Les Guerres de la Terre du Milieu
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Les Guerres de la Terre du Milieu

La reprise du jeu de rôle créer sur le forum Le Seigneur des Anneaux : l'âge des conquêtes
 
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 La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo

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Turgo
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MessageSujet: La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo   La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo Icon_minitimeSam 3 Juil - 14:09

C'est ici que je posterais mes parties de la GB.
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Turgo
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MessageSujet: Re: La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo   La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo Icon_minitimeMar 6 Juil - 14:06

Voilà ma première partie désolé j'ai oublié de prendre les dix corsaires Razz

Introduction de la Bataille d’Ethir Anduin:


Le soleil se couchait derrière les dunes du désert de Rahjmed. Pour rien au monde, je n’aurais raté ce spectacle magnifique.
Des enfants qui jouaient, une bonne odeur de cuisine et les hommes qui fumaient inlassablement du narguilé.
C’était la paix.

Cela faisait plusieurs mois qu’on avait plus entendu parler de pillards, d’orques et de Rikaen.
Je descendis les escaliers et me dirigea vers le terrain d’entraînement.
C’était une large place entourée d’une palissade, le gardien me fit entrer dans le terrain.

Plusieurs soldats s’entraînaient déjà car vu la paix qui s’est installée dans la région, j’ai ordonné à tout soldat de s’entraîner chaque jour, à défaut d’orques nous avions des mannequins de bois. Je commençais à me lasser d’abattre du bois!
Je partis donc avec mon arc et je décocha une flèche qui se planta au milieu de la cible.

-Ahem, monsieur?
Je me retourna et vis un jeune homme qui devait avoir quinze ou seize ans.
-Que veux-tu?
-J’aimerais m’entraîner avec vous.
Je souris, il avait une épée en bois et me regardait d’un air décidé:
-Tiens-toi fermement sur tes jambes et ne tremble pas.
Il écouta mes conseils et fonça vers moi en hurlant, j’esquiva son coup et lui donna un puissant coup de genou sur son ventre. Il lâcha son épée à cause du choc, je ramassa son arme et la lui tendis.
-La prochaine fois, ne mets pas toute ta force dans un coup car si le coup est raté…
-Apprenez-moi à me battre!
-Non.
-Pourquoi?!dit-il en s’énervant
-D’abord, ce n’est pas en haussant le ton avec un parfait inconnu que tu le convaincras ensuite, je n’ai ni le temps ni l’envie de le faire.

Je déteste ce genre de personne.
Je laissa un adolescent étonné et me dirigea vers la sortie du terrain. Il ne faisais pas très sombre mais j’avais promis à ma fiancée d’être là pour le dîner.

Tout a commencé lorsque j’étais parti dïner.
Une jeune femme magnifique mangeait juste devant ma table.
Elle était élégante et la manière dont elle mangeait trahissait sa noblesse.

Je n’eus dyeux que pour elle cette soirée, lorsqu’elle avait fini son repas, je partis la voir essayer d’en savoir un peu plus sur elle. Voici le dialogue que nous avions fait:
-Bonsoir, comment allez-vous?
-Est-ce que je vous connais?
-Euh, je n’ai pas eu le plaisir de vous avoir parlé mais…
Ses yeux noirs me fixaient et j’inventais toute sorte d’excuses…
Lorque je n’arrivai plus à rien dire elle me fit un petit sourire, le plus charmant qui m’a été donné dans ma vie de voir.
-Je m’appelle Kaela.
Elle s’éloigna après cette simple phrase…
Moi qui d’habitude chamboulait les filles, c’est elle qui me chamboula.


Nuit et jour je pensais à elle, Kaela Kaela Kaela…
Je décida quelque jours après que ça ne pouvait plus continuer ainsi, qu’il me fallait plus d’informations…
Tout ce que je voyais me rappelait son incomparable beauté, lorsque je voyais mon cheval noir, je pensais à sa chevelure digne d’une princesse, les étoiles me rappelaient le scintillement de ses yeux, la nuit noire la pupille précieuse de sa vue…
Je ne connaissais pas son nom de famille et je ne l’avais jamais vu dans la ville mais mon cœur brûlait d’amour pour elle. Je partis dès le matin sans rien avoir avalé dans le palais, si quelqu’un pouvait savoir quelque chose sur les jeunes nobles de la ville c’est bien le seigneur de la ville!
Le seigneur était attablé devant son petit déjeuner et s’apprêtait à le commencer lorsque j’arriva en trombe, j’haletais, j’essayais de m’expliquer
en faisant de grands gestes, il se leva m’asséna quelques baffes bien nourries et me fit asseoir:


-Je deviens fou…
-Que se passe-t’il dit-il d’un air inquiet, tu es pâle!
-Kaela…
Une jeune femme apporta du linge mouillé, j’allais bientôt m’évanouir…
KAELA!
C’était elle, je me leva d’un bond en criant:
-KAELA!
Le seigneur fut surpris, me dévisagea puis regarda Kaela avant de dire avec une pointe d’ironie:
-L’Homme le plus fort et le plus entraîné de la ville est donc amoureux d’une servante?
Un coup de poing phénoménal atterrit sur son visage, son nez fit un craquement et il saigna…
-Qu’as-tu fait?
-Je t’ai envoyé un coup de poing que je n’hésiterais pas à refaire si tu oses dire encore un mot désagréable sur Kaela.
Il nous regarda nous deux puis il s’excusa:
-Je suis désolé, je n’ai pas pesé mes mots, Kae…
Ce fut cette fois une gifle qui atterrit sur le pauvre visage du régent de la cité!
-Maintenant je te pardonne dit-elle avec ce fameux sourire qui m’avait rendu fou…
Elle me regarda longuement et caressa ma joue avec sa main, qui était douce comme la soie…


J’étais habillé avec austérité ce soir-là, je devais me présenter aux parents de Kaela.
Je pris un peigne et j’essaya d’arranger mes cheveux mais sans succès, ils étaient, ils sont et ils seront toujours « rebelles ». J’abandonna mes cheveux et je sortis de mon auberge, en chemin j’entra chez un commerçant qui me vendit sa dernière plante, une rose. Rouge. J’étais rongé par le stress, la première impression doit être bonne où l’opinion sera toujours un peu négative.


Leur maison était belle mais aux dimensions modestes, elle avait un bel emplacement dans la ville mais elle était au fond de la rue, ils avaient un jardin qui était soigneusement entretenu.
Une lourde porte en bois se dressait devant moi, je retins ma respiration et toqua.
Ce fut son père qui ouvrit.
C’était un bel homme âgé, il avait les cheveux poivre et sel et sa barbe était certes peu fournie, mais blanche comme la neige, ce qui montrait
son grand âge.


Lorsqu’il me souhaita la bienvenue, je vis un bref éclair couleur ivoire, c’était ses dents.



Il me fit entrer dans le hall, je vis Kaela et sa mère déjà assis dans le salon.
« Fais pas le con cette fois Turgo, reste naturel, sois poli et ne dis pas des blagues salaces dont tu as le secret… »
-C’est donc vous le fameux Turgo, Kaela n’a fait qu’en parler ces temps-ci, asseyez-vous asseyez-vous…
Je pris place sur un fauteuil, Kaela était à ma gauche, sa mère à ma droite et le père prit l’imposant canapé juste devant moi. Son regard était
fixé sur moi.


Au moment où je commençais à trouver vulgaire la rose, Kaela la vit et la prit en disant:
-Qu’est-ce qu’elle est belle!
Elle rougit et moi j’aurais voulu mourir…
Sa mère déposa devant moi un thé à la menthe accompagné de pâtisseries enrobées de miel…

Je bus une gorgée du thé, il était délicieux.
Je regardais avec envie les gâteaux mais j’avais peur que mes main deviennent poisseuses et je voulais à tout prix faire bonne impression.
En Harad, ne pas manger un met qu’on a mis devant vous est d’une impolitesse très grave…

Je pris finalement une bouchée d’un gâteau dont l’aspect me plaisait particulièrement, il n’était pas avec du miel, je le mis dans ma bouche.
Il était excellent, je complimenta la mère puis d’un coup le père dit à sa fille et à sa femme de ramasser le plateau à peine entamé.
C’était une feinte pour qu’il me parle seul à seul.

Dès qu’elles sortirent, il me parla franco:
-Est-ce que ma fille te plaît?
-Oui.
-C’est le seul enfant que nous avons et j’y tiens plus que tout, lorsqu’elle parle de toi, son regard est …diffèrent et son visage prend des couleurs, si ce n’aurait pas été le cas je t’aurais chassé dès que je t’aurais vu.
-Je l’aime.
J’avais décidé de lui dire la vérité et de ne pas me cacher par des phrases creuses.
-Je ne veux pas donner ma fille à un militaire de pacotille, je veux qu’elle soit heureuse, qu’elle fonde une famille avec un mari toujours présent à ses côtés et qu’elle vive à l’abri du besoin!
-Je suis peut-être un militaire, je ne serais pas toujours près d’elle, mon grade dans la cité nous permettra de vivre. Je ne serais pas toujours là près d’elle, je ne serais pas très présent dans l’éducation des enfants mais j’ai une chose, une seule seulement.
-Quoi donc?
-Je l’aime d’un amour fou.
-Pourquoi es-tu venu ici alors?
-Pour vous demander la main de votre fille.
Ce fut comme un choc pour le père, il pensait que je n’étais pas sérieux, que pour sa fille je n’étais qu’un amoureux de passage…
-…
-Qu’y A-t-il?
-Sors, je vais réfléchir et je te donnerais ma réponse.
Je sortis sans demander mon reste, je savais que le père était très sérieux et qu’il ne prendrait pas à la légère ma demande.
Je sortis de la maison et marcha rapidement vers l’auberge, arrivé devant je m’arrêta et respira un grand coup.





J’entra dans l’auberge et commanda un solide dîner, mes amis Kakor et Kikor étaient déjà attablés chez une table.
Je pris leur assiettes et me mettais déjà à manger.
-Mais on dirait que t’as pas mangé depuis des siècles!
-Je crève la dalle…
Kikor me regarda d’un air soucieux et me dit:
-Qu’est-ce que tu as?!Ca fait des jours que tu es dans cet état! Que se passe-t’il?
-Demain je mourrais ou je vivrai…
Ils m’assaillirent de questions mais je ne dis rien, je ne me contenta de manger comme un ogre, je ne ressentais pas le besoin de manger mais
je me sentais vide et j’essayais de remplir mon corps de n’importe quoi…


Le lendemain je me rongea les sangs en pensant à la réponse, je me voyais déjà avec une corde au cou lorsque je reçus enfin une lettre qui me fut donnée par le tavernier.
« J’accepte. »!
Tout d’abord je ne compris pas.
Je répéta d’abord ces mots dans ma tête.
Ils n’avaient aucun sens.
Puis d’un bloc je compris!
Je cria de joie et sauta serrer le tavernier dans mes bras!
Jamais la vie ne me parût aussi belle!
Deux mois plus tard nous nous fiançâmes.


Ce furent des fiançailles discrètes, nous n’aimions pas trop les pique-assiettes ni les invités dont la langue servait trop.
Elle invita quelques-unes de ses amies et moi Kakor, Kikor et le tavernier qui avait ramené sa femme.
Les parents de Kaela étaient évidemment là, sa mère était illuminée de joie et son père semblait très fier.
La soirée était sobre mais élégante et à la fin, lorsque tous les invités furent sortis et que ma tendre moitié s’en allait rejoindre ses parents, je l’appela doucement et lui demande de fermer ses yeux…
Un magnifique collier d’or où trônait un saphir était à présent posé sur son cou.


Elle me regarda avec des yeux pleins d’amour et me dit merci, au moment de partir elle se retourna et elle me donna un baiser long et langoureux.




Une bonne odeur de semoule fumante et de viande grillée m’envahit lorsque j’ouvris la porte, nous ne vivions pas ensemble pour l’instant mais je venais parfois faire un saut chez elle afin de discuter et de manger de bons petits plats!
Au moment où je prenais ma cuillère et que j’allais entamer mon dîner, un messager arriva, et me dit que le seigneur devait me voir de toute vitesse, c’était une mission d’ordre capital.


-Reste, mange au moins encore un peu.
-Il doit partir…
-Ah , vous êtes encore là?
-Je devais l’amener au palais avec…
-Il connaît le chemin, il n’a pas besoin d’un chien…
Le messager jeta un regard offusqué puis s’en alla, je l’entendis pester du couloir.
-Reste encore un peu m’ordonna-t’elle.
-Tu sais bien que je ne peux pas!
-Et?


Elle me força à avaler quelques bouchées et je pus enfin me diriger vers le palais
Les gardes me reconnurent et me firent un petit salut.
J’arriva vers le seigneur qui tenait une missive en main.


Il était pâle et me dit ceci:
-Turgo, le Haut Commandement du Mordor nous ordonne d’envoyer un détachement suderon, mené par un mystérieux personnage avec sa garde d‘élite, ton détachement sera rejoint par cinquante lanciers haradrims du désert .
-Pourquoi ce n’est pas moi le chef du détachement, dis-je surpris.
-Car l’homme en question a quelques affinités avec la Bouche de Sauron en personne et qu’il a insisté pour que ce soit lui qui mène le détachement.
-Quand dois-je partir?
-Dans une heure maximum, la plupart des renforts sont déjà en marche!
-Avez-vous plus d’informations au sujet de cette bataille?
-Aucune, tu devras en avoir sur place par les commandants présents, je te laisse prendre des hommes.


Je réfléchis quelques minutes, je devais avoir assez de soldats pour montrer au Seigneur Ténébreux que nous étions loyaux mais la cité se ferait sûrement attaquer si le bruit courait que sa garde est affaiblie.
-Donnez-moi les soldats que vous voulez et en nombre que vous déciderez juste.
-Tu ne vas avec tes seconds et tes fameux chevaliers? dit-il surpris
-Je ne peux laisser les terres de la cité sans défense, je vous laisserai mes chevaliers d’élite le temps que je revienne de ma mission et que je puisse reprendre mes fonctions.
-Et tes seconds?
-Ils seront précieux pour la défense des terres, vous pouvez leur faire confiance.
Mais je dois vous avouer que j’ai une petite question…
-Pose-là.
-Comment se fait-il que nous avions été en paix tant de temps et que maintenant vous avez peur que quelques dizaines d’hommes quittent nos terres. Que se passe-t’il?
-Les brigands, orques et pillards ont été calmes ces temps-ci car notre cité voisine est grandement affaiblie et ils en profitent pour l’attaquer.
-Ahem, en fait…
-C’est immonde.
-Ne me juge pas Turgo, contrairement à toi j’ai un peuple qui compte sur moi!
-Et que dire du peuple de l’autre cité?
Enfin, maintenant vous n’avez plus besoin de me répondre, j’ai compris…


Les orques et pillards ont fini de manger les miettes du royaume voisin et vous avez maintenant peur d’eux…
Je sortis avec froideur du palais et avertis Kakor et Kikor de la mission et je leur dis de prévenir Kaela de mon absence qui sera sûrement longue d’une semaine ou deux.
Je partis vers l’auberge afin de me préparer pour des combats que j’espérais depuis tant de temps et je partis voir mon destrier.
Je lui caressa sa crinière, il hennit afin de me montrer qu’il était content de me voir.
Sa couleur noire comme les ténèbres était parfaite pour se dissimuler et elle lui rajoutait encore plus de charme.
C’était un magnifique étalon Haradrim et j’en étais fier.


J’hésita à le revêtir de son armure car les journées dans le désert sont torrides mais après mûre réflexion je pensa au combat qui allait avoir lieu et mon cheval sera bien hydraté et ce fut un cavalier sur un cheval noir revêtu d’une armure qui quitta la cité.
Devant les imposantes portes de Rahjmed, il y avait des hommes en armes.
Ceux que le régent avait bien voulu me donner pour cette bataille.


Je leur demanda de se présenter, il y avait quinze archers du désert Haradrim équipés d’arcs et de dagues.
Il y avait aussi vingt pillards Haradrims en armure, avec épées, lances et montés sur des chevaux, quinze lanciers équipés de lance avec une armure et chacun une petite dague mais surtout quinze gardes de la cité, soldats d’élites équipés d’armures lourdes, d’épée et de petits arcs.
Je ne lança aucun regard sur les soldats et me mis en route, ils me suivirent automatiquement.


Je devais attendre le mystérieux guerrier près d’une oasis non loin de la cité, on y arriva après quelques minutes de route.
Onze silhouettes étaient dessinées au loin.
Je demanda aux hommes d’être méfiants et prêts à dégainer à n’importe quel moment.


Ils ne m’inspiraient pas confiance…
Je m’approcha vers le chef et une vision d’horreur fut devant moi:
Un homme tout en armure noire, revêtu d’une cape noire comme le reste.
Il avait un casque de fer mais qui s’arrêtait à la bouche.


Cette bouche était la chose la plus laide, la plus sale qui me fut donnée de voir.
Elles étaient jaunes et noires aux extrémités. C’étaient ses « dents ». N’importe quelle bouche était magnifique comparée à ça…
Sa voix était sifflante, comme un serpent.
-C’est toi Turgo, le fameux capitaine de Rahjmed.
-Oui dis-je d’un ton froid.
-Où sont les fameux lanciers, je les attend depuis …


Il fut interrompu par un nuage de poussière, une cinquantaine d’hommes en lances arrivaient en grande trombe.
Il faisait bientôt nuit et nous décidâmes de faire le campement près de l’oasis car après le voyage sera rude.
J’ étais à quelque centaines de mètres loin du campement, je voulais rester seul.
Il s’approcha de moi et me persifla:
-Je n’ai pas eu l’occasion de te parler beaucoup, j’aimerais savoir quelles sont les troupes que tu amènes avec toi.
Je lui répondis d’un ton indiffèrent.
-Bien, vu que je suis nommé chef de ce détachement, tes troupes et toi êtes soumises à moi.
Cette réponse fut comme un choc pour moi, mon indifférence fut instantanément transformée en colère.
-Je ne suis soumis à personne tu entends?!
Je me leva et lui lança un regard de haine:
-Seuls les cinquante lanciers et tes dix hommes t’obéiront, c’est bien clair, moi et mes soldats n’avons de compte à rendre à PERSONNE!
TU ENTENDS?!


Il dégaina son épée en soupirant:
-Je savais que tu me causerais des problèmes, je trouverais bien un prétexte pour ta mort…
Je dégaina la mienne avec une rapidité fulgurante et mon épée faillit le transpercer d’un coup lorsqu’il arriva in extremis à la parer. Il fut surpris de la force de mon coup.
J’en profita pour lui cracher au visage mais il dégagea mon épée avec la sienne et sortit son bouclier en fer.
Il fonça vers moi en ses protégeant du bouclier, je pensais qu’il allait me donner des coups d’épées mais il donnait des coup de boucliers!
Je para de justesse avec mon épée.
Le bouclier était à deux centimètres de mon coup.
Je parvins à me dégager et je pris ma dague et fonça vers lui, je lui donna un coup de poing sur sa main, il cria de douleur puis je donna un coup de genou sur son ventre, il s’agenouilla de douleur. Je lui donna un coup avec la poignée de mon sabre sur sa bouche. Il cracha du sang et au moment où j’allais lui donner le coup de grâce, il para avec son bouclier et me lança du sable sur les yeux.
-Espèce de …
Je ne pu finir ma phrase car il fonçait vers moi avec son épée, son bouclier l’ayant laissé dans le sable.
Cette fois, j’allais montrer ma véritable force pour montrer à cette saleté ce dont j’étais capable, j’esquiva son attaque et je lui donna un coup de tibia en son bras pour le faire lâcher prise, je lui enfonça un formidable coup de poing au ventre, et je lui donna un coup de coude sur la partie inférieure de son visage puis, vu qu’il ne voulait toujours pas tomber, je lui donna un coup de pied sur ses jambes chancelantes et il s’affaissa sur le sable. Il enleva son casque lorsque j’allais lui faire le coup fatal
Mon épée vola horizontalement à toute vitesse vers son cou mais j’arrêta mon attaque à quelques centimètres.
Une horreur était devant mes yeux.
Je ne saurais décrire ce visage mais pour rien au monde, je n’aimerais de nouveau le regarder. La lune éclairait d’une aura maléfique son visage.
Une goutte de sueur perlait sur son front, il avait peur pour sa misérable vie…
-Je…
-Epargne-moi tes vaines supplications, s’il ne tenait qu’à moi cela ferait longtemps que tu aurais quitté ce monde mais tu as du talent et tu seras un allié précieux pour cette bataille.
Je rangea mon épée mais avant de partir je luis dis ceci:
-Ne sous-estime jamais un Haradrim et la prochaine fois, redoute ma colère…




L’aube se leva mais nous étions déjà prêt à partir, les journées étant chaudes en Harad, il valait mieux partir dès le matin.
Moi et mes hommes marchions devant, et les cinquante lanciers avec le chef et ses compagnon derrière, j’avais fait un plan comme itinéraire, nous aurions des oasis pour chaque halte mais le chemin sera long et la nourriture devra être rationnée, les cinquante lanciers n’ayant apporté
que peu de vivres…


Le Numénoréen noir m’évitait mais je m’en fichais, il était fort mais il ne me valait pas, je n’avais pas mis toute mes ressources et ma force dans ce duel, sinon le désert aride aurait déjà bu son sang…
Mais je devais avouer qu’il avait du potentiel…
Nous fîmes une petite halte de cinq minutes dans une oasis afin de faire boire les chevaux et de manger quelque chose à la va-vite.


Il était midi et le soleil était au plus fort de la journée, j’enleva mon casque et me revêtis plutôt d’un chèche. Le chèche est une sorte de turban d’environ quatre-cinq mètres de long qui s’enroule sur la tête pour se protéger du soleil, du vent, du sable, de la pluie, du froid…
Tous les soldats en portaient sauf les numénoréens, ils devaient crever de chaud pensai-je avec un petit sourire narquois.
Après quelques heures de marche, un Numénoréen arriva en courant devant moi, il soufflait comme un porc:


-Capitaine!
-Que voulez-vous soldat?
-Une pause!
-Vous l’aurez à la tombée de la nuit.
-Mais…
-Maintenant retournez rejoindre vos compagnons.
Mon ton était froid mais la colère commençait à naître dans ma voix, ne voulant pas risquer une mort certaine le soldat retourna vers ses compagnons.
Le soleil commençait à faiblir mais j’avais décidé de ne faire aucune halte jusqu’à la tombée de la nuit, le seigneur avait été bien clair, nous devions arriver le plus vite possible en Ethir Anduin.
Le désert commençait à reculer, signe que nous étions proches mais les hommes étaient exténués lorsque je vis un point d’eau je décida de m’y arrêter.
Juste après avoir bu et mangé, je partis dormir, j’étais moi aussi fatigué, ça faisait longtemps que je n’avais pas fait un voyage dans le désert et je devais avouer que je m’étais ramolli…



Après une bonne nuit de sommeil, tous les hommes étaient prêts à continuer le voyage vers l’Anduin.
Après plusieurs heures de voyage, nous avions laissé le désert derrière nous et les contrées désertes du Harondor étaient désormais devant nous.


Je remis mon casque et enleva le chèche et je permis à mes hommes de faire une pause, cette partie du voyage étant la plus facile et
normalement nous devrions arriver au campement ce soir.
Il n’y avait aucune oasis dans mon itinéraire, nous dûmes entamer les gourdes et les rations étaient bientôt finies mais au campement il y aurait
bien assez de vivres donc nous n’aurons rien à craindre arrivés là-bas.


Ce fut une journée assez rude, les chevaux étant fatigués tout le monde dut marcher à pied sous un soleil de plomb.
Enfin, de plus en plus de verdure commença à apparaître dans le sol et nous arrivâmes finalement au dessus d’une colline, il y avait sur le fleuve neuf bateaux et des tentes étaient mises. Mes hommes poussèrent un cri de joie et nous sonnâmes du cor afin qu’ils soient avertis de notre
présence, je donna rapidement les ordres, il fallait nous aussi monter nos tentes et nourrir et faire boire les chevaux et aussi les bouchonner.



Le peu de vivres qui nous restait devait automatiquement aller à la réserve du mal.
Je décida de placer le campement suderôn près des bateaux, ils m’impressionnaient et leur grande ombre me semblait imposante…


Fin de la Phase Une vue par Turgo.


Dernière édition par Turgo le Mar 2 Nov - 1:57, édité 1 fois
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Turgo
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MessageSujet: Re: La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo   La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo Icon_minitimeJeu 8 Juil - 13:08

Phase 2 vue par Turgo.

«Cocoricooo » chanta un coq du camp pour nous réveiller.


Je me redressai en bâillant, j’avais dormi comme une souche.
Je partis me lever en me grattant les aisselles et me dirigea vers le gué, qui était tout près de mon campement, je m’aspergea le visage d’eau fraîche et me brossa les dents avec des plantes, j’avais les cheveux en bataille.

Avec ma main, je dégagea mes cheveux mais mon estomac grondait.
Le camp était encore dans un profond sommeil, ils avaient sûrement ignoré le chant du coq.
Je ne voulais pas déranger le cuisinier et le gardien des vivres de si bon matin.

Puis je vis un poisson sauter au dessus de l’eau brillante.
-Toi, mon ami tu vas plutôt sauter dans ma bouche…

Je partis fouiller dans ma tente et pris une dague puis je me dirigea vers le gué.
Il y en avait beaucoup mais je n’avais pas la main chanceuse, ils arrivaient toujours à glisser et s’enfuir.
J’en vis un particulièrement gros et qui semblait avoir un peu de peine à nager.
Il se tortilla dans ma main quelques secondes avant de mourir.

C’était un peu cruel de les laisser mourir à cause de l’air mais chaque chose mourra un jour et si c’est un peu plus tôt…
Je partis vers un feu éteint de la veille, l’alluma et mis le poisson sur une branche.

Il fut bientôt cuit, je mangea les côtés car je ne l’avais pas vidé.
J’avais de plus en plus faim lorsque je me tourna vers le coq.
Un sourire cruel apparut sur mon visage, heureusement que je savais cuisiner la volaille…

-Vous venez pas manger capitaine? Me lança un soldat qui passait.
-Non merci je n’ai pas faim.
Il était bientôt midi et la fameuse réunion ne devait commencer que le soir, je partis m’armer, la bataille n’était pas prévue maintenant mais prudence est mère de sûreté…

Je ne faisais que regarder les navires, surtout un m’attirait l’attention, c’était un immense bâtiment dont les voiles étaient noires comme la nuit…
Il y avait plusieurs petits trous en bas, c’était sûrement là où les rameurs mettaient leurs rames…
Plus qu’imposant il était tout simplement majestueux…

Bien sûr la flotte dont nous disposions n’était pas vide et les rires gras et les cris des corsaires affluaient des navires de guerre, il y avait même plusieurs bouteilles brisées en bas, et à sentir , du rhum.
Il y avait d’autres vaisseaux plus petits mais qui étaient tout aussi redoutables…

J’aurais adoré apprendre à naviguer, l’air salé de la mer m’attirant depuis toujours…
Je lâcha un soupir et me dirigea vers ma tente faire une sieste, car j’avais toujours un peu de sommeil et il valait mieux être reposé pour la réunion entre officiers du Mal.
Il était une heure de l’après-midi lorsque je m’endormis…

-Réveillez-vous, réveillez-vous.
-Mmh, Kaela laisse-moi encore un peu…
Une gifle monumentale me réveilla:

-Désolé Capitaine mais vous ne vouliez pas vous réveillez.
Je me redressa et dit avec une voix un peu fâchée:
-Ce n’est rien, pourquoi m’avez-vous réveillé?
-La réunion commence dans quelques minutes…
-J’ai dormi aussi longtemps?!

Heureusement que j’étais en armes, je partis en courant vers la tente du commandement, la plus grande tente du campement, le Numénoréen m’attendait et nous entrâmes dans la tente...

Deux orques, deux étranges personnages mi-orcs avec une main blanche , deux Easterlings, un corsaire vêtu bizarrement et moi et l’autre Numénoréen.

Puis je vis un autre corsaire, il avait un regard d’aigle et nous scrutait tous un à un.
Lorsque son regard arriva sur le mien, j’en profita pour voir son physique:
C’était un homme de taille moyenne, plus petit que tous les officiers mais néanmoins assez grand, il avait un nez droit et ses yeux étaient
foncés, j’aurais dit bleu .

Il avait une cicatrice sur un œil, et il possédait une barbe, pas très grande mais fournie.
Quelques poils blancs y étaient installés, montrant que cet homme avait l’expérience des combats.
Je n’aurais pas aimé me battre contre lui.

Je mourrais de faim et j’avais plus envie de manger que boire mais par respect je bus quelques gorgées de la coupe qui était déposée devant moi.
C’était du rhum.
D’excellente qualité.

-Je suis le commandant de Umbar. J’ai été chargé de venir aider à prendre ce gué. Installez-vous.
Après le raclement des chaises, il observa plus en détail les personnes assises puis il déclara:
-J’aimerais savoir qui vous êtes, déclinez vos identités.
Le Numénoréen parla en premier en disant:

-Je suis la Lame Nocturne d’Umbar. Et voilà Turgo, Capitaine de Rahjmed. Dit-il en me montrant du regard.
Il continua en disant:
-Nous sommes venus avec de nombreux…
Le commandant le coupa avec froideur puis il montra de la tête les orientaux qui se présentèrent:
-Je suis le capitaine Calemdur, puis il jeta un œil à son subordonné en disant, voici le Sergent Mulka, il m’assistera durant cette bataille.

Puis lorsqu’il se tourna vers l’orque, cette immonde créature répondit en marmonnant:
-Tu connais déjà mon nom Humain, et c’est à moi que le Commandement a été donné par le Grand Œil! Alors c’est moi qui dirigerais cette fois!
Je ne voudrais pas le décrire, rien qu’à rester près de lui fait mal au cœur, avec sa puanteur venant tout droit du Mordor…
Le corsaire se leva et dit d’une voix qui appelait à la dispute:

-Nous verrons cela plus tard, Urgog, pour l’instant on a autre chose à faire.
Par l’ivresse ou par l’instinct, je voulus dire d’une voix conciliante:
-Allons, il n’y a qu’à partager le pouv…
-Cela ne te concerne pas Sûderon dit le corsaire d’une voix forte.

Je le dévisagea, j’avais ma fierté et je n’allais sûrement pas me rasseoir, je partis sans un mot de la tente.
Je me dirigea vers les rives en ruminant ma colère, je devais le respect à cet officier mais je n’allais pas faire preuve d’une soumission envers tout le monde en me rasseyant sagement!
-Alors? Tu penses pouvoir partir ainsi sans même en discuter avec le Commandant dit une voix railleuse derrière moi.

Je me retourna et vis un corsaire, il devait avoir trente ans, il avait les cheveux noirs et gras qui atteignaient le cou.
Il avait un physique quelque peu ingrat à mes yeux.
Je répondis:
-Et qui penses-tu être pour me dire ce que j’ai à faire?
Il fut un peu désorienté et me répondit:

-Je suis Parmaitë, Capitaine de Umbar. Et je t’ordonne de revenir sur le champ assister à la réunion actuelle. Personne n’a le droit de la quitter sans autorisation!
J’étais de plus en plus en colère et je lui répondis:
-Retire tes paroles et laisse-moi en paix, ou je t’égorgerai avec mes dents!
Le corsaire éclata de rire et me regarda, c’était la goutte d’eau de trop…

Je lui sauta dessus en lui assénant un coup de poing, quelques secondes après il réagit en esquivant un deuxième coup en bloqua un troisième et m’asséna un crochet dans la mâchoire qui me sonna un peu. Je fonça vers lui et avec mon pied je lui envoya un coup sur son mollet et d’une autre attaque de mon poing sur son thorax. (ça rappelle Rocky Balboa pirat )
Il emprisonna mes mains et me serra la gorge, il me martela le torse puis il me lâcha et m’envoya un autre crochet mais cette fois-ci sur la tempe.
Avec une voix railleuse, il me dit:

-Ca suffit Turgo! Je ne suis pas là pour ça, rentrons sous cette tente!
Je dégaina mon cimeterre, si je perdais aujourd’hui je gagnerais demain…
Il saisit sa propre arme et contra chacun de mes coups.

Je n’avais jamais trouvé un ennemi comme celui-ci.
Mais en esquivant un autre de mes assauts répétés, il dut arrêter ma lame avec sa paume.
Elle s’enfonça profondément dans sa chair.
Au lieu de la lâcher, il la serra et l’enleva de mes mains et il m’envoya un coup dans mon nez avec ma poignée.
Je cracha par terre quelque chose mêlé de sang et de bave.

Le corsaire avait maintenant deux épées.
Je ne réfléchis pas une seconde et lui envoya un coup de poing qu’il bloqua avec difficulté, j’en profita pour lui donner un coup de genou et récupérer ma lame.

Il se redressa rapidement et se mit en position d’attaque.
Je rangea rapidement mon épée, elle n’aurait pas pu tenir le choc face à l’autre arme et elle se serait brisée rapidement…
J’esquiva in extremis et je profita de mon occasion pour lui asséner un coup de poing dans sa tête, il atterrissait dans son œil et je lui envoya un
crochet près de son arcade sourcilière qui se mit à saigner.




Je me dirigea fâché vers la réserve d’alcool, j’avais perdu ce duel et même si j’avais réussi à lui mettre quelques coups assez puissants, j’avais perdu face à un humain, un corsaire qui plus est…
Mais je ne l’oublierais pas…

Je pris plusieurs bouteilles de rhum, l’ayant goûté je commençais à l’apprécier…
Bientôt je pensais que la terre allait se retourner vers moi.
Je marcha d’un pas chancelant avec de toucher de plein fouet une silhouette, je lui dis:
-Hep, toi, tu devrais…hips…t’excuser si tu veux pas avoir des problèmes.

Une voix masculine me répondit avec une pointe d’ironie:
-Quel genre de problèmes?
J’étais totalement ivre, je n’étais pas du tout en pleine possession de mes moyens.

-Ce genre de problèmes dis-je en beuglant.
J’envoya vers l’homme devant moi un coup de poing qu’il bloqua facilement.
Avec un petit rire, il me prit par les épaules et m’envoya vers les tentes.
Je tomba en fracassant des hamacs.

Il profita de ma faiblesse et sauta vers moi.
Il me donna plusieurs coups de pied à terre puis il s’abaissa en me tenant par le col:
-Tu veux continuer?
-Chien galeux dis-je en lui crachant au visage.
Il dégaina son sabre et , étant un peu réveillé, je dégaina le mien.

Ils se rencontrèrent avec des étincelles, je ne pouvais soutenir le choc et j’esquiva son coup mais avec son manche il me donna un coup dans la bouche.
-Espèce de fils de…
Il ne me laissa pas terminer et faillit m’enfoncer son épée dans ma cervelle.
Avec mes deux mains je retins la lame, qui à défaut d’entrer dans ma tête, entailla profondément ma main.

Avec rage, je fis plusieurs petits coup répétés sur la lame, ce qui fit taper le manche sur son crâne.
Ce n’étaient pas des blessures sérieuses mais ça me permettait de garder un peu d’honneur.
Plusieurs silhouettes étaient regroupées près de moi, et au moment où l’homme allait profiter de ma faiblesse pour m’achever, une voix inconnue l’en empêcha en lui disant:
-Mulka, tu devrais avoir honte de profiter de l’ivresse de quelqu’un!
-Ce n’est pas un corsaire qui va m’apprendre l’honneur!

Ainsi l’homme qui m’avait battu s’appelait Mulka…
Je m’évanouis jusqu’au lendemain…



Je sais que c'est court mais l'inspiration a disparu bizarrement, la défaite ne doit pas lui plaire geek


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MessageSujet: Re: La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo   La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo Icon_minitimeLun 19 Juil - 17:26

Phase 3 vue par Turgo.


Un caillou sauta plusieurs fois sur l’eau avant de tomber avec un « plouf »dans le fleuve.
J’étais venu pour de l’action et pour l’instant il n’y avait rien.
Absolument rien à faire.

Après la réunion avec les différents officiers du Mal, rien n’avait été entrepris pour l’instant, les troupes devant se reposer de leur « pénible » voyage.
Tous les soldats étaient prêts pour la bataille, seulement quelques minutes auraient suffi à les armer et attaquer directement l’ennemi mais il
fallait bien trouver un prétexte pour les renforts .


Avec différentes discussions avec des vétérans de certains commandants, j’appris que les précédentes grandes batailles avaient été perdues lamentablement par le Mal.
Celle d’Harondor et d’une mystérieuse « Citadelle » particulièrement provoqua le courroux du Seigneur Noir et aucun commandant ne voudrait subir à nouveau sa colère.

Bref, ils ne voulaient surtout pas que le même scénario ne se reproduise et ils imaginaient toutes les stratégies possibles.
Les soldats , après avoir quasi épuisé toutes les formes d’entraînements possibles, firent plusieurs petits duels entre eux et il n’était pas rare qu’ils viennent demander un duel contre moi.
Mais les duels à l’épée me dégoutaient, ce salopard de corsaire me revenait toujours en tête et plus d’une fois lui et le fameux Mulka me lançaient des regards railleurs.


Heureusement que le bruit de ma défaite ne se propagea pas sinon j’aurais perdu tout le respect de mes hommes, car leur seule raison de me respecter était mon grade, vu qu’aucun ne me connaissait personnellement et qu’aucun était un de mes puissants chevaliers.
Mais qui était donc ce corsaire qui m’avait sauvé de la lâcheté de l’easterling…

J’aurais aimé le remercier de m’avoir sauvé mais je ne voulais pas encore gaspiller le peu de fierté qu’il me restait encore, remercier un corsaire…
Mon destrier buvait tranquillement l’eau du gué à côté de moi pendant que je réfléchissais…
La nuit allait bientôt tomber et je sentis quelques chatouillements dans mon ventre, je ramena Ulfang aux « écuries » aménagées à la hâte et me dirigea vers le camp Haradrim afin de pouvoir manger.

Nous étions rare à pouvoir manger à notre faim mais le statut dont je bénéficiais me permettait de manger autant que je voulais et , la plupart du temps , je donnais plusieurs rations en douce aux hommes presque affamés.
Il y avait du porc sauvage et du riz, sûrement venu des contrées esterlings , je considéra avec dégout le cochon mort, cet animal m’ayant toujours profondément dégoûté et me dirigea avec avidité vers le riz.


Il était nature avec rien dessus mais délicieux, deux bols suffirent pour me remplir la panse et après avoir bu un peu d’eau claire j’allais me diriger vers ma tente afin de m’endormir mais je remarqua quelque chose d’inhabituel, les rires et les cris des gardes en garnison devant l’immense tente de commandement n’étaient pas là, je m’approcha un peu pour voir lorsque j’entendis un bruit venant de l’intérieur…

Je m’approcha tout doucement de la tente et je pus entendre une discussion plutôt animée entre le Commandant d’Umbar et le Représentant de l’œil Rouge.
-Humain, quand allons-nous enfin attaquer, mes orques s’impatientent et la compagnie de tes marins puants ne leur plaît pas.

J’aurais aimé m’approcher de plus près pour entendre avec un peu plus de facilité mais si jamais ils me voyaient, j’en étais sûr ils allaient me tuer en quelques secondes.
C’était apparemment une réunion secrète.


-Mes valeureux soldats sont prêts à étriper les Gondoriens, qu’attendons-nous?!
-Valeureux? Rétorqua le corsaire, ils crient comme des femmes dès qu’ils sont seuls, et puis tu sais bien qu’attaquer maintenant serait du suicide!
-Il n’y a bien que les rats des mers qui puisse avoir peur de quelques gondoriens…
A la lumière de la lampe, je pus voir Khiliani se mordre les lèvres et tenir son épée, comme s’il était prêt à attaquer.
-Ces fameux gondoriens vous infligent plutôt une défaite à Osgiliath non? Dit-il avec un sourire narquois.
Il profita du silence momentané du commandant de Barad-Dûr pour enchaîner:


-Nous ne savons pas si nous sommes en surnombre, en sous-nombre et nous n’avons aucun détail sur les forces ennemies, aucune information n’a été recueillie par les éclaireurs.
-Bah, on n’a qu’à foncer et tuer et on avisera après ! Dit Urgog.
-Pour que ça se passe comme Harondor?
L’orque se tut et dit avec un profond mépris:

-Que devons-nous faire alors, humain?
-Je ne sais pas pour l’instant, j’avais pensé à envoyer des éclaireurs appuyés de soldats lourds qui serviraient à les protéger au cas où…
-Prends mon lieutenant, il est fort et il sera soutenu avec des chevaucheurs de wargs.
Khiliani fit une moue puis Urgog dit d’une voix forte:
-N’oublie pas que j’ai pris avec moi ton capitaine, Parmaïte…


Dès que j’entendis son nom, je serra les poings et les dents et je m’efforça de me concentrer au reste de la conversation.
-Bon, je le prendrais mais je ne veux pas envoyer trop d’officiers, j’ai décidé d’envoyer comme meneurs pour cette mission Azrubêl, Amdur , Mulka , ton Lieutenant et d’autres personnes, je dois y réfléchir…
-Nous n’avons pas le temps, les hommes ne doivent pas, et à ce moment-là de la phrase il lança un regard à Khiliani et dit, se ramollir.

Le Numénoréen ne remarqua pas son regard appuyé et dit:
-Nous prendrons des esterlings légers comme force principale en tant qu’éclaireurs…
J’étais tellement concentré que je ne remarqua pas le bruit derrière moi et à quelques mètres environ, j’entendis des voix et après avoir jeté un dernier regard à la tente je m’enfuyais à toutes jambes, et heureusement car quelques secondes après la patrouille passa devant la tente.


Les rochers étaient mouillés par les rayons de la pleine lune et mes chaussures s’enfonçaient un peu dans le gravier avant que je pus enfin me dévêtir et plonger sur ma couche, même si je mourrais de fatigue, jse réfléchissais à cette fameuse discussion, j’adorerais participer à cette expédition mais coopérer avec des orques ne me plaisait pas beaucoup…
Un moustique passa près de mon oreille, ils étaient nombreux en été, je l’écrasa d’une pichenette puis je m’endormis, étant sûr que les combats
allaient bientôt commencer…


Je me leva et alla faire ma toilette avec nonchalance, tous ces petits gestes habituels commençaient à me fatiguer et mon destrier ne faisait que galoper chaque jour pour dépensser son trop-plein d’énergie, bref l’ennui était notre compagnon.
Je n’avais pas vraiment faim mais je pensa aux personnes qui n’avaient qu’une maigre miche de pain par jour pour leurs besoins alimentaires et je me dirigea donc vers le cuisinier du camp Haradrim.

C’était un homme jovial, au visage rouge et à la constitution robuste, il avait toujours une bouteille avec lui et ce quelque-soit l’heure de la journée, et il m’invitait toujours à boire avec lui.
Il était en train de préparer des crêpes, et il me dit avec deux poêles sur les mains:

-Viens m’aider à préparer le petit déjeuner Turgo !
J’aurais préféré me passer de cette tâche mais personne n’était encore réveillé et j’étais le seul qui pouvait aider le cuistot, surtout qu’il devait chaque jour préparer d’énormes quantités de nourriture.
Après plusieurs crêpes ratées, nous avions finalement réussi à faire des jolis tas de ces crêpes. Celles que nous n’avions pas réussi, nous les
mangions automatiquement moi et le chef, qui s’appelait Makirto.
Elles étaient délicieuses mais nous ne pouvions nous permettre de les garnir de beaucoup de choses.


Le sucre était une denrée rare et il y en avait très peu dans les réserves et il n’y avait même pas de miel.
Mais nous étions près d’un fleuve et le poisson était très nombreux et nous avions énormément de thon.
Et bien sûr, chaque soldat Haradrim qui se respecte avait toujours un peu de harissa avec lui, bref nous avions puisé dans les réserves afin que
chaque soldat lorsqu’il se lèvera aura devant lui deux délicieuses crêpes au thon-harissa ainsi qu’un peu de viande de la veille.

Les soldats commençaient à s’attabler et le camp fut bientôt rempli de rires et de cris, Makirto m’appela, puis me montra tout les gens attablés d’un geste de la main:
-C’est pour ça que je suis devenu cuisinier.
-…Pardon?
-Lorsque j’étais plus jeune, j’étais un serveur dans une auberge, au début je trouvais les clients grossiers et je détestais les entendre puis j’ai
appris à mieux comprendre les bruits.


-Comment ça?
-Ils vivent, manger, crier, rire Est-ce qu’il les rend vivants. Je suis devenu cuisinier pour ça, pour entendre dès que possible des gens « vivre à nouveau ».
Il avala quelques gorgées de sa bouteille puis je lui dis:
-Pourquoi avoir voulu être cuisinier de camp, vous cuisinez très bien , vous pourriez ouvrir une auberge dans une grande ville !
-Je préfère la compagnie des soldats aux grands notables.
-Vous auriez pu être riche !
-L’ambiance n’a pas de prix.
-Pourquoi ne voulez-vous pas vous établir et avoir une situation confortable?
-J’ai essayé d’ouvrir une auberge luxueuse dans une ville, elle marchait très bien mais j’avais perdu ma raison de cuisiner.


Les gens étaient froids et ne s’adressaient à vous que pour payer et prendre commande.
On entendait que le bruit des fourchettes, et je détestais ça.
-Vous étiez prêts à vivre comme un bohémien pour quelques éclats de rire?
-Oui.


Il me regarda et lorsqu’il avait dit ce mot, c’était avec énormément de sérieux.
Son but n’était pas très noble mais je respectais énormément toutes les personnes qui faisaient les choses qui leur tiennent à cœur a fond.
La matinée touchait à sa fin et le soleil commençait à taper lorsque je m’éloignais du cuisinier, je ne voulais surtout pas aider pour le repas de midi.


Je me rapprocha du fleuve afin de rincer mes mains, je n’avais pas de savon donc je frotta longuement mes mains en espérant que la graisse parte.
Des corsaires passaient par là et firent un petit rire en me voyant agenouillé près de l’eau (khiwi tu comprendras pourquoi j’ai écrit cela c’est
pour la mission TATATTATA gros clin d’œil Razz ) et me dirent :

-Parmaïte nous a dit que tu étais plutôt bon au combat dit apparemment le chef de la petite bande.
Je ne répondis pas et resta assis à me laver les mains et boire.
-Tu entends? Dit une voix derrière moi.


Des mains m’empoignèrent par mes épaules et me jetèrent contre le fleuve.
-Tiens, comme ça tu pourras vraiment te laver sale rat du désert.
Je me leva d’un bond et fonça vers un corsaire qui riait, je lui donna un crochet et j’enchaîna avec un coup de genou, il cracha du sang et je pris sa tête et l’envoya vers un des pirates, deux autres foncèrent vers moi et me tinrent les bras, un rondouillard fonçait vers moi sabre en main, je
fis tomber moi et les deux autres hommes dans le fleuve, l’un se brisa la nuque et ne se releva pas tandis que l’autre se leva avant moi et me
donna des coups de pied lorsque j’étais à terre, il fut bientôt rejoint par ses camarades qui étaient au nombre de six en tout .


Je pris un pied qui allait foncer dans mon visage et le fis tomber par terre, je sauta sur lui et de rage je l’étrangla, son visage devenait de plus en plus pâle lorsque quelqu’un me traîna loin de lui, je l’entendis tousser puis ils sortirent chacun une dague et celui qui semblait mener la bande s’approcha de moi, au moment où il allait m’enfoncer sa dague dans mon corps, je lui envoya de l’eau au visage et je lui sauta dessus et je lui pris de force sa dague et je lui mis ma dague en plein entre les deux yeux, j’arracha ensuite l’arme et me dirigea vers les voyous restants, ils
avaient compris à qui ils avaient affaire et partirent sans demander leur reste.


Après ce combat, je pris l’habitude de ne plus jamais sortir sans armes.
Je cracha de la bave mêlée de sang dans le visage ensanglanté du corsaire.
Je jeta la dague loin dans le fleuve et me rinça les mains du sang du paria, je détestais ce genre de personnes et je pensais que tous les corsaires étaient comme ça( mais pas tous surtout deux personnes, un certain agg… et un khi… pirat )


Je me dirigea vers ma tente et dormis d’un sommeil profond, ce combat m’avait énormément fatigué.
Je fus réveillé par un soldat, j’étais encore tout rempli de sommeil et je ne fis qu’acquiescer sans comprendre ce qu’il disait, il fit entrer le sergent
que j’avais battu:


-Les Commandants d’Ethir Anduin m’ont demandé d’aller en tant qu’éclaireur chez l’Ennemi pour connaître leurs forces.
-Et?
-Je ne peux pas y aller tout seul et mes soldats ne seront pas assez pour servir à quelque chose.
-Et tu me demandes que je te prête quelques hommes.
-Oui.


-Si c’aurait été pour toi, tu aurais pu te laver les dents que je n’aurais rien fait, mais vu que l’avenir de cette bataille en dépend, je te prêterai mes quinze meilleurs hommes, ce sont des élites et je tiens à ce que la plupart survivent. Est-ce clair?
Il fit une grimace lorsque j’avais parlé de sa bouche puis me dit :
-C’est clair.


-Bien, tu peux aller les chercher mais fais-y très attention, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux !
C’était faux, ils comptaient autant pour moi qu’un orque mais c’était des hommes de ma cité et , surtout, je voulais déranger et « faire peur » le Numénoréen.
Il sortit de la tente et après avoir mangé quelques bouchées de volaille aux herbes, une nourriture un peu fade à mon avis, je partis rejoindre mon hamac.

Fin de la Phase 3 vue par Turgo.



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MessageSujet: Re: La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo   La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo Icon_minitimeMar 2 Nov - 0:49

Phase cinq vue par Turgo ( j’ai passé la phase 4 , n’y participant pas je ne vois pas trop ce que j’aurais à raconter )

Deux jours avaient passé après la discussion entre moi et le Numénoréen, les éclaireurs étaient revenus et portaient d’inquiétantes nouvelles . Pendant une rapide réunion entre les officiers, ils nous informèrent que l’ennemi possédait une petite flotte capable de résister aux navires d’Umbar et que des armes de siège avaient été vues, dont certaines surveillées par des nains !
Ils purent voir un grand nombre de tentes et pensent que le gué est peut-être défendu avec le même nombre de soldats que nous, voire plus…


Avant d’en savoir plus, ils avaient été repérés par une patrouille, les chevaucheurs de wargs détalèrent tandis que les hommes de ma cité couvrirent la retraite, ils étaient tous morts pendant que le reste de la troupe fuyait. Un silence gêné avait alors parcouru la salle et je sentis quelques regards , et je crus percevoir, un éclair de compassion briller dans les yeux du chef corsaire.

Il a été décidé que les troupes devaient se préparer et qu’il y aurait bientôt une attaque de notre part.
Les balistes à bord des vaisseaux furent armées, les armes aiguisées et les armures portées.
Les deux grands commandants , Khiliani et Urgog, firent une réunion seul à seul et décidèrent qu’il n’y aurait qu’une bataille navale, déployer toutes les troupes pourrait être dangereux…


Si jamais notre flotte prendrait pied alors tous les soldats devraient se lancer directement dans le combat et cueillir la victoire !
Pendant ces deux jours, j’étais resté silencieux et n’avait pas participé à l’allégresse précédant la bataille , je sentais qu’une chose inattendue allait se produire, je ne savais pas quoi mais j’étais sûr qu’elle nous privera de la victoire…

Je lâcha un soupir et alla m’armer.
Mon brave destrier hennit en me voyant, il était vêtu de son armure et il avait senti qu’une bataille allait se produire et tapait du pied joyeusement.
Je lui lança une pomme et le caressa, je me sentais à l’aise avec lui, je le monta et partit au gué .
Toutes les troupes étaient derrière le gué derrière l’ombre imposante des vaisseaux de guerre.


Les trente chevaucheurs de wargs étaient tout devant et formaient une seule ligne, la deuxième ligne se composait de vingt pillards et dix chevaliers dragons venus de Rhûn ainsi que moi-même.
Je m’étais mis loin des perfides loups qui pourraient vous arracher la main si vous n’êtes pas assez méfiants…

Les flancs et l’arrière garde étaient occupés par tous les épéistes, ceux de la Terre sans Nom occupaient les flancs gauches et droits tandis que les autres sabreurs assuraient l’arrière garde.
C’était plus par souci de sécurité et de peur que nous avions placé des humains derrière nous.
Tous les archers, orques compris étaient entre les cavaliers et les épéistes.


Enfin, Urgog , le commandant Orque était devant toute l’armée avec deux étranges trolls qui devaient sûrement assurer sa protection ainsi que tous les lanciers.
Les officiers ne disposaient pas de place précise dans la troupe, chacun allait là ou ses semblables étaient rassemblés.
Urgog fit un signe de tête aux pirates qui étaient tous rassemblés en haut pour leur montrer qu’on serait prêt à suivre dès que l’attaque réussirait.

Les voiles claquèrent, et les bâtiments de guerre prirent une formation en triangle, le vaisseau amiral en tête !
Les rames maniées par les esclaves commencèrent à travailler et l’armée navale se mit en marche.
Ils s’éloignèrent des rivages et nous dûmes plisser les yeux pour les voir précisément .
Enfin, une réponse du camp ennemi arriva !


Cinq navires apparurent au loin et nous pûmes admirer le combat qui se déroulait sur le fleuve. De loin nous entendîmes des échos de cris étouffés et plusieurs bruits sourds qui devaient être ceux des balistes , je vis des silhouettes se balancer sur des cordes et partir à l’abordage , vu la distance je ne pus discerner quels étaient les vaisseaux qui se battaient pour ou contre nous mais enfin des navires commençaient à couler et je remarquais que certains navires avançaient
et je compris que notre camp avait l’avantage…

Un cri à quelques mètres de moi me fit sursauter et j’entendis un :
- Regardez !
Je dirigea mon regard et je vis trois navires avancer rapidement sur le combat maritime, était-ce des renforts inattendus ou des ennemis ?


La réponse arriva bientôt, c’était un peu les deux.
Ils attaquèrent tous les navires confondus, cela provoqua une confusion qui donna l’avantage au Gondor, les Hommes de l’Ouest furent gagnés par un nouveau regain d’espoir et je vis un navire portant la voile de l’œil Rouge couler.
Puis les corsaires reprirent petit à petit le dessus, toutes les balistes se dirigèrent vers les nouveaux arrivants qui, peu à peu , entre les marins de la Lebennin qui les abordaient et les tirs incessants des balistes , ils reculèrent et je vis des silhouettes revenir vers le dernier navire non détruit.


Le navire recula et s’enfuit vers le Sud…
Je vis le vaisseau amiral faire un dernier tir de baliste, qui rata à quelques mètres de la quille…

Les Pirates d’Umbar devaient être épuisés mais résistèrent et purent briser le blocus qui avait failli tous les faire couler.
Il ne resta qu’un seul navire des Peuples Libres qui battit en retraite vers la rive ouest.
Trois navires restaient en plein fleuve qui ne tardèrent pas à revenir vers notre rive.

Des gémissements et des cris de blessés devinrent de plus en plus proches et bientôt, je vis Khiliani descendre en hurlant du pont :
-Ces Rats de la Citadelle, ils nous ont tendu une embuscade !
Une foule d’hommes descendit des navires vers les tentes, la plupart titubant en s’appuyant sur des camarades …

-Nous n’avons plus la force nécessaire pour débarquer, il faudra trouver autre chose…

Fin de la Phase 5 vue par Turgo.





Elle est courte mais à part regarder je vois pas ce que je peux faire d'autre...


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MessageSujet: Re: La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo   La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo Icon_minitimeMar 2 Nov - 1:48

Phase 6 de la Grande Bataille d'Ethir Anduin vue par Turgo


Trois jours avaient passé après la bataille navale qui s’est finalement soldé par ni une défaite ni une victoire.
Tout le monde pesta et nombreuses furent les injures et les signes grossiers lancés à la rive ouest.
Plusieurs corsaires étaient morts, moins de la moitié étaient revenus vivants, la plupart des rescapés blessés, certains à vie.
Les officiers s’en étaient sortis indemnes et je reçus bientôt une invitation à une réunion se déroulant ce soir.

Je pris mon épée seule et m’en alla vers la tente du commandant.
J’étais un des premiers , il y avait l’Orque puant et le corsaire excentrique.
Je pris soin de me mettre loin de la créature des boues et je vis le pirate me faire un sourire mi bienveillant mi moqueur.
Petit à petit la salle se remplit, et Khiliani arriva en dernier, Parmaïte et Agganâlo ne l’accompagnaient pas, on sentait la haine en lui et quand il s’assit et but une
grande rasade de rhum et dit :


-La bataille navale que nous avons entreprise…
-Perdue tu veux dire ricana Urgog.
-COMMENT VOULAIS-TU QUE JE SACHE QUE CES TRAÎTRES ALLAIENT ARRIVER ?
-TU AURAIS DÛ LE SAVOIR C’EST TOUT !
Khiliani blêmit et mit la main à son épée, Urgog dégaina la sienne en bavant de rage :
-Si jamais il y a difficulté, j’irais le dire au Grand Œil !


Ca aurait mal tourné si le second de l’Orque ne lui ait pas chuchoté quelques paroles à son oreille.
Tout le monde se rassit et il y eut un silence qui fut brisé par la voix d’Oto qui demanda timidement :
-Qu’allons nous faire maintenant ?
Amdur dit :
-Se Battre !
L’Orque se retourna vers lui et lui sourit d’un air appréciateur mais Calemdur dit :

-Si jamais nous perdons la bataille , le Courroux du Seigneur des Ténèbres sera terrible.
Marsh répliqua :
-je ne vois pas ce que nous pouvons faire d’autre à part cela , notre flotte ne peut plus se permettre d’attaquer et ils ont perdu pas mal de leurs marins d’eau douce…
J’éleva la voix :

-Ils sont entourés de villages alliés, ils pourraient leur fournir des hommes tandis que nous, nous ne pouvons compter que sur les soldats présents.
Azrubêl parla :
-Ne pourrions-nous pas faire des raids de nuit pour diminuer leurs forces avant l’assaut final ?
Un murmure d’approbation parcourut la table.


-Ils doivent s’y attendre , surtout depuis que nous avons envoyé des éclaireurs répondis-je, et j’ai remarqué que des tours de guet étaient sur la colline, et la colline elle-même est très haute, nos cavaliers se feraient tirer avant d’avoir ne serait-ce pu dégainer le sabre.
-Si nous avions un prisonnier du camp ennemi, on aurait pu avoir tellement de renseignement lâcha dans un soupir Khiliani.
-Nous devrions attendre qu’ils attaquent, ils n’auraient pas leurs avantages géographiques et nous les entourerions … proposa Oto.


-Ils s’y attendraient, ils ont toutes les cartes en main, il faut trouver autre chose coupa Khiliani.
-Et les gens de la citadelle ? Demandai-je
Tous les regards furent braqués sur moi et je dis :
-Nous ne devrions pas les sous-estimer, ils pourraient nous attaquer …


Un éclat de rire parcourut la salle et j’entendis :
-Ces rats préféreraient se cacher plutôt qu’aller attaquer ouvertement…

Tout le monde rit de bon cœur mais je vis le commandant d’Umbar rester pensif.
Il alla parler lorsqu’Urgog dit d’une voix forte :
-La seule solution réside en se rassemblant tous et en faisant une charge , nos cavaliers les chargeraient tous !
Oto répondit :
-Je veux qu’on fasse un vote, que chacun lève sa main gauche pour vouloir attaquer, celle de droite pour continuer à réfléchir .


Sept mains gauches et deux mains droites se levèrent.
Khiliani et moi étions les seuls à avoir levé nos mains droites.
Un raclement de chaises se fit entendre et il fut décidé que demain sera le jour de l’attaque.

Fin de la Phase 6 vue par Turgo.


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MessageSujet: Re: La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo   La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo Icon_minitimeMar 2 Nov - 12:34

Bon,comme promis j'ai lu.

L'action n'est pas fort décrite,cela s'explique par le fait que tu n'y participes pas,c'est compréhensible que tu ai préféré abréger.

Point positif,on ressent bien les diverses tensions presque traditionnelle du coté du mal,j'apprécie aussi que le temps de parole de chacun soit plus ou moins respecté,c'est un plus,il faudrait peut etre néanmoins limiter les scènes "il tira son épée,tout comme son adversaire",à force,il devrait manquer la moitié des officiers :p

Aussi,en lisant les premiers posts,tu as dis que tu avais reçu pas mal de blessures,aux mains notamment,n'oublie pas de faire entrer ca en compte.

Bonne chance pour la suite.
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MessageSujet: Re: La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo   La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo Icon_minitimeMar 2 Nov - 19:06

Merci Adrian des conseils ! ^^
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MessageSujet: Re: La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo   La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo Icon_minitimeMar 2 Nov - 20:04

J'ai pas encore commencé à lire, mais dès que vous aurez terminés tous les écrits, je lirai, promis !!

Juste, une tite remarque :
Azert0 -> Turgo ^^ a écrit:
Sept mains gauches et deux mains droites se levèrent.
Khiliani et moi étions les seuls à avoir levé nos mains gauches.
Un raclement de chaises se fit entendre et il fut décidé que demain sera le jour de l’attaque.

C'est pas "Khiliani et moi étions les seuls à avoir levé nos mains droites." ?


PS : Dans mon histoire, je vais bientôt rejoindre le convoi.
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MessageSujet: Re: La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo   La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo Icon_minitimeMer 3 Nov - 12:31

Non non c'est une imagination de ton esprit quelque peu défaillant mon ami ^^
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MessageSujet: Re: La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo   La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo Icon_minitimeMer 3 Nov - 14:14

Oui, peut-être, mais la date de l'édition dit le contraire :

Citation :
Dernière édition par Turgo le Mer 3 Nov - 10:32, édité 1 fois

Or mon message date du 2 Novembre.
Ne t'inquiète pas, je ne l'ai pas dit à tout le monde (pas encore) ^^
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MessageSujet: Re: La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo   La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo Icon_minitimeMer 3 Nov - 16:50

Traître !

J'aimerais qu'on supprime maintenant tous les messages hors GB s'il vous plaît je veux pas que ce topic soit floodé Smile
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MessageSujet: Re: La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo   La GB d'Ethir Anduin vu par Turgo Icon_minitimeMer 3 Nov - 21:37

Fin de La Grande Bataille d'Ethir Anduin vue par Turgo

Tous les soldats accueillirent avec joie la nouvelle de la bataille, le cuisinier fit un énorme festin, et la troupe ignora la menace de la fumée, en bien ou en mal la bataille se déroulerait demain alors…
Plusieurs aides de camp , qui , la plupart, étaient des esclaves prélevés sur la flotte corsaire, aidèrent au repas et j’eus un pincement au cœur en voyant des gondoriens fixer du regard la cuisson.

Les tables furent apprêtées et seuls les officiers eurent droit à des ustensiles, les autres devraient manger à mains nues .
Une table fut mise beaucoup plus loin pour les Orques qui eurent droit à de la viande crue, je ne préféra pas demander son origine…

Du vin fut servi mais la plupart des hommes se jetèrent sur la bière.
Enfin les plats passèrent et j’eus un esclave qui me servait et coupait la nourriture pour moi, à chaque bouchée je me faisais essuyer la bouche.
Les autres chefs et moi eurent droit à une hanche de cerf cuite dans sa graisse et assaisonnée au poivre, à un vin rouge qui, selon l’arôme, ne devait pas venir des stériles terres de Harad mais plutôt des fertiles vignes de Gondor.

Il y avait aussi des tranches de bœuf placées avec art sur un plateau, et au centre de celui-ci trônait une coupe d’or remplie de raisins.
Il y en avait en quantité pour moi et j’eus honte en pensant à celui qui me servait.

Je tourna les yeux vers la table, tout le monde était occupé à rire et personne ne me faisait attention, je remplis une assiette de tous les mets et lui donna , en quelques secondes tout fut englouti et il me chuchota :
-Merci.
J’eus honte lorsque je vis que tout le monde ne traitait pas les gens de la même manière, ceux de ma race étaient grossiers envers eux et les faisaient danser pour un bout de viande, comme des chiens .

Je n’y prêta plus attention lorsque je me retourna et vit Urgog décapiter un Orque et jeter son corps sur la table, pour le plaisir de ses congénères qui se jetèrent tous dessus.

Le jeune garçon près de moi frémit.
Il ne devait pas dépasser les onze ans, sûrement le fruit d’un pillage d’un des fiefs de la Lebennin faits par les pirates.
Il avait les cheveux noirs, la peau blanche et des yeux gris, il avait des épaules assez larges qui promettaient une grande carrure pour son âge adulte.
Je lui redonna une autre assiette qu’il ne toucha presque pas et le congédia.

Il s’inclina, me remercia et prit le plat avec lui.
Je le vis se pencher vers un vieillard.

Je soupira et pris une gorgée de vin puis me leva, demain sera le jour tant attendu et je voulais me lever dispo.


Il pleuvait le jour où je partis prendre les armes, l’orage grondait.
Les orques étaient ravis, le Soleil , qu’ils détestaient, avait été voilé soit par hasard ou par quelques artifices de Sauron le Grand.
Dès le matin, un seul et unique son de cor fut entendu dans notre camp et nous nous mîmes tous en formation.
Tous les Orques furent mis devant, et Urgog accompagné de deux énormes trolls menait la troupe.

Tout le reste suivait, puis arrivés à quelques dizaines de mètres, les wargs hurlèrent et les Orques entrechoquèrent leurs armes avec le bouclier en criant comme s’ils étaient possédés.
Un éclair traversa le ciel , et la pluie battait nos visages.
Je vis l’armée ennemie, elle portait haut la bannière de l’Arbre Blanc.

Je vis pour la première fois de ma vie des nains, dans nos contrées du Sud ils faisaient plutôt partie des contes.
C’étaient des êtres fiers , petits certes mais ils semblaient posséder une grande vaillance, ils avaient tous une barbe.

Ils étaient très petits, une charge de cavaliers aurait pu les détruire à mon avis.
Plusieurs Hommes de Gondor étaient rassemblés, c’étaient des Hommes de l’Ouest intrépides et nombreux étaient les Orques qui craignaient leur courroux.

Urgog leva le bras et hurla :
-Archers, tirez !
Une volée fusa qui fut en grande partie emportée par le vent mais je pus entendre des râles.
-Ripostez ! Dit une voix claire.

Une belle salve atterrit chez nous mais avec les mêmes résultats.
Enfin, le combat commença.
Les deux armées coururent en même temps l’un contre l’autre, je dégaina mon épée en hurlant et fonça vers l’ennemi.
En pleine course je décapita un malheureux guerrier avant d’avoir failli tomber de mon cheval, je toussa énormément et vis la cause:
Des balistes maniées par ces nains tiraient !

Je pus rallier une dizaine de cavaliers de mon camp et partis vers les balistes en galopant, on me lança une lance avec laquelle j’embrocha en plein cœur un servant.
Je pensais qu’ils allaient fuir en nous présentant leur dos, mais ces audacieux nains prirent une petite hache cachée sur le dos et la lancèrent en beuglant :
Baruk Khazad, khazad ai menû !
Quatre destriers tombèrent en emportant leurs maîtres dans leur chute, une arme passa à quelques centimètres de mon oreille…
Je pris ma dague et la jeta vers un autre servant, il la para avec sa hache et fonça vers moi en hurlant.

Je cabra Ulfang et mit à terre mon ennemi coriace, et je l’écrasa sous les sabots du cheval.

Pendant ce temps les cavaliers restants avaient réussi à tuer presque tous les servants mais une charge de cavalières les arrêtèrent là et réussirent à les tuer.
Je tira mon arc et décocha une flèche qui fila droit vers un œil.
Sept d’entre elles foncèrent vers moi, j’essaya de fuir et au moment où elles allaient me tirer de loin, je les vis toutes mourir d’un coup , elles-mêmes tuées !
Je chercha des yeux mes sauveurs et vit mes archers de la cité qui me sourirent avant d’aller de nouveau rejoindre le combat.
Je fonça vers le capitaine Calemdur qui était en mauvaise position face à un puissant Homme de Minas Tirith, sûrement un capitaine.


Il était à cheval, je fonça vers lui sabre en avant, il esquiva mon attaque et trancha la main de Calemdur qui voulut le poignarder de dos.
L’Easterling hurla de douleur avant de se faire décapiter par la main obstinée de l’Homme de l’Ouest.
Il fonça vers moi en faisant tournoyer son épée, je para la sienne puis fis une feinte qui faillit réussir mais il réussit à être sauvé in extremis, je fonça alors pour m’enfuir, il me poursuivit et , au dernier moment, je sortis mon épée et me retourna, il s’empala tout seul sur mon cimeterre et je vis lentement ses yeux gris disparaître.

Je pris sa lance et m’élança vers le gros du combat, là où des Hommes de Dol Amroth, puissants chevaliers, mettaient en déroute quiconque s’opposait à eux.
Malheureusement pour eux, un Troll arriva et en fit voler deux avec sa massue, j’ordonna à des archers de tirer vers eux avant qu’ils ne ripostent, ils réussirent à en faire tomber six, les trois autres foncèrent vers le troll qui les tua en quelques secondes, non sans avoir été blessé au torse.
Je réunis environ une vingtaine de sabreurs, la plupart esterlings , et mit pied à terre et envoya Ulfang près des gués, les combats commençaient à devenir dangereux pour lui.


Un chevalier du Gondor , facilement reconnaissable par ses armes , s’empala sur la lance de son frère tombé .
Je fonça en hurlant avec les Hommes de Rhûn vers des guerriers de Lamedon qui coupaient nos armées en deux, les empêchant de se rejoindre.
Ils n’attendirent pas la charge et coururent eux aussi sur nous. Je sortis ma dague qui se posa sur l’épaule d’un des épéistes qui fut privé d’un bras, et j’enfonça
mon épée dans son corps puis il tomba sur lui-même.


Je me retourna au bon moment, et réussit à sauver mon dos d’une attaque traître !
La pluie faisait petit à petit un tas de boue sur nos pieds, nous eurent plus de mal à nous déplacer.
Il leva son épée bien haut et beugla :
-GONDOOOR


En faisant cela, il rendait son torse invulnérable, je fis une attaque horizontale qui taillada ses côtes.
Il tomba à genoux en crachant du sang et d’un coup sec je mis fin à sa vie.
Les esterlings étaient bons au combat mais ils ne valaient pas les fiers guerriers des fiefs.
Au moment où ça commençait à tourner mal pour nous, une charge de chevaucheurs de wargs les accueillit dans leur dos.

Même s’ils nous avaient sauvé, sûrement sans le savoir, je n’ai pas apprécié cette vicieuse attaque.
Nous commencions à se faire repousser lorsque les corsaires firent finalement une percée chez les nombreux archers qui nous mettaient toujours en échec.
Tous les cavaliers, orques compris, sonnèrent la charge et foncèrent profiter de l’avantage.
Mais les fils des montagnes, peu à peu , se regroupèrent près d’un nain blond, qui me parut un peu trop arrogant mais vaillant.
Ils foncèrent vers nos piquiers qui furent surpris de l’audacieuse attaque et furent rapidement en désavantage.


Je me porta à leur secours et partit vers un barbu brun , il me vit et lança une petite hache de fer, je l’esquiva sans trop de difficultés et j’alla lui couper sa tête.
Ce fut plus dur que je ne le pensais, il faillit me couper plus d’une fois mes jambes et seulement mes sauts répétés ainsi qu’une adresse me firent survivre, puis je lui donna un coup de pied en pleine face, il tomba en agitant les bras mais ce fut trop tard pour lui , je lui planta mon épée avec un grand cri.
Pendant ce temps, les mystérieux Orques avec la Main Blanche , foncèrent les achever, le blond réussit à s’enfuir avec une bonne moitié de sa compagnie.
Je repéra un puissant homme, armé noblement et se battant avec courage.

Il détruisait tous ceux qui avaient le courage de l’affronter et couvrait toutes les retraites.
Le terrain était presque vide à côté de lui, hormis les nombreux cadavres qui jonchaient le sol.
Il avait un porte bannière planté près de lui sur le cadavre d’un Warg.
Je m’avança vers lui et il me lança un regard perçant, froid.
Je ne recula pas et essaya un furieux coup contre lui, il le para facilement avec son bouclier et me poussa avec celui-ci et me mit à terre.


Je roula par terre et me leva rapidement, il fit une attaque en pointe qui faillit m’éventrer , je recula et m’abaissa juste à temps.
J’en profita pour le faire tomber, et ramassa un bouclier peint avec la Main Blanche.
Il donna plusieurs coups extrêmement rapides et aussi d’une rare force.

Je ne pouvais pas faire beaucoup à part résister, puis , il mit toute sa force contre le bouclier qui se brisa, je leva mon épée et réussis à percer ses gants de fer en blessant sa main, sous la douleur il lâcha le bouclier et j’en profita pour lui donner un coup de poing.
Il tint mon poing et faillit le briser , mais avec mon épée à la main gauche j’en profita pour essayer de le tuer, il n’avait d’autres choix que tenir mon épée avec sa main ensanglantée.
Je lui fis un trou au milieu de sa main, il relâcha ma main et hurla de douleur, il prit son épée et la leva bien haute, j’osa essayer de parer.


Ma pauvre lame ne tint pas le choc et se brisa et frôla mon menton, devant me faire à vie une cicatrice en forme d’éclair.
Je recula jusqu’à toucher la colline de dos.
Je m’abaissa et pris une lance, et attendit l’assaut.
Il brisa aussi la lance, et me mit à genoux, il prononça ces paroles solennellement :
-Moi, Général Isendûr , te remercie de ce combat dont je n’ai pas eu la pareille depuis des lustres. Tu fus un digne combattant.
Au moment où il leva son épée, je tenta ma dernière attaque, avec mes mains, j’écarta ses jambes et le fit tomber.


Il était lui aussi à genoux et je lui donna un coup de poing violent sur son visage, je me leva avant lui et , en désespoir de cause , je sortis mon arc en tant que dernière arme.
Il sourit et me dit d’un ton presque paternel :
-Il faut savoir accepter la défaite et la mort quand elle vient, tu aurais été précieux si tu servais dans l’Armée d’Ouest.
Je pris la dernière flèche de mon carquois et la lança en plein dans le torse de l’homme.
Elle se brisa sous l’armure lourde.


Alors avec la rage du désespoir je fonça vers lui et sauta dessus et avec mon arc avec des coups répétés j’essaya de le tuer mais en vain.
Des mains puissantes agrippèrent mon cou et je sentis un voile d’ombre envahir mes yeux , je bougea mes bras et mes mains réussirent à attraper une chose.
N’ayant plus rien à perdre, je leva haut et enfonça la chose dans son dos.
Ses mains me lâchèrent presque immédiatement et j’entendis sa dernière phrase :
-Tu as… du sang … d’Ouest, j’en suis …sûr…
Je dégagea son corps et ne pensa plus à ses paroles, sûrement dénuées de sens.


Je n’avais plus aucune arme alors je pris son arme.
C’était une belle épée, ouvragée avec art et un diamant unique sertissait la poignée.
La lame devait être d’acier car lorsque je toucha le fil, elle perça ma peau.

Je me leva et lança un dernier regard à mes armes brisées et je vis que l’arme que j’avais mise était en fait la propre bannière du Gondor.
Quelle ironie.
J’entendis des rires et des acclamations, la berge Ouest avait été prise !
Environ deux cents guerriers remontaient en courant la colline.


Je jura percevoir un sourire sur quelques un d’entre eux.
Environ quatre cents de nos fiers guerriers étaient sur la rive et
Entrechoquaient leurs armes en riant .
Je remonta Ulfang, je n’avais plus beaucoup de force mais je fis un effort pour essayer de paraître disponible et fort bien que ma blessure au menton était petite, elle était profonde et me faisait mal.

Je jeta un regard vers nos troupes, il n’y avait presque plus de piquiers, et peu de cavaliers .
Je lança un regard plein d’espoir en espérant que Parmaïte soit mort mais il se tenait avec arrogance, près de son chef Khiliani.
Urgog lança d’une voix forte :
-Ne les laissons pas se reposer , nous allons en finir aujourd’hui !
La pluie pleuvait énormément et nous avions énormément de mal à monter la colline, sauf les guerriers montés, les éclairs faisaient zébrer le ciel couvert et les
bannières de l’œil Rouge montaient fièrement lorsque des cors sonnèrent furieusement, au début les Orques rirent.
Une charge avec leur nombre ne mènerait rien qu’à leur mort prématurée …

Un autre son me fit frémir et je vis des chevaux noirs se dresser en portant une étrange bannière que je ne connaissais pas.
Urgog s’arrêta et , voyant ces mystérieux cavaliers , hurla :
-RETRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAITE !

Tout le monde partit en criant, j’étais le seul à ne pas comprendre le désarroi général mais pour les troupes à pied c’était trop tard, les chevaliers noirs foncèrent lances en avant et c’est seulement grâce à Ulfang que je pus m’enfuir.
Les choses auraient pu peut-être ne pas se gâter sauf que l’armée du Bien fonça elle aussi en courant, il n’y avait plus d’espoir et tout le monde s’enfuit, ce fut grâce aux rapides sabots d’Ulfang qu’il m’emporta jusqu’au camp , où je pus réunir assez de vivres et pouvoir m’enfuir vers le Sud à Rahjmed.
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