Grande Bataille de la citadelle vu par Noldri

Voilà mon texte pour la Grande Bataille (peut être pas très réussi mais j’ai fais de mon mieux, c’est ma première ^^.)
Première Partie :

Après de longues semaines d’absence de missions, Noldri commençait à s’ennuyer et n’avait pas manié une épée ou un arc depuis la dernière mission avec ces hommes. Selon son lieutenant (qui prenait parfois de ces nouvelles), il allait souvent à la taverne goûter les bières naines et s’amuser en compagnie d’elfes qui erraient un peu partout en Lorien. Ce comportement un peu négligé de sa part, décevait son lieutenant Haldri.

Ce jour-là, Noldri devait rendre visite à son père qui habitait une petite cabane en milieu de forêt, il préferait la solitude à l’écart de tous. Selon une lettre qu’il avait reçue de lui il y a quelques jours, son père lui réservait une surprise, une réussite en matière d’arme avait-il précisé. Impatient de savoir ce que lui réserve son père, il partit se mettre en route dès l’aube sans laisser de nouvelle à Haldri… Il connaissait très bien le chemin, il lui rendait souvent visite les jours de repos ou les jours où il s’ennuyait. En à peine deux heures de route à cheval, il arriva au pied du beau Mallorn. Un petit escalier, construit en colimaçon et érigé en bois assez robuste, menait à la magnifique cabane. Noldri descendit de son cheval et s’avança lentement, quand soudain une voix grave, à peine audible, sortit d’un petit cabanon situé à l’arrière du Mallorn :

-Te voilà enfin mon fils ! Rejoins- moi dans ma forgerie que je te montre ta surprise ! Dit-il doucement.
Noldri s’avança dans la vieille cabane un peu carbonisé sur le haut du toit à cause des nombreuses fumées qui sortaient abondamment du feu. Le vieux père de Noldri farfouillait dans les nombreux arcs qui l’avait forgé afin d’en remettre un à Noldri mais il disait qu’il avait rajouté des éléments magiques inhabituel. Il prit l’arc entre deux pinces de fer et le déposa sur une petite tablette.

-Voilà une arme assez unique cher fils… Je l’ai créé sans le vouloir et le résultat me déçoit.

-Cet arc est tout simplement magnifique ! Quoi-donc te déçois ? Questionna Noldri sur un ton étonné.

-Cela peut paraître fou, mais, cet arc brûle en contact de peau humaine. On ne peut donc pas l’utiliser, ce qui me déçoit. Je voulais t’en faire cadeau quand j’ai remarqué qu’il était impossible de s’en emparer ! Regarde l’état de mes mains…

-C’est vrai que tout cela m’est totalement flou… Je vais essayer de le prendre.
Le père de Noldri resta bouche-bée devant les paroles de Noldri avant que celui-ci s’en empara. Il prit l’arc entre ses mains, tendit la corde pour tester sa souplesse et le déposa.

-Comment ?! Comment cela se fait-il ? Pourquoi l’arc ne te brûle pas ?!

-Je n’en n’ai aucune idée. Dit Noldri étonné.

-Et bien. On dirait que cet arc t’a adopté. Prend-le. De toute façon je ne peux pas l’utiliser.

Noldri s’empara de l’arc fièrement, et sortit du petit cabanon avant de tirer sur un tronc d’arbre pour essayer son nouvel arc et en fut très vite satisfait. Son père fut heureux de voir que l’arc plaisait à son fils. Avant de repartir, il serra son père entre ses bras amicalement et le remercie pour le magnifique arc. Il enfourcha son cheval blanc avant de galoper à toute vitesse en direction de la Lorien.

Pendant environ Une heure il slaloma entre les arbres et la douceur de la nuit tomba peu à peu. Il décida de s’arrêter un moment pour reposer son cheval. La pause ne dura pas plus de dix minutes et il reprit sa route. Une fois arrivé aux environs de son village, un cavalier elfe qui montait un beau cheval noir se dirigea en sa direction en lui faisant des signes de mains. Noldri s’arrêta et alla à sa rencontre :

-Bonjour. Êtes-vous Noldri ?

-Oui c’est moi, pourquoi cette question ? Demanda t-il.

-Votre maître Elrond veux vous voir. D’après lui c’est très urgent. Voilà son message :

Cher Noldri, en ces jours si sombre, toi et tes Hommes, avaient été choisis comme beaucoup d’autre, à défendre le côté du Bien. Ce cher Ellenden, qui combattra de nouveau à tes côtés, t’attendra en Lothlorien avec ces Hommes, une fois que tu seras venu me voir afin de récupérer des renforts. Des renforts Nains vont également rejoindre Ellenden, leur chef s’appelle Sigmin. Une fois que tu les auras rejoins avec les renforts, vous partirez ensemble en direction de la forteresse noire, qui a été capturé par le Grand Seigneur Noir et ses compagnons, vous devez à tout prit vous venger.

Noldri ne dit rien sur le coup, il prit le message et galopa en direction de Fondcombe sans même aller s’équiper (il n’avait sur lui que son arc et quelques flèches.) Sur le chemin, il décida de s’approvisionner en vivres et en eau et s’arrêta à un petit village elfique (il avait parcouru la moitié du parcours.)
Pendant ce temps, Haldri entraînait les archers Noldors dans la petite archerie du village elfique. Le petit lieutenant de Noldri était blessé et n’avait donc pas les facultés de s’entraîner et ne le suivra certainement pas lors des prochaines missions qui suivront. Il utilisait ses quelques forces dans le ton assez fort qu’il mettait lors des entraînements :

-Allez ! Allez ! On enchaîne les tirs ! Criait-il. En restant précis ! Rajouta-t-il. Les prochaines missions sont certainement proches ! Pas de répit pour l’entraînement !

Les Noldors tout essoufflés, essayaient tant bien que mal à rester précis dans leurs tirs tout en faisant un parcours assez fatiguant que Haldri avait mis en place. Des souches à escalader, des marécages à traverser en rampant, différentes cibles à viser à travers le parcours. Haldri devenait dur dans les entraînements, il avait vu comment Ellenden entraînait ses Noldors. Il voyait l’importance qu’il mettait dans les entraînements et il avait décidé de prendre exemple sur lui. Il avait été fier d’avoir combattu avec ce fier guerrier. Pendant un petit instant, il pensa à Noldri, qui se trouvait à ce moment là dans un petit village elfique en direction de Fondcombe, ce qu’il ignorait totalement.
Il avait enfin fini d’acheter des vivres et assez d’eau pour le reste du chemin. La nuit était tombé et le désespoir atteignit le cœur de Noldri, la nuit le rendait nostalgique. Il repensait à ces anciennes missions et tous les morts qui avaient défendus vaillamment leur peuple. Impossible pour lui de continuer le chemin, il s’arrêta pour dormir à la belle-étoile.

Le lendemain matin, il se réveilla à l’aube et reprit aussitôt son chemin. Il galopa à une vitesse fulgurante tout droit vers Fondcombe, son cheval était doté d’une faculté intéressante, il était très rapide ce qui raccourcissais ses longs trajets. Après plusieurs heures de cheval, Noldri arriva enfin à Fondcombe. Il descendit de son cheval avant de le remettre à un des gardes du pont qui menait à la demeure d’Elrond. Celui-ci accompagna le cheval dans une écurie très bien entretenue, plusieurs personnes étaient là pour s’occuper de son cheval. Noldri s’avança en direction de la demeure d’Elrond et, comme toutes les fois où il venait ici, il admira le superbe paysage qui s’étendait en dessous du pont où il passait et les collines qui s’élevaient devant lui. Pour lui, ce fut l’endroit le plus magnifique qu’il ait pu voir en Terre du Milieu depuis sa naissance.

Après avoir passé le grand pont, il marcha, sans bruit vers Elrond, qui s’était présenté sur un balcon avec vu sur les arbres. Il entama la discussion :

-Ravi de vous voir là si tôt, Noldri. Je vais vous expliquer plus précisément votre venu et votre mission qui ne sera en aucun cas, semblable aux autres. Il commença son récit, il souriait, Noldri ne comprit pas :
L’ancienne forteresse noire qui se trouve en Harad, a été prise de force par le Grand Seigneur Noir dénommé Alkin et de ses compagnons. Sauron n’en fut pas plus content de l’apprendre car en ces moments même, il prévoit d’attaquer cette forteresse. Nous voulons également le faire car ce serait un bon poste de commandement très utile. Voilà pourquoi les meilleurs commandants des peuples libres ont étaient appelés pour cette importante mission.

-Que dois-je faire pour vous mon seigneur ?

-Tu seras chargé d’amener les renforts en Lothlorien, là, comme je te l’ai écrit, t’attendra Ellenden ainsi que Sigmin. Vous serez en tout : un Nain, deux elfes, et deux hommes.

-Excusez moi de cette question indiscrète, mais : Qui est Sigmin ?

-Sigmin est un commandant Nain, l’un des plus vaillants et des plus courageux qu’il soit. Tâche d’être amical avec lui.

-Je ne vous décevrais pas, seigneur Elrond.

-Bien. Maintenant que vous êtes prêt, allez chercher les renforts qui se trouvent dans la cour, ils vous attendent.

Noldri accéléra le pas afin de rencontrer ces fameux renforts. Arrivé sur la cour, il fut ébahi par le nombre de renfort Elfe, l’armée comptait : Une centaine de cavaliers Elfes, deux cents archers Elfes ainsi que cinquante guerriers Elfes.
Le Ravageur ainsi que les renforts se dirigèrent en Lothlorien afin de retrouver les autres. En à peine deux jours de marches, ils arrivèrent au village de Noldri, il venait s’y arrêter afin de prévenir les siens et de s’équiper. Les nombreux renforts firent une pause à la source du village pour se rafraichir avant la reprise de la route en direction des autres commandants. Haldri, informé du retour de Noldri, se précipita vers lui afin de lui communiquer que les Noldors avaient fait un superbe entraînement et qu’ils étaient prêts pour une nouvelle mission. Noldri lui conta la nouvelle mission mais Haldri savait qu’il ne pouvait venir lors de cette mission. Dans sa tête, il réfléchissait de mettre une capuche et de se fondre avec les autres Elfes pour venir à cette mission à laquelle il voulait absolument participer.

Les Noldors sortirent de l’archerie couverts de sueurs et tout essoufflés. Noldri fut ravit de voir que ses Noldors n’avaient pas dormis lors de ses quelques jours d’absences et que Haldri les avait bien entraînés.

L’aube tomba sur le petit village de Noldri, et ce sera le lendemain matin qu’ils prendront route pour le campement d’Ellenden. Il ressortit son arc et l’admira encore et encore puis il se dirigea à l’archerie pour apprendre à le manier. Il s’empara de deux flèches et les tirèrent toutes deux dans le milieu de la cible. Il fit un petit sourire de satisfaction. Il sortit de l’archerie avant de regagner sa cabane pour s’endormir. Il savait que cette mission serait périlleuse et dangereuse.

Le lendemain, ce fut Haldri qui réveilla son chef en frappant à sa porte, Noldri sursauta et se leva aussitôt. Il descendit les escaliers de sa cabane et se rendit à la forgerie prendre son équipement qui était gardé dans une pièce spécialement pour lui. Le forgeron lui glissa ses cottes de mailles, sa cape, son équipement complet de cuir renforcé, son casque doré. Il s’équipa très rapidement et reprit son épée qu’il n’avait pas maniée depuis un long moment. Les renforts étaient déjà tous prêt à partir en entendant leur chef. Noldri enfin prêt, se dirigea vers Haldri :

-Mon cher Haldri. (Il mit sa main sur son épaule), tu sais très bien qu’il est impossible que tu viennes à cette mission. Tu es bien blessé et tu ne peux donc pas manier d’arme. Il vaut mieux pour toi que tu restes te reposer au village. (Il lui fit un clin d’œil avant de se retirer.)

Haldri ne dit rien puis se dépêcha d’aller chercher une cape. Il enfila une capuche et se fondit dans les nombreux renforts.

Le chemin fut très court et ne dura qu’une toute petite heure. Une fois arrivé au lieu de rendez-vous, Noldri aperçut Ellenden et fit un sourire. Il galopa en sa direction avant de descendre devant le prénommé « La flèche d’or ». Il lui serra la main et il lui tapota l’épaule amicalement. Noldri avait beaucoup de respect pour Ellenden, il était bien plus fort que lui et il était bien plus imposant. A ce moment là, un Elfe à capuche s’introduisit entre les deux frères. Il retira sa capuche et Noldri le prit par le col de son vêtement pour discuter avec lui.

-Haldri je t’avais dit de rester au village. Que fais-tu là ?

-Désolé de ne pas vous avoir écouté, chef. Je voulais tellement participer à cette misssion…

-J’apprécie ton courage, Haldri. Reste dans mes rangs, tu es venu, tu ne va pas repartir. Noldri lui adressa un petit sourire.

Haldri se dirigea vers les renforts. Tous les elfes avaient l’air d’être en bonne forme et tous semblaient de bonne humeur, ils se parlaient et n’en finissaient pas. Haldri déclara :

-Elfes. En ces jours si sombres, nous ne pouvons pas nous estimer heureux.

Tous les Elfes se tuent sur ces paroles. Ils pensaient peut-être à leur perte lors de la Grande Bataille et c’est pour cela que tous décidèrent de se taire. Haldri, durant l’absence de son chef, avait gagné un sacré tempérament en ce qui concerne les ordres et la discipline. Noldri dit à Ellenden qu’il le suivrait pour le reste du voyage jusqu’en Harad et qu’il l’écouterait. Il avait beaucoup confiance en Ellenden et c’est pour cela qu’il prononça ces paroles.

A ce moment là, Noldri fit venir ces deux jeunes Ents, qui erraient librement en Lorien en sifflant un petit air qui les attirait. Puis trois autres Ents se mirent à arriver. Ellenden déclara qu’ils répondaient à l’appelle de Silfurbier.
Ellenden décida qu’il fallait s’avancer et monter un campement pour la nuit. Noldri l’écouta sans broncher et appela les renforts pour le départ, Haldri fit de même.

Plus de six-cents Elfes parcouraient la Lorien en ce moment même. Ce n’était pas très fréquent car les Elfes ne se mêlaient plus aux guerres. Ils passèrent plusieurs villages où les Elfes qui y habitaient leur réservaient un bon accueil mais aussi un bon départ. Les visages d’Elfes se remplissaient de joie en voyant que leurs frères de sang et de race, se battaient encore pour la Terre du Milieu et ils en étaient fier. On leur lançait des feuilles de Mallorn et le ciel se remplissait de magnifique lueur jaune et un sentiment de gloire parcourait le sang des combattants. Ils passèrent dans deux villages différents où se fut de même.

La nuit allait bientôt tomber sur la Lorien, ils avaient parcouru peu de chemin. Ils se trouvaient à la lisière Est du pays. Le grand nombre de soldats n’était en aucun cas, un bénéfice de marche rapide. Le lendemain ils essayeront d’accélérer la marche. On ne monta pas de campement car les Elfes étaient trop nombreux, les arbres suffiraient. Noldri était assis sur une souche et admirait son arc en regardant les inscriptions elfiques sur le bois.
Ellenden s’approcha de lui et s’assit près à côté :

-Noldri. Cela fait un petit moment que nous nous somme pas vus. Cependant, la dernière fois, j’avais eu le dessus lors d’un petit concours. Je te propose de prendre ta revanche.

-Bien sûr que j’accepte. Quelles sont les règles mon ami ?

-Nous ferons deux épreuves. Une à l’arc et une à l’épée.
Un chien s’avança près d’Ellenden, Noldri fut étonné de voir l’affection entre le chien et lui. Ellenden poursuivit :

-Je te présente Halan. Je l’ai rencontré en Lorien, ils combattaient des wargs et nous sommes devenus des amis.
Noldri caressa le chien avant de se lever pour déclarer à Ellenden de commencer avec l’épreuve à l’arc :

-Bien mon ami, commençons l’épreuve de l’arc, j’ai beaucoup de chance de gagner.

Ellenden rigola et Noldri se rappelait cependant qu’il l’avait remporté la dernière fois mais cette fois-ci, Noldri avait entre les mains, l’arc qu’avait forgé son père, plus rapide, plus performant, il avait confiance en lui et en son arc.
Haldri démarqua les limites en creusant un petit fossé pour en faire une ligne. Il montra la pomme à abattre afin de gagner le concours. Noldri avait des flèches de couleur bleu et Ellenden rouge afin de distinguer quelle flèche aura atteint la première la pomme. Ils se mirent en place sur la ligne et tendirent leurs arcs en attendant le signal d’Haldri. Il abaissa le bras brusquement avant que les deux Elfes décochèrent leurs flèches. On attendit deux sifflements avant de voir la pomme tomber de l’arbre. La flèche était bleue. C’était donc Noldri qui avait touché le fruit en premier. Il en fut ravi et Ellenden en resta étonné avant de voir l’étonnant arc de Noldri :

-Où a tu eu cet arc ? Questionna t-il.

-Mon père me l’a offert. Les effets de cet arc sont étranges et je suis le seul à pouvoir prendre cet arc et surtout, il peut prévenir si des Orcs ne sont pas loin.

-Comment ça ? fit Ellenden étonné une fois de plus. Puis-je l’essayer ?

-Non je suis désolé, cet arc peut brûler au contact de peau différente à la mienne, mon père en fut aussi étonné, mais je suis le seul à pouvoir le manier.

Ellenden pas très méfiant, retira l’arc des mains de Noldri avant de le laisser tomber. Sa main était devenue toute rouge.

-Je t’avais prévenu, fit Noldri, mais ne t’inquiète pas, la brûlure n’est pas très blessante et partira très vite.

-Bon, tu as gagné la première épreuve à l’arc mais il manque celle à l’épée, et je suis sûr de pouvoir te vaincre. Dit-il très confiant.

Noldri n’avait pas manié une épée depuis plusieurs jours et n’étais pas prêt à battre Ellenden surtout que son épée n’avait pas été bien affûtée à la forgerie. Il savait à quel point Ellenden était fort à l’épée et ne douta pas longtemps de sa défaite.

Noldri et son commandant se mirent face à face avant de dégainer tout les deux leurs épées. Noldri fut étonné de son épée qui était bien meilleur que la sienne. Le combat commença et Noldri chargea sur Ellenden avant de se décaler sur le côté afin d’imiter une feinte. Le commandant para les quelques coups émit par Noldri avant que celui-ci le poussa d’un coup de pied. Noldri se fit dominer et il fit maintenant à terre à peu moins de deux mètres de son dominant. Il roula sur le côté mais n’eut pas le temps de se relever et Ellenden le désarma.

Noldri fut prit de ridicule et se releva félicitant son commandant. Ils avaient tout les deux remportés une épreuve, Noldri pensa qu’il pourrait un jour égaliser avec lui, c’était son but. Ils partirent tout deux de leur côté, Ellenden se dirigea vers la lisière voir son lieutenant qui entraînait ses Noldors et Noldri alla voir aussi son lieutenant qui était assis autour d’un feu avec quelques Elfes, ils grillaient des morceaux de viandes. Noldri le rappela à l’ordre et lui dit qu’il n’était pas là pour s’amuser et qu’il devait entraînait les archers ainsi que les épéistes. Haldri, qui voulait entraîner les archers comme le faisait Ellenden, regarda de temps en temps les techniques qu’il abordait. Il fit de même sur ses archers.
Ellenden vint prévenir Noldri que des ennemis ou des amis arrivaient par le Nord selon ses éclaireurs. Les meilleurs archers de sa garde personnel, vinrent le rejoindre, cachés dans les buissons flèche tendu sur l’arc, camouflés par des capuches.

Soudain cinq nains et un Elfe assez imposant apparurent, suivis d’archers de la forêt noire. Ellenden s’avança et Noldri comprit que c’était deux autres commandants qui venaient pour la forteresse noire. Noldri ne les connaissait pas mais en voyant le Nain, il comprit que c’était Sigmin mais il ignorait qui était l’Elfe. Les deux commandants s’avancèrent vers lui après avoir fini de discuter avec Ellenden :

-Bonjour Noldri. Ellenden m’a parlé un peu de toi. Enchanté, je m’appelle Arafin. Et voilà Sigmin un courageux Nain.

-Enchanté de faire vos connaissances. Elrond m’a un peu parlé de Sigmin.

-Comment se fait-il que vous ayez vu Elrond, il y a si peu ? Demanda Arafin.

-Il m’a envoyé chercher les renforts des contrées Elfiques. Elles nous seront d’un grand service.

-Pouvez-vous nous conduire à ces fameux renforts ?
Noldri fit « oui » de la tête, et les conduit aux renforts. Arafin et Sigmin furent étonnés des nombreux Elfes qui se tenaient devant eux, on n’avait plus l’habitude en Terre du Milieu de voir un nombre important d’Elfe. Ellenden vint les rejoindre :

-Elrond m’a donné le commandement de cette armée, en esperant que cela ne vous dérange pas.

-Non, pas du tout Ellenden, nous sommes fiers d’être sous vos ordres. Dirent les deux commandants en même temps.

-Où sont les armées Naines ? Fit Noldri indiscrètement.

-Ils sont trop lent, nous avons pris de l’avance afin de ne pas retarder nos rencontres, ils vont nous rejoindre directement en Harad.

-Bien. Fit Ellenden. Tous en route !

Les renforts fut prévenus par Noldri, Haldri stoppa l’entraînement ainsi que tous les hommes de la flèche d’or. Les armées fut gigantesque, une lignée d’elfe sortit de la forêt avec pour commandant deux cavaliers au devant des rangs. Noldri restait près d’Ellenden pour cette route car il ne connaissait pas ces Terres, il n’avait jamais voyagé en Rhovanion. Quand l’aube tomba, on monta un campement, des tentes se dressaient, certains dormaient déjà dans leurs tentes, d’autres mangeaient autour d’un petit feu de camp en rigolant, en se racontant des histoires. Les Nains firent goûter leurs gourdes à certains Elfes qui contenaient de la bière Naines. Les Elfes qui n’étaient pas habitués à la bière, recrachaient par terre. Bref, tout le monde se reposait à sa façon. Ellenden, s’était regroupé avec les autres commandants afin de discuter de la route à prendre, Noldri vient se joindre à la conversation :

-Nous passerons par Cair Andros, je connais beaucoup de monde. Fit Ellenden.

Noldri ne suivait déjà plus la conversation, son corps était tout las, ses yeux se refermaient, il avait besoins de repos :

-Excusez moi je vais aller me reposer. A demain pour le départ.
Tous continuèrent à discuter du chemin à prendre. Noldri alla dans sa tente, deux Noldors restaient devant pour garder leur chef et Le Ravageur s’endormit aussitôt.
Les commandants décidèrent finalement de passer par l’Anorien mais Noldri l’ignorait encore, il le saura qu’à son lever et le lendemain, une grande journée les attendait…