Les Guerres de la Terre du Milieu
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les Guerres de la Terre du Milieu

La reprise du jeu de rôle créer sur le forum Le Seigneur des Anneaux : l'âge des conquêtes
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )

Aller en bas 
3 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
SpardatheDevil
Grand Guerrier
Grand Guerrier
SpardatheDevil


Nombre de messages : 533
Age : 32
Localisation : En route vers Umbar
Date d'inscription : 12/02/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Icon_minitimeSam 25 Avr - 17:11

_On en tue, on en tue mais il en revient encore ! Saleté !
Je coupai la patte à une mygale, parai le bouclier d'un gobelin et je débarrassai Silfurbier d'une araignée accrochée à ses jambes. Les talentueux guerriers de la Lorient privèrent de vie les bataillons ennemis, mais même eux furent submergés. Les archers gobelins montèrent à leur tour sur les murs et ils ouvrirent le feu. Les ents se reçurent la plupart des projectiles mais leur écorce épaisse les protégea. Trois de mes Rohirrims tombèrent sous la nuée, ainsi que sept vaillants elfes. Un groupe de civiles en armes chargèrent, mais leur attaque fut totalement inefficace , car ils furent très rapidement le dîner des prédateurs à huit pattes. Le sang jaune des araignées dégoulinait de la lame des soldats, nous nous battîmes de tout notre être, mais nous étions toujours désavantagés. Un ent attrapa un gobelin et le jeta sur les archers qui jaillirent dans les airs comme des quilles. Silfurbier lança la poutre sur la muraille qui s'effondra en emportant dans ses décombres les malchanceux qui étaient encore dessus. Mais je ne sais point si c'était une bonne chose, car trois trolls entrèrent par les crevasses et ils s'armèrent de débris tombés. Après avoir piétiné les agaçantes araignées qui les encombraient avec leurs morsures, les ents sortirent de la mêlée et chargèrent les trolls des cavernes.
_Silfurbier ! Hurla Ellenden.
_Occupe toi plutôt de tes ennemis, petit homme ! Moi, je m'occupe des miens !
Le poing de chêne et de bois tomba lourdement sur le crâne du colosse de chaire. Je ne put voir la suite du combat, j'étais trop occupée à découper les gobelins et les araignées pour voir ce qui se passait. Les archers du Rohan tirèrent sur les archers gobelins survivants. La flèche d'or rua ses opposants de coups d'épée, mais une tarentule géante lui bondit dessus et elle planta ses crocs dans la cuirasse du chef eldar. Gwalïn dégagea celle-ci du torse de l'elfe et l'explosa d'un coup de hache dans l'abdomen, don le jus gluant lui éclaboussa dessus. Il se retourna vers le grand guerrier et il se frotta les yeux pour se défaire du sang d'insecte.
_Avec les elfes, c'est toujours la même histoire. Il faut toujours vous secourir ! Vous avez du bol d'avoir une épaisse armure, elle aurait put vous empoisonner cette bestiole ! Allez ! Debout !
Le nain aida l'elfe qui était à terre à se relever, puis le petit homme charcuta de nouveau ses ennemis. Les coups secs et brutaux des géants résonnaient par dessus les chocs entre les lames et les boucliers. Un troll tomba aux pieds de Silfurbier, la gueule en sang. Quant à nous, nous reculions de plus en plus. Nous avions déjà perdu dix guerriers élites et un haut elfe, ainsi que beaucoup d'autres soldats.
_Nous ne tiendrons pas ! Fit Sykas qui affrontait un gobelin.
_Battons en retraite ! Hurlai-je.
Alors que nous nous apprêtions à nous enfuir, ce que je vis fut un des évènements les plus étranges qui soit. Bien qu'ils avaient encore l'avantage, les gobelins se mirent soudainement à lancer des petits cris plaintifs, voir même de terreur. Ils tremblaient de tout leur être et petit à petit ils reculèrent. Les mygales ne prirent même pas le soin de se plaindre, elles s'enfuirent sans demander leurs restes. Que se passait-il nom d'un chien ? D'un coup, un pas retentit dans notre dos. Je me retournai et je vis la personne à laquelle je m'y attendais le moins possible. Dressé sur ses deux jambes, tenant une lame ensanglantée, Gaaldor marchait lentement, à la façon d'un ivrogne. À chacun de ses pas, les gobelins en reculaient d'un. Ses yeux étaient vitreux, le sang coulait de son front, et ses membres flageolants étaient secoués par des spasmes.
_Gaaldor ?! M'écriai-je le souffle coupé.
Il ne prit même pas le soin de me regarder, ses yeux étaient focalisés sur le vide. Il se contenta de lâcher des espèces de plaintes douloureuses.
_Gww... Gww...
_Gaaldor ! Fit Elleden tout aussi étonné. Qu'est ce que tu fais ?
_Gww...Gww...
Je voyais l'elfe en sueur, ses yeux vacillaient, comme si il contemplait un cauchemar. Bon sang, que se passait t-il ? Gaaldor marchait toujours dans notre direction, il balançait sa tête comme si il avait perdu ses vertèbres et qu'il n'arrivait plus à la faire tenir droite. Sa démarche était celle d'un zombie qui chercherait la sortie d'un donjon. De sa bouche sortait de la bave.
_Gww...Gww...
Quelque chose d'étrange me traversa. J'avais la sensation que l'air se mettait à trembler, une chaleur malsaine m'envahissait, et une lueur rouge s'échappait de l'épée. Un affreux bourdonnement vint à mes oreilles, puis des grincements d'acier. Tout comme la fois où un seigneur rohirrim avait tenté de s'en emparer. Un guerrier élite avança vers lui et lui dit:
_Messire, rentrez je vous en pr...
Il n'eut pas le temps d'achever sa phrase, Gaaldor fit un bref mouvement avec son arme et l'homme qui se dressait face à lui il y a quelques instants se retrouva coupé en deux.
_Gww...
Il continua sa marche, il ne prit même pas le temps de regarder sa victime. Ses pieds étaient de plus en plus lourds, le grincement devint un sifflement infernale. Nous nous bouchâmes les oreilles sans aucune efficacité, le son strident nous déchirait les tympans. Les gobelins pris de panique se mirent à courir hors de la cité en hurlant:
_Il est de retour ! Il est de retour ! Sauvez vous ! Il est de retour !
_Un démon ! Un démon ! Au secours ! Un démon !
Gaaldor remit sa tête en place, il dirigea ses yeux vers notre groupe et il ouvrit la bouche:
_GwwwwwAAAAAAAAARRRRRRRRRGGGGGGGG !!!!!!!
Le vent se leva, l'air se déchira, les murs se fendirent, les vitres éclatèrent en milles éclats lumineux. Le son de sa voix cauchemardesque était aussi puissant qu'un coup de tonnerre. Jamais je n'eusse entendu tel abomination. Mêlé de colère et de douleur, Gaaldor hurlait si fort que les fondation même de la cités tremblèrent. Je ne pouvais même plus entendre les gobelins crier de terreur tellement que notre chef rugissait puissamment. Je fus contraint de mettre ma tête entre mes genoux pour me soulager ne serait-ce qu'un peu mes tympans. Le souffle compact comme un mur me fouettait le visage, et lorsque je me retournai, je voyais que tous les soldats m'imitaient. Du feu commençait à sortir du gosier ardent de notre chef, ses yeux noirs devinrent deux flammes brûlantes qui fixaient leurs futurs proies. Il brandit son épée en l'air et hurla:
_JE VIENS TOUS VOUS TUER !!!!!!!
« Shpock ! ». Tout s'arrêta soudainement, les flammes qui envahissaient Gaaldor disparurent aussi vite qu'elles étaient apparues. Le cri strident de la lame s'interrompit, le vent chargé de violence devint une douce brise, et le chef des Loups Noirs tomba dans la boue. Derrière lui se tenait Praxis qui tenait un bâton entre ses mains. Me cœur bondit dans ma poitrine, et dans l'élan, je bondis à mon tour sur Gaaldor.
_Gaaldor ! Gaaldor ! Gaaldor !


« Gaaldor ! ». J'avais mal au crâne, comme si on m'avait frappé dessus. « Gaaldor ! ». Et cette voix féminine, qui est-ce ? Bien qu'elle me soit familière, elle n'était qu'un simple écho à mes oreilles. « Gaaldor ! ». Ma gorge m'irritait, j'avais l'impression d'avoir gobé plusieurs dizaines de cailloux durant un mauvais repas. Et mes yeux, ils me démangeaient tellement que je crus que j'allais les arracher pour me les gratter. « Gaaldor ! ». Mes entrailles me torturaient, des fourmis me les traversaient, et mes boyaux gonflaient pour ensuite éclater. Bien que mes paupières soient si lourdes, je n'eus d'autre choix que de les lever pour voir ce qui se passait. Dans un premier temps, ma vision était flou, mais peu à peu, les contours se dessinèrent. Et je vis le visage de Gweolen au-dessus de moi.
_Gaaldor !
_Arrête de hurler comme ça, lui répondis-je avec ma faible voix. Je t'entend.
Lorsque j'eus dis cela, elle me serra dans ses bras de toutes ses forces. Je fut obliger de la repousser un peu pour qu'elle ne m'étrangle pas. Elle devait apprendre à contrôler sa force, elle aurait put me broyer les os en continuant ainsi. Par-dessus son épaule, je vis le reste de la compagnie. Sykas, Praxis, Ellenden et son chien me regardaient avec chacun son expression bien à lui. Je ne savais pas ce qu'il s'était passé, et je crois que je ne préférai pas savoir. Je levai ma main et je fis:
_Salut à tous !
Moi même je n'étais pas convaincu par ce « Salut », mais bon, comme je dis souvent, on fait avec les moyens du bord. Gweolen et Gwalïn m'aidèrent à me relever. Le jeune sergent du Gondor vint nous voir, sa lame était recouverte de sang. Il la brandit en l'air avec un cri de victoire.
_Nous avions réussi à repousser l'ennemi ! Ils battent en retraite !
_Félicitation, fit le chef des elfes. Vous avez fais du bon travail !
_Je ne vous conseillerai pas de crier victoire trop tôt, dit Praxis tout en tenant sa lance. Je me suis battu aux côtés de ces monstres il y a longtemps, je sais qu'ils ne renonceront pas tant qu'ils ne seront pas tous exterminés. À l'heure qu'il est, votre Neomer doit déjà avoir contacté Saroumane pour appeler des renforts. C'est moi qui vous le dis, nous les reverrons dans peu de temps, et lorsqu'ils lanceront l'assaut, il y aura de grandes chances de voir cette cité en flamme.
Le silence régna un bref moment, puis on entendit les hurlements glorieux aux remparts. Même si nous devions nous réjouir de cette brève victoire, nos cœurs étaient fermés à ce bonheur commun. Nos regards étaient sombre, un voile épais d'inquiétude et une atmosphère glaciale nous emprisonnèrent dans une angoisse constante. Alors que je prenais Praxis pour un crétin de bas étage, il s'était montré incroyablement clairvoyant. Il avait raison sur toute la ligne. Si Neomer avait déjà averti Saroumane de ses difficultés à capturer le fort, il allait certainement recevoir de nouveaux ourouk'haïs pour l'aider. Le seigneur haradrim nous rejoint, il avait été blessé au bras droit, mais rien de grave. Il nous regarda longtemps et il dit:
_Mes amis, suivez moi. L'heure est grave.
Revenir en haut Aller en bas
ar-pharazon
Grand Guerrier Elfique ¤ La Flèche d'Or
Grand Guerrier Elfique ¤ La Flèche d'Or
ar-pharazon


Nombre de messages : 1493
Age : 30
Localisation : ou le combat m'appelle
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Avr - 14:43

Puis, un cor sonna, long et puissant. Un petit vent frais toucha les visages des soldats tandis que le chef ennemi hurla. La terre tremblait sous les pas des hommes du mal alors et le soleil venait à peine de se lever se reflétant ainsi sur les armures et les armes des soldats elfiques et humains les rendant splendide pendant quelques secondes. Enfin la bataille allait commencer, enfin le sang allait couler enfin Ellenden et ses elfes montreraient aux hommes qu’on ne trahi pas impunément. Les premiers hommes que pu voir l’elfe furent les sauvages de Dun, hommes qu’ils avaient combattu et qu’il avait vaincu. Une marée humaine s’avança vers les guerriers de Gaaldor qui les attendaient de pied ferme. Leurs rôles étant de contenir et de briser les lignes ennemies, ils n’avaient pas le droit d’échouer. Les lanciers se plaçaient en trois lignes distinctes tandis que les elfes se préparèrent eux aussi. Tous les guerriers et les noldors prirent leurs arcs et se préparèrent à lâcher une volée meurtrière. Les cavaliers et les piquiers étaient derrière avec Maellas , les haut-elfes et les Noldors auprès d’Avalon et Halan en première ligne avec Ellenden. Les archers humains sous l’ordre de leur chef lâchèrent deux volée, assez efficace. Elles firent trente-sept morts puis les elfes entrèrent enfin en action et une pluie de flèche tomba sur les sauvages qui comme d’habitude n’avaient guère de protection, trente deux tombèrent sous les dards des premiers nés tandis que les ennemis s’approchaient, ils purent distinguer les armes adverses : des gourdins, des cimeterres, des haches, des épées d’aussi piètre qualité que celle des porteurs. Leurs visages graves et d’une laideur peu commune suffisaient pour qu’on les déteste. Puis ce fut le moment de passer au corps à corps. Un picotement envahit les mains d’Ellenden tandis qu’il dégaina son épée, l’envie du combat s’intensifia, son épée prit une teinte étrangement rouge, la lame étincelait sous les rayons du soleil, changeant de teinte. Les haut-elfes avaient leurs lances dans les mains, leurs épées accrochés à leurs ceintures, leurs puissants boucliers dorée sur le bras gauche. Les noldors eux avaient toujours leurs arcs à la main, leurs épées dans leurs fourreaux mais prêtes à être utilisé. Les premières lignes des archers dégainèrent dans un élan de grâce et de puissance. Puis on entendit au loin les lamentations des sauvages transpercés par les fiers haradrims. Les corps gisaient déjà nombreux sur le sol, les piquiers du sud étaient très habiles et peu résistèrent à leurs attaques. Puis ce fut au tour des guerriers du rohan , en utilisant leur formation bouclier très meurtrière, ils s’enfoncèrent dans les lignes des sauvages qui ne purent que succomber devant les fiers guerriers humains. Les lames entamaient la chair, le sang giclait de partout, les lances empalaient les corps. Le combat continua, les ennemis encore retenus par les hommes de Gaaldor, Ellenden dut calmer son impatience en faisant des moulinets avec son épée et en frappant par terre avec son pied. L’elfe aperçu le dunedain qui massacrait ses ennemis, sa lame ruisselante de sang. Puis une nouvelle volée des elfes et des archers humains envoyèrent encore de nombreux sauvages en enfer. Les dards elfiques et humains flottèrent et se plantèrent dans les corps adverses, les clouant sur place. Déjà quelques alliés étaient tombés sous les coups des hommes de Dun. Alors les elfes commencèrent à s’échauffer, à s’étirer en voyant que les rohirimims perdaient du terrain, ils allaient montrer la rage et la puissance des premiers nés. Les alliés tombaient de plus en plus nombreux, le nombre des ennemis étaient largement supérieur et malgré la plus grande vaillance des hommes de l’Ouest et du sud, ils ne purent que contenir l’ennemi avec de grande difficulté. Puis Gaaldor parla et son discours réveilla la rage de ses hommes :

« Soldats de l'Ouest, tenez bon ! Cette bataille ne sera pas la dernière, car vos femmes et vos enfants mourront si vous avaient failli aujourd'hui ! Battez vous, car cette bataille sera conclu par notre victoire ! »

Comme par magie tous ses soldats chargèrent, comme revigoré, ils chargèrent sur les paysans du pays de Dun, les écrasant sans pitié. Chaque rohirim tuait au minimum cinq soldats ennemis avant de succomber et encore s’il succombait. Lorsque le général adverse vit ses hommes fléchir, sa colère n’en fut que plus intense et il envoya ses guerriers d’élite pour aider les derniers paysans et détruire Gaaldor. Les cent soldats judas avancèrent en hurlant, brandissant leurs lames qui étincelaient sous le soleil, à première vue de meilleure qualité que celle des paysans, en même temps on équipe toujours mieux les soldats d’élites.
Voyant cela, Ellenden savait que les hommes de Gaaldor avait très peu de chance de s’en sortir, il rangea donc son épée et reprit son arme, prit une flèche dans son carquois et attendit le bon moment. Ses soldats eux avancèrent, Avalon en tête des Noldors et des haut-elfes. Les guerriers dépassèrent rapidement les archers humains tous prêts à combattre tandis que les homes sauvages et les soldats des ténèbres infligeaient de violente pertes à Gaaldor. Les rohirims judas prenaient un malsain plaisir à tuer leurs frères et à tuer les haradrims, de toutes les façons possibles tandis que les paysans eux avaient toujours détesté les cavaliers et les exterminaient sans aucune émotion. Le chef Eldar vit Gaaldor en mauvaise posture, celui-ci se battait violemment contre un des soldats de Néomer qui le fit tomber et au moment ou celui-ci allait l’abattre, l’elfe fit une chose qu’il regretta juste après. Il décocha la flèche qui se planta dans le cœur de l’ennemi du Dunedain. Tandis qu’Ellenden visait, Avalon et les autres vétérans avaient chargé sur les ennemis et Avalon prit le temps de décapiter l’homme transpercé par la flèche de son chef avant de continuer son massacre. Son agilité et sa puissance lui permit de tuer maints adversaires, les haut-elfes eux aussi s’amusèrent, cacher derrière leurs imposants boucliers dorés, ils transpercèrent les corps adverses tandis que les Noldors eux, tranchèrent les têtes de leurs ennemis. Puis Ellenden s’avança suivit désormais par ses guerriers et il agrippa le bras du dunedain en criant :

« Continuez le combat ! »

Un soldat judas arriva vers la droite d’Ellenden qui en un coup dans les côtes le tua. Puis voyant que les guerriers haut-elfes et les Noldors se repliez et qu’ils étaient à présent rejoint par les guerriers qui reculaient eux aussi, la victoire semblait loin. Un adversaire surgit de la gauche et Gaaldor s’en débarrassa, les ennemis étaient faciles à reconnaître, le blason de l’ennemi était composé de deux chevaux qui cabraient avec au centre une rose. Puis un autre ennemi arriva et l’elfe l’éventra. Voyant les soldats humains et elfiques en difficulté il s’écria :

« Aralion ! Aralion ! Ils nous submergent ! En appelant un des guerriers qui transmit à Avalon.
_Les ourouks contournent la mêlée ! Les ourouks contournent la mêlée ! »

Ellenden regarda Gaaldor, les ennemis envoyaient leurs meilleures unités, il voulait les prendre à revers mais cela ne marcherait pas. Les archers humains et elfiques lâchèrent plusieurs volées, décimant les rangs arrières d’hommes sauvages et de judas. La flèche d’or dut éviter l’assaut d’un rohirim qui savait bien manier son épée, il dut contrer plusieurs fois avant de trouver une faille où il engouffra son épée. Celle-ci se figea dans la côte de son adversaire qui hurla de douleur avant d’avoir la gorge trancher. Puis le dunedain s’adressa à Ellenden et cria :

« Les balistes ennemis tuent nos archers !
_Retenons les encore un peu ! Répondit l'elfe tout en éviscérant un guerrier en armure de Neomer. Attention ! »

Le dunedain réussit à éviter l’épée ennemie et il décapita son ennemi dont la tête vola jusqu’au pied d’un sauvage qui glissa dessus. « Quel boulet » Il n’eut pas le temps de se relever qu’un des lanciers elfes le tua. Les haut-elfes massacraient toujours leurs ennemis, ils formaient un mur que personne ne pouvait franchir. Puis au loin, les cris des ourouks-haï, ceux-ci étaient apparemment en mauvaise posture, causée certainement par le bon Phoenixios. Ellenden dut ensuite éviter un gourdin qui le visait à la tête. Il trancha les bras de son ennemi et lui coupa la tête. Un autre rohirim judas arriva, l’elfe fit une roulade et arriva encore agenouillé devant les jambes de l’homme qu’il trancha. Le rohirim se vit tomber sans pouvoir faire quelque chose et la seconde d’après l était mort. Un pique dans le cœur. Les cris des wargs et des gobelins se fit entendre au loin. Ceux-ci essayant de sauver les précieux ourouk-hai. Les rohirims retrouvant le moral grâce aux attaques des vétérans elfiques, ils se battirent avec toute la rage possible, tuant leurs frères qui les avaient trahis. Ellenden évita une fourche d’un paysan et sans attendre, il trancha en deux le corps de l’homme, l’épée elfique tranchait tout sans le moindre problème, coupant les os en même temps sans rencontrer une seule difficulté. Les novices de la lorien avaient eu de la chance, les ennemis principalement composé de paysans, ils n’avaient pour l’instant pas rencontrer d’ennemis vraiment à la hauteur et s’amusait à découper les têtes des ennemis. Au loin, le grand guerrier elfe vit Praxis charger les piquiers avec ses mercenaires, un pas de plus pour la mort de tous. Mais quel incapable, ses troupes allaient se faire décimer et cela ne tarda pas. Les archers ennemis qui allaient être à porter de Gaaldor et d’Ellenden tirèrent sur le mercenaire et lorsque celui-ci arriva devant les piquiers il courut se replier. Mallyn chargea comme prévu mais ceci tourna au carnage. Les piquiers empalèrent un nombre insensé de cavaliers. Une perte énorme de soldats pour un homme qui ne savait même pas obéir aux ordres. Le grand guerrier allait s’occuper de lui, il lui ferait payer la mort de ses elfes. La flèche d’or et Avalon combattaient dos à dos, entouré par sept rohirims judas. Leur chance était infime mais ils se battirent. Les deux amis parèrent les attaques des rohirims puis Ellenden en éventra un tandis qu’Avalon en se baissant trancha les jambes de deux des hommes avant d’abréger leurs souffrances. Le grand guerrier elfe contra une attaque et frappa avec son épée sur le tranchant de la lame adverse qui se brisa sous le coup de l’épée elfique. Puis l’elfe lui trancha la gorge. Deux noldors arrivèrent en renforts et tuèrent les derniers judas. Les ennemis arrivaient par centaine et le combat allait encore durer lorsque Gaaldor cria :

« Replie immédiat ! »

Les soldats de la coalition se replièrent car la victoire n’était pas pour aujourd’hui. Les vétérans elfiques et les piquiers haradrims en dernière ligne avec Gaaldor et Ellenden, essayant de contenir la charge des judas et des hommes de Dun. Les rodeurs arrivèrent de l’Ouest, ils avaient été mis en retraite par les rodeurs de Néomer. Les ents eux retenaient encore les cavaliers wargs et les ourouks. De l’Est, Mallyn, Praxis et les autres arrivèrent, ils avaient perdu beaucoup de cavaliers mais alors que le jeune Gondorien revenait avec ses hommes, le chef ennemi lança contre lui sa cavalerie. Le chef ne put en voir davantage car il devait aller aider ses haut-elfes. Ceux-ci entouré par leurs adversaires se battaient avec toute leur rage et quand ils virent leur chef arriver, ils retrouvèrent leurs vigueurs. Ils éliminèrent trois rohirims en un mouvement fluide avec leurs épées et ils reculèrent en formant le mur vers le grand guerrier elfique. Ils déclarèrent :

« Chef, on ne tiendra pas longtemps, il faut nous replier avec les autres et… »
Un homme de dun frappa sur son bouclier, il n’eut guère le temps de le faire deux fois car l’épée d’Ellenden s’enfonça dans sa chair.
« Replions-nous chef, leurs forces sont trop importantes.
_Tu as raison, mais défendons l’arrière de nos forces, je crains que nous devions faire au moins cela.
_Comme tu veux ! »
Revenir en haut Aller en bas
ar-pharazon
Grand Guerrier Elfique ¤ La Flèche d'Or
Grand Guerrier Elfique ¤ La Flèche d'Or
ar-pharazon


Nombre de messages : 1493
Age : 30
Localisation : ou le combat m'appelle
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Avr - 14:44

Avalon les rejoignit avec les quatre Noldor qui étaient couverts de sang. Tous ces soldats d’élites protégèrent de leurs mieux l’arrière garde qui sans cela aurait été décimer. Les portes s’ouvrit, ainsi un flot de combattants rentra dans la citadelle. Les traîtres se rapprochaient, même si les volées de flèches les tenaient encore à bonne distance. Mallyn quant à lui avait affaire aux haradrims et aux cavaliers judas. Il réussit à s’en débarrasser et put se replier. Au moment où Ellenden allait lui aussi rentrer, il vit Gaaldor aux prises avec Ulfang. Il regarda aussi la forêt et vit Silfurbier arriver, suivit par quatre ents. Ils écrasèrent bon nombre d’ennemis, broyant les os sans aucun besoin de forcer. Mais le dernier des ents n’eut pas cette chance, ayant été isolé de Silfurbier et de ses compagnons, entouré par des piquiers et par des rodeurs, il se combattit avec toute la force qui lui restait. Pour les elfes et les ents, le spectacle était horrible, leur nerf était mis à rude épreuve car ils savaient bien que le jeune ent ne survivrais pas. Le jeune arbre frappait, aussi rapidement que possible, en envoyant des hommes au loin, brisant des chevaux. Le sang coulait autour de lui. Puis, les cris des anciens retentirent au moment où des flèches enflammées touchèrent le jeune arbre qui flamba. La douleur trop intense, un des ents se dirigea pour sauver son compagnon. Silfurbier n’eut pas le temps de le stopper et le jeune défenseur des bois subit le même sort que son compagnon. Les cris entiques retentirent, au-dessus de tous les autres cris, plaintif et coléreux, exprimant la peine et la rage. Les arbres rentrèrent dans la citadelle lorsque la flèche d’or regarda encore une fois Gaaldor, celui-ci était en très mauvaise posture, entaillé en plusieurs endroits par l’hallebarde de l’haradrim. Une puissante bourrasque tomba et la même présence maléfique remplie d’effroi l’elfe, il était immobile, plongé par dans un rêve ténébreux. Mais il réussit à contrer le mal et regarda le dunedain. Celui-ci ne bougeait pas.
Puis, d’un coup, celui-ci se releva et en un mouvement d’épée réussit à décapiter le pauvre cheval et même à toucher le grand guerrier ennemi. Comment étais-ce possible ? L’épée avait à peine effleurer le cou de la monture et pourtant…
Mais l’elfe ne s’en soucia pas, il couru en compagnie de deux de ses haut-elfes, et se dirigea vers Gaaldor. Il le souleva et crut percevoir des flammes dans la lueur de ses yeux. Il le tira vers les portes, couverts par les boucliers de ses vétérans et par les lames des noldors. Mais trois cavaliers arrivèrent vers eux, leurs lances pointés sur eux. Un des haut-elfes sortit des rangs, et embrocha le plus proche ennemi. La retirant du corps de l’homme du sud, il dut recevoir une grande giclée de sang. Puis il réussit à stopper la lance du deuxième et en se retournant, il lui enfonça la lance dans la gorge. Mais le troisième en profita, il enfonça sa lance dans l’épaisse cuirasse dorée qui protégeait l’elfe et transperça le cœur. Ellenden et les siens crièrent en voyant leur compagnon tombé mais la porte se referma et ils ne virent que le bois. Une haine profonde envahit le chef eldar, c’était la première fois qu’une perte lui faisait aussi mal. Cependant le travail n’était pas fini, ils devaient toujours protéger les murs. Par chance, Gweolen arriva et débarrassa Ellenden du dunedain. Elle le remercia énormément de fois et s’en alla accompagner par trois soldats rohirims et un des loups noirs. Halan se trouvait déjà sur le mur, et il arracha la trachée d’un judas qui avait réussit à se hisser sur les murailles. Les archers rohirims et les elfes tirèrent sans prendre garde à leurs flèches, le flot d’ennemi trop important pour réfléchir. Les noldors étaient déjà présent sur les murs, ainsi que tous les gradés et presque tous les soldats de la coalition. Avalon et les quatre Noldors combattaient ensemble quand deux échelles parvinrent sur les murs, de là, des hommes arrivèrent et chargèrent les vétérans. Ils ne durèrent pas longtemps, le second coupa un des hommes en deux avant de couper les jambes d’un deuxième et de lui trancher la gorge, un autre noldor coupa les bras d’un homme et trancha le ventre de son ennemi, répandant ainsi ses organes, tandis que le troisième trancha le bras d’un sauvage avant de lui transpercer le cœur et il jeta un autre du mur tout en poussant les deux échelles et ainsi , rompre le flot d’assaillant. Cependant, un des noldors était entouré par trois lanciers haradrims , il l’empalèrent de toute part même si aucun ne put se venter de cet acte , car tous furent tuer par Halan et deux rohirims qui étaient près de la. L’elfe s’écrasa au sol, les lances avaient été retirer et il saignait abondamment. . Le grand guerrier suivit par ses Haut-elfes monta comme un enragé, prenant l’arc d’un de ses archers, il déferla un flot de flèche sur les ennemis qui commençaient à fuir. Il les toucha tous, certains juste au jambe et d’autres qui n’eurent point cette chance. Il arriva tant bien que mal devant le corps de son ami. Celui-ci baigné dans son sang ne put retenir :

« J’espérais mourir plus tard, je regrette de devoir te quitter mon frère. »

Et il s’éteignit. Ellenden hurla de rage et personne n’osa s’approcher d’eux. Les autres anciens pleurèrent eux aussi, les Noldors fondaient une famille plus porche et plus unis que n’importe quel autre, ils valaient toute les armées du monde et jamais ils n’avaient osé imaginer une telle situation. Les rohirims crièrent de joie, comme tous les autres quand ils virent que la victoire était acquise. Mais le capitaine elfe ne bougeait pas. Halan s’assit à coté de lui, lui léchant la joue avant de lécher celle de son défunt ami.
Phoenixios fut le seul à osé s’approcher, il posa sa main sur l’épaule d’Ellenden , ce qui lui valut un grognement du chien, puis il déclara :

« Ce sont des choses qui arrive, la guerre est injuste mais sa cause l’est. Ressaisie toi. »

L’elfe ne put que répondre d’un gémissement. Des exclamations de joie jaillirent de la ville, ils avaient retrouvé confiance mais pour beaucoup, cette confiance avait coûter très cher. Alors que l’elfe essuyait une larme qui coulait, il dut se diriger vers la salle du trône, car les chefs y étaient appelés. Il descendit lentement les escaliers, la tête baissé . Il voyait les hommes qui traînaient les corps des blessés, les femmes et les enfants qui tous joyeux criaient ou pleuraient quand ils apercevaient des rohirims mort. Le chef elfe marchait, suivis par ses deux officiers tandis qu’il avait ordonné à ses hommes de rester dans la caserne et de faire le bilan. La vue de l’elfe se brouilla tandis qu ‘il essayait de ne pas pleurer et là, vint Silfurbier, les larmes coulaient sur son visage tel un immense torrent. Le vieil arbre souffla:

« La peine est le pire des châtiments, punissons nos ennemis et montrons leur notre force. »

Le contingent continua sa route , le rodeur était partis voir ses hommes avant de courir voir Dame Raölen. L’elfe lui marchait très lentement, marmonnant une chanson elfique qui fut chantonner par ses deux compagnons. Bientôt ils la chantèrent si fort et elle était si belle que tous autour essayait de les suivre, cependant le chant elfique était trop compliquer et beau pour les humains qui arrêtèrent dès qu’ils virent que cela n’allait pas. Bientôt, les soldats d’Ellenden mirent leur voix en plus de celle de leur chef, et les ents chantèrent par-dessus. La mélancolie était le principal thème de cette chanson qui fit pleurer presque tous les habitants et soldats de la citadelle et même les ennemis. On voyait quelques haradrims alliés qui avec les soldats de Raölen, renforçant les fortifications déjà présentes et renforçant la porte. Les trois gradés entrèrent dans le château et arrivèrent devant la salle du trône. C’est là, oui, là qu’il perdit la raison. Quand il vit Praxis , debout, avec un immense sourire et qui se moquait de l’elfe. Celui-ci ne put s’en empêcher et il l’attaqua , il lui mit un gros coup de poing dans la mâchoire avant d’enchaîner avec trois autres coups de poings dans le visage. Là, son beau-fils intervint et le tint à l’écart tandis que Mallyn levait le mercenaire. La maîtresse de ce lieu demanda avec une voix remplie d’effroi :

« Pourquoi l’avoir frappé ?
_Parce que c’est incapable ne peut obéir aux ordres, parce qu’à cause de lui on a perdu, parce qu’à cause de lui on a eu des pertes immenses, parce qu’à cause de ce minable j’ai perdu un frère.
_Je vous prierais de vous excusez maître elfe.
_Si je dois faire cela pour pouvoir venger mon frère je préfère me battre seul et en dehors de vos remparts, répondit-il sèchement.
_Votre comportement me dégoûte, fit la rohirim, cependant nous ne sommes pas là pour parlez de cela.
_Vous n’avez pas à me donner de leçon, ma reine c’est Galadriel, ici votre pouvoir je l’accepte mais je fais ce que je veux, est-ce bien clair ? »

Tous le regardèrent, médusés, même ses officiers, Ellenden n’avait jamais parler comme cela.

« Alors pars, fit Phoenixios, tu me déçois mon vieil ami, tu étais mieux avant.
_Tu as sûrement raison, en attendant je veux bien connaître le plan car je vous aiderais jusqu'à la fin, après je m’en irai.
_Comme vous voudrez, fit Dame Raölen, Haradel c’est à vous.
_Oui, fit le vieil haradrim, malgré les fautes du mercenaire, nous avons réussit à contenir la première vague d’assaut. Nous devons maintenant empêcher les ennemis de prendre nos remparts et la porte. Les rodeurs se placeront avec les elfes et les archers sur nos murs, accompagnés par certains piquiers et épéistes. Tandis que les ents eux resteront sur la colline qui dominent les murs, ainsi ils pourront bombarder les ennemis. Nous devons tenir coûte que coûte.
Question ? »

Personne n’avait envie de parler et tous prirent congé de la rohirim. Le plan était banal mais ce n’était pas à l’elfe de décider. Praxis passa à coté de lui en baissant la tête, et le chef Eldar eu dut mal à se retenir. Les autres passèrent devant lui et lui jetèrent un regard noir. Personne ne l’avait vu ainsi. Les deux officiers elfiques avaient déjà quitter les lieus sous les ordres de leur chef et ils rejoignirent leurs compagnons. Le chef Eldar se ressaisit, il s’approcha de Raölen. Haradel dégaina son sabre au cas-où et l’elfe déclara tous bas pour que seule la femme puisse l’entendre :

« Je vous prie de m’excusez, je ne sais pas ce qui m’a pris, je suis désolé. »

Et le grand guerrier partit. Il était suivit d’Halan qui lui mordillait la main. L’elfe se dirigea vers les murailles pour mieux distingués les alentours, il s’aperçut alors que l’ennemi n’avait pas jeté l’éponge et loin de là. Un camp d’une taille immense avait été construit, les ennemis étaient eux aussi exténués et le premier né aperçu une petite silhouette noire qui rentrait dans une tente. Il distingua clairement les armoiries, c’était celle du royaume d’Angmar ! Que faisait-il ici ? Cela en tous n’arrangeait pas du tous leurs affaires.
Il redescendit du mur, et au moment où il partait voir ses hommes pour leur expliquer sa réaction, une main lui agrippa l’épaule. Sur le moment, Halan se jeta sur l’homme, le faisant tomber et le menaçant, gueule grande ouverte. Ce n’était que le jeune rodeur Artass , le chien le laissa se relever. Le sergent apeuré déclara quand même :

« Nou…nou, nous sommes appelés par Raölen, on doit y aller.
_D’accord, on te suit. »
Revenir en haut Aller en bas
ar-pharazon
Grand Guerrier Elfique ¤ La Flèche d'Or
Grand Guerrier Elfique ¤ La Flèche d'Or
ar-pharazon


Nombre de messages : 1493
Age : 30
Localisation : ou le combat m'appelle
Date d'inscription : 08/01/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Avr - 14:44

Le petit groupe rentra donc dans la salle du trône, tous le monde les attendait et la maîtresse de maison commença sans plus attendre :

« Aujourd’hui, les pertes sont terribles, nous avons décompter plus de deux-cents morts. Répartie dans toutes les espèces. J’ai appris ce qui vous attristait flèche d’or et j’en suis vraiment navré, mais tous ici on perdu des leurs. Nous devons nous battre jusqu'à la fin, nos rangs certes diminuer ne changeront rien à notre puissance. La vaillance est la mère de toute victoire.
Je tiens aussi à vous dire que Gaaldor est en mauvaise posture, il a été très blessé et je crains qu’il ne puisse nous aider. Alors j’ai décider de vous mettre sous le commandement d’Haradel et d’Ellenden. Acceptez-vous ?
_Oui, firent les gradés sauf en ce qui concernait Praxis.
_Et vous ? Demanda Raölen au principaux acteurs.
_Oui ma dame, fit l’elfe.
_Vous le savez déjà maîtresse, déclara Haradel.
_Très bien, alors tous ici vous devrez obéir à l’elfe dans la mesure du possible, nous ne pouvons nous permettre de perdre les murs, ni la porte. Est-ce bien clair ?
_Oui ! Firent tous les gradés.
_Bien, alors allez vite vous reposez pour demain matin. »

Tous les chefs partirent donc, les rodeurs et le mercenaire dans les auberges, l’assassin et l’elfe mercenaire restèrent dehors et Ellenden lui, il marchait, lentement, titubant un peu.
Il regardait les étoiles, s’imaginant sa maison en lothlorien, et il la regrettait, tellement. Pourtant sa reine lui avait un jours confiés qu son pays natal n’était rien comparé à Valinor.
Il ouvra la porte de l’auberge, monta les escaliers sans bruit, ouvrit la porte de sa chambre et se laissa tombé contre le matelas de son lit. Son chien sauta par-dessus le lit et s’allongea sur le coté. Toujours aux aguets. Le chef Eldar et son ami avait un lien indéfectible, ils c’étaient tous les deux sauvés depuis qu’ils c’étaient rencontrés. Et à jamais leur sort était lié. Et quand un des deux tombera, l’autre aussi. Il de trouver le repos, il ne réussit cependant pas à dormir, il était brûlant, la fièvre du combat ne c’était guère dissiper et alors, il compris. Compris qu’il devait s’occuper de ses soldats. Il se leva brusquement et prit son arc qu’il avait posé sur par terre et sortis de la chambre, son chien fit de même et ensemble il quittèrent l’auberge et ils coururent. Ils traversèrent la ville et arrivèrent devant la caserne ou les elfes se reposaient, en le voyant, beaucoup se levèrent mais d’un geste, il les fit s’asseoir. Les deux officiers demandèrent :

« Que fais-tu ici ?
_Je viens vous voir, fit Ellenden, ma folie est passer et il faut que nous décomptions nos effectifs.
_Nous l’avons déjà fais, ils ne nous restent que quinze piquiers, douze cavaliers, trente huit guerriers dont une dizaine de blessé, seulement trois Noldors et quatre haut-elfes. Et que trois ents.
_Trop de perte hélas… Finis par dire Maellas.
_Battons-nous avec plus de force qu’avant ! Respectons l’honneur de nos frères tombés, qu’ils ne soient pas morts pour rien ! Etes-vous avec moi ?
_Jusqu'à la fin chef ! Firent les soldats en cœur.
_Bien, alors reposons-nous ensemble jusqu'à l’aube, nous aviserons après mais en tout cas, battons-nous demain avec toute notre puissance.»

Avant l’aube, la cloche sonna et tous les soldats montèrent sur les murs. Devant eux, la plaine était remplie d’ennemis, la bataille continuait et le bras de la vengeance s’avançait rapidement.
Revenir en haut Aller en bas
SpardatheDevil
Grand Guerrier
Grand Guerrier
SpardatheDevil


Nombre de messages : 533
Age : 32
Localisation : En route vers Umbar
Date d'inscription : 12/02/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Mai - 20:48

Nous entrâmes dans la salle du trône, et autour d'une grande table entourée de plusieurs chaises joliment gravées, le seigneur oriental nous invita à nous assoir. Nous posâmes nos armes souillées du sang de nos ennemis, et nous réussîmes à reprendre notre souffle. Le bourdonnement de l'épée persistait malgré son absence d'activité. Gweolen tenait à rester à mes côtés, mais je la fit disposer. Elle avait besoin de repos, comme la plupart d'entre nous. Dehors, je ne savais pas ce qui s'était passé, mais l'impression de fatigue m'était soudainement devenu beaucoup plus lourde. Je sentais mon cœur battre à pleine impulsion, mes jambes voulaient m'emporter au-delà des étoiles, mes bras pouvaient éclater n'importe quel roc, mais pourtant, je me sentais rouillé, dans l'incapacité de bouger. Lorsque la jeune femme nous quitta, je regardai le groupe en face de moi. Tous me regardaient bizarrement, et je pouvais sentir l'angoisse d'Ellenden, il n'arrêtait pas de déglutir. Que se passait-il ? Même Praxis me lançait des foudres de terreur par ses yeux. Cette atmosphère de peur m'atteignit et je respirait la panique qui me contamina. Le seigneur Haradel croisait ses doigts et fini par dire:
_Malgré les nombreux sacrifices et la force de l'ennemi, nous avons réussi à garder la cité. Neomer a donné l'ordre à ses hommes de se replier, il a dût comprendre que la victoire ne sera pas aussi aisément à portée de main. Mais voilà, nous avons encore un combat qui nous attend, et je crains que ce ne soit le pire. Nous sommes exténués, et les forces maléfiques puisent leur puissance d'une source infinie. Pour demain, il faudra se préparer pour un ultime assaut.
_Puis-je vous demander comment vous aviez réussi à repousser l'ennemi ? Demandai-je.
Le silence régna dans la salle, le seul bruit perceptible était le cri glorieux des guerriers qui se trouvaient dehors. Le poids de leurs yeux m'était cruel, et l'attraction de l'épée était toujours plus forte. Le chef eldar s'accouda sur la table et il hésitait à me répondre. Quelque chose de grave s'était produit. Il s'apprêta à me répondre mais le seigneur oriental le coupa.
_Notre courage et notre bras n'a point failli durant cette bataille, c'est la clef de la victoire.
Le guerrier borgne toussa, comme pour se moquer. La chaleur de l'épée m'attirait encore, mais je décidais d'ignorer son appel. Outré, l'elfe se leva et frappa violemment la table avec ses deux mains. Il s'écria:
_Comment peut on croire une histoire pareille ?! Tout le monde a vu se qui s'est produit ! Tout le monde sait pourquoi l'ennemi a quitté notre château ! Ce n'est ni notre bras qui les a vaincu, ni notre bravoure qui les a fait reculer ! C'est la terreur de l'avenu d'un monstre qui les a fait fuir comme des lâches ! Gaaldor, tu es le monstre qui les a terrifié !
Il était en sueur, il tremblait de tout son être. Praxis et Sykas étaient dans le même états. Ils avaient vu les étendus des vrais pouvoirs de mon arme, je craignais le pire. Je me sentais mal aussi à l'idée que cette lame maléfique ait réussi à s'emparer de mon corps. Comment cela été possible ? Jamais elle ne s'était manifestée de cette manière. Quels dégâts avais-je pu causer durant cette état ? J'espérais de tout mon cœur que personne ne fut blessé pendant cette « métamorphose intérieur ». J'aurais espéré que ce soit un secret que je puisse garder, mais maintenant que le monde savait ce que je tenais entre mes mains, il ne me pardonnera jamais. Je ne cessai de penser à cette nuit où j'avais reçu cette maudite lettre venant de Sauron. Pourquoi j'avais accepté ce contrat ? Une autre tâche moins complexe impliquant le meurtre d'un proche indésirable aurait largement pu couvrir nos besoins. Mais l'appât du gain et de l'exploit avait prit le dessus sur la sécurité, et jamais je n'aurais imaginé que j'aurais été entrainé dans tant d'histoires périlleuses. La compagnie d'une dague noire m'était suffisante pour exécuter mes missions, je n'avais pas besoin d'une épée démoniaque qui tenterait de s'emparer de moi. Maudite soit cette lettre, rien de tout ça ne se serait produit sans elle. Je posais ma tête sur mes deux mains, empli de désespoir. Le sergent du Gondor se leva brusquemment et demanda à l'assemblé:
_Enfin c'est quoi cette histoire ? Je n'y comprend rien !
Gaaldor est investi par les ténèbres, répondit Ellenden en tentant reprendre son calme. Silfurbier m'avait prévenu, c'est un être maléfique, qui ne saura que tous nous tuer. Il a même tué un de nos hommes lorsqu'il s'était transformé. Son cadavre est encore couché dans la fange, coupé en deux. Lui et son épée sont aussi maléfiques l'un que l'autre. Il porte également la marque d'un poignard de Morgule sur son cœur.
Pourquoi est-ce qu'il m'avait trahi ? Il venait de dépasser les bornes ! J'aurais voulu me lever, sauter sur lui, et lui arracher la vie de ses veines avec ma dague. Mais je n'en fit rien, je ne pouvais trouver l'énergie pour me lever. Le fardeau de la culpabilité et de la trahison m'étaient si lourds. Et de surcroit, mon arme m'avait absorbé mes dernières forces. Je me tournait vers mon épée, puis elle me dit « Savoure ce sentiment de haine, car enfin de compte, nul ne mérite de vivre ! Prend moi et je te jurerai de te venger. ». Ces troublantes paroles raisonnaient dans ma tête comme un écho de cauchemar. Il me suffisait de me laisser prendre au jeu, saisir son pommeau et succomber à l'ivresse des ombres. Cette proposition était alléchante, mais ma propre haine envers ces ombres m'interdisait d'obéir à sa volonté. Je voulais affronter moi-même cette trahison de la part de l'elfe. Raölen qui était cachée derrière un pilier se montra, elle avait une main posée sur sa poitrine, et son teint était incroyablement blanc.
_C'est vrai Gaaldor ? Tu as une marque de Morgule ? Pourquoi me l'as tu toujours caché ?
_Un traitre ! S'exclama le seigneur en saisissant la garde de son cimeterre.
_Arrête Haradel ! Interrompit la princesse en s'empressant de calmer l'Haradrim. Je veux d'abord savoir. Gaaldor, montre moi cette cicatrice.
J'étais pris de toute part, je ne pouvais rien faire d'autre que d'obéir aux ordres. Même la princesse qui croyait en moi ne sait plus comment me juger. Son désespoir devint le mien, et je levai ma chemise en dévoilant ma Cicatrice. En la voyant, tous ceux qui la regardaient se mirent les mains sur la bouche pour s'empêcher de hurler. Praxis tenta de se montrer plus dur que les autres en se tenant droit, mais même lui ne put s'empêcher de détourner ses yeux de la plaie. Il lâcha juste un:
_Ils ne t'ont pas loupé !
La princesse parti en direction de ses quartiers, et je l'entendais tousser comme si elle allait vomir. Je comprenais leur réaction, moi même je ne supportais pas beaucoup la vue de cette ancienne blessure. Après avoir reprit son souffle, Haradel me demanda:
_De quel côté êtes vous réellement ? Servez-vous les Nazgûls ? À l'heure actuelle, vous ne devriez plus n'être qu'un spectre !
_Je suis sincèrement navré, répondis-je, j'aurais tellement voulu me repentir de mes péchés. Ma vie n'est pas des plus enviables, et depuis je ne souhaite seulement que les détruire. Mais le destin en veut autrement. Haradel je vous prie, croyez moi, je veux me battre à vos côtés !
Le seigneur ne répondit pas immédiatement. Il se contenta de marcher un moment autour de la table, m'inspectant sans répit. Pheonixios bu une gorgée d'eau afin de se déshydrater, mais je pouvais toujours sentir sa peur. Je dirigeai mon regard sur Ellenden. Il avait l'air d'être à la fois dans une situation embarrassante, mais en même temps il se sentait soulagé. Je comprenais enfin son acte, il ne pouvait supporter un tel secret sur sa conscience tout en sachant qu'il y avait de trop grands risques. Ma colère devint une émotions inexplicable, devais-je le tuer pour m'avoir trahi ou devais-je le remercier d'avoir sauvé des vies en me dévoilant ? Finalement, le seigneur se rassit et me dit:
_Je suis profondément désolé Gaaldor, mais nous ne pouvons nous fier qu'à vos paroles. Même si vos sentiments sont sincères, Sauron serait assez pervers pour vous manipuler sans que vous le sachiez. Ce choix ne m'enchante guère, mais vous ne me laissez aucune autre issue. Vous avez tué un de nos hommes, c'est un acte barbare revenant de la trahison. La loi l'exige, et je ne peux qu'obéir à ses règlements. Tout assassin ou traitre à sa patrie doit être exécuté. Je suis navré.
Là, je sus que c'était la fin. Le Rohan que j'avais tenté de protéger jusque là demandait ma mort. La salle était envahi de silence, et moi, infesté d'émotions mêlées de colère et de tristesse. À cause de cette maudite lame, à cause de ce poignard, j'allais mourir. Jusqu'ici je voulais protéger mon clan contre tous les dangers, et voilà que c'était moi qui allait périr. J'aurais voulu au moins pouvoir tomber à genoux, pleurer, implorer qu'on me laissa la vie pour que je puisse être avec mes proches, mais c'était trop tard. C'était comme si le coup de poignard que j'avais reçu il y a quinze ans m'avait déjà tué, et qu'aujourd'hui à peine je lâchais mon dernier souffle. Et cette épée, maudite soit elle ! Elle m'avait fait tout perdre. Ils me regardaient tous, puis ils se détournèrent un à un. Il ne me restait plus qu'une seule chose à faire, je me levai et je dis:
_Haradel, puis-je vous demander ceci comme ma dernière faveur ?
_Parle, répondit Haradel en s'asseyant.
_Je voudrai choisir de mourir au combat. Et si je ne meure pas durant la bataille, alors je voudrai que l'on m'exécute dans les bois, à l'abri des regards, et que vous disiez à mes Loups Noirs que j'ai déserté. Je préfère qu'ils me haïssent plutôt que de devoir supporter leurs larmes durant ma mort. Et dites aussi à Tharin de prendre les commandes de notre clan. C'est le plus ancien et le plus expérimenté de notre clan, il sera un parfait chef. Et aussi, lorsque je mourrai, je voudrai que vous donniez ceci à Gweolen.
Lorsque je fini de parler, je sorti ma dague noire et je la montrai à Haradel. Il l'a fixa attentivement, il se tortillait la barbe avec l'index et le pouce. Il me dit qu'il le fera, et que je pouvais compter sur lui. Alors, tout s'arrêta, la lumière devint ombre et l'ombre la lumière. Tout prit une teinte étrange, reflétant sa couleur opposée. Comme dans l'hallucination de la dernière fois, nous étions tous pris dans une étreinte invisible qui nous bloquait sur place. Que se passait-il ? Alors que je m'attendais à voir la bête de feu jaillir, j'eus une toute autre impression. Il faisait si froid, l'air glacial givrait ma peau comme une gelée d'hiver. Les violentes bourrasques de chaleur fouetter mon visage, il n'eut qu'une brise polaire qui envahissait la pièce. Mon cœur avait cessé de battre, mes veines étaient prisonnières d'une immobilité inexplicable. Je voulu souffler, mais mes poumons refusaient de lâcher l'air prisonnier. Puis, une ombre profonde traversa la porte. Les gardes immobiles ne l'avaient même pas remarqué. Elle semblait flotter au-dessus du sol, elle glissait jusqu'à moi. Et là, je vis apparaître deux disques dorés fendus par une pupille de vipère. Du nuage noir sorti un visage pâle, dont le front était parsemé de veines noires, aux lèvres de la couleur d'un cadavre, deux bandes noires lui parcouraient les joues depuis les yeux pour redescendre jusqu'au niveau du menton. Mais surtout, son regard étrange m'hypnotisaient comme les yeux d'un cobra. Il avait une masse ténébreuse qui entouraient ses deux iris d'or. Et ses cheveux d'encre tombèrent ensuite devant lui, aussi raides et lourds que le poids de la terreur qui pesait sur moi. Il sorti petit à petit de son cocon d'ombre, et fini par apparaître comme un chevalier à l'armure noire. « Qu'est-ce que tu es bon sang ? » me demandai-je.
_Ce que je suis n'a aucune importance, me répondit l'inconnu. Sache seulement que je viens vous délivrer un message.
« Comment est-ce possible ? ». Cette chose avait lu dans mes pensées, alors que je n'avais dis mot. Peut être que c'était juste une hallucination, alors c'était normal qu'il puisse savoir ce que je pense.
_Malheureusement pour vous, continua t-il avec son timbre glacial, je ne suis ni un rêve ni une hallucination. Je suis bien réel. Je peux lire dans vos pensées pour la simple raison que vous avez été choisi pour le projet.
« Choisi pour le projet », qu'est ce qu'il voulait dire par là ? Son souffle me gelait le visage, et si je pouvais ne serait-ce que bouger, je tremblerai de tout mon corps. Je sentais l'effroi à travers lui, et étrangement, pour une raison totalement inconnu, je trouvai qu'il me ressemblait. Qui était-il ?
_Aucune importance, je vous l'ai déjà dis, ma personne n'a aucune importance pour le moment. Je viens juste vous dire que mon maître a une proposition à vous faire. Ou plutôt un ordre dirais-je, mais mon opinion sur cette affaire n'a aucune importance. Servez-le.
Quelle drôle de démarche, mais au moins, il avait le mérite de me proposer gentiment d'être son esclave. Je regardai son armure, et quelque chose me choqua. Nous avions beau être dans un monde aux couleurs opposées à celle que je connaissais, son armure ne reflétait aucune lumière. Cette question pertinente se répétait dans mon mon esprit, comme le refrain d'une chanson sans fin. Qui est-il ?
_Je vois, m'interrompit-il dans mes pensées. Tant que vous ne saurez pas mon identité vous refuserez de coopérer. Bien que je doute que cela nous avance à quelque chose, j'accepte de révéler mon identité. Je suis Kargagth, fidèle serviteur du Roi-sorcier, un homme qui fut lui aussi victime de la guerre.
Revenir en haut Aller en bas
SpardatheDevil
Grand Guerrier
Grand Guerrier
SpardatheDevil


Nombre de messages : 533
Age : 32
Localisation : En route vers Umbar
Date d'inscription : 12/02/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Mai - 20:48

Sur ces paroles, il baissa légèrement son armure au niveau du cou. Là, je vis une cicatrice qui se prolongeait le long de sa nuque. Mais je compris vite que ce n'était pas une cicatrice ordinaire, c'était une Cicatrice. Une blessure infligée par...une dague noire.
_Exactement, me répondit l'être ténébreux. Depuis que mon maître vous a touché avec la lame noire, vous auriez dû devenir un spectre. Mais ce n'est pas arrivé. Vous l'ignorez certainement, mais lorsque le magicien vous a sauvé, il a en partie annulé les effets du poison, ce qui fait que l'emprise de mon maître sur vous fut réduit. Mais ce que le magicien ignorait, c'est qu'il est impossible d'échapper totalement aux effets du poison. En bref, les serviteurs de l'anneau peuvent encore vous contrôler. Ils peuvent encore influencer vos choix pour vous mener là où ça leur conviendra. Pourquoi avoir accepté ce contrat ? Jamais vous n'auriez accepté de servir Sauron même pour de l'argent dans votre état normal, n'est-ce pas ?
Ce qu'il me dit me troubla. Après ce tragique épisode, je me suis toujours demandé pourquoi, pourquoi est-ce que j'avais accepté de tuer ce capitaine du Gondor pour une somme dérisoire. À vrai dire, peut être que même sans l'argent promis, j'aurais accepté. Mais ils avaient besoin de mes acolytes pour m'escorter, alors ils n'avaient promis cette récompense seulement pour pouvoir attirer dans mon gouffre toute ma compagnie. Mais alors, si j'avais choisi de faire ce choix lors de cette nuit là sous l'influence des hommes en capuchons, quelle autre chose m'ont-ils contraint de faire ?
_Tout ce qui s'en ait suivi à vrai dire, dit Kargagt. La fuite de Minas Morgul, votre voyage au Rohan, votre choix de la ville pour vous reposer, votre choix d'accepter le contrat proposé par Raölen, tout ça a été calculé. Vous deviez avoir l'air de prendre les décisions pour que votre troupe vous suive aveuglément vers notre objectif. À votre avis, pourquoi toutes les conditions de votre évasion étaient réunies ? Vos compagnons n'auraient jamais accepté de suivre un chef qui servirait les ténèbres. Pourquoi vous êtes vous arrêtés à l'auberge de cette ville pathétique ? Jamais vos compagnons vous aurez suivi si vous alliez dans le château protégé. Pourquoi le complot de Neomer ? Vous aviez besoin de gagner la confiance de Dame Raölen. Mais pourquoi cette famille précisément ? Voilà la réponse.
Sur ce, il me montra l'épée. Bien que ce fut difficile pour moi de la voire, je la vis. Et étrangement, quelque chose semblait remuer à l'intérieur, une créature prisonnière de l'acier qui se tortillait comme un fœtus. Je sentais son aura de soif de vengeance et de destruction, il semblait hurler de colère. Quelle horreur cela pouvait bien être ?
_Gothmog en personne. Le prince des plus puissants guerriers qui furent sur la terre du milieu. Autrefois guerriers des Valars, ils succombèrent à la corruption de Melkor le tout puissant. Ils devinrent les Balrogs, l'élite de l'armée du Valar obscure. Alors que Melkor avait envoyé toutes ses armées pour détruire l'une des plus grande cité de ce monde, il avait envoyé son fidèle serviteur Gothmog. Lors de la bataille, Echtelion l'avait affronté et tué au dépend de sa propre vie. Cette perte fut trop conséquente pour nous permettre de laisser échapper cette puissance. Alors, Melkor réuni ses mages les plus obscures et ses plus grands forgerons, et voilà la solution. Il enferma l'âme de Daegothmog dans l'acier de cette lame, et il cehrcha une personne apte à la porter. Tous ceux qui possédèrent cette lame virent leur vie réduite, car pour survivre, Gothmog dévore la vitalité de ses porteurs. Seuls ceux qui avaient développé une faculté à résister à l'ombre pouvait la porter suffisamment longtemps pour servir nos projets. Hélas, il n'existe que peu de personne ayant cette faculté. Mais vous, alors que vous vous battiez pour protéger votre foyer, mon maître à décelé en vous cette capacité requise. Alors, il vous a poignardé avec sa dague de Morgul, mais le magicien vous a sauvé à ce moment là. Alors, ne pouvant vous utiliser dans l'immédiat, il a préféré attendre son heure. Au lieux de servir ses projets, mon maître a décidé de vous entrainer dans l'art de tuer en vous incitant la voie du crime pour vous nourrir. Est-ce que vous auriez réellement accepté de tuer un homme juste pour de l'argent à l'époque ? Vous étiez juste un videur, pas encore un meurtrier. Alors pourquoi accepter ?
Alors qu'il me narguait depuis sa place, je sentais en moi un flot de souvenirs tourbillonnant dans ma tête. Tout ce que j'avais fais, ma vocation pour l'assassina, mon idée de fonder un clan de tueurs spécialisés, ma jubilation après chaque contrat exécuté, tout ce que j'avais vécu fut le fruit de la décision de créatures ténébreuses. Toute ma vie, sans le savoir, je servais le dessein des spectres qui m'ont anéanti. Dans la but de me venger d'eux, je les aidais à corrompre le monde. Mon cœur empli de colère ne pouvait battre, mon bras refusait obstinément de frapper cet homme aux allures de serpent. Ma haine était plus forte qu'auparavant, car à présent, je savais tout. Ils m'avaient privé de mon foyer, ils m'ont arraché de mon ancienne vie et ils ont effacé toute trace de mon passé. Et tout ça, pour que je puisse m'emparer d'une arme et être asservi à leur volonté de dominer toute vie. Je voulu me débattre, je voulu sortir de ce rêve et tuer les hommes en noirs, mais ce monde aux couleurs négatives me retenait prisonnier de mon cauchemar.
_Pendant quinze longues années, vous vous ne doutiez de rien, mais pourtant, mon maître vous a toujours gardé à l'œil pendant tout ce temps. Et, tandis que vous meniez votre vie en tant que mercenaire de l'ombre, il a découvert quelque chose de très intéressant. Il semblerait que votre organisme ait muté au cours de votre vie. Vous êtes devenu à moitié un spectre, mais pourtant, votre résistance à la magie de l'ombre a encore augmenté. Ce qui fait que vous aviez des qualités hors du commun à vous mouvoir dans l'ombre, votre force est plus grande que celle d'un être humains ordinaire, vous souffrez moins des effets du temps, mais surtout, vous aviez développé un plaisir malsain à voir le sang couler. N'ai-je pas raison ?
Je n'y avait jamais réfléchi auparavant, je ne me contentais seulement de faire mon travail, mais avec du recul, c'était vrai que lorsque le sang de mes proies brillaient sous forme de rubis sur ma dague, j'éprouvai réellement de plaisir. Donc, c'était pour cela que Silfurbier me haïssait, je n'étais pas réellement humains, je n'étais qu'un hybride. Une apparence d'homme pour une âme de démon, voilà ce que j'étais. Maintenant que je voyais les choses en face, je comprenais la réel importance que je tenais dans les projets maléfiques du Mordor. Grâce à mes qualités hors du commun à résister au pouvoir de l'épée et ma vitalité surhumaine, j'étais le parfait porteur. Le monstre qui était endormi dans la lame allait enfin revenir à la vie à travers moi. J'aurais voulu que le monde m'engouffra dans son ventre pour que jamais ils ne puissent se servir de moi, mais c'était trop tard, Gothmog avait déjà entreprit sa résurrection. Kargagth me montra de nouveau sa nuque et me dit:
_Alors, le roi d'Angmar voyant ces résultats retenta son expérience. Il m'empala avec sa dague et empêcha ma métamorphose au dernier moment. Je suis le produit de cette expérience. Grâce à vous, ou plutôt à cause de vous, je suis devenu cette chose à mi-chemin entre la mort et la vie. Mais contrairement à vous, ma résistance à l'influence à l'épée n'est pas la même que la votre. Vous, vous résistiez à la magie de Gothmog, tandis que moi, je la rejette. Je ne convenais pas dans le rôle du porteur de l'épée, mais par contre, je suis le parfait spécimen pour cette armure. Tout comme moi, elle rejette le pouvoir de l'épée, et elle me protège en grande partie de sa puissance. Quant à mon épée, elle est la seule à pouvoir percer la protection du porteur de Daegothmog. Mais bientôt, vous ne serez plus unique. La production à déjà commencé.
Quoi ? Une production ? Qu'est ce qu'ils font ?
_D'autres hommes à moitié spectre. Bientôt, nous serons en mesure de pouvoir assurer à l'épée assez de porteurs potentiel pour qu'elle puisse asservir nos projets. Par conséquent, si vous refusez de coopérer, nous nous contenterons de vous remplacer. Alors, quelle est votre réponse ? Acceptez-vous de nous servir ?
En repensant à tout ce que venait de me dire Kargagth, une dernière interrogation me vint à l'esprit. Si les hommes en noirs pouvaient me contrôler, alors pourquoi me menaçaient-ils ?
_Il semblerait que contrairement à moi, vous aviez encore un certains libre arbitre. Même si mon maitre peu faire pencher la balance du côté qui l'avantage, vous pouviez encore choisir votre destin. Alors, dites votre choix.
Alors qu'il fini sa phrase, en très peu de temps, je lui envoyais ma réponse mentalement. En écoutant mes pensées, il m'observa avec ses yeux de serpents et me dit:
_Êtes-vous certains de votre réponse ? Bien qu'elle soit quelque peu amusante, je ne pense pas que mon maître appréciera votre humour.
« Et transmettez lui le message dans toute son intégralité je vous prie ! » Insistai-je. Bien que mes lèvres furent immobiles, il devina mon ricanement muet. Il se retourna et marcha vers le mur par là où il était apparut. Tout en s'en allant, il me dit qu'il s'emploiera à exaucer ma volonté. Puis le nuage noir le dévora, et le monde retrouva ses couleurs normales. Alors que je tenais encore la dague dans ma main, je perdis l'équilibre durant un instant. J'avais presque oublié ce que c'était la mobilité. Alors que je retrouvai mes esprits, Haradel et tous les autres convives me regardèrent étrangement. Je sentais peser sur moi le fardeau de la curiosité. Alors, je m'apprêtais à donner mon poignard au seigneur Haradrim. Mais comme une baffe, mon instinct intervint et m'empêcha de finir mon geste. Mon inconscient me répétait que cette arme maudite avait encore un rôle à jouer dans cette bataille. Je regardai ma dague et finalement je dû m'excuser auprès de l'Haradrim et je rangeai mon poignard dans mon étui. Dans l'assemblé, j'entendais des interrogations sur mon compte. Les plus inquiets furent Ellenden et Pheonixios. Mais ce ne comptait que très peu pour moi. Je demandais une fois de plus de m'excuser et je sorti de la salle. En entrant dans ma chambre, je refermai vite la porte et je m'adossai contre elle, puis je glissai lentement jusqu'à finir assis. J'avais découvert la vérité sur mon compte, et des larmes s'échappèrent de mes yeux pour la première fois depuis des années. Depuis mes derniers souvenirs, tout fut sous contrôle. Je n'arrivai pas à croire que j'avais forgé ma vie selon les désir d'un autre. La seule raison qui m'avait poussé à aider Raölen fut de gagner sa confiance, pour que je puisse m'emparer de la lame. Quel naïf je fus de croire que je pouvais vaincre les ténèbres. Elles avaient toujours eut raison de moi, elles me manipulaient comme une vulgaire marionnette. Mon épée, mon bras, ma colère ne pouvaient les atteindre. J'étais condamné à être un outil du Mal, contre ma volonté. Je serrai le pommeau de mon poignard, à m'en faire craquer les os de la main. Je refusai d'être un jouet du destin. Il n'existait qu'un moyen de me libérer. Je devais tuer l'homme que j'avais rencontré à Osgiliath. Je ne pouvais accepter de mourir aujourd'hui, ni demain, je devais accomplir mon véritable devoir. Et si jamais les choses tournaient mal, je pouvais toujours compter sur mon poignard pour en finir vite. Je regardai par la fenêtre, l'aube commençais à se pointer. Peut être que Neomer avait appelé des renforts, ou sinon, il allait s'en passer pour repasser à l'assaut au moment où l'on s'y attend le moins. Alors, je compris ce qui allait se passer. Je couru jusqu'à la salle du trône où Haradel et les autres discutaient de la posture défensive qu'ils allaient adopter.
_Neomer va attaquer ! M'écriai-je.
_Nous le savons, répondit Pheonixios, c'est pour cela que nous préparons une nouvelle tactique défensive.
_Non, vous ne comprenez pas, il va attaquer maintenant !
_Comment ? Fit Praxis interloqué.
Soudainement, un bruit de tonnerre raisonna dehors, les soldats hurlaient de terreur. Nous accourûmes à l'extérieur et nous vîmes un mur sur le point de s'effondrer. Je saisi mon épée et je rejoignis les guerriers.
_Préparez vous pour l'assaut immédiat ! Ils vont défoncer la cité !
Mes compagnons de bataille organisèrent les lignes de défense, ils savaient que d'un moment à l'autre que l'ennemi investirait le château. Les piquiers se mirent en formation phalange, les guerriers montraient leur fier bouclier, tandis que les archers bandaient leur arc, prêts à abattre l'envahisseur. Mes onze Loups Noirs me rejoignirent, ainsi que l'Ordre de la Nuit noire. Je ne savais que trop bien que ce qui allait passer par cette brèche ne sera que plus terrifiant que tout ce que j'avais pus voire. On entendit un dernier « Boum ! » et là, le dernier rempart entre eux et nous tomba comme un mur de cartes, et là, dans un éclat dorée de désespoir, les soldats maléfiques plongés dans le cercle solaire, entrèrent les uns après les autres dans la ville fortifiée.


Dernière édition par SpardatheDevil le Lun 11 Mai - 18:49, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
SpardatheDevil
Grand Guerrier
Grand Guerrier
SpardatheDevil


Nombre de messages : 533
Age : 32
Localisation : En route vers Umbar
Date d'inscription : 12/02/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Mai - 20:49

Les hommes de Neomer, plus enragés que jamais, fondirent sur nous et tentèrent de nous trancher de leur glaive. Les archers tuèrent une bonne trentaine d'individus, mais l'assaut n'en fut pas moins violent. Les piquiers empalèrent que peu d'ennemis avant de tomber sous les coups. Alors, à mon tour, accompagné des guerriers rohirrims, nous chargions à notre tour. L'épée dressée en avant, je plongeai au cœur de la mêlée, et j'enfonçai ma lame dans le corps d'un piquier du seigneur perfide. Je fis ensuite tournoyer mon arme au-dessus de ma tête avant de la rabattre sur le crâne d'un opposant. Un ourouk me chargea, et je lui coupai le bras si férocement que le monstre perdit l'équilibre et s'affaissa par terre, face dans la boue. Je l'achevai d'un coup d'épée entre les omoplates. Gweolen vint sur ma droite et elle découpa un ennemi en morceau. J'attrapai la main de la jeune femme, je tournai sur moi-même, et je la lançai sur un groupe d'homme de Neomer. Elle se réceptionna sur eux en leurs flanquant un coup de pied dans le bide, puis elle sauta pour mieux décapiter un lancier. Un soldat de Rhun me chargea, mais je parai son attaque et je l'étripai sauvagement. Ensuite, deux autres hallebardiers m'attaquèrent ensemble, je fis dévier la lame du premier sur son partenaire et je lui fendis la tête de bas en haut. Un guerrier de Neomer voulut me barrer le passage, mais la lame démoniaque déchiqueta ses poumons. Les ents lancèrent deux rochers qui écrasèrent les dernières balistes et ils entrèrent à leur tour dans la mêlée. Les gobelins leurs grimpaient dessus, mais leur lame ne s'enfonçait guère dans la peau d'écorce. Les archers gobelins montèrent sur les murs et nous bombardaient de flèches. Une créature de bois envoya une pierre qui décima une dizaine d'entre-eux. Les archers elfes tuèrent une vingtaine de ces créatures infectes. Alors que ma lame plongeai dans la chaire d'un ennemi, je vis se dresser face à moi une silhouette noire. C'était l'homme en manteau noir ! À la seconde d'après, un orque des cavernes me sauta dessus. Je le transperçai dans le ventre, et son affreux sang noire coula sur moi. Le temps que je m'en débarrasse, l'homme sombre disparu. « Je te tuerai ! Me promis-je. ». Un berserker m'attaqua, mais je parvint à parer son attaque. Tharin et Galog vinrent à mon secours et frappèrent chacun dans une épaule. La créature recula de quelques pas mais elle avait toujours la force de se battre. Le monstre des fosses frappa avec son poing mon ami Tharin et coupa le glaive de Galog. Je lui empalai l'estomac, et le suc gastrique se répandit à mes pieds. La bête cracha son sang sombre sur mon visage, mais une flèche vint mettre un terme à ses souffrances. Pheonixios se tenait derrière moi avec un arc, qu'il rangea vite et il sorti son épée. Il rentra dans la cohue du combat. Je vis deux de mes guerriers tomber, une plaie béante en travers du visage. Je vis de nouveau Ulfang tenant fièrement la tête d'un soldat elfe. En le voyant, Gweolen le chargea, passionnée par sa haine. Elle frappa de ses deux lames la hallebarde du guerrier ennemi, qui résista et la repoussa de toute sa puissance. Elle reparti à l'assaut et elle enchaina une série d'attaques fulgurantes. Ulfang parvint à bloquer et à esquiver la plupart des coups, mais une épée rapide lui entailla la cuisse. Le guerrier de Rhun fut contraint de se baisser à cause de la douleur, mais il réussi à bloquer l'arme de Gweolen qui allait tomber sur sa tête. Un piquier de Neomer me chargea dans le but de me transpercer. Je fis dévier la lance et je lui fendis la cage thoracique. Puis un monstre en armure apparut, une immense créature recouverte d'une cuirasse d'acier et d'une gigantesque épée. Il frappa verticalement, je réussi à me décaler assez vite pour éviter de me faire trancher en deux de la tête jusqu'aux parties génitales. Je ripostai en frappant le bras, ma lame ne pénétra qu'à peine dans la chaire du colosse, mais pourtant, il se mit à hurler de douleur et il dit de sa voix rocailleuse:
_Je brûle ! Je brûle !
Il s'écarta et se mit bientôt à ramper en agonisant. Il me suppliai de l'épargner, de lui laisser la vie sauve. Mais la folie du combat s'était déjà emparé de moi, je lui tranchai la gorge sauvagement. Lorsque je voulu voir Gweolen, elle avait disparue dans la foule enragée. Un guerrier de Neomer me sauta dessus et me fit tomber dans la boue. Il se mit à me frapper de ses deux poings, mais je parvint à placer mon pied sur son ventre et à le repousser. Je saisi mon arme et je lui sectionnai la tête dans toute sa largeur. Un second opposant me fondit dessus juste après. Je lui crevai l'estomac, et ses tripes rouges se tortillaient pour s'échapper de l'armure. Le malheureux appuya ses mains sur la plaie béante, mais ses intestins se faufilaient comme des serpents. Je le privai de la vie d'un coup dans la cervelle. Je fis tomber ma lame sur la chaire d'une autre victime qui mourut sur le coup. Alors qu'il était en train de tomber, je vis apparaître derrière lui une silhouette noire, tenant une épée noire. Derrière ses cheveux noirs, ses deux yeux noirs aux disques dorés fendus par une pupille de serpent me fixaient. En voyant cet homme, ma haine envers lui et les siens se réveilla. Je fondis sur lui pour le trancher en deux, mais il me para sans difficulté. Avec son visage placide, aussi pâle qu'un cadavre, il n'exprimait absolument aucune émotion. Il se contenta de me dire:
_Je ne suis pas venu pour me battre.
_Moi si ! Lui répondis-je. Je vais te trucider !
_Alors je crains que cela ne vous soit possible.
Je reculai d'un pas et je fendis l'air au-dessus de moi avant de rabattre brutalement mon épée sur lui. Il esquiva avec une rapidité et une agilité déconcertante. Il avança son bras et d'un geste fluide et gracieux, il tenta de me transpercer. Je ne pus que l'éviter de très peu, puis alors que je reculai encore d'un pas, je mis ma main sur la joue. Lorsque je vis ma paume, celle-ci était couverte de sang.
_Impressionnant. Commentai-je. Pourquoi êtes-vous venu ?
_Le message que vous m'aviez demandé de livrer fut belle et bien livré dans toute son intégralité. Mon maître ne l'avait guère apprécié. Il m'a demandé de vous faire venir auprès de nous, de gré ou de force. Il semblerait que la méthode diplomatique soit déjà écartée des possibilités envisageables.
_Exact. Si vous vouliez m'avoir, il me faudra me couper tous les membres pour me trainer jusqu'à votre sombre repaire.
_Alors, fit-il simplement en dressant devant sa lame, si c'est bien là la seule solution, alors je vais écouter votre conseil.
Il avança d'un pas et sa lame obscure tomba brutalement sur la mienne. Je ne pouvais qu'à peine le retenir. Je me décalai sur le côté, mais il me prit par revers et il fit un vif mouvement du bras qui me déconcerta, et il profita de mon hébétement pour me frapper au bras gauche. Je réussi à reculer assez pour minimiser les dégâts, et ce qui aurait dut me priver d'un membre ne fut qu'une égratignure. Je regardai ma blessure, et je regardai celui qui l'avais causé. Il allait réellement me couper tous les membres et me trainer jusqu'à son sombre repaire ! Je me jurai intérieurement que plus jamais je ne dirais de telles sottises. Son bras tel un serpent bondit sur moi, et je parai son épée qu'au dernier moment. Et au lieu de me faire plier par la force, il fit glisser sa lame sur la mienne avec une telle souplesse qu'il parvint à traverser ma garde. J'esquivai encore une fois, et je tentai d'une contre attaque, mais je fus surpris de le voire saisir à pleine main la lame de mon arme. Le cri strident de ma lame brisa mes tympans. Elle hurlait de douleur, elle me supplia de la retirer immédiatement de la main de métal. Son esprit démoniaque se tordait à l'intérieur de l'acier, le froid le brûlait de tout son être. Pour abréger la souffrance de mes oreilles, je retirai mon épée de la poigne de mon ennemi. De la vapeur s'échappait de mon arme. Je regardai Kargagth, toujours aussi inexpressif, il me dit:
_Vous devriez savoir que vous ne pouvez pas me tuer. Du moins, pas avec cette épée. Mais même avec une lame ordinaire, vos chances de me vaincre sont faibles.
_Pourquoi donc ? Demandai-je. Nous sommes de la même espèce après tout, nous sommes à égalité.
Le guerrier noir se tut, ses rétines d'or me fixaient comme une proie. Il dit:
_Effectivement, nous sommes de la même espèce, mais nous ne sommes certainement pas à égalité. Laissez moi vous montrer la vrai puissance d'un Daeohtar.
Soudainement, il attaqua avec une telle rapidité et une telle force que même en me défendant, je fus éjecté. Je tomber par terre, et à la seconde d'après, Kargagth était au-dessus de moi. Je roulai suffisamment vite pour éviter la lame qui se planta dans la terre. Je tentai de lui trancher la jambe, mais l'épée hurla de nouveau au contact de l'armure, et l'acier ne fit que ricocher dessus sans faire le moindre dégât. Il m'attrapa par le col, et me jeta quelque mètres plus loin. Je réussi à me relever assez vite pour éviter son épée si vif que je ne l'avais même pas vu. Je voulu le frapper dans le dos, mais son bras se désarticula et il para ma nouvelle attaque. Je voulu forcer pour faire plier mon adversaire, mais tel un bloc de roc, il ne céda point d'un pouce. C'était même lui qui prenait l'avantage. Il me repoussa simplement en exerçant une pression du poignée. Il se retourna incroyablement vite et il tenta de me couper le bras gauche. Je parai l'attaque mais je tombai sous le poids de la frappe. Il profita de mon déséquilibre pour tenter de me trancher la jambe. Je sautai juste au-dessus de l'épée qui allait m'amputer. Lorsque je retombai, je vis la lame noire s'abattre sur moi. Je bloquai une fois de plus, mais sa force était largement au-dessus de la mienne. Je le repoussai en lui appuyant sur le ventre avec mes deux pieds, et je me relevai. Il tenta de me transpercer en tendant son bras à la manière d'un escrimeur, mais je me décalai sur la droite et je profitai de l'ouverture pour porter une attaque à la tête. Il réussi à se tordre la nuque et à la ramener quasiment dans le dos. Il recula d'un pas. Lorsqu'il se releva, il avait une balafre du haut d'un front jusqu'à la joue gauche, tout en traversa par le nez. Mais il n'exprimait pas la moindre douleur, ni la moindre colère. Toujours aussi impassible, il se contenta de me dire:
_Je vous l'ai dit, il est impossible pour vous de me tuer avec cette lame.
La plaie se mit à bouillonner, puis de la vapeur s'en échappa. La chaire meurtrie se referma sur elle même et la blessure que je venait de lui infliger disparu totalement. Il attrapa mon épée à pleine main, et le cri perçant de mon arme me torturait la tête. Je voulu mettre une main sur mes oreilles pour apaiser la douleur, mais le cri était toujours aussi puissant. Il me regardait la tête de travers, comme un animal qui découvre un objet curieux.
_L'entendez-vous ? Est-ce qu'il vous transmet sa douleur ? Vous êtes à ma merci, il ne sert à rien de me résister. Dois-je toujours vous couper tous les membres ?
_Commencez donc par la tête ! Hurlai-je.
Son visage était toujours impassible, j'étais sûr qu'il aurait soupiré si il l'osait. Finalement, il lâcha prise et s'en alla, il me dit avant de disparaître.
_Vaine résistance. De toute manière, vous vous joindrez à nous tôt ou tard. Adieu Gaaldor, nous nous retrouverons bientôt.
Dans la foule, sa silhouette s'évapora comme un mauvais rêve. Artass vint à côté de moi et m'aida à me relever.
_Gaaldor ? Vous allez bien ?
_Concentrez-vous plutôt sur le combat ! Lui dis-je en me remettant sur mes jambes.
_Mais ! Vous saignez de l'oreille !
_Ce n'est rien ! Ne t'en fais pas pour moi ! De toute manière, je ne suis qu'un traitre.
Je ne fis pas attention à sa dernière remarque, je n'avais plus qu'un seul objectif. Gweolen. Il me fallait la rejoindre au plus vite, elle était en danger. Deux hommes me barraient la route, mais je les décapitai sans la moindre pitié. Un gobelin voulut me frapper de son glaive tordu, mais je le parai avant de lui trancher le bras. Trois autres petits monstres me croisèrent, je fini rapidement le premier en lui déchiquetant la poitrine, mais les deux autres me gênèrent plus longtemps. Ils me bloquaient de leur bouclier et frappaient de leur épée. Je réussi tout de même à sectionner le bras d'un et empaler le cœur de l'autre. Je fini par enfoncer la lame assoiffée de sang dans la gorge de l'amputé. Je réussi à voir Gweolen à la merci du guerrier de l'est. Il tenait au-dessus d'elle une hallebarde géante, et il la leva pour mieux la rabattre. Je sautai et j'ai hurlé:
_GWEOLEN !
Revenir en haut Aller en bas
SpardatheDevil
Grand Guerrier
Grand Guerrier
SpardatheDevil


Nombre de messages : 533
Age : 32
Localisation : En route vers Umbar
Date d'inscription : 12/02/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Mai - 20:50

Mon épée plongea dans l'épaule d'Ulfang. Il tomba à la renverse. Après avoir retiré la lame de la chaire de l'ennemi, je rejoignis Gweolen. Elle avait reçue d'innombrables blessures. Je la pris dans mes bras, et je couru hors de la mêlée. Je parti jusqu'à la salle du trône. Là, plusieurs médecins s'occupaient déjà des blessés. Gwalïn, Tharin et les frères Haltin étaient déjà là, couchés dans des lits, recouverts eux-aussi de plaies. Là, je posai Gweolen et je demandai aux médecins de s'occuper d'elle.
_Nous ferons notre possible.
Je les remerciai et je reparti vers le combat. Notre armée reculait de plus en plus, les ennemis étaient trop nombreux pour tous être repoussés. Ellenden, Artass, Pheonixios et Araltor étaient rangés parmi les archers et tiraient autant de flèches que possible. Tous les gobelins sur les murs furent exterminés, mais les hommes de Neomer avaient déjà envahi le bas de la cité. Aux milieu des hommes sombres se dressait Neomer brandissant fièrement son glaive ensanglanté. Il me regarda et hurla:
_Désespère chien ! Ce sera la dernière chose que tu pourras faire avant de crever.
Tout était à cause de lui ! Si il ne m'avait pas attiré dans son piège, jamais je n'aurais pris connaissance de l'épée. Sykas posa sa main sur mon épaule. Je me retournai vers lui.
_On va s'occuper de ses soldats. Fais la peau à cette ordure !
Je mis à mon tour ma main sur la sienne, puis je me retournai vers Neomer. Je le haïssais, de tout mon être, il était temps de lui faire payer. Je dressai mon épée devant moi.
_Sykas, puis-je te demander quelque chose ?
_Oui Gaaldor.
_Si je venais à mourir, ou quoique ce soit, je voudrais que tu veilles sur mon clan.
Il ne répondit pas de suite, mais finalement il accepta.
_Mais évite de me faire cette tâche, dit-il pour conclure.
_Alors, en avant.L'assaut commença. Les derniers elfes et les derniers Haradrims encore debout chargèrent dans un élan de désespoir. Chacun de mes pas se faisaient lourds. Les battements de mon cœur résonnaient en moi comme un tambour. Dans un nuage de colère, nos ennemis avançaient en brandissant leurs épées. Neomer riait de rage. Ellenden, Praxis, Artass, Pheonixios, Mallyn, Mâhild, Karlin, Garlin, Gardor, Gadod, Galog, Araltor et Sykas chargeaient les forces maléfiques en hurlant leur rage comme des loups hurleraient à la lune. Moi, je n'avais qu'un objectif, Neomer. Halan fut le premier à bondir sur sa proie, dont il déchiqueta la chaire comme un gros bout de viande. Sykas sauta sur son ennemi et il l'égorgea avec ses deux couteaux. Mallyn para une épée et occis son adversaire. Mâhild se glissa dans la foule et trancha maints hommes. Ellenden vainquit ses ennemis avec une grande agilité. Pheonixios pourfendit de toute ses forces un ourouk. Artass dansa dans la mêlée et découpa plusieurs membres. Et Praxis, il écrabouilla les cervelles de ses ennemis avec son énorme marteau. Enfin vint mon tour. Je frappai le glaive de Neomer pour lui faire perdre son équilibre, mais mon adversaire était un duelliste hors paire et riposta. Je l'esquivai et je retentai de le faire tomber. Il m'évita et je perdis l'équilibre. Il lança son arme dans la direction de mon coup, mais habillement, je le bloquai en plaçant ma lame dans le dos. En me retournant, je fis un moulinet du bras et je l'obligeai à se déplacer vers la droite, où je lui flanquai un coup de pied dans la aine. Il s'en remit rapidement et parvint à bloquer ma seconde attaque. Il me repoussa et tenta de me fendre de haut en bas. Je l'évitai en sautant sur la gauche et faisait fendre l'air devant moi. L'acier fut stoppé par le glaive de Neomer. Nous enchaînâmes une série d'attaques d'une rapidité exceptionnel, mais nous nous bloquions mutuellement. Je réussi à faire dévier sa lame et je réussi à atteindre son visage. Une giclée de sang s'échappa et mon adversaire recula en se tenant la plaie. Il me regarda de ses yeux amplis de haine.
_Chien ! J'aurais ta peau !
_Tu n'es plus en mesure de me battre, lui dis-je. Tu vas mourir.
Soudainement, Neomer se mit à rire. Son ricanement était si puissant que je du me boucher les oreilles. Sa voix faisait penser à celle d'une hyène.
_Tu crois réellement que je servirai ce vieux fou sans rien demander en retour ? T'es bien naïf ! Je vais te dévorer les entrailles !
Il se saisit la blessure avec ses doigts acérés, puis il s'arracha la peau. En-dessous, des poils trempés de sang en jaillirent. Sa peau humaine tomba rapidement en lambeau par terre. Ses dents devinrent des lames tranchantes luisant à la lumière du jour. Ses ongles se transformèrent en griffes aussi longues que des sabres. Sa tête s'allongea et ses yeux bleus devinrent des globes rouges pourpres sans pupille. Son armure éclata sous la puissance de ses muscles grandissant. Une épaisse fourrure était garnie de poils luisants comme une cotte de maille. Il hurla comme un démon sorti des profondeurs.
_Grrrrrrrrraaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrr ! Sale chien ! Je vais te dévorer les entrailles !
_C'est moi le chien ? Lui demandai-je en me foutant de lui. Tu t'es regardé ?
Il ne me répondit pas, et au lieu de cela, il préféra la manière directe et me fonça dessus, mâchoire grande ouverte. Je l'esquivai, mais un soldat qui était derrière moi n'eut pas cette chance et se fit broyer entre les crocs démoniaques. Furieux de m'avoir loupé, le loup-garou, si on pouvais l'appeler ainsi, déchiqueta en deux sa victime et les boyaux pendaient encore dans sa gueule. Haut de ses trois mètres cinquante, il se dressa devant moi en exhibant sa bouche ensanglanté. Il balança son énorme bras dans ma direction. Je me baissa mais un soldat ennemi se reçu le coup à ma place, et il voltigea comme une simple poupée. Je lui tournai autour et je tentai de lui couper le tendons d'Achille. Mon épée ne lui entama même pas la chaire, la fourrure plus dure que l'acier bloqua mon arme. La créature se retourna pour me fendre en deux, mais ses griffes ne firent que se planter dans le sol. J'avais réussi à l'esquiver. Alors, Neomer ne mit sur ses quatre pattes et bondit comme un fauve. Je sautai en arrière assez tôt pour éviter de me faire réduire en charpie. J brandi mon arme au-dessus de moi et je l'abattis sur la bête. Il bloqua mon épée avec ses griffes gigantesques, et avec sa deuxième main, il fit siffler l'air au-dessus de moi. Je parvint à l'esquiver, et je retirai ma lame pour tenter de lui couper la gorge. Sa cuirasse de poils stoppa encore ma tentative, et soudainement, un os pointu sorti de sa nuque. Je l'esquivai et je reculai de plusieurs mètres. L'arme rétractile disparu sous la couche de fourrure. Le démon se releva et me fixa.
_Ce que tu viens de voir est une de mes innombrables épines. Approche et je te réduirai en lambeaux !
Des lames d'os ! Jamais ne n'aurais pensé qu'une chose pareille puisse exister. Il était redoutable, car grâce à sa grande taille il avait une bien plus grande portée que moi, mais si je l'approchai trop, il m'empalai avec ses lames dorsales. Je n'avait qu'à l'attaquer sur son flanc et le tout était joué. Mais il y avait également le problème de cette armure velue. Rien ne semblait pouvoir la percer. Peut être qu'en frappant beaucoup plus fort, j'avais une chance de le blesser. Je chargeai en feintant une attaque par devant. Il tendit son long bras pour m'aplatir, mais je le contournai et je m'apprêtai à lui sectionner son membre.
_Si tu croyais m'avoir par surprise, c'est raté !
Le monstre fit jaillir une seconde lame par son coude, qui failli me toucher. Je bloquai l'épine dure comme du roc. Sa rigidité était incroyable. Rien ne semblait pouvoir la trancher. C'était même elle qui pouvait vous trancher avant que vous vous n'en rendiez compte. Il m'éjecta contre un mur si violemment que mon bras gauche se brisa. Il plaça ses doigts en forme de couteau et tenta de me traverser le ventre, mais je me mis à rouler par terre. Il explosa le mur comme la surface d'une flaque d'eau. Je me leva et je tentai avec désespoir de lui infliger une blessure sur ses côtes. La fourrure arrêta encore mon épée avant qu'elle n'atteigne son but. Deux cornes sortirent de sa chaire. Je fis un rapide saut en arrière. Bon sang, où est-ce qu'il n'avait pas une de ces horreurs ?
_Ne cherche pas un point faible ! Il n'y en a pas !
Il retira son bras de la maison qui tomba immédiatement en ruine. Un ent arriva et frappa Neomer de toutes ses forces. La créature diabolique ne recula que de trois pas, et planta ses griffes acérés dans la cuisse du gardien des bois. Sous la douleur, le pauvre arbre fut contraint de se baisser. Le monstre lui attrapa la tête entre ses mâchoires puissantes. Le bois commencer à craquer sous les crocs tranchantes. Le malheureux tenta de se libérer de l'étreinte mortelle, mais il était coincé. Il tenta d'étrangler Neomer pour le forcer à le libérer. Deux lames sortirent des épaules, et une de sa nuque, et lui transpercèrent les mains. Un autre os en forme de cimeterre sorti de son avant bras, et il le planta dans le cou de l'ent.
_Nooooooon ! Hurla Silfurbier qui donna un coup de pied dans la corps lourd de Neomer.
La bête roula par terre, mais comme un chien, il se releva immédiatement et planta ses griffes dans le ventre du vieux habitant des bois.
_Silfurbier ! Hurlai-je en le voyant succomber à la douleur.
_Sauve toi ! Je ne tiendrai plus longtemps !
Silfurbier réussi à faire sortir les griffes de son ennemi de son ventre, et il donna un coup de poing sur le crâne. Neomer lui bondit dessus et planta les griffes de ses pattes arrières sur l'ent. Ensuite, il sortit toutes les lames de ses bras et se mit à lacérer le visage de Silfurbier. Une flèche se planta dans l'œil de la créature qui tomba par terre, se tenant le point douloureux. La flèche d'or encocha une nouvelle flèche qu'il tira dans le museau, une marée de sang noir en jailli. Neomer se débattait dans tous les sens, et se releva. Il poussa un rugissement tonitruant, à faire trembler les derniers murs de la cité.
_Soit maudit ! Graaaaaaaa !
Il chargea sur Ellenden, courant comme un fauve, les griffes en avant. Praxis arriva et tenta de lui transpercer les poumons. Mais la lance ne fit que rebondir sur la fourrure. Neomer se retourna et frappa de son avant bras le mercenaire. Quatre autres flèches lui tombèrent dessus, mais elles ne pénétrèrent point dans la chaire du démon. Artass, Pheonixios, Mâhild et Araltor envoyèrent une seconde volée qui n'eut aucun effet. Le barbare prit une torche enflammé en la brandit devant lui.
_Oust sale bête !
Neomer attrapa le gourdin en feu, et il éteignit la flamme entre ses doigts.
_Imbécile ! Ne me prend pas pour un cabot !
Il attrapa Praxis à la gorge et commençait à l'étrangler. Sykas bondit sur le dos de la bête et s'apprêta à l'égorger.
_Non ! Sykas !
À peine je fini de parler que les lames d'os se plantèrent dans son corps. Empalé, l'assassin crachait du sang. Brutalement, les cimeterres se rétractèrent sous la peau, laissant tomber la victime. Tenant toujours entre ses griffes Praxis, il continuait de le broyer sous sa force phénoménale. Haradel, sorti de nul part, sauta et fit tomber son sabre sur la tête triangulaire du monstre.
Revenir en haut Aller en bas
SpardatheDevil
Grand Guerrier
Grand Guerrier
SpardatheDevil


Nombre de messages : 533
Age : 32
Localisation : En route vers Umbar
Date d'inscription : 12/02/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Mai - 20:59

L'épée ne fit que caresser le poil d'acier. Neomer lâcha le mercenaire et attrapa le seigneur d'Harad. Il le fixa de son unique œil rouge pourpre. Il rugis une dernière fois avant de déchiqueter Haradel entre ses dents. Les tripes chaudes encore palpitantes débordaient encore de sa gueule. Le bras du seigneur se débattait pour échapper à la pression des crocs. Il claqua une nouvelle fois la mâchoire, le sang coulait à profusion. Il avala ensuite la moitié du corps d'Haradel, puis il englouti la partie inférieur du macchabée.
_Nooon ! Hurlai-je en voyant la mort atroce du seigneur. Salopard !
Le monstre reçu un coup de poing de chêne dans le crane. Silfurbier boitait, il dit de sa voix ancienne:
_Je n'en ai pas encore fini avec toi.
Les griffes traversèrent le ventre de Silfurbier comme dans du beurre. La sève coulait de l'entaille mortelle. Le démon se tenant face à lui dévoilait ses horribles crocs.
_Maintenant, si.
Il retira violemment ses griffes, arrachant un cri à l'ent. La victime tomba lourdement sur le sol. En voyant son ami s'effondrer, Ellenden hurla de colère et dégaina son épée. Il attaqua de toutes parts, il se faufilait aussi vite qu'une vipère enragée pour tenter de le trancher, il frappait avec la force du désespoir. Mais sa lame ne perça point son armure luisante.
_Neomer !!!!!!
Tout en hurlant de colère, il fit remonter sa lame jusqu'à la mâchoire, sans provoquer la moindre blessure. Le monstre gigantesque leva son bras et fit plonger ses griffes dans sa direction et.... là, je me fis empalé.

Ellenden me regardait, stupéfait, terrifié, recouvert de sueur. Il ne pouvait qu'à peine parler. Quant à moi, je sentais chacun de mes organes percés par une longue lame qui ressortait par mon dos. Je ne pouvais plus bouger, mon sang bouillonnant sortait de moi comme l'eau sort de la fontaine. Je ne pouvais plus respirer à cause du liquide répugnant qui s'échappait par ma bouche. J'entendais la créature rire.
_Ha ha ha ha ha ha ! Je me suis démené pour te faire la peau, et maintenant que c'est quelqu'un d'autre qui allait crever, tu t'es jeté pour sauver cet elfe minable ! C'est pitoyable !
Je ne répondis pas, je sentais toutes mes forces me quitter. Il me souleva au bout de ses ongles gigantesques, il m'admirait comme un trophée. Mon sang me brûlait. Soudainement, je compris ce qui se passait, mais c'étais trop tard, je ne pouvais plus... rien faire. Neomer rit, rit, rit à s'en étouffer.
_Tu n'as plus qu'à crever, chien !
Le feu coulait en moi comme une source de magma. Je sentais chacun de mes muscles échapper à mon contrôle. Mon esprit commenças à s'échapper. Je levai ma tête vers Neomer et je lui dit calmement:
_Je suis désolé.
_Hein ?
Alors qu'il s'apprêtait à écarter ses griffes pour me déchiqueter, mon esprit disparu pour laisser place à...

« Slaarck ! ». Le bras velu tomba par terre, encore fumant. L'homme qui se tenait au bout ne bougeait pas. Neomer s'attrapa le moignon en hurlant de douleur. Son bras avait été coupé en un rien de temps. Que s'était-il passé ? Il se retourna, il vit Gaaldor se lever, les griffes encore plantées dans son corps, la tête baissé comme un zombie. Son épée se mit à briller d'un éclat rouge terrifiant. Un grincement métallique résonna, l'air même tremblait. Une aura pourpre entoura le détendeur de la lame. Il attrapa d'une main une des griffes, et celle-ci fut réduite en cendre instantanément. Toutes les autres furent carbonisées en même temps. Les plaies se refermèrent se elles-même. Le grincement devint un rugissement strident. Des éclairs rouges commençaient à jaillir de l'acier rougoyant. Neomer se leva et dit:
_Inutile ! Je connais ton truc des éclairs ! Je n'en n'ai pas peur.
L'homme leva son bras, et fit tomber l'épée sur le sol. Un puissant rayons de lumière s'en échappa et détruisit sur son passage plusieurs chaumières. Tout ce qui touchait la foudre s'enflamma, même la roche. Neomer voulut en finir au plus vite, il se lança sur Gaaldor avec une telle impulsion qu'il aurait éclater n'importe quoi sur son passage. Mais un mur de flammes pourpres le repoussa et le balaya. Le corps massif du démon tomba sur le toit d'une maison qui s'effondra sous son poids. Lorsque Neomer se releva, il vit les yeux de Gaaldor. Des rétines de flammes dont la lumière du Démon s'en échappait. Un éclair sorti de l'épée, monta jusqu'au ciel, et lui retomba dessus. Dans un éclat aveuglant et un tonnerre assourdissant, l'homme perdit une partie de son armure et de sa peau. En-dessous apparut une chaire embrasée. Une vague d'éclairs jaillirent, frappant à plusieurs reprise le corps de Gaaldor. De la lumière s'échappait de sa bouche, comme un fourneau démoniaque. L'aura qui l'entourait prit la forme de deux grandes ailes en flammes. Deux cornes de feu entouraient sa tête, le contour de ses yeux se craquelait, et une couronne de feu et de foudre flottait au-dessus de lui. L'aura pourpre devint une flamme gigantesque aveuglante. Tout ce qui l'entourait brûlait ou fondait sous l'effet de la chaleur. Les autres hommes s'écartèrent, terrifiés par la forme que venait de prendre leur compère. Neomer lui envoya un morceau de débris, mais les ailes firent fondre le bloc de pierre instantanément. Gaaldor fit un pas, et le sol trembla comme lors des séismes. Il leva sa tête et ouvrit sa bouche. Sa voix était pire que le plus violent tonnerre. Son rugissement résonna à travers toute la plaine, portant sur des centaines de kilomètres. Il brandit sa lame, et en fit jaillir un éclair qui fondit sur Neomer qui esquiva. À cause de l'onde de choc, il fut balancé sur une autre maison qui tomba en gravas. Des soldats de Neomer virent le démon de feu se dressait devant eux, devant cette vision d'effroi tous lâchèrent les armes et partirent en courant. Gaaldor ouvrit sa bouche et un torrent de flammes en échappa, réduisant en cendre la chaire des hommes. Au loin, se tenait Kargagth qui regardait le spectacle, impassible. Les archers d'Ulang envoyèrent une pluie de flèches qui furent désintégrées dans l'aura démoniaque. Une boule de feu vint éclater dans leurs rangs, et libéra ses éclairs rouges qui déchiquetèrent les hommes. Le capitaine ourouk donna l'ordre de replie avant de lui même se faire exploser par une lumière rouge. Neomer sorti du gravas et bondit sur Gaaldor. Il tendit ses griffes, mais l'homme se retourna, le fixa de ses deux flammes qui brûlaient à la place de ses yeux, et il fit un rapide mouvement. La lame ne fit qu'érafler le bras, mais celui-ci vola à moitié carbonisé. Neomer tomba de douleur, cria autant qu'il put, mais sa faible voix ne couvrait pas le frottement métallique qui grondait au-dessus de lui. Il leva la tête, et vis son sang s'évaporer sur la lame brillante. Il leva son épée au-dessus de lui dans un rugissement de tonnerre.
_Je t'en prie ! Épargne moi !
Les plaintes du monstre à fourrure tombèrent dans l'oreille d'un sourd, car un éclat rouge monta au ciel, et l'arme maléfique tomba sur Neomer. Tout explosa dans les flammes et la foudre. Les maisons qui se trouvaient derrière s'effondrèrent dans un grondement de tonnerre. Tout ne fut que feu et destruction, et les morceaux du cadavre du colosse volèrent en éclats avant de retomber un peu partout sur le champ de ruine. Quelques secondes plus tard, Gaaldor se tenait toujours debout, entouré de flammes et de foudre. Les rohirrims et les elfes survivants sortirent peu à peu de leurs cachettes. L'elfe soutenait Sykas à moitié mourant. Praxis pouvait à peine bouger, mais il réussi à se relever assez pour voir Gaaldor. Le nain sorti de sous les décombres et commença à courir vers son chef.
_Tu as réussi !
_Non ! Gwalïn !
Ellenden ne parvint pas à arrêter le petit homme qui fut coupé en deux, puis carbonisé dans une radiation brûlante. Gaaldor se tenait toujours droit, la lame levée vers le ciel. Le cadavre du nain gisait par terre, aussi noir que la suie. Ellenden constata avec effroi la puissance qui ne cessait d'augmenter de Gaaldor. Le chef eldar ne pouvait rien faire, sinon constater de ses propres yeux le massacre du traitre. La créature de feu fit un pas lourd dans leur direction. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Raölen sorti de son château, et elle vit son serviteur transformé. L'homme maléfique tourna sa tête et cracha une flamme si puissante que même le palais éclata sous le souffle. Ainsi, se fini la lignée de Raölen.
_Nooooon ! Hurla l'elfe en voyant le feu dévorer le bâtiment.
Les hommes paniqués prirent leurs jambes à leur cou, mais un éclair les extermina tous. Le dernier jeune ent tenta de tuer Gaaldor, mais l'épée monstrueuse le calcina jusqu'à le réduire en charbon ardent. Silfurbier éclata un mur avec son énorme poing et invita les survivants d'emprunter cette voie.
_Je t'avais prévenu, dit l'ent. Il ne sera que tous nous tuer.
_Je suis désolé que ça finisse ainsi. Répondit Ellenden en aidant tout ce qu'il pouvait à évacuer.
Il se retourna, et vit Gweolen qui avançait lentement vers Gaaldor. Le chef eldar sorti son sabre et accouru. Le démon marchait difficilement vers elle, mais lorsqu'il fut assez près, il leva son arme. Un éclat rouge monta jusqu'au ciel, le tonnerre grondait à déchirer l'air.
_Gaaldor, dit la jeune femme.
La lame retomba et...

Je la plantai dans le sol. En voyant Gweolen, je parvint à reprendre en partie le contrôle de mon corps. J'avais si mal, je brûlai si intensément que je sentais ma chaire partir en cendre. La lame incandescente hurlai de rage, mais je n'allais pas la laisser faire. « Je suis le tout puissant Gothmog ! Rien ne peux m'arrêter ! ».
_Sauve toi Gweolen ! Hurlai-je. Je t'en supplie, vas-t'en ! Je n'ai pas réussi à sauver Gwalïn, alors je te laisserai pas mourir ! Tu as une vengeance à accomplir !
Un arc électrique me déchira le dos, mais je serrai toujours de toutes mes forces le pommeau, maintenant l'arme dans le sol. « Un simple mortel ne peut pas me résister ! Ton corps est mien ! »
_Jamais plus je ne te laisserai faire du mal ! Gueulai-je en continuant d'empêcher la lame maléfique de sortir.
« C'est inutile de résister, laisse toi prendre ! ».
_Va crever ! Trop de gens me l'ont répété !
« C'est ton destin que d'être asservi. »
Dans une vision de cauchemar, je vis apparaître sa tête flottante face à moi. Je sentais son souffle chaud me brûler la peau. Mais je refusai toujours de lâcher prise. Toute l'énergie canalisée dans la lame faisait craqueler la terre.
« Je suis un ancien dieu, le plus puissant guerrier de Melkhor. Tu n'es rien face à moi. »
_Je refuse de te laisser renaître !
« C'est trop tard, tu as bientôt fini ta métamorphose. Bientôt, je pourrais refouler cette terre parmi les hommes. Mon nom sera murmuré dans les derniers refuges, mon nom sera hurlé par ceux qui agoniseront, mon nom sera craint par les survivants à ma colère. Rien ne peux me stopper à présent ! ». La lame commença à sortir légèrement du sol. Je ne pris pas le temps de réfléchir que je tenais déjà mon poignard noir qui se planta dans mon bras droit. Un rugissement tonitruant résonna dans le ciel. Le monstre s'agitait de plus en plus dans l'épée, son aura meurtrière me fouettait le visage. « Tu es fou ! Tu vas te tuer ! »
_Alors, je mourrai avec toi !
« Je renaîtrai dans un autre pantin, tu n'es pas irremplaçable. »
_Alors je te retiendrai aussi longtemps qu'il me restera un souffle de vie !
« Je suis un immortel ! Tu ne peux pas me vaincre ! ». Une violente rafale d'énergie diabolique sorti de mon corps, les derniers murs debout finirent par tomber. Ma jambe gauche se leva légèrement, mon pied prit appuie. Je sorti ma dague du bras et la plongea dans le genoux. L'esprit perdit face à ma jambe retomba. Je vis qu'Ellenden avait réussi à amener Gweolen hors de portée. J'étais si heureux qu'elle ait put s'en sortir. « Je suis plus puissant que toi ! Tu céderas ! ». Le vent soufflait, faisant tournoyer les feuilles des arbres. Les fleurs dehors s'apprêtaient à éclore, le ciel était si azure. Je souriais en admirant toute cette beauté. « Je te tuerai ! Je te tuerai ! ». Les oiseaux chantaient de leur petite voix fluette. Un lapin courait dans l'herbe, à la recherche d'un point d'eau. Et dans l'orée du bois, je vis un loup noir qui me regardai. Il pouvait parfaitement choisir de traquer le rongeur, car c'était son destin de prédateur. Mais il se retourna et disparu dans la forêt.
_J'ai le choix, dis-je calmement.
« Quoi ? ». Je souriais, tenant toujours fermement la dague et l'épée.
_Je vais te tuer, je vengerai mon ami.
« Tu ne peux pas me vaincre ! Je suis immortel ! ».
_Non, il existe un moyen. Je vais aller chercher cette épée noire et je te détruirai.
« Et comment ? Tu ne peux plus te débarrasser de moi ! ».
_Si, et c'est très facile.
« Quoi ? ». je sorti mon couteau de ma cuisse et je la plantai dans la main. Les doigts s'écartèrent, je lâchai prise et la connexion entre elle et moi s'interrompit brutalement. Les flammes disparurent, et tout ce qui brûlait encore s'éteignit. J'étais allongé par terre, agonisant, une dague au travers de la main. La lame lumineuse devint de plus en plus sombre et retrouva sa teinte ordinaire. Tout redevint silencieux. J'entendis le groupe au loin partir, j'étais heureux, je les avais sauvé. Je restai encore couché, savourant la fraîcheur de la terre.

Alors que nous partîmes, je vis le corps de Gaaldor par terre. Sa chaire était encore meurtrie par les brûlures. Je me retournai, tous commençaient à quitter les lieux. L'elfe se retourna et dit en regardant la cité en ruine.
_Plus personne ne voudra occuper cette terre souillée par le Mal. Cette guerre n'a été que trop meurtrière. Je vais vous amener à la Lorien. Là-bas, ils s'occuperont de vous et une escorte vous raccompagnera dans votre nation respective. En attendant, il nous faut récupérer. Jamais je n'avais subi de défaite, mais cette première sera certainement la plus désastreuse de toutes. Pour beaucoup d'entre vous, ces cicatrices ne disparaitront jamais, mais nous n'avons pas le droit de perdre espoir. Nous ne pourrons pleurer nos frères seulement une fois que cette guerre sera fini. Gweolen, je suis désolé pour les vôtres. Je sais que vous aviez réussi à vous évader par l'arrière avec Tharin, Gardor et Karlin. Mais les autres qui étaient toujours à l'intérieur sont morts en même temps que la princesse. Je sais à quel point ils avaient de l'importance à vos yeux. Je suis au regret de vous dire que c'est cela la guerre, plus de pertes que de victoires. Sachez que je regrette ce qui s'est passé, et que plus jamais une telle abomination ne se reproduira.
Alors que nous marchions, je posai ma tête sur l'épaule du vieux Tharin. Il fixait l'horizon. Le rat qui était sur l'autre épaule semblait pleurer. Le vieillard posa sa main sur la tête du petit animal pour le réconforter.
_Que va t-on devenir sans Gaaldor ? Demandai-je. C'était lui notre chef, il était notre guide.
_Gaaldor s'est sacrifié pour nous. Dit le vieil homme. Ne l'oubli jamais. Il est mort avec plus d'honneur que n'importe qui sur ce monde.


Dernière édition par SpardatheDevil le Mer 27 Mai - 7:57, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
SpardatheDevil
Grand Guerrier
Grand Guerrier
SpardatheDevil


Nombre de messages : 533
Age : 32
Localisation : En route vers Umbar
Date d'inscription : 12/02/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Mai - 20:59

Dans la tour la plus sombre de Minas Morgul, un homme au teint pâle marchait jusqu'au repaire de son maître. Les orques le regardaient avec effroi, les torches qu'ils tenaient tremblaient dans leurs mains. Lorsque Kargagth ouvrit la porte, le grincement de la charnière retenti. Assit derrière son grand trône, le Roi-sorcier l'attendait. On ne pouvais qu'à peine apercevoir son gant d'acier gravé. L'homme aux cheveux noirs de pluie s'agenouilla et salua son maître. Le gant gratta le rebord du trône et une voix venue des abysses dit:
_Que viens-tu apporter comme nouvelle, Kargagth.
_Gothmog est revenu à la vie, comme prévu, maître.
_Tu es le plus fidèle et le plus performant de mes serviteurs, tu nous es très précieux. Nous pouvons dorénavant commencer l'opération. Part, et ramène les autres Nazgûls. La quête de l'anneau unique est une priorité absolue, mais nous ne pouvons pas nous permettre de compromettre notre plan. Nous sommes si proches du but. Dans peu de temps, l'armée la plus redoutable qu'avait connu ce monde reviendra à la vie. Va accomplir ton devoir, Kargagth.
_Bien maître.
Le mystérieux homme referma la porte et plongea dans les ténèbres. Un orque demanda à l'homme ce qu'il allait faire.
_Amener un ancien fléau à la vie. Juste ça.
Sur ce, il reprit son cheval noir et il parti de Minas Morgul.
Revenir en haut Aller en bas
SpardatheDevil
Grand Guerrier
Grand Guerrier
SpardatheDevil


Nombre de messages : 533
Age : 32
Localisation : En route vers Umbar
Date d'inscription : 12/02/2009

Feuille de Personnage
Equipement:
Armée:

LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Mai - 21:05

Bilan des pertes:

Toutes mes troupes mortes
Raölen tuée
Haradel tué
La cité détruite
Les frères Haltins sont morts
Gwalïn mort
Tous les hommes de Raölen et d'Haradel sont morts

Tous les hommes de Neomer sont morts
Tous les renforts de Saroumane sont morts

Pour les pertes des autres participants, je vous laisse choisir. Mais sachez que les pertes du bien sont colossales.

La mal gagne.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» La guerre du Rohan
» La guerre de la citadelle vu d'Isengard
» Grande Guerre de la citadelle vu par Anatra
» Arcturus sergent du rohan
» La guerre des Non morts :

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Guerres de la Terre du Milieu :: Le jeu :: Grande Bataille et mission commune-
Sauter vers: