longtemps espérait venger ses parents, il chargeât directement, sans se soucier des ennemis ni des alliés. L’homme tendit sa hallebarde mais Munok évitât le coup, pourtant, lorsqu’il voulut donner à son tour un coup, celui exécutât un geste très spéciale avec son arme, et le manche fusât dans le ventre de Munok. L’ennemi fît bouger celle-ci pour expulser Munok à plusieurs mètres, dos à terre, puis chargeât à son tour, mais sans cheval.
Durant son vol plané, Munok avait aperçu Aldaron qui se tenait le coté, soulever le corps inerte de Denethor pour l’éloigner des combats. L’orc avait disparut, mais une trainée de sang laissait envisager que même si peu blessé, il n’était pas sortit indemne de ce combat.
L’hallebarde transperçât le sol près de lui. Il venait d’accomplir un deuxième roulé-boulé pour éviter l’arme de l’ennemi et, après en avoir effectué un dernier, se relevât et cherchât son arme des yeux. Celle-ci se trouvait bizarrement dans son fourreau.
« Je l’ai pourtant lâché dans ma chute ».
Sans avoir le temps de réfléchir, il dut faire fasse à une avalanche de coup répété… La force du colosse associé à une finesse sans rapport avec sa corpulence, donnait du fil à retordre à Munok. Plus d’une fois, la lame faillit bien avoir sa peau, et il l’évitait de justesse en accomplissant des prouesses dont il ne se savait pas capable. Pendant un bref instant de répits, il observât son ennemi. Celui-ci semblait un peu fatigué, normal après une longue chevauchée et une embuscade, pourtant il semblait aussi en pleine forme. Le combat paraissait lui redonner des forces, ce qui effrayât le jeune humain.
Après un coup de revers dévastateur et une parade qui aurait surement brisé sa lame en deux si celle-ci n’avait pas été magique, Munok arrivât enfin à reprendre quelque peu le dessus. L’homme de Rhun parait ces attaques très facilement mais avait plus de mal à forcer la défense de son adversaire. Un cercle de curieux c’était formé autour des deux généraux, et les combats proches cessèrent. Même Arafin, l’un des plus combattifs des soldats de la terre du milieu que Munok connaissait, avait cessé son combat pour s’intéresser à celui qui faisait rage entre les deux généraux…
Munok tentât une autre botte dont il avait le secret, qui se heurta une fois de plus sur la défense imperméable due son ennemi. Les deux hommes étaient exténués. Le combat durait depuis un petit bout de temps et, même si l’homme de Rhun boitait légèrement avec son talon un peu ouvert et que Munok avait le bras sans épée recroquevillé contre son torse, aucun ne semblait très gravement blessé. A l’extrémité de son champ de vision, le grand guerrier aperçu une ombre se glisser derrière l’homme de Rhun, puis armer silencieusement son arc. Phoenixios laissât le combat se continuer, mais lui et Arafin étaient prêts à intervenir si leur chef était en danger. Son adversaire quant à lui, pourrait sans nul compter sur l’appui d’un étrange corsaire, qui avait fait des ravages dans le camp allié, mais qui avait arrêté les combats en même temps que les autres ennemis. L’orc lui paraissait introuvable, Aldaron aussi.
Munok, tentant une dernière astuce, se fit renverser par terre par un coup de poing, tandis que son ennemi tombait lui aussi, les pieds fauchés par le jeune rôdeur. Les armes des deux combattants tombèrent à côté d’eux, mais Munok tirant ses deux poignards, observant le grand colosse faire de même. Les armes étaient cependant forts différentes, celles de l’homme de Rhun était effilé et longue, prête à transpercer une armure entière, alors que celle de Munok était plus courte, plus solide, mais s’utilisant plus pour le lancé. Le jeune rôdeur s’entrainait depuis tout petit avec ces armes et dès le début de son combat à la dague, il utilisât la corpulence de son ennemi et son agilité naturelle pour prendre le dessus. Il glissait, se faufilait, frappait, tendait son arme partout où il voyait une brèche, et le guerrier colossale commençât à fléchir…
Brusquement, alors qu’il visait le cou du guerrier, la dague que Munok envoyât se figeât dans le ventre d’un orc, observant le combat. Celui-ci s’écrasât par terre et ne bougeât plus. Ses congénères, avide de vengeance se précipitèrent sur l’homme, recourbé par terre.
Heureusement pour le grand guerrier, ses amis étaient prêts et le premier orc s’empalât sur un épée que tendait Arafin, tandis que le deuxième s’écroulât, une flèche de Phoenixios dans le cœur. Munok aperçu le corsaire tuer un de ses archers, puis s’enfuir avec l’homme de Rhun qui venait de livrer un combat bref mais intense.
Les ennemis s’enfuirent en toute hâte se dirigeant d’où il venait. Les alliés se précipitèrent à leur poursuite. Une dizaine fût fauchée par les cavaliers mais Munok ordonnât qu’il revienne. La plupart des soldats étaient exténués et Munok savait qu’ils auraient besoin de toutes leurs forces disponibles pour le reste de la bataille… Car, en comptant la soixantaine de cadavres ennemis, sans prendre les vingt soldats du bien éventrés ou décapité, il ne savait que ceci n’était qu’une avant-garde. Se rappelant les cavaliers noirs, il se rendit compte que le plus dur restait à faire…
Un long filet de sueur froide coulât sur son dos, pourtant remplis de transpiration.
Revenir en haut Aller en bas
Gauthier555
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Gauthier555


Nombre de messages : 1073
Age : 31
Localisation : Forteresse noire
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeLun 12 Jan - 20:36

Phase 2 : changement.

Chapitre 1 : Victoire du Bien ?
Les hommes du Bien, repu, avait rapidement repris la poursuite, suivant les traces de pas laissé à la hâte des Ourouks. Munok avait utilisé une petite fiole pour guérir son bras, car la blessure était assez profonde. Sa lame, qui subît pourtant de lourdes attaques, et qui avait du enchaîner plus qu’une parade, brillait toujours et encore du même feu ardent. L’homme de Rhun avait laissé une cicatrice sur Munok, mais le jeune guerrier savait qu’il avait fait de même. « Toutes les cicatrices ne sont pas physiques… ». Le soldat de l’Ouest allait se réveiller avec un lourd mal de crâne. Le poison n’était pas en suffisamment grande dose pour le tuer, et sa corpulence était trop grande pour que la potion le paralyse mais il aurait l’impression d’avoir vidé deux tavernes de leurs bières.
L’avant-garde de l’armée du Mal, constitué des meilleurs défenseurs, n’étaient pas les seuls choses qui faisaient peur pour la suite des combats aux jeune et pourtant fort grand guerrier. Le cadavre du chevalier noir avait été dépouillé et il s’avéra que ce n’était qu’un membre très peu influent d’un groupe de traître. Arafin lui fournit beaucoup de détail concernant ce dernier point. On savait que leur maître était très fort, mais il avait aussi été assassiné ce qui laissait présager qu’il avait déjà trouvé un remplaçant.
Un remplaçant que Munok était sûr de connaître. Lors de son dernier affrontement avec un homme en noir, il avait bien faillit être tué et n’avait vu son salut que dans la chance. Il avait laissé son ennemi repartir mais savait qu’il se retrouverait un jour ou l’autre. Le combat avec l’homme de Rhun dont il ne connaissait pas même le nom, l’avait épuisé, mais depuis, il avait pris un peu de repos et se sentait prêt à le combattre à nouveau. Comme en réponse à sa pensée cachée, son épée brillât légèrement plus pendant une infime seconde, qui suffit pour faire comprendre à Munok qu’elle l’aiderait avec ses moyens, en ne se brisant ni en n’abaissant jamais sa garde.
Le sentier faisait une grande embardée vers la droite, à moins de cinquante mètres de là. Le groupe suivait les ennemis depuis plusieurs heures et aucun signe de vie n’avait été trouvé. Son instinct glissa cependant à Munok que ce brusque virage était l’endroit idéal pour une embuscade. Malgré lui, il sourit. Une embuscade après embuscade, leurs ennemis ne devaient pas être très intelligents. Il envoya des éclaireurs qui lui démontrèrent que le contraire était loin d’être faux. Aucune embuscade n’avait été préparée mais un énorme bataillon d’orc, de troll, d’ourouks, de bataillon d’Umbar, ainsi que des hommes de Rhun, attendait au bout de cette route, prêt à détruire n’importe quels ennemis les attendraient. La suite de la description fit disparaître immédiatement l’envie de sourire à Munok. L’éclaireur affirma, et ses compagnons furent de son avis, que l’armée était menée par non pas une dizaine ni une vingtaine, mais pas moins de cent cavaliers noirs. A nouveau un frisson le parcourut, mais il ne perdit pas espoir pour autant.
Les éclaireurs ajoutèrent qu’au fur et à mesure de leur progression, les ennemis brûlaient les forêts en bordure du chemin, sans doute pour éviter toutes autres tentatives de prise en tenaille. Ils aperçurent les flammes à moins de cent mètres, lorsque la colonne ennemie arrivât aussi en vue. Une vision d’effroi assaillit Munok.
En première ligne, cinq jeunes trolls poussaient des cris plaintifs, mais cette fois aucune chaîne ne les retenais prisonnier. Les hommes et elfes du bien en avait pourtant tué un mais ces frères semblaient plus… féroces. La deuxième ligne, composé d’orc, de piquiers et de bien d’autres guerriers à lance, étaient un véritable barrage pour les cavaliers. Le reste des troupes venaient après. Il y avait des corsaires, portant l’étendard de leur patrie, des Ourouks, même si leur nombre était atténué suite à l’embuscade, qui semblaient plus féroce que jamais avec leurs casques portant la main blanche, symbole de Saroumane. Aux corsaires se mêlaient les hommes de Rhun, venant de l’ouest, enfermé dans d’imposantes armures dorées. Et sur les flancs de l’armée se dressait, tell des ombres malveillantes cherchant à détruire tous sur leur passage, portant des épées affutée qui reflétait la lueur du jour et qui semblait tout de même n’être formé que de noir, chevauchaient les cavaliers noirs. Cinq personnages attirèrent tout de même l’œil expert de Munok.
Un, au milieu, n’était autre qu’un de ses pire ennemi, celui qui avait tenté et faillit réussir de le tuer, qui avait tué ses plus braves soldats en souriant et qui portait à tous jamais la marque de Munok sur son épaule, une fine blessure qui cicatriserait mais qui jamais ne disparaitrait. Le seigneur noir en personne chevauchait sur un étalon de la même couleur. « Alkin ». Munok se rappelât du nom de celui qui autrefois fût un membre influent des troupes du Rohan, préférant les abandonner pour choisir la voix de la facilité.
Chevauchant à sa droite, un autre homme d’un style tout à fais différent apparut. Munok eut un rictus en reconnaissant l’homme de Rhun dont il ne connaissait pas le nom, mais dont il connaissait la valeur au combat et savait que son arme tuerait bien plus qu’un allié. Son deuxième pire ennemi. Sa jument blanche offrait un contraste flagrant entre lui et Alkin. Son armure dorée brillait au soleil tandis que celle du cavalier noir n’était qu’ombre et noirceur.
A gauche du cavalier noir se trouvait un homme que Munok connaissait aussi, pour l’avoir lâchement trahis, un mercenaire maintenant à la solde de Saroumane. « Adrian ». Celui-ci ne chevauchait pas seul, un corsaire se trouvait sur son cheval juste derrière. Munok était sur de l’avoir aperçu une autre fois mais ne tentât pas de comprendre qui il était, mais il savait que celui-là se battait avec style et efficacité. Attention à celui-là aussi…
Derrière eux, plus voyant grâce à sa taille impressionnante, chevauchant un Ouargue plus grand que n’importe lequel que Munok ai jamais vu, se dressait l’orc que Aldaron avait affronté. Un bout de bandage blanc se faisait voir sous son armure, montrant que son combat ne l’avait pas été de tout repos. Il paraissait beaucoup moins imposant de loin…
Les ennemis, surpris de les voir autant que les hommes du Bien avaient été surpris de savoir qu’une armée approchait, furent un moment ébahis par le spectacle qui s’offrait à eux.
En tête chevauchait Munok, sur son étalon aussi noir que celui du chef ennemi. Le jeune homme orphelin avait un compte à régler avec ce dernier.
Juste derrière, presqu’à côté, chevauchait Arafin, sur une jument gris pommelée, tenant son épée dans sa main droite et un fin poignard dans la main gauche. Sa monture, guidé par de petit mouvement du genou, semblait savoir très bien où aller, sans doute habituer par les confrontations de son maître.
De l’autre côté, un peu plus en retrait, Ellenden affutait son arc, sur sa monture d’une robe beige. Tout comme son confrère elfe, il n’avait pas besoin de tenir la bride de son cheval pour guider celui-ci.
Phoenixios lui, n’était pas dans le patio. Munok lui avait demandé de rester à couvert dans les forêts, avec ses archers. Aïrish Vaïlar l’accompagnait. Une amitié était en train de se lier entre les deux hommes, exerçant la même profession. Munok les enviaient, car lui aussi était avant tout un rôdeur. Mais sa place était sur le devant de l’arme, du moins tant qu’il serait chef.

Peu après s’être jaugé l’une l’autre, les deux armées attaquèrent à l’unisson. Par un ordre de Munok, les ents se trouvaient en face des trolls. Ils bifurquèrent sur un petit sentier à droite, juste avant le choque et les trolls suivirent. Les êtres sylvestres pouvaient donc combattre sans être des cibles faciles pour les archers. Le choque fut titanesque, un troll fut renversé sur le flanc et piétiné par un ent. La créature suffoquât puis s’effondra, te torse ouvert et le diaphragme brisé en morceaux. Un ent eut les deux jambes broyées par les masses des trolls et ne tenant plus droit, il tomba. Les ennemis massifs l’achevèrent rapidement.
Sur le chemin principal, les piquiers ennemis avaient empêché la cavalerie de progresser, et même si aucun cavalier n’était mort car ils avaient pris de mesure de précautions en contournant l’obstacle de piques, trois ou quatre soldats s’étaient empalés sur les lances des ennemis. Les archers elfes furent les premiers à décocher, tuant une partie des hommes d’Umbar, et encore quelques orcs. La riposte fut moins efficace pour les ennemis, mais beaucoup d’elfes et d’homme ne se relevèrent pas.
Les soldats du Gondor, en formation en pointe, faisait des ravages, mais plus d’un quart d’entre eux jonchaient le sol, blessés pour la plupart, morts pour les autres. Les ennemis n’avaient qu’à s’abaisser pour les achever.
Sur la route les ennemis étaient supérieurs en nombre, mais c’était sans compter les rôdeurs, qui surgirent des buissons et des fourrés pour tirer sur les flancs, couverts par les cavaliers noirs. Dix d’entre eux chutèrent de leurs montures, six morts et quatre blessés dont un mortellement. Les autres évitèrent les traits, même si certain subirent une petite estafilade au coude ou à la joue.
Au milieu de ce chaos indescriptible, se battait Munok et Arafin, dos à dos. Ils avaient sauté de leurs montures avant les lances et, faisait fit de la défense ennemie, ils avaient pénétré les lignes ennemies, se jetant sur le moindre adversaire. Aldaron ne tarda pas à arriver, amenant la garde d’élite avec lui. Les dix gardes étaient maculés de sang, et leurs gestes paraissaient flous lorsqu’ils tranchaient les bras et pourfendaient les cœurs des ennemis qui les approchaient un peu trop. Munok ordonnât rapidement à Arafin et Aldaron, qui se connaissait assez que pour se respecter l’un l’autre, de prendre cinq gardes et de rejoindre les hommes du Gondor, pour leur dire d’arrêter leur trouée et de défendre le terrain conquis. Ils hochèrent la tête et disparurent dans les batailles. Le jeune grand guerrier demanda aux hommes de le suivre il s’élançât devant lui, pour contrer un groupe de piquier qui venait à leur rencontre.
Le premier poignard de Munok atteignit l’homme de Rhun en tête sur le flanc et il l’acheva dans un redoutable coup en oblique. Un deuxième subit un sort identique avant que le groupe n’ai pu se défendre. Les quelques piquiers ne possédaient pas la moindre chance face à l’attaque combinée des gardes d’élites et du commandant ennemi en personne. Après le rapide combat, tous avaient rejoins le royaume des morts. Malgré tout un garde ne se releva pas et un autre était durement blessé à l’abdomen. Deux de ses compagnons le portèrent loin des combats. Le dernier attendit les ordres de Munok. Celui-ci venait de voir passer un cheval noir et son cavalier qui tranchait et tuait les elfes à proximité. Ils suivirent la fine troué que ce denier venait de faire et se retrouvèrent face au seul soldat qui inspirait de la crainte depuis toujours à Munok.
Le garde d’élite, trop sur de lui, se jeta avidement sur Alkin. Celui-ci dans un redoutable revers sur le flanc du guerrier qu’il eu du mal à parer, s’assura directement de gagner son combat. Un autre coup, une feinte et s’en fut terminer. La tête du soldat roulât jusqu’au pied de Munok.
Le chef ennemi qui avait suivit le trajet du reste de son adversaire rugit en voyant le médaillon en forme de feuille que portait un rôdeur, alors que c’était le symbole des elfes.
-TOI ! Le petit commandant qui a faillit avoir ma peau et qui a eu la chance de s’en sortir indemne… Le célèbre Munok qui trouva les plans de mon armée.
Sur cette révélation, le jeune guerrier resta bouche bée… Comment diable le soldat pouvait-il savoir.
-Les guerriers elfes sont très bavards quand on utilise les moyens adéquats. Celui qu’on a capturé hier m’a dit ce que je voulais avant de périr de ma lame ! dit le cavalier noir, comme en réponse à la question non formulée du rôdeur.
Sans attendre, le guerrier se précipita sur le soldat, qui n’eu d’autre choix que de faire de même, sous peine d’être broyé par l’élan du colosse. Ce denier trancha la tête d’un elfe s’approchant trop près et arrivât à portée d’épée, puis donnât un coup dans le vide. Munok, qui avait quand à lui transpercé un Ourouk, venait d’effectuer une magnifique roulade sur le côté. Faisant à nouveau face à son ennemi, il tenta un coup par le bas, relevant son arme au dernier instant. Celle-ci, se glissant entre les plaques de fer du guerrier, transperça la fine couche de maille et goutât au sang du guerrier noir, sans pour autant lui faire grand mal, car la lame ne se trouvait qu’à l’extrémité droite de son épaule. Se rejetant en arrière, le grand colosse qui lui faisait face lança à son tour une attaque imparable, et une fine estafilade apparut sur la main non protégée de Munok. S’observant à nouveau, les deux hommes comprirent au même moment que le combat durerait plus longtemps qu’aucun des deux ne pouvaient le prévoir.
Alkin, grand et fort, utilisait sons art guerrier et sa force immense pour faire taire ses ennemis. Seuls quelques rares combattants l’égalaient à l’épée. Sa réputation n’était plus à faire, déjà influent avant sa trahison, il avait su se faire une place de choix dans les rangs du Mal.
Munok, petit mais agile, utilisait son corps en faisait diverses cabrioles pour toucher les points sensibles des guerriers qu’il ne pouvait tuer avec des flèches. Légende vivante chez les elfes et les humains dans le maniement des dagues, très peu répandu, l’orphelin avait des comptes à rendre avec le Mal qui avait détruit sa famille et tué beaucoup de ses proches et de ses amis.
Les coups commencèrent à pleuvoir sur la défense fragile du jeune guerrier, qui compensait en faisant se tourner Alkin dans tous les sens. Enervé, le colosse noir frappait la plupart du temps dans le vide.
Les deux adversaires commençaient à faiblir. Durant un bref moment où il soufflait tous les deux, Munok analysa les combats. Un ent jeune et un vieux combattaient les trolls survivants, au nombre de deux aussi. Les coups se faisaient ressentir, même à cette distance. Les hommes du Mal résistaient de moins en moins à la tactique brillante du commandant ennemi. Les soldats du Gondor, mené par trois soldats d’élite survivants, tenaient une partie du terrain, en ne laissant à aucun moment les ennemis s’en approcher. Les archers elfes tenaient les guerriers noirs en respect, alors que déjà trente corps de ceux-ci étaient sur le sol, mort ou mourant. Le Bien prenait indéniablement l’avantage près de ses forêts vastes et immenses.
Alkin, commandant ennemi, du arriver à la même conclusion que lui, car sa voix dominant le chaos omniprésent, cria
-RETRAITE !
Munok se précipita, lame vers l’avant, vers le commandant ennemi, mais celui-ci se saisit d’un orc et le jeta sur le rôdeur, puis grimpa sur sa monture, resté non loin de là comme si elle l’attendait. Le guerrier transperça l’orc mais ne pu pas retenir le guerrier noir qui s’enfuit avec le reste de son armée vaincu…pour l’instant.
Revenir en haut Aller en bas
Gauthier555
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Gauthier555


Nombre de messages : 1073
Age : 31
Localisation : Forteresse noire
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeLun 12 Jan - 20:37

PHASE 2 : Changement.

Chapitre 2 : attaque dans la plaine.
Les ennemis continuaient à fuir devant le nombre imposant d’assaillants. Ils avaient très peu d’avance et dès que l’arrière garde rencontrait les armées acharnées du Bien, elle se faisait frapper sans répit. A chaque fois, une dizaine de défenseurs tombaient sans pouvoir se défendre. Seulement, les archers du Mal vengeaient vite leurs compagnons en tuant ou blessant une autre dizaine de soldats, côté Bien cette fois.
Trois jours après l’embuscade, les armées arrivèrent devant un ruisseau, peu profond mais juste assez pour empêcher à une armée de passer. Très large, seul un petit pont de pierre l’enjambait, permettant le passage d’à peine cinq soldats. De l’autre côté s’étendait une plaine très vaste, avec des herbes hautes de parfois un mètre. La traverser devait représenter un danger permanent, les embuscades y seraient aussi nombreuses que des fourmis…
L’armée du Mal, encore imposante malgré les pertes, se retournât en un seul mouvement et les piquiers attendirent le choc frontal. Munok stoppa l’avancée des hommes qu’il dirigeait et observât l’armée ennemie. La dernière ligne ne semblait pas bouger, aucun soldat ne traversait le pont pour tenter de s’enfuir. « Ils veulent donc combattre ici et maintenant ». Il n’osa pas lancer ses hommes directement sur le barrage de piques qui se dressait face à lui, préférant envoyer des archers pour obliger le flanc droit de l’ennemi à céder. Il pourrait ainsi envoyer des cavaliers dans la brèche pour éventrer le gros de l’armée et remporter la victoire…
Les armées mirent plusieurs minutes avant de se rencontrer. Les archers elfes tirèrent mais les hommes de Rhun, corsaires et autres engeance du Mordor, étaient prêts cette fois et seul deux orcs trop exposé furent touchés par les flèches acérées des elfes. Une deuxième volée fit pareil effet avant que les orcs ne s’éloignent du flanc sur lequel les pertes étaient importantes. Le Mal riposta brusquement et cinq elfes ou hommes ne se relevèrent pas. Il n’y eu cependant pas de deuxième volée, le Mal conservant bizarrement le plus de flèches possibles.
Un troll sortit brusquement des rangs et jeta une pierre d’un poids vertigineux sur un groupe de cavaliers. Aucun ne survit. Le deuxième fit pareil mais avant de toucher les elfes à qui elle était destinée, la pierre rencontra le bras d’un ent qui la propulsa sur un autre groupe, d’orc et de corsaires cette fois.
Les armées s’échangeaient ainsi des tirs, des coups d’épées et de lances, tandis qu’aucun ennemis ne semblait vouloir fuir.
Puis, aussi soudainement qu’elles s’étaient arrêter, l’armée ennemie se remit en marche. Le pont de pierre craqua sous le poids des trolls mais tint bon. Les ennemis se poussaient sur ce dernier, passant parfois à plus de six en file, en file indienne. Munok ordonnât la charge avant de comprendre son erreur. « Ils préparent quelque chose… ».
La moitié du reste de l’armée ennemi, environ deux cents hommes étaient déjà de l’autre côté, mais le flot de défenseurs sur le pont ne faiblissait pas.
Les soldats du bien arrivèrent au corps à corps, les armes en avant, déchiquetant tout ce qui passait à leurs portées, plusieurs s’empalant malheureusement sur les piques encore dressées. Munok encocha une flèche et visât le pied d’un Ourouk, qui s’écroula à l’entrée du pont alors que déjà deux cents clinquantes soldats du Mal étaient de l’autre côté, courant à travers les épais buissons et autres herbes folles. Sa cible s’écroula, bloquant le passage à trois de ses congénères qui s’écroulèrent sous les flèches du jeune orphelin. Munok abandonna son arc, brisé en deux après un coup de revers dévastateur d’un orc, pour se saisir de son épée. Illuminé d’une aura rouge, fidèle à ses habitudes magiques, elle semblait ne rencontrer aucune résistance et tranchait, hachait et détruisait tout ce qu’elle touchait. Un orc tenta une attaque sur le côté. Munok esquiva d’un mouvement sur le côté et tendit son épée qui tranchât le ventre de son assaillant. Dans le même mouvement il dégaina un petit poignard, tranchant et très résistant. Il tendit les deux armes et dans un geste plein de fluidité, décapita un corsaire trop courageux. Il effectua une roulade et tua un autre ennemi avant de pouvoir analyser une bonne fois la situation.
Environ trois cents soldats du Mal fuyaient de l’autre côté du fleuve, disparaissant dans l’herbe haute. Les poursuivre serait une tâche longue et périlleuse, mais il devait repousser les défenseurs jusque dans l’Est, là où ils ne pourront plus nuire.
Dans un cri, Munok et Aldaron qui venait de le rejoindre se précipitèrent les premiers sur le pont. A peine après être arrivé, ils furent rejoints par tous les autres commandants, qui étaient eux-aussi en première ligne.
Ils étaient encore en train de courir, prêt à pénétrer la forêt d’herbe qui se dressait devant eux, lorsque Munok aperçu un casque noir, dépassant des fourrés, et qui semblait se diriger vers eux. Mun ok tendis son arc et encocha sa flèche la plus acérée.
Alkin, le terrible renégat qui dominait l’armée ennemie d’une poigne de fer, tendis son doigt en direction du pont, craquant sous le poids des soldats du Gondor et des elfes qui traversait. Munok, suivant son geste, fut pris d’une terreur sans nom, quand il découvrit la signification de ce geste.
Un orc armée d’un énorme flambeau, alluma une sorte de substance noire qui prit immédiatement feu. Plusieurs flèches enflammées jaillirent des fourrées et arrivèrent non sur les alliés mais sur d’autres bacs remplis de substances noirs qui avaient été déposé là. « Non, pas déposé… Placé pour nous détruire. »
Cent cinquante hommes et elfes du Bien avaient traversé le pont. Une dizaine d’autre étaient encore en train de le traverser lorsqu’il se passa deux choses.
Munok tira la flèche en direction d’Alkin.
Les bombes explosèrent.
Revenir en haut Aller en bas
Gauthier555
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Gauthier555


Nombre de messages : 1073
Age : 31
Localisation : Forteresse noire
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeLun 12 Jan - 20:39

PHASE 2 : Changement.

Chapitre trois : contre-attaque.
Pas moins de cinquante hommes et elfes qui se trouvait soit prêt du pont, soit prêt des autres bombes, furent littéralement balayés par l’explosion. Une vingtaine d’autre étaient agonisants ou juste blessés. Mais le pire n’était pas le nombre de morts, ni même de blessé. Non, car « Le pire est à venir… ». Ainsi scindé en deux, l’armée du Bien n’avait pas la moindre chance de se rejoindre, et le fleuve était trop large pour permettre aux archers de tirer, à moins que leurs alliés ne soient tous anéantis.
La flèche de Munok, sous l’effet du souffle de l’explosion, dévia et le chevalier noir l’arrêta d’un coup de bouclier. Le jeune homme roula pour éviter une lance, provenant des fourrées. « On s’est fait avoir comme des débutants, ils ne vont pas tarder à revenir de leurs cachettes et ils risquent bien de nous détruire tous jusqu’au dernier. » Le jeune homme ne croyait pas si bien dire, car au lieu de tirer au risque de se blesser mutuellement, les différents soldats du Mal encore debout, environ trois cents, apparurent d’un seul coup. Chacun venait de couper les herbes qui l’entourait, formant un champ de bataille beaucoup plus large. Le Mal prenait ainsi un avantage décisif car s’il repoussait le Bien ici, aucun ne pourrait battre en retraite, sous peine d’être entrainé par la rivière.
Munok comprit alors que malgré les derniers événements, l’embuscade, la fuite et la traversée du pont, le Mal n’avait jamais perdu. Il attendait juste le bon moment pour frapper juste et durement. Malgré son aversion pour ce camp, il se prit un instant à admirer la tactique des soldats de Sauron.

Etrangement les ennemis n’attaquaient pas au corps à corps, comme s’ils attendaient quelque chose. Le Mal avait l’avantage et voulait apparemment en profiter car les orcs et Ourouks commencèrent à chanter un chant de guerre. Les corsaires et hommes de Rhun se moquaient de leurs adversaires en se tapant le poitrail. Seuls les cinq commandants ennemis ne rigolaient pas. Alkin, renégat noir, s’avança suivit de près par ses condisciples. Il descendit de son cheval et cria un ordre bref aux autres généraux, qui firent de même. Alkin commença à marcher, cette fois seul, en direction du groupe de tête, mené par Munok et les autres généraux. Il s’arrêta à la moitié de la distance qui les séparait auparavant. Munok comprit rapidement son petit et il ordonna à son tour à ses commandants de le suivre. Ils s’arrêtèrent eux-aussi et le jeune orphelin se retrouva à moins d’un mètre du général ennemi.
-Que veux-tu, renégat.
-Voyons, après la défaite que je viens de t’infliger et celle plus importante qui va suivre, tu ne me traite toujours pas avec respect ?
-Je ne traite pas avec les traitres. A moins que je sois obligé avant de les tuer.
-Je crois que dans ce cas, les situations sont drôlement inversées. Je ne suis cependant pas ici pour te détruire, je préfère le faire en combat. Tu as encore une chance de capituler… Ordonne à tes hommes de déposer les armes et rejoint mon armée, il ne leur sera fait aucun mal. Par contre, je ne peux pas te promettre de te laisser en vie, tu me dois bien ça…
-Depuis quand crois-tu que tous les soldats de la guerre du milieu sont-ils comme toi ? Aucun de nous ne te laissera passer, même si il ne doit rester que moi comme survivant.
-Alors mourrez…
Et sans crier garde, le soldat noir décocha un coup de poing phénoménal en direction du jeune homme vêtu de la cape des rôdeurs. Heureusement, très prévoyant, Munok roula sur le côté et décocha un atémis dans le ventre de son adversaire, qui le para d’un revers de la main. Munok roula à nouveau sur le côté et les deux hommes, autrefois de la même patrie, se regardèrent tandis que les deux camps semblaient étrangement silencieux.
Chacun des généraux retourna et l’armée du Mal se mit enfin en position.
Du côté du Mal, se dressait trois cents soldats, leur nombre ayant chuté de moitié depuis le début des combats. Les lanciers et piquiers à l’avant du groupe, empêchait la cavalerie de passer, fidèle à son habitude. Ces soldats étaient suivis par les épéistes et les archers, dans un chaos qui portant était très structuré. La vingtaine de cavaliers noirs survivant menait les deux trolls, à l’arrière de l’armée, d’une main de maître et les écarts de conduite étaient très rares.
Côté Bien cette fois, on pouvait apercevoir un peu près cents-cinquante soldats, certains tremblants, d’autres brandissant leurs épées. Le reste des troupes, du même nombre que ceux ayant réussit à traverser la rivière et survécu aux explosions, ne pouvait que regarder le combat à venir. Les piquiers, quelques dizaines, étaient suivit par les archers. Les épéistes venaient sur la troisième rangée, escorter par une dizaine de cavaliers sur les flancs.
Munok et les autres commandants ne s’imaginaient pas pouvoir gagner cette bataille. Les troupes ennemis encore imposantes avaient fait subir des pertes incommensurables aux alliés et venaient de scinder l’armée en deux, ce qui amenait presqu’à néant les chances de victoire pour le bien.
Aucun hommes ou elfes n’avait cependant perdu espoir. Celui-ci fut même renforcé lorsqu’un ent, le plus vieux et le plus grand, arriva in extremis à traverser la rivière, de la largeur d’un de ses plus grand pas. Il lança un cri strident et se joignit aux restes des troupes.
Revenir en haut Aller en bas
Gauthier555
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Gauthier555


Nombre de messages : 1073
Age : 31
Localisation : Forteresse noire
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeLun 12 Jan - 20:40

Les armées se mirent en marche exactement en même temps, celle du Mal allant plus vite, deux fois plus imposante et celle du Bien, plus lente, mais plus vaillante.
Les archers furent les premiers à entrer dans la dance. Les elfes plus précis et plus rapide, décochèrent à une vitesse hallucinante. La flèche de Munok et celle d’un autre rôdeur, le puissant Phoenixios, arrivèrent en même temps dans les deux Ourouks en tête. Chacune des flèches tirées par les généraux et par d’autres soldats des plus vaillants traversèrent l’épaisse armure des orcs, transperçaient la tête des corsaires, ou bien tuait les hommes de Rhun. La première volée fut dévastatrice pour les deux camps, réduisant ainsi considérablement le nombre de force à l’œuvre.
Mais le corps à corps fut le plus rude que Munok n’ai jamais vu.
Les piquiers et lanciers des deux armées s’empalèrent mutuellement, tandis qu’un chaos sans nom s’emparait des premières lignes du front. Les deux trolls se jetèrent sur l’ent qui se défendait avec hargne et courage, tenant ses deux adversaires en échec, sans pour autant les vaincre. Les archers tentaient de décocher, mais les combats trop proches les obligèrent à dégainer. Les cavaliers tentaient de contenir les hommes noirs qui avaient réussit à passer les lignes pour fondre sur eux. Les épéistes devaient maintenant entrer en action et chacun utilisaient ruses et bottes secrètes pour défaire leurs adversaires. Le Chaos régnait en maître.
Munok abattit un oriental d’une flèche dans la gorge puis tira sur le talon d’un corsaire, qui s’écroula. Il acheva celui-ci d’un deuxième flèche en l’enfonçant dans son poitrail, puis tira la dernière qu’il possédait dans a gorge d’un Ourouk. Sa lame brillant de la même lueur rouge semblait chauffer à son dos, car fidèle à certaines habitudes de son mentor, Munok croisait toujours ses armes dans son dos avant de combattre, signe que l’on ne pourrait pas l’attaquer par derrière. Rangeant l’arc récupéré sur un elfe mort, il dégaina son épée et sortit un petit poignard, qui s’illumina lui-aussi d’une lueur fine, mais bleue. Cette deuxième lame semblait boire l’énergie de la première, qui ne parut pas s’en offusquer. Munok, brandissant les deux lames magiques qui traversèrent le ventre d’un corsaire, se fraya un chemin jusqu’à son meilleur ami et compagnon de toujours.
Aldaron menait en respect trois guerriers pourtant plus forts que lui. Il maniait l’épée avec une vitesse et une force digne d’Elrond lui-même. Le premier adversaire eut la gorge tranchée, le second l’abdomen déchiré. Le troisième pourtant tenait bon et Munok reconnut Adrian, celui qu’il prenait pour un lâche et qui évitait les combats. Ce dernier désarma habilement l’elfe et lui porta un coup de coude dans le nez, ce qui fit chuter le puissant guerrier. Il n’eut cependant pas le loisir de ‘achever car un autre guerrier, tout aussi habile entrait en œuvre. Munok ne put qu’admirer le courage de ce guerrier.
Arafin décapita le cavalier noir, à qui il venait de prendre la monture puis, dans le même élan sauta sur le mercenaire. Les deux hommes roulèrent à terre tandis que les hommes du Gondor qui étaient encore en vie voulaient intervenir. Le cri de l’elfe surplomba la bataille.
-IL EST POUR MOI !
Le mercenaire se releva et ils commencèrent le combat, usant de force et de finesse, se blessant parfois, mais ne traversant jamais la défense ennemie. Un cercle s’était formé autour d’eux, même si les combats n’avaient pas cessés.
Munok n’eut plus le loisir de tenter d’aider son ami, car un talon fusa devant lui et il dut sauter sur le côté pour l’éviter. Alors qu’il roulait par terre, la voix de celui qui l’avait jadis laissé tuer un groupe d’Ourouk retentit à ses oreilles.
-Petite vermine du Rohan… Tu n’en rechaperas pas cette fois.
Ulfang, Munok avait entendu son nom prononcé plus tôt quand Alkin avait ordonné la fuite, se dressait devant lui, sur son cheval blanc. Ne voulant apparemment pas que se reproduise l’événement du jour précédent, l’homme de Rhun descendit de son cheval et dégaina l’hallebarde immense qu’il possédait et dont il avait une maîtrise totale. Munk quand à lui, tenait dans sa main la lame rouge et le poignard couleur bleue, qui semblait se joindre pour formé une lueur noire. Si son ennemi en fut troublé ? Munok ne le su jamais car un troisième combattant, et non le moindre arrivait devant eux.
-Va-t-en général, celui-là est à moi.
Alkin descendit à son tour de cheval et tapa sur sa monture, qui s’enfui en direction des fourrées, en écrasant un elfe au passage. Ses yeux paraissaient vouer de la haine autant à son ennemi qu’à son allié.
-Non commandant, répondit Ulfang avec une voix étrangement sarcastique, je me dois de le tuer… Ainsi que ceux qui se dresseront face à moi.
Sans prévenir, l’homme de Rhun courut vers l’orphelin et frappa un coup en sa direction. Sa lame fut arrêtée avant même d’avoir pu rencontrer la défense de Munok.
Alkin, avec une rapidité aussi stupéfiante que celle de l’oriental, venait de parer l’attaque d’Ulfang.
-Je te l’ai dit vermine, il est à moi.
Munok, se relevant, Alkin, s’apprêtant et Ulfang, se dégageant de la prise de son adversaire, formèrent un cercle dans lequel même les combattants les plus avides de sang ne s’engouffrèrent pas. Les deux soldats elfes et les trois orcs qui essayèrent furent anéantis par les trois hommes. Après avoir range le couteau avec lequel il venait de tuer un de ses propres orcs, Alkin sauta sur Munok. Ulfang sauta sur Alkin, tandis que Munok lui sautait sur Ulfang. Les trois hommes avait maintenant chacun deux armes, l’oriental maniant avec force son arme principal accompagné d’un long poignard, le chevalier noir venait de transpercer un elfe et maniait son épée noire plus l’arme qu’il venait de voler à sa victime tandis que Munok possédait encore ses deux armes de couleur rouge et bleue.
Les attaques parades et autres mouvements s’enchainaient à un rythme effréné. Alkin tenta un coup d’estoc sur Munok. Celui-ci para avec son épée et revint sur Ulfang d’un revers meurtrier avec son poignard. Alkin lança l’épée elfique sur l’oriental en même temps et l’homme de Rhun para les deux armes en brandissant sa hallebarde. Frappant avec son poignard, paré à nouveau par l’homme noir, il répliqua d’un grand geste bizarre avec son arme principal, se qui propulsa Munok plus loin. Revenant dans le combat avec un coup de pied chassé, il fit reculer le guerrier noir à son tour, qui en reculant, porta un coup de coude dans le ventre de son allié et pourtant adversaire.
Aucun des hommes ne parvenait à prendre le dessus. Jouant tous de technique différente, usant de force et de finesse ou bien d’agilité et de ruse, ils frappaient souvent face à une défense imperméable. La première blessure se montra enfin dans le combat. Alkin qui venait de parer un coup de revers d’Ulfang, tranchât la poigne de son poignard et blessa l’homme de Rhun d’une longue estafilade, de la main vers le coude. L’oriental répliquât en poussant le cavalier avec le manche de sa hallebarde. Le combat reprit de plus belle, l’homme de Rhun à présent beaucoup plus agressif. Les risques qu’il prenait étaient énormes mais ils finirent par payer. La joue de Munok le brula violement lorsque la lame de l’arme ennemie la frôla. Il tomba à la renverse, laissant le combat se continuer entre les deux autres adversaires. Tournant la tête, il cru apercevoir Ellenden, à moins d’un mètre du soldat nommé Aïrish Vaïlar, qui combattait un énorme orc. Munok reconnu celui qui avait blessé Denethor, lors de l’embuscade.
Il n’eut cependant plus le temps d’aller les aider car les deux hommes se retournaient vers lui. Fonçant vers lui lame vers l’avant, ses deux adversaires comptaient apparemment le tuer en même temps. Roulant sur le coté, Munok esquiva les deux lames, qui se figèrent dans le sol dans un seul mouvement. En se relevant, il porta un coup de pied dans le ventre d’Alkin, avant de le frapper à la tête avec le manche de son épée, qui semblait se glacer au moment du choc. L’effet fut assez… inattendu.
Le guerrier noir rugit et se jeta sur le coté, se tenant la joue qui semblait devenir glace ! Munok espéra que le sortilège terrasserait son ennemi mais il reprit le combat, cette fois avec Ulfang, le guerrier ennemi ayant roulé loin du combat, se tortillant de douleur.
Munok avait deux armes, magiques et Ulfang une seule, mais plus résistante que l’acier et très grande.
Le combat heureusement ne dura pas longtemps du tout car soudain Denethor, que Munok venait d’apercevoir, un bras brulé surement pendant l’explosion, attrapa l’ennemi de Munok par le col et l’éjecta trois mètres plus loin avant de sauter sur ce dernier. Munok les vit disparaitre dans la foule des ennemis, qui avaient indéniablement prit l’avantage. Il pu enfin constater l’horreur qui l’attendait.
Les pertes étaient un peu près équivalentes de chaque côté, si on ne comptait pas les dégâts causés par l’explosion. Seul une vingtaine de soldats, avec seulement deux cavaliers, rivalisaient encore avec l’armée ennemie, composée d’encore plus de cent cinquante soldats. Les deux trolls avaient finalement prit le dessus sur l’ent, qui rugi de douleur lorsque les deux créatures commencèrent à le découper avec leurs massues. Le jeune homme remarqua qu’un des deux titans avait une cheville bizarrement tordue et que l’autre se tenait le bras avec un rictus de souffrance.
De l’autre côté, le flot d’assaillants venaient de tuer le reste des soldats d’élite et leur chef s’écroula sous le coup de l’orc, qui combattait précédemment Ellenden et qui semblait blessé à l’abdomen.
Munok en était encore à regarder les soldats ennemis, quand une poigne de fer s’abattit sur lui le jetant à terre. Alkin commença à l’étrangler et Munok pu apercevoir sa joue qui n’avait plus aucune trace de brulures. Pourtant l’homme gardait la haine dans ses yeux comme si le froid avait un peu éteint sa flamme de vie. Il l’agrippait au cou mais Munok lui lança son sonde dans le ventre et rejeta son adversaire sur le côté. Pour la première fois depuis très longtemps, sa capuche tomba et son jeune visage apparut au soleil, ainsi que le médaillon qu’il portait, seul souvenir de son père. Et c’est là que la chose la plus étrange que Munok aurait pu croire se passa. Le cavalier noir se relevait épée à la main et pourtant ne tentait pas de tuer son ennemi, pourtant à sa merci.
Non, car ses yeux exprimaient cette fois la douleur et l’incompréhension. Il mit soudain la main à son cou, comme si lui aussi avait un médaillon, et sortit de son armure un objet qui coupa le souffle à Munok. Le seul objet dont il se rappelait l’existence depuis près de vingt longues années. L’objet dont il rêvait de revoir un jour la couleur. Un objet dont il avait aussi fait des cauchemars, imaginant celui-ci détruit, calciner dans les flammes de l’enfer qui avait détruit son ancienne maison, et tuer sa mère ainsi que son père et pas mal de frère et sœur.
La réplique exacte de son propre médaillon, différent seulement par le soleil brillant qui l’ornait tandis que celui de Munok portait une lune sombre.
Le jeune homme ne pu retenir un cri d’effroi car seul dans une région du Rohan, la coutume voulait que le père et la mère remettent un médaillon représentant une chose symbolique lorsque leurs enfants auraient atteints l’âge de marcher. La seule région à avoir été totalement dévastée par les flammes et les Ourouks qui les avaient amenés.
Il tomba à genoux tandis que son ennemis de toujours enlevait son casque, lui aussi mu par la stupeur. En dessous de celui-ci se cachait un homme plus âgé, pleins de cicatrices, mais ressemblant comme deux gouttes d’eau au visage du jeune orphelin… Le visage non pas de son père, dont le cadavre gisait maintenant trente pieds sous terres, mais le visage de son …
-Frère ?
Les deux hommes se regardaient mais n’eurent pas le temps de se poser d’autres questions car Denethor jaillit à nouveau des combats, attrapant le grand guerrier par le bras, le faisant monter avec une force prodigieuse sur sa monture, et l’emmenant loin des combats.
Les alliés survivants, une bonne dizaine, fuyaient dans la plaine cherchant à traverser la rivière par tous les moyens. Heureusement pour eux, les alliés restés sur la berge qui n’avait pu qu’assister aux massacres, avaient réussis à bâtir un faible pont de pierre, que l’ent restant avait solidifié en plaçant un énorme rocher sous ce dernier. Juste après la retraversée, l’être sylvestre souleva la pierre placée en fondation et la jeta sur un troll qui eut le bras écraser sous le poids titanesque.
Munok, encore ébahis, ne pu que suivre le mouvement, ne se retournant que pour regarder les ennemis, et plus particulièrement un seul.
-Frère… répéta-t-il en voyant Alkin, le pire ennemi et pourtant du même sang que lui, se relever et remettre son casque.
Une fine larme coula le long de sa joue…
Revenir en haut Aller en bas
Adrian
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
Adrian


Nombre de messages : 796
Age : 33
Date d'inscription : 10/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeLun 12 Jan - 20:46

C'est quant meme moi le premier à avoir finis meme si tu es le premier à avoir commencé^^

Haaa,qu'aurais fais nos camps sans nous ? santa
Revenir en haut Aller en bas
Urgog
Inspecteur Orc ¤ Commandant du Pays Noir
Inspecteur Orc ¤ Commandant du Pays Noir
Urgog


Nombre de messages : 215
Age : 114
Localisation : Pays Noir
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeLun 12 Jan - 20:49

Oh euh santa
Mon troll santa
Et le second troll, il vit toujours en pleine forme hein ? santa
Revenir en haut Aller en bas
ar-pharazon
Grand Guerrier Elfique ¤ La Flèche d'Or
Grand Guerrier Elfique ¤ La Flèche d'Or
ar-pharazon


Nombre de messages : 1493
Age : 30
Localisation : ou le combat m'appelle
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeLun 12 Jan - 20:57

ba déjà 3 ents en moins lol!
Revenir en haut Aller en bas
Gauthier555
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Gauthier555


Nombre de messages : 1073
Age : 31
Localisation : Forteresse noire
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeMar 13 Jan - 23:17

Je suis occupe a écrire la derniere partie...
Et oui après j'ai finît... A la clef il y aura un dernier battle mais entre Munok et Alkin contre des orcs... Vous verrez :d.
Revenir en haut Aller en bas
Adrian
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
Adrian


Nombre de messages : 796
Age : 33
Date d'inscription : 10/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeMer 14 Jan - 20:09

Shocked j'ai hate de lire ca
Revenir en haut Aller en bas
Gauthier555
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Gauthier555


Nombre de messages : 1073
Age : 31
Localisation : Forteresse noire
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeVen 16 Jan - 22:20

PHASE 3 : La fin.

Munok et ses hommes marchaient en silence. Même les généraux d’ordinaire si festifs et joyeux avaient laissé leurs sourires loin derrière eux. Beaucoup de combattants avaient vu leurs amis mourir sans rien pouvoir faire et les autres qui auraient pu, semblait encore plus triste de ne pas avoir été assez forts. Des elfes pleuraient même parfois et l’ent restant avait entonné un chant au rythme très lent, à la mémoire de ses amis morts au combat. Les autres commandants de l’armée, ayant chacun affronté leur rival, s’en voulaient de ne pas avoir vaincu ceux-ci. Toute l’armée vaincue semblait sombre et elle avait d’excellentes raisons de l’être. Les ennemis avaient pris un grand retard et les hommes savaient que seuls une poignée d’entre eux les suivraient car l’armée ennemie ne comptait plus assez de membres pour accomplir sa mission initial, c'est-à-dire vaincre les nains. Tous espéraient que ces derniers s’en étaient bien sortit, malgré la lourde défaite du Bien.
Un seul homme, perdu dans ses pensées, n’avait pas le cœur à penser ou à s’attrister sur le sort de ses amis.
Munok avait retrouvé un être dont il pensait ne plus jamais entendre parler. Il aurait cependant préféré ne plus en entendre parler. La découverte que son pire ennemi et chef des grandes armées du Mal, le chevalier noir renégat, la terreur de ses rêves était en réalité son propre frère. Aldaron, Denethor en premier avait essayé de lui parler, se heurtant à un mur. Les autres généraux avaient aussi essayés en vain. Seul Sigmin, le nain à qui il aurait confié sa vie, femme et enfant sans la moindre hésitation, aurait pu entendre un mot bref du jeune Orphelin car il était le seul à pouvoir le comprendre. Munok regrettait de ne pouvoir lui parler. Un général arriva cependant à lui soutirer une phrase. S’approchant de son cheval noir par la droite, un elfe d’une haute stature, habillé d’une armure déjà souillé du sang de ses amis et celui de ces ennemis. Arafin murmura :
- Un membre de sa famille peut parfois être le pire des ordures… Commandant. Votre frère est mort lorsqu’il a rejoint les forces du chaos.
Sentant la rage monter en lui, Munok décida de répondre à ses réponses, sans questions posées.
- Il n’en s’agit pas moins de mon frère capitaine. Son sang et le mien ne sont qu’un et le chaos qui l’habite est mon sanctuaire.
L’elfe ne parvins pas à comprendre ni à soutirer un seul autre mot de l’Orphelin, qui, perdu dans ses pensées, n’entendit même pas les mots de l’éclaireur à l’arrière garde…
Le groupe ennemi se rapprochait, constitué du reste des corsaires, des chevaliers noirs et des hommes de Rhun, ainsi qu’une vingtaine d’orc. Les Ourouks-Haïs semblaient avoir quitté le combat. Ces assaillants étaient toutefois encore assez nombreux et frais pour détruire le reste de l’armée alliée. Les généraux ordonnèrent aux archers de couvrir la retraite qui allait forcément suivre, car Munok paraissait incapable de prendre la moindre décision. Regardant d’un air un peu ahuris son armée se mettre en place toute seul, le jeune homme eut honte de lui. Reprenant son souffle il appela Aldaron et les autres capitaines, sergent… qui eurent l’air gêné de leurs actes. Au lieu de les féliciter, Munok donna de nouveaux ordres.
-Ils sont assez nombreux pour nous tuer, mais trop pour passer la colline par laquelle je suis venue. Toutes les armées doivent se diriger vers ce point en hauteur. Je ferais une diversion avec mes hommes pour vous faire gagner du temps, en passant par la forêt à droite de l’entrée du sentier. L’ent provoquera un éboulement une fois en haut, arrangez vous pour lui laisser le temps de se retirer. Déblayez le passage prendra beaucoup de temps, surtout si je m’arrange pour que les trolls me suivent, et l’armée ennemie n’aura pas le loisir de vous avoir.
Les généraux, sûrement trop exténués par la longue marche, et pressé de rentrer sain et sauf chez eux, ne protestèrent qu’un peu. Aldaron qui était inclus dans la partie à risque ne broncha pas de même que Denethor et Fëanáro, qui n’avait pas été touché durant cette bataille étrangement.
La seule partie du plan qui faisait vraiment peur au jeune orphelin, était la partie où l’ennemi enverrait des soldats à ses troupes car celle-ci aurait surement à leur tête un des commandants. Munok craignait que ce soit la personne qui l’avait tant tourmenté. Criant les ordres, tous les généraux accompagnés du reste de l’armée, reculèrent devant l’ennemi qui approchait. Le groupe attendit un peu à l’entrée du sentier vers la montagne, et l’ent se mit directement en position. Brandissant un énorme rocher, il s’apprêtait à fracasser la paroi avec ce dernier.
Les ennemis arrivèrent enfin. Ils avaient soit reçu un renfort, soit les alliés avaient perdus plus d’hommes qu’il ne le croyait car il semblait deux fois plus nombreux. Essentiellement constitué d’hommes de l’est ou de corsaires, seuls une vingtaine d’orcs restaient encore debout ainsi que deux trolls, dont un boitait.
Se séparant d’après les ordres de Munok, les hommes et elfes gravirent la montagne, tandis que le commandant et la dizaine d’hommes qui le suivaient, rescapés de bien des batailles, partaient s’enfoncer dans les bois, à droite. Les cris qui retentirent derrière lui montrèrent que seuls une trentaine d’orc ainsi qu’un étrange bruit de sabot, et un troll l’avait suivit. En entendant le bruit saccadé de ses pas, Munok su que c’était celui qui boitait. Il ordonna à Denethor de poursuivre et de faire le plus de bruit possible, tandis qu’il grimpait dans un arbre, rejoint par Aldaron et certains elfes, meurtris par cette guerre éternel entre le Bien et le Mal.
Se mettant aux aguets, ils ne tardèrent pas à entendre le bruit des poursuivants qui se rapprochaient très vite. Quand enfin ils les aperçurent, Munok vit ses craintes se réaliser. Le troll, blessé, n’en était pas moins une formidable machine de guerre. Sa jambe tordue dans un angle bizarre mais effrayant, l’empêchait cependant de marcher aussi vite que les orcs, qui couraient très vite. Trois cavaliers noirs peinaient apparemment à avancer, leurs montures pas tout à fait préparées pour la poursuite dans les bois. Un des cavaliers n’était autre que le frère de l’orphelin en personne. Alkin semblait avoir moins de mal que ses compagnons à franchir le barrage de fougères et de buissons. Les elfes et hommes arriveraient à s’enfuir, Munok en était certain. Leurs chevaux, préparés exclusivement par des elfes, ou bien étant elfes eux-mêmes, ses alliés passeraient sans problème jusqu’à l’orée du bois, où il pourrait longer la montagne et s’enfuir en traversant le fleuve grâce à de petites barques qu’Arafin avait fait préparé au cas où les ennemis seraient arrivés par un autre endroit.
Munok pensa toutefois à bien d’autres choses. Prenant soudain son arc dans ses mains, il saisit une flèche et tira sur un cavalier noir. Le projectile fila dans la nuque de ce dernier et il tomba dans un bruit rauque. Les autres elfes agitèrent eux aussi leurs armes mais aucun ne visa le commandant ennemi. L’autre cavalier noir partit rejoindre son compagnon mais le troll se fit plus résistant. Lançant sa masse, il fit tomber trois elfes de l’arbre dans lequel il se trouvait et ceux-ci moururent sans rien voir de plus que le sol. Cinq de leurs compagnons allèrent les rejoindre avant qu’Aldaron n’acheva enfin la bête. Seul restait dans la clairière qu’Aldaron et deux autres elfes. Brandissant leurs armes ils tentèrent une volée mais un cri bref de Munok les arrêta.
-Ne tirez pas. Aldaron, tu ne dois pas comprendre mais rejoint les autres aux bateaux et gare aux orcs. Ce général est bien meilleur que tu ne le crois, je suis certain que nous ne pourront le terrasser sans en mourir d’abord. Et il s’agit de mon frère…
Certains elfes s’agitèrent en entendant cette révélation, Aldaron les empêcha toutefois de perler et ils se dirigèrent vers la sortie. Munok continua de parler mais cette fois pour le guerrier en face de lui.
-Tu n’avais pas à me suivre… Je les ai renvoyés car je sais que dix flèches ne te toucheront pas ou ne passeraient pas ton armure. Tu aurais pu tous les tuer d’un seul revers. Dis-moi pourquoi tu m’as abandonné ? Dis-moi ce que tu fais avec ses sales… orcs qui ont détruit tous ce que nous avions.
Prenant une voix calme, il répondit :
-Car le corps de mon père et du tien n’était pas atteint de carreaux Ourouks. Car les orcs ne peuvent pas mettre un feu dans un village sans laisser au moins quinze cadavres derrière eux. Car les flèches noires qui traversaient le corps de nos sœurs et de notre mère n’étaient autres que des flèches d’elfes. Les corps mutilés montrent une chose, les Ourouks-Haïs ont eu un rôle dans la destruction du reste du village, mais notre père a été tué par les elfes…

Les orcs, n’ayant pas trouvé de proie dans les sous-bois revinrent à ce moment, bredouille, de leur chasse. Seul dix d’entre eux étaient là mais les autres avaient apparemment mieux à faire, enfin c’est ce que se dit Munok en entendant le bruit rageur de créatures qui se battent contre les lianes et les ronces. Apparemment tout aussi étonné que lui de le voir, cela ne les empêcha pas de dégainer leurs épées et même deux d’entre eux sortir des arcs noirs longs et très tendus. Munok parvint à tuer deux assaillant, les deux archers, avant qu’ils ne fut fait capturé. Sachant qu’il était le commandant ennemi, les orcs devaient penser qu’il revenait le droit à Alkin de le tuer lui-même. Le cavalier noir se pencha vers l’Orphelin, plus si orphelin que ça, et murmura à l’oreille du jeune homme :
-Tu peux encore modifier ton destin, mon frère. Maintenant pars…
Et brandissant d’un geste fulgurant son énorme épée noire, il trancha net la tête d’un orc. Trois autres ne comprirent pas la réaction du renégat avant la mort. Quand enfin ils ripostèrent, les deux hommes étaient prêts. Munok lança un coup de pied dans les jambes de l’ennemi le plus proche, qui tomba, alors qu’Alkin lançait son épée dans le cœur de celui-ci. Le deuxième ennemi eut un poignard dans la gorge avant d’avoir pu approcher. Seuls restaient deux orcs, apparemment normaux, car ils s’enfuirent sans demander leur reste. Un fut annihilé par Alkin qui était déjà remonté à cheval. Le deuxième, pourtant déjà éloigné sous les arbres, tomba, la flèche que Munok venait de tirer en plein dans la nuque.
Acceptant le conseil de son frère dans son esprit, ce dernier s’enfuit en direction des rescapés. Contournant le deuxième groupe d’orcs, il aperçut Alkin, indiquant au chef du petit groupe des créatures que des ennemis venaient de s’enfuir et il indiqua la direction opposé à son frère. Rejoignant le groupe près des petites embarcations, l’orphelin ne pu que voir les dégâts.
Les trois elfes survivants, accompagnés de Denethor et d’un seul autre cavalier, l’attendaient. Ils avaient donc perdus vingt hommes lors de la poursuite dans la forêt…
« Mais demain n’est que le futur d’aujourd’hui… »
Revenir en haut Aller en bas
Adrian
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
Adrian


Nombre de messages : 796
Age : 33
Date d'inscription : 10/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeVen 16 Jan - 22:52

Une phrase dit par Arafin m'a fait penser à star wars ^^
Divertissant,mais je trouve encore que les états d'ame de ton perso sont un peu trop rapidement détaillé et l'action un peu trop rapide aussi,mais c'est peut etre juste moi qui ne suis pas habitué à ce rythme.
Revenir en haut Aller en bas
Nico33333
Fondateur*Alkin, Chevalier Déchu ¤ Seigneur de la Citadelle Noire
Fondateur*Alkin, Chevalier Déchu ¤ Seigneur de la Citadelle Noire
Nico33333


Nombre de messages : 344
Age : 30
Date d'inscription : 07/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeVen 16 Jan - 22:53

Pauvre orc... je leur fais toujours subir un mauvais sort...
Revenir en haut Aller en bas
https://guerreterredumilieu.forumsrpg.com
Adrian
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
Adrian


Nombre de messages : 796
Age : 33
Date d'inscription : 10/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeVen 16 Jan - 22:59

C'est dans ces moments la que je suis heureux de ne pas en avoir sous mes ordres santa
Revenir en haut Aller en bas
Urgog
Inspecteur Orc ¤ Commandant du Pays Noir
Inspecteur Orc ¤ Commandant du Pays Noir
Urgog


Nombre de messages : 215
Age : 114
Localisation : Pays Noir
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeSam 17 Jan - 0:35

Mes orcs Sad
Question,

1)Cette partie correspond à la fuite du Bien et à ce qu'on parte chez nous ou autre chose ?
2)Le troll qui boite, c'est celui du brs cassé ou l'autre Smile
Revenir en haut Aller en bas
Gauthier555
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Gauthier555


Nombre de messages : 1073
Age : 31
Localisation : Forteresse noire
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeSam 17 Jan - 13:10

Celui qui a été exploser par l'ent...
Revenir en haut Aller en bas
Adrian
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
Adrian


Nombre de messages : 796
Age : 33
Date d'inscription : 10/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeSam 17 Jan - 15:55

Il y en a un avec une jambe en moins et l'autre avec le bras Razz
Revenir en haut Aller en bas
Gauthier555
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Co Administrateur * Commandant de la Légion Noire ¤ L'Orphelin
Gauthier555


Nombre de messages : 1073
Age : 31
Localisation : Forteresse noire
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeSam 17 Jan - 22:26

En général on boite pas avec un bras cassé lol!
Revenir en haut Aller en bas
Adrian
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
Adrian


Nombre de messages : 796
Age : 33
Date d'inscription : 10/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeDim 18 Jan - 0:31

Shocked sauf si on est à 4 pattes
Revenir en haut Aller en bas
Urgog
Inspecteur Orc ¤ Commandant du Pays Noir
Inspecteur Orc ¤ Commandant du Pays Noir
Urgog


Nombre de messages : 215
Age : 114
Localisation : Pays Noir
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeDim 18 Jan - 0:35

J'ai quand meme une question. Mon troll au bras cassé aput guérir avec le temps ou il se servira plus jamais de son bras ?
Pareil pour le boiteux ?
Revenir en haut Aller en bas
Adrian
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
L'Epéiste Ténébreux ¤ Commandant en chef de Gallipoli ¤ L'indépendant
Adrian


Nombre de messages : 796
Age : 33
Date d'inscription : 10/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeDim 18 Jan - 1:12

Un bras cassé,ca se répare,une chevie brisée aussi...
Revenir en haut Aller en bas
Urgog
Inspecteur Orc ¤ Commandant du Pays Noir
Inspecteur Orc ¤ Commandant du Pays Noir
Urgog


Nombre de messages : 215
Age : 114
Localisation : Pays Noir
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeDim 18 Jan - 12:03

Ok, mais j'ai trouvé quoi faire avec le "manchot" Smile
Revenir en haut Aller en bas
ar-pharazon
Grand Guerrier Elfique ¤ La Flèche d'Or
Grand Guerrier Elfique ¤ La Flèche d'Or
ar-pharazon


Nombre de messages : 1493
Age : 30
Localisation : ou le combat m'appelle
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitimeDim 18 Jan - 15:22

oki moi je trouve ke sa fai kon de voir un troll manchot lol!
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Empty
MessageSujet: Re: Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)   Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Munok, grande bataille n°3 (dernier à poster mais premier à l'avoir faite)
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» Bataille pour Ethir Anduin, cinquième Grande Bataille
» Bataille de la citadelle vu par Munok, l'Orphelin.
» Grande Bataille N°4; vue par Bòr
» Grande Bataille n°4 : do it yourself.
» Grande Bataille n°5 inscription

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Guerres de la Terre du Milieu :: Le jeu :: Grande Bataille et mission commune-
Sauter vers: