Les Guerres de la Terre du Milieu
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Les Guerres de la Terre du Milieu

La reprise du jeu de rôle créer sur le forum Le Seigneur des Anneaux : l'âge des conquêtes
 
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 LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )

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ar-pharazon
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ar-pharazon


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MessageSujet: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeMar 3 Mar - 22:58

Voila, l'intro de Sparda:


Je déclarai que depuis l'évasion de Neomer, les choses allaient empirer.
_Comment cela ? Me demanda l'elfe qui me suivait.
_Voyez-vous, les orques qui vous avez attaqué lors de votre arrivée ne sont qu'un petit échantillon de la force de frappe de Saroumane le perfide. Et un seigneur aussi malsain que lui s'est évadé il y a peu de temps, son nom est Neomer. Autrefois il avait conclu un pacte avec le magicien, en échange de son aide pour accéder au trône, le seigneur aiderait Saroumane à s'emparer du Rohan. J'avais réussi à déjoué son complot et Raolën l'a envoyé en prison depuis. Mais voilà, ses fidèles serviteurs l'ont libéré et maintenant qu'il est en liberté, il va tenter de se venger et il va chercher de l'aide auprès des forces maléfiques. Déjà que cette terre sombrait dans le chaos, malgré nos efforts, aujourd'hui nous avions un ennemi redoutable qui va bientôt frapper.
_Et vous pensiez que vous auriez besoin de notre aide ? Vous pensiez réellement que votre ennemi est assez fort pour devoir convoquer autant de monde ?
Sur les paroles du guerrier sylvestre, ma mémoire refit surface et je me souvins des rôdeurs de Neomer, aussi silencieux et mortels que la mort elle même. Je n'avais même pas réussi à les débusquer, nous étions si vulnérables face à cette embuscade que nous avions dû obéir comme des esclaves aux quatre volontés de cet homme. Je m'étais même laissé lynché comme un lâche ! Cette démonstration m'avait convaincu que Neomer était encore très puissant et que nous avions tout à craindre de lui.
_Oui, répondis-je. Je pense que nous sommes tous en grand danger. Si jamais Neomer arrive à avoir main basse sur le Rohan, l'emprise des ténèbres pourra aller avancer tel une vague sur toute la terre du milieu, et plus personne ne sera à l'abri. Les hommes, les elfes, les nains, tous seront victimes de la cruauté de Sauron, et nous serons tous perdu. Il nous faut à tout prix sauver le royaume de Théoden des griffes du Mordor, et pour cela, nous avons besoin de votre aide.
Lorsque je fini de dire ce qu'il en était, le grand guerrier elfe me regarda, avec une lueur de terreur dans le regard. Je savais ce qu'il ressentait, moi aussi j'avais ce sentiment qui me collait depuis des heures.
_Et combien sommes nous pour lutter contre de telles armées ?
_L'armée de la princesse Raolën est composée de 470 soldats qui seront chargés de protéger sa ville, et avec tous les autres...
_Attendez, m'interrompit l'elfe, vous êtes en train de me dire qu'il y a d'autres soldats venus de différents horizons pour vous aider dans le combat ?
Je le regardai dans ses yeux d'un bleu profond. Il avait un casque doré orné de gravures elfiques dont ressortait à l'arrière sa brune chevelure, une teinte peu habituelle pour un elfe, puis une armure qui mettait en valeur (sa grosse bedaine) sa musculature particulière. C'était un véritable guerrier qui se tenait face à moi, un elfe qui avait vu de nombreux combats.
_Oui, répondis-je. Nous avions appelé autant de monde que possible. Nombreux répondirent et se joignirent à nos forces, des combattants de tous les horizons. Dans la missive, j'avais donné mon point de rendez-vous à Edoras, dans une petite taverne. Venez avec moi, je vais vous y conduire.

Après une longue marche, nous arrivâmes enfin à Edoras, la capitale du Rohan. Son château en or reflétait les derniers rayons du soleil, la beauté du paysage était à couper le souffle, et les guerriers de mon compagnon étaient soulagés à la vue de la cité. Ils allaient enfin pouvoir se reposer. À l'entrée de la ville, nous nous présentâmes devant les gardes de la cité. Le gardien me regarda stupéfait et s'exclama:
_Regardez ! Regardez ! C'est Gaaldor ! Celui qui a vaincu les orques au fort de Daodred !
_Gaaldor ? Me demanda l'elfe.
_Oui, c'est mon nom.
_Donc c'est ainsi que vous vous nommez ? Ce n'est pas un nom courant parmi les dunedains.
_À vrai dire, je ne pense pas en être un.
_Comment cela « vous ne pensez pas en être un »?
_C'est une longue histoire.
Les autres soldats du Rohan coururent dans ma direction, puis une plus grande foule m'encercla, toujours plus grande. Ils hurlaient mon nom, ils m'acclamaient, ils me vénéraient, mais c'en devenait agaçant, même deux ou trois ont tenté de me toucher. Je voyais la jalousie s'inscrire sur le visage de mon compagnon, mais il n'avait aucune raison de m'en vouloir, c'était épuisant et énervant. Ce qui m'était désagréable n'était pas tant l'amas de gens qui m'étouffait, mais plutôt le fait qu'ils m'acclamait comme un héros alors que j'avais trop de péchés sur la conscience.
_Veuillez m'excuser, fis-je, mais j'aimerai bien passer s'il vous plaît !
Mes paroles tombèrent dans un brouhaha incessant et personne ne m'écouta. Dès fois, je me demandais pourquoi je rendais service au Rohan alors que ça ne m'attire que des ennuis. Je recommençai à hurler:
_Je vous prie de me laisser passer s'il vous plaît !
Les villageois ne m'entendaient toujours pas, ils étaient toujours aussi surexcités, sa en devenait insupportable. Comment les grands hommes arrivent à vivre dans si peu d'espace lorsqu'ils ne peuvent même plus faire le moindre pas.
_Je vous demande de bien vouloir me laisser passer !
Rien à faire, ils étaient tous agglutinés comme des fourmis sur du miel, et le miel était à bout de cran. Pourquoi est-ce que la population se met toujours à faire l'opposé de ce qu'on lui demande. Je voyais bien que l'elfe avait perçu mon énervement, et moi je percevais le sien. Au moins, nous avions un point commun.
_Dégagez le passage !
Enfin, les paysans arrêtèrent de chanter mes exploits et s'écartèrent. Pourquoi est-ce qu'ils ne réagissent que face à la violence ? Je détestais m'énerver, mais là, ils avaient poussé le bouchon trop loin. Et moi qui voulais faire une entrée un peu discrète, je fut forcé de constaté que c'était complètement loupée. Nous nous arrêtâmes devant l'auberge et descendîmes de nos montures. Lorsque nous pénétrâmes, l'aubergiste qui essuyait les verres nous regarda et marmonna dans sa barbe quelques mots qu'il pensait hors de porté pour mes oreilles
_Encore lui ! J'espère qu'il n'en ramènera pas encore d'autres gus !_Veuillez m'excuser, fis-je en m'appuyant du coude sur le comptoir. Pourrais-je réserver quelques chambres si vous me le permettait.
_Mais bien sûr, me répondit le tavernier avant de marmonner. Et que les rats les dévorent.
Je fis comme si je n'avais rien entendu, mais je n'appréciai pas cet homme non plus, je me demandai si je n'avais pas fais une erreur dans le choix de l'auberge pour accueillir les elfes. Mais bon, fallait faire avec.
_Combien aviez vous de soldats grand guerrier …
_Ellenden, Ellenden la flèche d'or. J'ai sous mon commandement 7 piquiers, 25 guerriers elfes, 10 cavaliers elfes, 9 guerriers élites dont 5 sont blessés gravement, et mes deux officiers. Vous avez d'autres questions Gaaldor ?
_Non, répondis-je. Merci beaucoup Ellenden.
_Mais je ne peux accueillir autant de monde sous mon toit ! Fit le tavernier.
_Ne vous en faites pas, dis-je à l'homme affolé. Je vais également réserver d'autres chambres dans les autres auberges de la ville, je vous promet que chacun de vos soldats seront logés cette nuit.
_Mais vous n'allez tout de même pas réserver toutes les chambres de mon auberge ? Demanda le patron.
_En quoi cela vous pause un problème ? Demandai-je. Vous serez payé, je n'y vois aucun inconvénient.
_Mais que faites vous de mes autres clients ?
_Nous avions besoin de ces chambres pour des raisons militaires.
_Et mes raisons financières, qu'en faites vous ?
_Nous y pourvoirons, je vous l'ai déjà dis. Ce n'est qu'une réquisition provisoire.
_Oui mais...
_Tout est déjà réglé, dis-je en haussant la voix. Tout est bon !
Le tavernier comprit que je commençai vraiment à perdre patience. Il me donna toutes les clés disponibles et je les confiai aux militaires d'Ellenden. J'en gardai une pour moi pour que je puisse moi aussi dormir dans un lit chaud. Je pensais que j'y logerai Ellenden aussi pour cette nuit. Sachant qu'ils étaient fatigués et affamés, je commandai un repas pour tous. Il avait du cerf aux marrons au menu, chassé du jour même. Je m'assis à la même table qu'Ellenden devant la viande délicieuse qui réclamait d'être manger et nous commencions à la manger. Si cet homme était antipathique, il avait néanmoins la qualité de savoir bien cuisiner. C'était délicieux. La douceur de la chaleur des flammes de la cheminée me ranima, j'avais passé mes journée dans le froid et dans l'humidité, je me sentais revivre. Le tavernier nous amena une bouteille de vin, dont l'éclat violet se reflétait sur le visage de l'elfe.
_Nous n'avions pas commandé de vin, remarquais-je.
_Ne vous en faites pas, répondit-il. C'est la maison qui l'offre !
Là, je ne sus quoi dire, à ma seconde d'avant il s'était montré presque agressif, et voilà qu'il me souriait de toutes ses dents. Comme me disais souvent Tharin, les hommes sont les plus étranges créatures sur cette terre.
Je relevai mon capuchon pour boire mon verre de vin. Il était absolument délicieux, il avait dut passer des années dans une cave pour obtenir une telle saveur. Il était légèrement sucré et avait un arôme exceptionnel.
_Puis-je vous demander quelque chose Gaaldor ? Me fit Ellenden.
_Oui, répondis-je sincèrement. Je vous écoute.
_Combien de guerriers nous ont rejoins ?
_Nous ne le savons pas exactement pour le moment, nous les attendons pour savoir. Pour l'instant, nous avions reçu seulement la réponse d'un sergent du Gondor, d'un rôdeur, et de deux mercenaires. Nous ne savons pas grands choses sur eux, mais ils se sont montré utiles durant cette guerre, selon moi nous pouvons compter sur eux.
_Et que faisons nous pour le moment ? Nous n'allons pas rester les bras croisés tout de même ?
_Non, répondis-je en levant mon verre. Nous allons nous reposer et soigner les blessures de vos soldats, ils faut qu'ils soient en forme le plus vite possible pour augmenter nos chances de victoire. Si vous le voulez, vous pouvez toujours siroter un verre avec moi.
_Donc, si je comprend bien, je suis le premier arrivé ?
_Exactement, dis-je en buvant. Vous aviez été plus rapide que les autres. Je vous remercie vous et votre peuple d'accepter de nous aider durant cette dure période de notre age.
Après cela nous dinions tranquillement, nous discutions de un peu de tous, un pu de rien, puis nous revenions sur d'autres sujets de conversation. Lorsque je fini de saucer mon assiette avec un morceau de pain, je me levai de table et je souhaitai la bonne nuit à Ellenden et ses elfes. Je parti ensuite avec le groupe restant de soldats à héberger en ville pour trouver une autre auberge. La nuit était magnifique. Les étoiles brillaient dans un ciel obscure dominé par la Lune. Une petite brise vint m caresser la joue, c'était une des saveurs de la vie que j'appréciais le plus. Je réussi à négocier avec les différents aubergistes de la ville pour loger tous les elfes. Quand ce fut fini, je retournai dans la taverne où j'avais hébergé Ellenden. Lorsque j'arrivai, le patron était en train de nettoyer toutes les tables. Je l'entendais encore marmonner dans sa barbe, mais ça n'avait plus aucune importance, j'étais épuisé et je voulais dormir.
_Bonne nuit messire ! Me fit l'homme en me voyant monter à l'étage.
_Merci et bonne nuit à vous aussi !
La chambre était sobre, il y avait quelques meubles et une table de nuit, deux lits, rien de plus. Mais c'était largement suffisant pour moi, j'allais enfin pouvoir me reposer. Ellenden avait trouvé le sommeil assez vite, il ronflait déjà. Quant à moi, je plongeai sous la couette et tombai dans les bras de Morphée à mon tour.

Le lendemain, lorsque le soleil éclairait notre monde de sa timide lumière, je réussi à lever mes paupières. Je pouvais voir l'aube au travers des fenêtres devant moi, c'était déjà l'heure. Je me levai, enfilai mes affaires, redescendis, récupérai mon cheval et je sortis de la ville d'Edoras qui était encore endormie. Il y avait quelques nuages à l'horizon, mais le temps allait s'annoncer magnifique. J'inspirai une profonde bouffée d'air frais et parti vers les grandes plaines, là où je devais attendre les prochains. Je faisais marcher mon cheval pendant environ deux kilomètres et je m'arrêtai au niveau d'un rocher pour me reposer. Durant deux heures, je regardai l'horizon dans l'espoir de trouver quelqu'un. Rien, il n' y avait strictement personne. Je commençais presque à désespérer. La chaleur commençait à être suffocante, je ne m'imaginai pas que la température aller monter si vite. Alors que je m'apprêtai à partir pour me trouver un coin à l'ombre, je vis une silhouette se dessiner au loin. Peut être que c'était un des hommes venu prêter main forte au Rohan. Je frappai sur les flancs du cheval et j'avançai vers l'inconnu.
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Zadröck
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeMer 4 Mar - 21:52

Introduction :
La guerre du Rohan

Nous chevauchions, moi et mes fidèles rodeurs, depuis une journée. Bien que notre dernière mission fût un succès, nous avions perdu huit de nos compagnons. Après une bonne nuit de sommeil, nous reprîmes la route de Minas Tirith. Vers le milieu d’après midi, nous pénétrâmes dans le royaume du Rohan, demeure du roi Théoden. A ma grande surprise, un homme semblait nous attendre au loin, et je crus percevoir un cri de joie quand il nous aperçut. Avec de grands signes de la main, il nous fit signe de le rejoindre. Je donnai l’ordre aux rodeurs de chevaucher dans sa direction. Nous arrivâmes bientôt près de lui et je pus voir son visage. Cet homme semblait avoir une quarantaine d’année, il était légèrement plus petit qu’Artass et il portait des cheveux et une barbe d’un brun magnifique.
« Bonjour, me lança t-il dès que je fus a portée de voix
-Bonjour brave homme, qui est tu et que fais tu seul ici, lui répondis-je sur la défensive.
-Je me nomme Gaaldor, j’essaye de rassembler des partisans du Bien pour menez une bataille a Raölen. Un vil seigneur veut reprendre des terres par la force et nous devons l’en empêcher, vous et vos soldats se joignent t-ils a ma noble cause ? me demanda Gaaldor.
-Je suis Artass du Gondor, et j’ai prêté serment d’aider les Peuples libres de la Terre du Milieu, je me joindrais a vous, répondis-je avec enthousiasme.
-Bien, il n’ya pas de temps à perdre, dans ce cas, commença t-il, nous devons retournez a Edoras le plus vite possible.
-Alors, partons sur le champ, au galop ! ordonna Artass à ses rodeurs.
Je chevauchais en tête de groupe, Gaaldor a mes cotés, cet homme me semblait bon et m’inspirait la plus grande confiance. Nous chevauchions à vive allure, et en fin d’après-midi, Edoras était en vue. Nous ralentîmes la cadence pour pénétrer dans la ville. A ma grande surprise, les rues étaient pratiquement désertes à cette heure de la journée. Les paysans devaient être en train de labourer les champs. Gaaldor me fit traverser au moins la moitié de la ville pour m’emmener dans une des nombreuses auberges de la cité.
En nous voyant entrer, le barman fut fort étonné de voir autant de monde dans sa modeste auberge, je m’approchai du comptoir et lui dit :
« Combien de chambres sont disponibles ?
-Une quinzaine, monseigneur, répondit le barman, une certaine peur dans la voix.
-Ca me convient, nous réquisitionnons votre auberge pour loger des soldats, lui répondis-je
-Que, qu… réquisitionner l’auberge ? demanda t-il, surprit et frustré
-Vous avez bien entendu, répondit a ma place Gaaldor, elle vous sera rendu dès la fin de la bataille.
-Si vous l’ordonnez, je ne puis qu’obéir.
-Exactement, répondis-je avec agacement
-Vous pouvez vous installez dès maintenant.
-Moi et quinze de mes hommes reviendront ce soir, que le repas soit près a notre arrivée.
-Alors a ce soir, monseigneur.
Nous sortîmes de l’auberge en quête d’une nouvelle pour que tous les soldats puissent dormir dans un bon lit la nuit tombée. Pendant toute la soirée, nous cherchâmes des endroits ou loger les rodeurs, la tache se finit peu avant 23h. Gaaldor me souhaita alors une bonne nuit et retourna a sa propre auberge. Moi et mes quinze fidèles rodeurs rejoignîmes l’auberge. Un doux parfum provenait de la cuisine. Notre entrée fit tinter une cloche et l’aubergiste vint voir se qui se passait.
« Asseyez vous, nobles seigneurs, nous invita t-il, le repas est près.
-Bien.
Tout les rodeurs s’assirent et je fis de même, le barman revint bientôt les bras chargés d’assiettes et de couvert. Il dut faire plusieurs allers-retours pour amener des serviettes, des verres et du vin. Un murmure d’excitation se fit entendre lorsque qu’il revint avec une grande marmite qu’il tenait a deux mains. Mes compagnons tendaient volontiers leurs assiette a l’homme et celui-ci les remplissait a ras bord de ragout. Après un bon repas, nous quittâmes la salle a manger pour aller dormir. Le barman nous souhaita bonne nuit. Arrivé dans ma chambre, je pensai a la guerre qui nous attendait, aux morts qu’elle allait engendrer. Mais mes yeux se fermaient tout seul et je m’endormis dès que je fus couché.


Voila un peu court mais j'ai fait vite^^
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ar-pharazon
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeJeu 5 Mar - 14:45

MON INTRO:


Le dunedain déclara que :
« Depuis l’invasion de Neomer, les choses vont empirer.
_Comment cela ? Demanda Ellenden.
_Voyez-vous, les orques qui vous avez attaqué lors de votre arrivée ne sont qu'un petit échantillon de la force de frappe de Saroumane le perfide. Et un seigneur aussi malsain que lui s'est évadé il y a peu de temps, son nom est Neomer. Autrefois il avait conclu un pacte avec le magicien, en échange de son aide pour accéder au trône, le seigneur aiderait Saroumane à s'emparer du Rohan. J'avais réussi à déjoué son complot et Raolën l'a envoyé en prison depuis. Mais voilà, ses fidèles serviteurs l'ont libéré et maintenant qu'il est en liberté, il va tenter de se venger et il va chercher de l'aide auprès des forces maléfiques. Déjà que cette terre sombrait dans le chaos, malgré nos efforts, aujourd'hui nous avions un ennemi redoutable qui va bientôt frapper, répondit le numénoréen.
_Et vous pensiez que vous auriez besoin de notre aide ? Vous pensiez réellement que votre ennemi est assez fort pour devoir convoquer autant de monde ? »

L ‘homme ne répondit pas de suite, réfléchissant sûrement a ses combats contre Neomer puis, il répondit enfin a la question :

« Oui, Je pense que nous sommes tous en grand danger. Si jamais Neomer arrive à avoir main basse sur le Rohan, l'emprise des ténèbres pourra aller avancer tel une vague sur toute la terre du milieu, et plus personne ne sera à l'abri. Les hommes, les elfes, les nains, tous seront victimes de la cruauté de Sauron, et nous serons tous perdu. Il nous faut à tout prix sauver le royaume de Théoden des griffes du Mordor, et pour cela, nous avons besoin de votre aide. »

L’homme finit par quelques détails sur les troupes de l’ennemi, et la peur envahit l’Eldar, bizarrement l’homme aussi avait le même sentiment, cependant l’elfe n’aimait pas cela. Puis le chef elfe reparla :

« Et combien sommes-nous pour lutter contre de telles armées ?
_L'armée de la princesse Raolën est composée de 470 soldats qui seront chargés de protéger sa ville, et avec tous les autres...
_Attendez, m'interrompit l'elfe, vous êtes en train de me dire qu'il y a d'autres soldats venus de différents horizons pour vous aider dans le combat ?
Après un petit moment d’échange de regard, l’homme déclara enfin :

« Oui. Nous avions appelé autant de monde que possible. Nombreux répondirent et se joignirent à nos forces, des combattants de tous les horizons. Dans la missive, j'avais donné mon point de rendez-vous à Edoras, dans une petite taverne. Venez avec moi, je vais vous y conduire. »

Ellenden appela ses deux officiers, tout ce temps ils étaient assis sur les grandes branches d’un arbre, Silfurbier et les siens n’étaient guère loin, cependant l’homme ne les voyait pas. Les elfes avaient pansé leurs blessures, et étaient près a repartir. Les cavaliers se mirent en selle, Halan vint à coté d’Ellenden, ceci troubla le chef des hommes, normal après tout ce n’était pas très courant. Le chef Eldar ordonna discrètement à ce qu’un cavalier soit envoyé à Galadriel, pour demander de l’aide, et il ordonna aussi a ce que les ents ne bougent pas, qu’ils restent à Fangorn jusqu'à l’arrivé des renforts.
Les deux chefs prirent des chevaux, un blanc pour Ellenden et un marron pour le dunedain. Puis la grande troupe se mit en route, discrète, inaudible et rapide. La cape du Dunedain était très bien, cependant la meilleur était celle de la Lothlorien, l’art des elfes plus expérimentés dans cette matière. Ellenden était devant, a pied a coté de lui se trouvait l’homme, encapuchonnée, il faisait a peu près la même taille que le premier né, a peu près cinq centimètres de moins, un peu moins gros cependant mais il avait l’air très musclé.
Il ne voyait guère le bas son visage, mais cela n’avait aucun intérêt, il voyait ses yeux, sa suffisait largement. Ceux-ci étaient cerné, probablement que le guerrier était fatigué.
Ils marchèrent longuement dans les plaines du Rohan, et ils repassèrent devant les ents brûlés et les tombes des leurs. Les elfes devint encore plus silencieux et cela continua jusque devant les portes d’Edoras.
Ellenden revit Edoras, bijoux des rohirims, château d’or, d’une immense beauté. Mais cette fois-ci ils avancèrent jusque dans la cité, là, ils virent de près les fiers hommes du roi. Les elfes étaient heureux d’être ici, au moins, personne ne viendrait les attaquer. Mais ceux-ci préférèrent se cacher sous leurs capes, se faisant passer ainsi pour des compagnons de…
Un rohirim donna la réponse à Ellenden, en criant :

« Regardez ! Regardez ! C'est Gaaldor ! Celui qui a vaincu les orques au fort de Daodred ! »

Le chef elfe parla à ce Gaaldor :

« Gaaldor ?
_Oui, c'est mon nom.
_Donc c'est ainsi que vous vous nommez ? Ce n'est pas un nom courant parmi les dunedains.
_À vrai dire, je ne pense pas en être un.
_Comment cela « vous ne pensez pas en être un »?
_C'est une longue histoire. »

Ellenden ne comprit pas les paroles du dunedain , mais les soldats entourèrent bientôt la petite troupe, acclamant ce Gaaldor, puis ce fut le tour des paysans. Ils étaient des centaines à l’acclamé, presque en le touchant. Ce peuple qui vénère un homme qui n’a pas abattu deux-cents puissants ourouk-haïs, d’ailleurs pourquoi le vénérait-il ? La colère montait dans le chef Eldar mais il ne dit rien. Les paysans étaient énervants. Gaaldor demanda :

« Veuillez m'excuser mais j'aimerai bien passer s'il vous plaît ! »

Ses paroles furent englouties par le bruit incessant et par les clameurs des villageois, ceux-ci toujours plus nombreux qui se rapprochaient un peu trop. Le dunedain reparla :

« Je vous prie de me laisser passer s'il vous plaît ! »

Les villageois n’entendaient toujours pas, empêchant de passer, les chevaux commencèrent à s’exciter, les elfes furent agacés par les humains. Le numénoréen reparla encore :

« Je vous demande de bien vouloir me laisser passer ! »

Rien a faire, les paysans n’entendaient pas, surexcité. Ils commençaient à s’approcher des blessés et ils en touchèrent même un. L’haut elfe de colère poussa le paysan le faisant tomber. Aucun autre rohirim ne vit cela mais de toute façon, sa n’aurais rien changé.
Ellenden regarda Gaaldor et il vit que lui aussi était énervé, il en avait assez et cet fois-ci il cria :

« Dégagez le passage ! »

Les paysans arrêtèrent d’un seul coup, pourquoi n’avait-il pas réagit auparavant ? Pourquoi veulent-ils se faire agresser à chaque fois ? Pourquoi aime-t-il la violence ?
Ils étaient tous rentrez chez eux, les elfes avaient réussirent à se faire passer pour des compagnons d’armes de Gaaldor. L’homme les emmena devant une auberge. L’endroit où ils allaient dormir. Cela déplaisaient aux elfes qui préféraient dormir à la belle étoile, sur l’herbe mais pour passer inaperçu, ils devraient dormir dans cette auberge. Ellenden et le dunedain descendirent de leurs montures, Halan suivait toujours le chef Eldar de près, le chien avait lui aussi faim comme tous les soldats. Ellenden suivit le dunedain qui l’emmena dans une auberge. L’aubergiste regarda les deux chefs et marmonna dans sa barbe des mauvais mots. Le numénoréen ne perdit pas son sans-froid et demanda gentiment :

« Pourrais-je réserver quelques chambres si vous me le permettez.
_Mais bien sur, répondit le tavernier. »

L’homme parla encore a voix basse puis Gaaldor posa une question au chef eldar :

« Combien avez-vous de soldats grand guerrier…
_Ellenden, Ellenden la flèche d’or, répondit l’elfe, assez fier du surnom qu’on lui avait donné.
Puis il repris, J’ai sous mon commandement sept piquiers, vingt-cinq guerriers elfes, dix cavaliers elfes, neuf guerriers d’élite dont cinq blessés gravement, et mes deux officiers. Vous avez d’autres questions Gaaldor ?
_Non, répondit le numénoréen, Merci beaucoup Ellenden.
_Mais, je ne peux pas accueillir autant de monde sous mon toit ! Cria le tavernier, ne s’apercevant même pas de la bêtise de l’Eldar qui avait parler des elfes.
_Ne vous en faites pas, fit le dunedain, je vais également réserver d’autres chambres dans les autres auberges de la ville. »

Puis il déclara au chef des Eldar et a l’officier elfique :

« Je vous promets que chacun de vos soldats seront logés cette nuit.
_Mais vous n'allez tout de même pas réserver toutes les chambres de mon auberge ? Demanda le patron.
_En quoi cela vous pause un problème ? Demanda le dunedain. Vous serez payé, je n'y vois aucun inconvénient.
_Mais que faites-vous de mes autres clients ?
_Nous avions besoin de ces chambres pour des raisons militaires.
_Et mes raisons financières, qu'en faites-vous ?
_Nous y pourvoirons, je vous l'ai déjà dis. Ce n'est qu'une réquisition provisoire.
_Oui mais...
_Tout est déjà réglé, répéta Gaaldor en haussant la voix. Tout est bon !

Le tavernier compris enfin et donna les clés au dunedain. Celui-ci les donna aux soldats elfiques. Ellenden cherchait une chambre mais Gaaldor proposa de le loger et cela régla le problème. Malgré la petite réticence des êtres sylvestres a dormir dans une auberge, ils acceptèrent, très fatigué par leurs voyages, par leurs combats et ils n’avaient pas encore mangé. Le tavernier emmena Ellenden et vingt de ses soldats qui avaient pu dormir dans l’auberge à cinq grandes tables.
Le chef Eldar avait laissé Maellas avec une vingtaine d’autres elfes dans une taverne toute proche et il avait laissé Avalon avec le reste des soldats dans une auberge assez éloigné.
Les quatre noldors se joignirent à Ellenden et aussi Gaaldor. Sur la table se dressait une bonne viande, le chef eldar en prit deux gros bout, donnant les trois-quarts a Halan. Puis l’aubergiste apporta une belle bouteille de vin. Gaaldor fit :

« Nous n’avions pas commander de vin.
__Ne vous en faites pas, répondit-il. C'est la maison qui l'offre ! »

Le tavernier avait soudain changé d’humeur, en tous cas il n’apportait pas une petite bouteille, non, celle-ci était restée maintes années en cave, son petit goût sucré plaisait beaucoup a l’elfe. Mais cela ne valait pas le vin elfique de la forêt noire.
Le chef Eldar s’adressa à l’humain :

_Puis-je vous demander quelque chose Gaaldor ?
_Oui, je vous écoute.
_Combien de guerriers nous ont rejoins ?
_Nous ne le savons pas exactement pour le moment, nous les attendons pour savoir. Pour l'instant, nous avions reçu seulement la réponse d'un sergent du Gondor, d'un rôdeur, et de deux mercenaires. Nous ne savons pas grands choses sur eux, mais ils se sont montrés utiles durant cette guerre, selon moi nous pouvons compter sur eux.
_Et que faisons-nous pour le moment ? Nous n'allons pas rester les bras croisés tout de même ?
_Non, répondit-il en levant son verre. Nous allons nous reposer et soigner les blessures de vos soldats, ils faut qu'ils soient en forme le plus vite possible pour augmenter nos chances de victoire. Si vous le voulez, vous pouvez toujours siroter un verre avec moi.
_Donc, si je comprends bien, je suis le premier arrivé ?
_Exactement, fit-il en buvant. Vous aviez été plus rapide que les autres. Je vous remercie vous et votre peuple d'accepter de nous aider durant cette dure période de notre age. «

Le repas reprit de plus belle, deux fois une nouvelle viande nous fut amenée et Halan adorait cela. Les deux chefs de guerre parlèrent de choses et d’autres puis, lorsque Gaaldor finit de manger, il souhaita la bonne nuit à Ellenden et aux élites et partit, dirigeant Avalon et Maellas vers des tavernes, la ou ils pourraient eux et leurs soldats dormirent. Les elfes eux continuèrent encore de manger pendant cinq minutes, puis chacun alla dans sa chambre. Les haut-elfes c’étaient déjà un peu remis de leurs blessures et ils ne ressentaient plus beaucoup de douleur. Quand Ellenden et Halan rentrèrent dans leur chambre, ils virent que celle-ci était assez sobre, avec deux lits, quelques meubles humains et une table. Ellenden prit le lit le plus proche de la fenêtre, Halan lui se colla contre le lit d’Ellenden et ils s’endormirent très rapidement. Les autres elfes trouvèrent eux aussi le sommeil avec une immense facilité. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que le cavalier avait trouvé la reine, et quelle avait envoyé vingt-cinq archers, quinze cavaliers et dix-huit piquiers en renforts. Silfurbier n’avait pas chaumé non plus et deux ents se joignirent à lui.

Le lendemain matin, Gaaldor n’était plus là, il était assez tôt et la ville était clame, pourtant les elfes avaient entendu des bruits de chevaux à l’aube. D’autres alliés étaient arrivés, mais Qui ?
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeDim 8 Mar - 14:07

Le soleil se leva de nouveau, ses rayons m'envahissaient et me réveillèrent. Cruel travail que de celui d'attendre les vaillants combattants à l'entrée d'Edoras, ce n'était pas une des activités les plus passionnantes que soit. Je me préparai et m'apprêtais à partir quand soudain, je vis à l'horizon d'autres silhouettes. Au moins, je n'avais pas à attendre longtemps, ce sera moins épuisant. Je montai mon cheval et parti vers les hommes. J'avais le soleil dans les yeux et je n'arrivai pas à distinguer la bannière. À qui j'aurais affaire cette fois-ci. Notre fameux sergent du gondor ? Un des mercenaires ? Peut être une force alliée imprévue ? Ou peut être des ennemis venus piller Edoras. Toutes les théories étaient possibles. Le vent soufflait sur la grande plaine, il faisait bouger les hautes herbes dont l'onde clair rejoignit les rangs étrangers. Je parti au trot pour pouvoir mieux voir les guerriers. Plus je m'approchai, plus ce devenait étrange. Derrière les hommes se trouvaient des arbres, des grands arbres qui marchait. Qu'est ce que c'était encore cette abomination ? Est-ce que Sauron aurait réussi à créer une nouvelle créature de guerre pour nous anéantir ? Ils faisaient de grands pas pour s'enraciner plus loin, puis ils déracinaient l'autre pied puis le balançaient devant le premier. Ils étaient incroyablement lents et à la fois terrifiants. Qu'est ce que c'était non d'un chien ? Je fis demi-tour et fonça jusqu'à la ville pour prévenir mes compagnons. Une fois aux milieux des remparts je rejoignis l'auberge d'Ellenden et je hurlai son nom.
_Ellenden ! Alerte ! Nous allons être attaqués !
J'entendis du bruit à l'intérieur, le tintement métallique d'une armure et le son d'un vase qui serait tombé. La fenêtre s'ouvrit et je vis la tête de l'elfe en sortir.
_Quoi ?
_Des monstres ! Il y a des monstres en approche ! Ils sont plusieurs et gigantesques ! Ils sont cinq !
_Des monstres ? Comment est-ce possible ? Ce sont des trolls ?
_Non ! Je ne sais pas ce que c'est, mais c'est horrible ! Ces choses sont en approche ! Ils faut se réunir ! Appel tes soldats et dis leurs de se mettre en position défensive !
L'elfe rentra et réveilla ses congénères au plus vite. Quant à moi, je parti vers la taverne qui abritai le rôdeur et ses subordonnées. Il fallait faire vite pour pouvoir faire face à l'attaque.
_Artass !
À ce moment là, je vis le rôdeur sortir de la taverne par la porte principal et me rejoignit.
_Que se passe t-il ?
_Des ennemis sont en approche, ordonne à tes hommes de se préparer immédiatement !
Artass comprit la gravité de la chose et regroupa ses hommes. Je partis ensuite à la caserne pour donner l'état d'alerte, et les gardes ne tardèrent pas à récupérer leurs armes et leurs équipements. J'accourus ensuite vers la porte principale de la ville où nos adversaires devaient arriver. Tous les soldats disponibles arrivèrent ensuite, les archers montèrent sur les murs et les corps-à-corps se mirent derrière moi, attendant les instructions. Ellenden et Artass rejoignirent les archers, prêts à accueillir nos invités avec des flèches meurtrières. Mais c'est alors que je put enfin voir les inconnus, c'était des elfes. Il y avait 18 piquiers, 25 épéistes archers, 15 cavaliers, et ces ignobles créatures qui ressemblaient à des arbres. Quelle abomination ! Je levai le bras pour donner l'ordre de tirer quand soudain, le grand guerrier sylvain m'arrêta et me dit:
_Arrêtez tout ! Ce ne sont pas des ennemis, ce sont des renforts !
Je fut alors étonné de ce que je venais d'apprendre, donc ces elfes et ces monstres étaient des alliés, et non des ennemis ?
_Et ces choses...?
_Ce sont des ents, m'interrompit Ellenden. Ils se sont joints à notre cause !
Des ents ? Je n'avais jamais entendu parler d'une chose pareille. Comment une créature de bois et de feuille pouvait exister, c'était totalement improbable que ça puisse vivre. C'était simplement improbable, ou voir même impossible. Finalement je fis signe aux archers de baisser leur arc et aux soldats de rompre la formation. C'était inutile de se garder cette posture agressive envers nos alliés. Je montai sur le dos de mon cheval et l'homme du Gondor et l'elfe firent de même. Nous chevauchions vers les guerriers de Galadriel. Lorsque nous arrivâmes à leur niveau, je pus voir le visage de chaque soldats, et celui des créatures. Leur écorce était déformé, tordu et bosselé au niveau de leur « tête » dessinant une monstrueuse face de cauchemar. C'était si laid. Même un orque me répugnait moins. Et parmi le groupe d'ents, il y en avait un plus grand que les autres, plus imposant. Ellenden vint sur mon flanc gauche et me dit:
_Je vais te présenter nos amis, voici les renforts que j'avais demandé. Et là, ce sont les ents, et leur chef Silfurbier. Ce sont des amis dont leur puissance n'a d'égale que leur robustesse.
Des créatures dont la puissance n'a d'égale que leur robustesse, voilà ce qu'il nous fallait. Avec des monstres de ce gabarit dans nos rangs, le seigneur des ténèbres avait tout à craindre de nous. Mais par contre, quelle monstruosité ! Ils avaient beau être nos alliés, ce n'était pas des êtres dont on aurait loué la qualité de la beauté. Mais bon, peut être qu'avec le temps je m'y habituerai, mais en attendant, ils me terrifiaient plus qu'autre chose. L'ent « Silfurbier » me regarda avec une étincelle de haine dans ses pupilles végétales. Je me demandais ce qu'il lui passait par la tête, mais j'eus la réponse plus vite que prévu. L'étrange créature se tourna vers l'elfe et lui dit d'une lenteur qui ne l'empêcha pas d'exprimer sa colère:
_Fais attention Ellenden, cet homme a du sang maléfique dans ses veines !
_Quoi ? Fis le guerrier de la Lorient interloqué.
_Cet homme dégage une ombre si dense et si maléfique que je ne peux dire ce que c'est. L'humain a le sang des ténèbres, sa chaire est marquée par la colère et la haine du Maiar Sauron, il empeste l'obscurité. C'est une créature maléfique, il faut la détruire !
Sur ce, il leva son gros poing de chêne et s'avança vers moi. Ellenden se plaça entre moi et l'arbre en écartant les bras.
_Arrête ! Tu as perdu la raison ! C'est un allié !
_Un allié ? Demanda l'ent avec une pointe d'ironie dans sa voix. Il semblerait que tu es oublié le sens du mot « allié ». C'est une bête des abysses dont il faut l'y renvoyer !
_Arrête immédiatement Silfurbier ! Ne m'oblige pas à t'abattre !
_Je te préviens, reste à ses côtés et il arrivera un grand malheur ! Je peux sentir la marque des forces maléfiques dans son cœur.
Sur ces paroles, je compris ce qui se passait, il sentait ma Cicatrice. L'homme capuchonné que j'avais rencontré à Osgiliath m'avait dit qu'autrefois ma dague noire était la sienne. Peut être que c'était lui qui m'avait poignardé il y a fort longtemps, et que maintenant je portais la trace de l'arme maléfique au plus profond de mon âme. Est-ce que c'était cette marque qui perturbait tant l'être des forêts ? Je n'en doutais pas, mais je ne pouvais me le prouver tout de fois.
_Ellenden, continua l'ent. Je sais ce que je ressens, et je sais que cet individu n'est certainement pas un être sain. Dans son cœur, je peux sentir quelque chose de terrifiant, une chose si cauchemardesque que même moi je n'ose imaginer ce qu'il a à l'intérieur de son âme.
L'elfe se tourna vers moi, il me lança un regard rempli de méfiance, avec une lueur de terreur dans ses yeux. Comment pouvait-il croire que j'étais un serviteur de Sauron en écoutant les paroles d'un arbre qui bouge ? Pourquoi suis-je toujours victime de ce genre de circonstance ? Je n'avais donc pas le droit à la paix ? Est-ce que c'était le châtiment que j'attendais tant ? Est-ce que j'allais payer de tous mes crimes en me faisant écraser par un monstre de bois ? Après tout, je pensai que je le méritais bien.
_Gaaldor ! Me fit l'elfe. Viens avec moi, vous autres vous restez ici !
Ellenden me joignis et m'attrapa par le col.
_Nous avons des choses à nous dire ! Me murmura t-il avec une once de haine dans la voix.
Il m'emmena à la taverne, monta les escaliers, et nous entrâmes dans la chambre, où il me plaqua violemment contre le mur et me cria:
_Qu'est ce que tu es bon sang ?
Je ne répondis pas, je ne savais quoi dire. Je n'avais pas prévu de tomber sur un ent capable de sentir ma blessure, je ne pouvais inventer de mensonges potables.
_Tu répond ? Je sais que Silfurbier ne mentirait jamais, et je ne doute pas de ce qu'il a ressenti. Si il m'a prévenu que tu était une menace, c'est alors que tu es une menace ! Alors dis moi si tu tiens à la vie, qu'est ce que tu es ?
Je ne savais toujours pas quoi répondre, je ne pouvais rien dire. Moi-même je ne savais pas ce que j'étais. Serais-je un serviteur de Sauron sans le savoir moi-même ? Peut être bien, j'ai bien accepté une fois un de ses contrats. Mais pourtant, je me suis juré de le nuire autant que possible après m'être enfui de Minas Morgul. Alors, qu'est-ce que j'étais ? Un homme qui agit réellement pour le bien ou un monstre qui se cache à lui-même en sauvant des gens pour mieux les poignarder après ? Je regardai le guerrier de la Lorient et lui répondis:
_Je ne sais pas.
Ma réponse étonna l'elfe, mais je ne pouvais rien répondre d'autre.
_Ce n'est pas possible ! D'où viens-tu ? Qui tu es ?
_Je ne sais pas, répondis-je de nouveau.
_Gaaldor ! Répond moi ! Tu viens forcément de quelque part ! Alors, je me répète, qui es-tu ? D'où viens tu ?
_Je ne sais pas ! Hurlai-je.
Alors, Ellenden recula d'un pas et me regarda interloqué. Il ne savais que dire, et il lâcha prise.
_Tu ne sais vraiment pas ? Tu n'as pas la moindre idée de ton passé ?
_Non, répondis-je franchement. Je ne sais ni où je suis né, ni qui je suis. La seule chose dont me souviens c'est mon nom.
_Mais comment peut-on oublier son passé, ses souvenirs, ses origines...
Il n'eut pas le temps de finir que je m'enlevai la cape, déboutonner la chemise et montra ma Cicatrice. Lorsqu'il la vis, il se mis les deux mains sur la bouche pour se retenir de hurler. Il recula de trois pas et s'assit sur une chaise. Je prit ma dague à la ceinture et la sorti du fourreau. Je regardai la réaction de mon compagnon, je ne fus pas déçu. Il était ruisselant de sueurs froides.
_Ce sont mes derniers souvenirs, dis-je. Je me suis réveillé durant une nuit froide, un homme en gris m'avait retiré cette lame du cœur. Je ne saurais dire ce qui s'était passé avant cela.
Lorsque je fini de dire ce que j'avais à dire, l'elfe déglutit une fois et ne sut quoi dire. Il était à la fois étonné et terrifié. Je n'avais aucune idée de ce qui lui passait par la tête, mais en tout cas, je pense lui avoir fourni ma réponse. Je n'étais qu'un homme sans passé, sans avenir non-plus certainement, mes seules racines étaient une dague et une cicatrice à l'emplacement du cœur. C'était tout ce que je pouvais affirmer, le reste était plongé dans le méandre de l'oublie. Peut être que j'étais un homme bien, peut être que je n'étais qu'une crapule, mais une chose était certaine, c'était ce que j'étais devenu après. Un assassin qui tentait éperdument de se repentir de ses péchés en devenant un « héros ». Je savais bien que l'on me pardonnera jamais pour ce que j'avais commis par le passé, mais au moins je me sentirais peut être mieux en sauvant des vies. En tout cas, c'était ce que je croyais. Je regardai toujours Ellenden, et je refermai ma chemise et me remis la cape, avant de ranger ma dague dans son fourreau. Il se passa trois minutes sans que ni l'un ni l'autre ne puisse dire le moindre mot. Puis finalement, le guerrier de la Lorient réussi à reprendre parole.
_Je pense que je serai contraint d'en parler au conseil d'Elrond. C'est une chose dont on ne peut se permettre de l'ignorer. C'est certainement une dague de Morgul, une lame des Nazgûls qui sert à transformer les gens en spectres. Si tu as put survivre à cette blessure pendant tout ce temps, cela veut dire qu'il existe un moyen de contrer la magie du Roi-sorcier. Mais en attendant, tu sera sous ma surveillance, et si jamais tu nous fais faux-bond, je serais contraint de te tuer.
_Soit, dis-je. Tu pourra me surveiller avec autant de gardes que tu le souhaiteras, mais je ne veux pas que la rumeur de ma Cicatrice s'ébruite, sinon je serais contraint de te tuer.
Nous nous regardions droit dans les yeux pendant un long moment, une étincelle de haine était né entre nous deux, un lien comme peu de gens souhaiteraient en avoir. En fin de compte, nous redescendions et l'elfe sorti. Moi, je me perdis dans de sombres pensées et commandai un verre au barman.
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeDim 8 Mar - 14:08

_Pourrais-je avoir un peu de vin si vous me le permettez ?
_Bien sûre !
Je me remis ma capuche pour me cacher du soleil qui me faisais terriblement mal aux yeux. C'est le prix à payer lorsque l'on devient une créature de la nuit. Une jeune femme rentra, elle parla à un homme, je ne compris pas ce qu'elle disait, je n'y faisais pas trop attention à vrai dire. Mes pensées étaient plutôt dirigé vers Ellenden. Comment pouvait-il croire que j'étais un traitre ? Et moi, pourquoi est-ce que j'empestais les ténèbres ? Je me sentais une fois de plus châtié par la vie, et alors je remarquais que lorsque j'exerçai encore ma profession pour de l'argent, il ne m'étais jamais rien arrivé de grave, toutes mes missions étaient toujours un succès et j'arrivai à nourrir ma « meute ». Mais depuis la trahison de Sauron, les choses devenaient toujours de pire en pire. Depuis que je tentais d'aider le Rohan contre les forces maléfiques, mes efforts devenaient inutiles. Mes hommes se faisaient de plus en plus blesser, et beaucoup de mes guerriers périssaient sur le champ de bataille, laissant seule leur famille. Et alors je comparais mes deux vies, et j'ai remarqué que tant que j'étais mauvais, j'avais toujours la chance de mon côté, et aujourd'hui le vent a changé de direction en ma défaveur. À l'époque, je n'étais qu'une fripouille, un monstre sans sentiment, je commençais à haïr ce Gaaldor d'autrefois. Une voix féminine me sorti de ma torpeur, elle me demanda:
_Tiens, tu es un voyageur ?
Je n'avais pas envie de parler, je me sentais déprimé. En quelque sorte, j'étais un voyageur intérieur qui naviguait entre mes différentes personnalités, mais en fin de compte, je revenais toujours au même centre d'intérêt, la dague noire. Je ne jurais que par elle, c'était mon seul avec mon passé oublié qui me hantait pourtant. Mais je ne répondis pas, je me penchais d'avantage sur ma table.
_D'où est-ce que tu viens ?
D'où je venais, quelle bonne question. Mais comme à Ellenden tout à l'heure, je pouvais que lui répondre « je ne sais pas ». Alors selon moi, c'était inutile de parler d'avantage de moi à d'avantage de monde. Ce monde grondait au-dessus de moi en me posant des questions auxquelles je n'avais aucune réponse. Et après tout, en quoi ça la regardait ? Elle n'avait pas le droit de me forcer à répondre à ses questions stupides !
_Eh, tu répond où j'appelle la garde !
Cette bonne femme commença sérieusement à m'agacer. J'avais le droit d'être assis, en attendant de siroter un verre, sans être contraint à répondre à ses questions. Je sentais l'adrénaline montait en mois tel des vagues de douleur. Je détestai ça, mais là je ne pouvais contenir ma colère. Je n'avais pas à répondre à ses questions ! Je me retournai, la regarda dans les yeux, elle pouvais sentir les flammes de ma rage et de ma souffrance. Ma soif de vengeance envers Sauron, ma peine de ne pouvoir me souvenir de mes racines, tous ce qui me faisaient sortir de moi rejaillissaient subitement. Mon âme lui rugissait de toutes sa colère « Disparais de ma vue ! ». La femme rohirrim me regarda sans rien dire, sans bouger, elle était paralysé par la terreur que je lui insufflai. Sans la lâcher du regard, je levai ma cape et attrapa ma bourse. Elle regarda ma dague et resta toujours dans l'incapacité de bouger. Le tavernier s'approcha de moi pour me donner le vin, mais je l'interrompis dans son geste.
_Ce n'est plus la peine, lui dis-je. Je n'ai plus soif. Tenez, gardez la monnaie.
Je lui sorti deux pièces d'or de ma bourse et sorti de l'auberge. La femme me fixait toujours, elle n'avait même pas remarqué l'aubergiste. Cette journée était épuisante. J'avais encore tant de choses à faire et si peu de courage. Je devais encore accueillir plusieurs combattants et j'avais une chose importante à régler. Je me dirigeais vers le château d'or, toujours couvert de ma cape. Deux gardes me barrèrent le passage avec leur hallebarde.
_Qui est là ?
_Gaaldor, serviteur de Dame Raölen. Je viens voir le roi.
_Le roi ?
_Oui le roi ! Répondis-je violemment. Vous savez, un roi ! Un homme qui détiens le pouvoir sur tous les hommes de son royaume, il porte généralement une couronne et il commande les armées ! Et en l'occurrence, je veux voir votre roi !
_Euh...
_Quoi euh ? Je dois rentrer tout de suite !
_Euh...
_Je viens pour parler à Théoden ! Ce n'est pas compliqué ! Vous levez vos hallebardes et vous me laissez rentrer, et si vous le souhaitez, vous pourrez me suivre.
_Bien.
Ces gardes me mettaient les nerfs à fleur de peau. Déjà qu'Ellenden m'avait assez énervé, avec cette bonne mère qui en rajoute une couche après, voilà que ces stupides gardes m'achevaient avec leur stupidité ! Ils levèrent les piques et m'ouvrirent la porte. Je pénétrai dans le palais du roi Théoden, le seigneur de tous les rohirrims. Le mobilier était magnifique et l'espace incroyablement grand. Après avoir refermé derrière eux, les deux soldats me guidèrent jusqu'à la salle du trône. Ici siégeait un vieil homme à la barbe et aux cheveux blonds. Ses yeux bleus reflétaient la puissance et le pouvoir qu'il avait sur son royaume. Je m'avançais vers lui et m'inclinai, comme me le dictait le code.
_Lève toi, me dit Théoden de sa voix grave et envoutante.
Je ne pus qu'obéir et je me retrouvai face au roi. Par courtoisie, je relevai ma capuche et avant que je ne puisse parler, il me coupa:
_Serais-tu ce fameux Gaaldor, celui dont les habitants de l'ouestfold parlent tant ?
_Oui votre majesté.
_Et si je ne me trompe, tu es au service de la Dame Raölen, princesse des terres ouest du pays.
_Oui seigneur.
_Je suis honoré de ta présence ici, Gaaldor de …
_Je ne suis qu'un humble voyageur qui traverse la terre du milieux, je n'ai pas réellement de patrie.
Je savais que mentir n'était pas quelque chose de toléré dans beaucoup de civilisation, mais ce n'était pas loin de la vérité. Il reprit donc.
_Pourquoi es-tu venu ?
_Il y a peu de temps, un seigneur de l'ouestfold a tenté de vous trahir, il se trouve que j'avais déjoué son plan et qu'il fut enfermé en prison depuis. Mais ses fidèles chevaliers ont réussi à le libérer récemment. Nous craignions une attaque de sa part et c'est pourquoi je vous demande de bien vouloir nous prêter des espions pour surveiller les rangs ennemis.
_Ce n'est pas de chance, me répondit Théoden en se levant. Mes derniers éclaireurs sont partis il y a peu de temps, car nous aussi avons nos problèmes. Il y a encore peu de temps, un magicien avait perverti mon esprit et m'avait plongé dans son hypnose. Et pour s'assurer de son emprise sur moi, il avait corrompu un de mes fidèles serviteurs, Grima. J'ai appris que mon royaume était en proie aux ténèbres, aussi je ferais évacuer la ville dès votre départ. Mais ne vous en faites pas, dès que nos éclaireurs seront de retour, je vous appellerai.
_Merci mon seigneur.
Je reparti, mais bien que mon visage ne reflétait aucune émotion, j'étais très en colère. Cette journée s'annonçait très mauvaise, et j'avais le sentiment que je n'avais pas encore touché le fond. Lorsque je rejoignis la ville un peu plus bas, je voyais Artass qui cherchait un endroit pour loger les nouveaux arrivants. Il leur fallait une chambre au plus vite, et il ne fallait pas perdre de temps. Il avait réussi à caser pas mal de monde, il ne restait plus que dix archers en sa compagnie.


Dernière édition par SpardatheDevil le Mar 10 Mar - 14:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeDim 8 Mar - 14:11

Je m'approchai et lui demandai:
_Sais-tu où est Ellenden ?
_Il a dut aller au nord de la ville, il était parti avec son chien pour le promener. Mais il faut avouer que c'est un loup un peu gros quand même.
_C'est vrai qu'il est plutôt énorme. Mais ça ne m'avance pas à grand chose. Tant pis, je lui parlerai une autre fois.
Je sellai mon cheval et je reparti vers le lointain. Il ne restai plus qu'à accueillir chaleureusement les prochains.

Moi et ma monture, nous nous reposions dans l'herbe de la plaine sur un poste qui nous permettait de voir au loin. Je profitais pendant ce temps là pour regarder l'état de mon matériel. Ma sarbacane était toujours utilisable, les aiguilles n'étaient pas émoussées, les flacons de poisons étaient intacts, mes couteaux de lancé toujours aiguisés, et ma trousse de soin opérationnelle. Tout de fois, mon fil de strangulation était légèrement usé de la dernière fois, le fer qui le composait commençait à s'effilocher. Je demanderai à Gwalïn de se charger de ça, un assassin doit toujours avoir un matériel de bonne qualité, sinon ça pouvait vite dégénérer. Quant à ma dague, je n'ai jamais eu besoin de la faire vérifier ou réparer, elle était inusable et elle n'avait jamais montré le moindre signe de dégradation depuis le premier jour de notre rencontre. Je fis un bref coup d'œil sur les plaines devant moi, et je craignais tant qu'elle devienne souillées par les maléfices de Sauron et de ses serviteurs. La beauté du paysage me donna de nouveau la foi pour combattre le seigneur des ténèbres, de si belles terre ne doivent pas être corrompues par les ténèbres. Je commençais à voyager dans mes rêves quand soudain, une voix familière se fit entendre dans mon dos.
_C'est si beau, non ?
Je me retournai et je vis Ellenden assit en amont. Il était accompagné de son loup géant, et il observait lui aussi les vastes plaines du Rohan.
_Comment tu m'as retrouvé ? Demandai-je.
_C'est grâce au flaire de Halan. Ce chien est un descendant de Huan, un chien des Valars. Que fais-tu ici ?
_Je dois accueillir nos alliés. En même temps je surveille si il y des attaques ennemis.
Après avoir répondu, il y a eut une minute de silence, puis Ellenden me dit finalement.
_Je suis désolé pour tout à l'heure Gaaldor.
_Non, dis-je. Je comprend, je sais que ce n'est pas agréable de se faire trahir, j'ai moi-même connu ce sentiment. Depuis, moi aussi je suis devenu paranoïaque. Mais en fin de compte, il y a plus de gens qui seront prêts à vous tendre la mains que vous poignarder dans votre trou.
_Oui, je crois que tu as raison...
Je n'écoutai plus la suite de sa phrase, quelque chose venait de m'attirer le regard. Je voyais un petit groupe au loin, des hommes à chevaux. Ils galopaient au travers des plaines, et légèrement plus loin, je vis un secon groupe, mais ce n'étaient pas des hommes sur des chevaux cette fois-ci. C'étaient des ouargues chevauchés par des orques maléfiques.
_Ellenden ! Là-bas !
L'elfe regarda à son tour et comprit ce qui se passait. Sans que mot fut dit, nous remontâmes sur nos destriers et partîmes au triple galop. En nous approchant, je vis que c'était des hommes du Gondor. Ils étaient en tout vingt et un, et leur chef tenait un oriflamme portant l'arbre blanc. Il semblait mener les autres hommes et donnait l'ordre à ses hommes de fuir pour leur vie. Nous arrivâmes à leur niveau et je hurlai:
_Partez à l'ouest ! Maintenant !
Les hommes du royaume de pierre continuèrent de galoper mais leur chef fit un rapide demi-tour et nous rejoignit à une vitesse fulgurante.
_Continuez sans moi ! Fit le soldat.
_Vous êtes fous ! Cria Ellenden.
_Et vous ? Je refuse de vous laisser seuls au combat !
Nous approchâmes des cavaliers de ouargues qui tenaient de longues épées dentelées. Ils hurlaient comme leurs montures rugissaient, ils chargèrent comme une horde de fous enragés. Ellenden sortit son arc et encocha une flèche, et moi je sorti ma lame offerte par Raölen. Le guerrier du Gondor dégaina son arme qu'il brandit en l'air comme si il avait reçu la puissance divine pour l'aider.
_Embrochez-les les gars ! Fis un des orques. On aura de la viande fraîche aujourd'hui !
Il commença à lancer un rire sarcastique quant il se reçu une flèche en plein cœur, et il tomba quelques mètres plus loin. L'elfe encocha une nouveau projectile qu'il tira sur un autre opposant, dont la pointe d'acier traversa le cerveau de toute part. Du moins, si les orques possédaient un cerveau. Le loup sauta et referma sa terrible mâchoire sur la gorge d'un ouargue qui s'effondra de douleur, faisant tomber son cavalier. L'homme gondorien plongea sa lame entre les côtes d'un serviteur maléfique et la retira si violemment que des éclats d'os jaillirent en l'air. Un des combattants sur ouargue m'atteignit et me fit une attaque verticale, que je parai et je devis sa lame avant de l'abattre d'un coup tranchant dans le cou. La victime se tint la blessure quelques secondes et tomba raide mort. Ellenden, surnommé la flèche d'or, tira deux autres volés qui envoyèrent dans les limbes deux autres hideuses créatures maléfiques. Une bête défaite de son chevaucheur me chargea, les crocs en avant. Mais le descendant d'Huan lui tomba dessus et brisa sa carotide d'un violent coup de gueule. Le combattant de l'arbre blanc enfonça sa lame dans le crâne d'un ouargue, mais ces bêtes possédaient une peau de cuir épais, et son épée ne s'enfonça guère dans la chaire de l'animal. Alors je vint à son aide et frappai sur son arme, et l'acier meurtrier pénétra dans la carcasse du monstre en faisant sortir comme une fontaine, une marée de sang. La monture des orques rugis une dernière fois et mourut dans d'atroces douleurs. Un orques tenta de m'empaler avec son épée, mais je réussi à esquiver l'attaque, et lui sectionnai son bras, avant de faire un moulin avec mon épée pour mieux fendre la gueule d'un fauve qui se situait sur ma droite.
_Meure démon ! Hurla le jeune gondorien qui frappa un orque sur le poitrail qui dégoulinait de sang. Je vais tous vous tuer êtres immondes !
Une flèche se planta dans la nuque d'un ouargue qui s'effondra de tout son poids sur un soldat maléfique agonisant. Un chevaucheur des ténèbres vint sur ma gauche et sauta sur moi, et se mit à me mordre. Je le frappai à plusieurs reprises sur la tête avec le pommeau de mon arme, mais cette bête enragé ne lâchait pas prise. Je failli tomber quand tout d'un coup, le corps de mon agresseur se figea et il lâcha prise, s'écroula de mon cheval qui piétina son cadavre. Je voyais Ellenden qui se tenait non-loin de moi, l'arc à la main, son projectile absent. Je compris qu'il m'avait sauvé la vie en tuant cette immondice qui s'accrochait un peu trop à moi. Je vis soudainement un ouargue courir vers mon allié.
_Attention ! Hurlai-je.
Le guerrier de la Lorient sorti un sabre de son fourreau et le plongea dans la gueule du carnassier qui mourut sur le coup. Il retira sa lame et nous commencions à battre en retraite. Nous ennemis étaient bien trop nombreux pour tous les battre, nous avions certes réussi à bien entamer leurs rangs mais ils étaient toujours plus forts numériquement. En prenant du recul, je comptai les corps de nos victimes. Nous avions réussi à nous défaire de 9 orques et 5 ouargues, nos adversaires devaient encore être une vingtaine d'orques puants et de 25 prédateurs affamés. Nous ne pouvions gagner face à autant de tueurs de Sauron. C'était déjà de l'exploit d'avoir réussi à survivre aussi longtemps, c'était inutile de tenter de tuer d'avantage d'ennemi si nous trépassions par la suite, on avait encore besoin de nous. Il nous fallait fuir.
_Rentrons à Edoras ! Hurlai-je.
Mes deux compères comprirent et nous partions au triple galop vers la cité de Théoden. Nos assaillants nous poursuivirent en hurlant de rage et jubilant de colère, les glaives en avant, les dents sortant de leur mâchoire de fous. Les cavaliers que nous étions tentèrent tant bien que mal de semer nos adversaires, ils nous talonnaient toujours. Je ne pouvais pas encore accepter de mourir, j'avais encore tant de choses à accomplir. L'un d'entre eux nous rattrapa presque, il m'avait presque à sa portée. Dans mon dos j'entendis:
_Tu es à moi ! Je vais te tuer !


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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeDim 8 Mar - 14:13

Il leva son arme, et moi impuissant le voyais faire, et au moment où il allait abattre sa lame sur moi, un trait vint se planter entre ses deux yeux, et il tomba de sa monture tout en restant accroché par le pied aux étriers. Trois autres flèches se figèrent dans le corps massif du ouargue qui s'effondra de souffrance. Je regardai devant moi et je vis une vingtaine de cavaliers, tous des elfes armés d'arcs, en train d'envoyer une nouvelle salve mortelle sur les chevaucheurs de fauves. Sept orques tombèrent ainsi que cinq de leurs montures. Leur chef était couvert d'une grande cape noire, et il bandait un arc aussi sombre avant de lâcher un nouveau projectile qui tua un autre ouargue.
_Que ceci soit ton trépas créature ! Hurla t-il et il fit signe à ses soldats de tirer de nouveau.
Vingt flèches fendirent les airs et se plantèrent dans la viande pourrie des serviteurs démoniaques, et sept d'entre eux rejoignirent les abysses de la mort.
_Repli ! Ordonna le chef des cavaliers de l'Isengard. Replions nous !
Les chevaucheurs des forces du Mal firent demi-tour et repartirent vers le repaire de leur maléfique maître. Nous les regardions partir au loin, criant de terreur, les ouargues la queue entre les pattes. Nous nous retournions et vîmes les cavaliers elfiques s'avancer vers nous. Je m'adressai au chef en le reconnaissant à ses caractéristiques physique:
_Êtes-vous le mercenaire Mâlhid ?
_Oui, répondit-il. Je vois que je suis tombé au bon moment.
Je regardai les cadavres d'orques derrière nous, en effet, il était vraiment tombé à pic.
_Je ne peux que vous remercier, lui dis-je. Venons à la ville de Théoden, nous avions beaucoup de chose à nous dire.
Je regardai le jeune soldat gondorien et lui dis:
_Vous aussi, venez Sergent Mallyn.
_Comment m'aviez vous reconnu ? Me demanda t-il.
_J'ai reçu une réponse du Gondor lorsque j'avais envoyé ma missive, ils m'avaient donné une description de vous pour m'assurer que c'était bien vous et non un imposteur.
_Et que disaient-ils ?
Je pris la lettre qui était caché sous mon manteau et la lus à haute voix:
_ « Sergent Mallyn du Gondor: il est grand, fort, il porte fièrement les couleurs de notre nation, bon stratège mais se présente avant tout comme un soldat un peu trop téméraire, serait un bon soldat en tant que chaire à canon, utilisez-le comme ça vous conviendra. ».
Je pus voir une étincelle de colère dans son regard. Ce n'était pas étonnent, personne n'aime se faire traiter de « chaire à canon », surtout par ses supérieurs lorsque vous avez confiance en eux. Je n'aimais pas non plus ce genre de comportement, c'est inutile et nuisible pour un système militaire. Les soldats perdent confiance à la hiérarchie et deviennent moins efficace sur le champ de bataille. De plus, cette manière de traiter ses hommes était intolérable ! Mais bon, malgré l'attaque des ouargues et ce message peut agréable à l'oreille, j'avais réussi à ramener sains et saufs deux nouveaux alliés. Il ne restait plus qu'à attendre le dernier mercenaire, avec un peu de chance il ne saurait tarder.

Sur le chemin du retour, nous vîmes un homme, lui aussi encapuchonné, chevauchant un cheval magnifique. Il était suivis de 40 cavaliers et de 50 autres rôdeurs du Gondor. Ça me semblait étrange, je n'avais jamais entendu parler d'un second rôdeur pour nous aider, quelque chose d'étrange se passait. Ils couraient tous comme si ils étaient fouetté par un esprit malin.
_Bonjour homme du Gondor, leur dis-je en espérant me montrer chaleureux. Qu'est-ce qui vous amène ici ?
_Fuyez bande de fous ! Me répondit-il.
Dix secondes après, je vis apparaître derrière une horde d'innombrables orques, tous plus enragés les uns que les autres. Ce n'était pas bon tout ça.
Je me retournais vers nos soldats et je donnai l'ordre de fuite. Les elfes lâchèrent une pluie de flèches pour ralentir l'ennemi, et réussirent à toucher une dizaine de monstres du Mordor. Ensuite, nos commencions à galoper vers la capitale du Rohan. Nous n'avions pas de temps à perdre. Le rôdeur nous rejoignit et je lui dis:
_Mais que se passe t-il bon sang ?
_Nous avions rencontré une horde d'orques qui n'était pas prévu lors d'une mission de repérage. Nous avions dû prendre la poudre d'escampette. Ils sont trop nombreux pour être affrontés.
_Je suis d'accord avec vous ! Lui dis-je.
Je n'avais pas pris le temps de les compter, tout ce que je savais c'était qu'ils étaient incroyablement nombreux. Ce n'était pas la peine de tenter la moindre résistance. Nous avions bien réussi à nous débarrasser d'une trentaine de cavaliers ouargue, mais là, c'était une escarmouche sans victoire possible. Je voyais les rôdeurs en train de se faire rattraper. Et là, je ne sais pourquoi, je fis demi-tour et vint à la rescousse des archers, lame en l'air. Pourquoi est-ce que j'avais une impulsion héroïque au moment où il fallait pas ? J'ai été vraiment stupide à ce moment là. Je brandis mon épée et l'abattis sur un orque.
_Fuyez ! Je vais les retenir !
À vrai dire, je ne pouvais plus que les retenir à ce moment là. Dans quoi je m'étais fourré ? Je saisis ma lame et tranchai les ennemis qui m'encerclaient. Je démembrais certains, je fendais le crâne aux autres, j'empalais le cœur d'un ou deux serviteurs de Sauron. Je pouvais voir mes alliés disparaître au loin, et ça me donna encore plus de courage. Un orque infâme tenta de me transpercer de sa lance, mais j'esquivai et tomba de ma monture qui réussi à sortir de la mêlée. Par terre je coupai la jambe d'un monstre, et en me relevant je sectionnai la chaire d'un autre en partant du bas ventre jusqu'au menton, rependant ses horribles tripes infectes sur l'herbe. Un autre me chargea et je ne manquais pas de lui frapper du tranchant son affreux visage, dont la partie supérieur de la tête s'envola et laissa sortir sa cervelle. Je sautai et je fendis le frontale d'un orque le tuant sur le coup. Mais qu'est-ce que je fabriquais bon sang ? Ça n'avait aucun sens, j'allais mourir bêtement; pourquoi ? Juste pour tuer peut être quelques orques ? Et je ne manquai pas de recevoir un coup de hache dans le dos, ce qui me tira une horrible douleur. Suffoquant, je parvint pourtant à me retourner pour le faire payer à mon agresseur, d'un coup d'épée dans les intestins qui évacuèrent tous les excréments de son ventre. J'étais encerclé de toutes parts. Je n'avais aucune chance de survie. Mais soudains, quant tout espoir était perdu, je sentis une aura que j'avais presque oublié, l'aura de mon épée redoutable. La chaleur et la puissance se mit à traverser mes veines, le feu me ranima et j'avais même l'impression que la plaie dans mon dos était en train de se refermer. La lame se mit à briller de tout son éclat rouge, comme une flamme ardente qui brûlait constamment. Le craquement métallique résonna et l'air se mit à trembler, la terre tremblait, les os tremblaient, tout ce qui m'entourait tremblait. La force mystérieuse grandissait à une vitesse hallucinante et un halo de flamme pourpre m'encercla, l'épée se mit à rugir comme un dragon enragé. L'aura se mit à tourbillonner autour de
l'acier de l'arme et se métamorphosa en éclairs rouges qui frappèrent la horde répugnante, massacrant tout sur leurs passages.
_Un démon ! Hurla un orque avant de se faire déchiqueter par l'onde ardente.
Un éclair jaillit de l'épée et brûla une trentaine d'orques les réduisant un tas de chaire brûlée. Après cette vague d'éclairs, je m'avançais pour frapper un ennemi mais l'aura revint subitement et explosa ma cible, ainsi que ses compagnons proches. Un second éclair réduisit en charpie sept orques dont les membres volaient en tout sens. Les soldats du Mordor furent paniqués et commencèrent à s'enfuir, mais mon arme lâcha un arc électrique qui monta d'abord jusqu'au ciel, puis retomba sur la horde maléfique en les pulvérisant. Le tonnerre était si tonitruant que je crus devenir sourd, et avant que les derniers survivants ne puisse se relever, un dernier éclair les frappa de toute sa violence et les réduisit en petits morceaux carbonisés. Tous mes ennemis étaient morts, et moi j'étais là, agenouillé bêtement, au milieu d'une armée de cadavres encore fumants. Ma lame s'éteignit au bout d'une dizaine de minute, elle arrêtait enfin de rugir, les craquements métalliques cessèrent, et tout redevint calme. Mon épée avait-elle réellement réalisé tout ça ? Jusque là, j'ignorais encore quelle était sa véritable puissance, mais elle me prouva qu'elle était bien plus redoutable que n'importe quoi en ce monde. Je réussi enfin à me lever, et je marchai au milieu des braises cadavériques. Le sol était fissuré en tout sens, l'herbe s'était littéralement réduit en poussière, j'étais au milieu d'un cratère dont j'en étais l'origine. Je ne devais jamais oublié à quel point c'était une arme terrifiante. Je me sentis, j'avais une odeur de brûlé. Je regardai mes vêtements, ils avaient roussi au contact de la chaleur, et un peu moi aussi apparemment. Je rentrai à Edoras où je retrouvai mes compagnons. Je retournai à l'auberge et me changeai, puis jetai mon ancienne cape et le reste de mon habit. J'en profitai pour inspecter au touché mon dos, il n'y avait plus la marque de la blessure, mon épée était vraiment magique. Le soir, je retournai à l'auberge et Artass, Ellenden, Mallyn et le rôdeur Phoenixios m'invitèrent à boire un coup pour fêter mon retour. Le tavernier nous apporta à manger et des boissons délicieuses. Pendant le dîner, Ellenden me demanda:
_Comment tu as fais pour t'en sortir vivant ? Il y avait bien une centaine d'orques.
_La chance, mentis-je. J'ai réussi à les semer dans les plaines, rien de plus.
_Hum...Bon, l'important c'est que tu soit là, allez. Patron, une deuxième tournée ! C'est moi qui offre !
Après s'être amusé en leur compagnie, je parti dehors pour respirer un peu et m'éclaircir les idées. Il faisait nuit, et la lune éclairait à peine ce ciel si sombre. J'avais appris une leçon aujourd'hui, cette arme n'était certainement pas une arme ordinaire, et il fallait que je m'attende à tout avec elle.

Le lendemain, je reparti vers les plaines du Rohan, devant Edoras, et j'attendis les futurs guerriers. Et je vis une silhouette marcher au lointain. Peut être un nouvel allié.


Bilan: 20 chevaucheurs de ouargues tués (ils ne sont pas décompté des forces du mal)
une très grande d'orques morts on ne sait comment
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeLun 9 Mar - 21:52

Le lendemain matin, Gaaldor n’était plus là, il était assez tôt et la ville était clame, pourtant les elfes avaient entendu des bruits de chevaux à l’aube. D’autres alliés étaient arrivés, mais Qui ?

Une journée c’était passer depuis l’arrivé des autres soldats, Ellenden n’avait pas encore vu son allié et cela ne le dérangeais pas, lui aussi avait été blessé comme la plupart de ses meilleurs soldats et ils préféraient ce soigner. Le chef eldar se trouvait dans l’auberge en se reposant lorsque Gaaldor de dehors hurla, appelant l’elfe qui arriva se demandant ce qu’il se passait, l’homme était prit d’une grande peur. Ellenden entendit le dunedain dire :

« Ellenden ! Alerte ! Nous allons être attaqués ! »

Le chef eldar avait son armure et se dépêcha d’allé voir à sa fenêtre faisant tomber un vase. Il ouvrit la fenêtre regarda l’humain et parla :

« Quoi ?
_Des monstres ! Il y a des monstres en approche ! Ils sont plusieurs et gigantesques ! Ils sont cinq !
_Des monstres ? Comment est-ce possible ? Ce sont des trolls ?
_Non ! Je ne sais pas ce que c'est, mais c'est horrible ! Ces choses sont en approche ! Ils faut se réunir ! Appel tes soldats et dis leurs de se mettre en position défensive ! »

Ellenden rentra, parcourut l’auberge et réveilla ses elfes puis, il en envoya deux chercher Maellas et Avalon. Puis, tous les elfes armés et équipés arrivèrent à la grande porte, allant sur les murs et c’est là que l’elfe vit pour la première fois les renforts, commandés par un jeune humain, c’étaient tous des rodeurs, de jeunes hommes pour la plupart. Le chef des elfes appris que le nouveau venu s’appelait artass et comme tous les archers présent sur les murs il avait une flèche prête. Devant la porte de la citadelle se trouvait tous les piquiers, cavaliers et épéistes de la cité. Ellenden décida de regarder qui étai ces soit-disant ennemis et c’est là qu’il failli rire, se moquant de Gaaldor car ce n’était pas une troupe ennemie mais des alliés, le cavalier avait rameuter des soldats de la lorien et même deux autres ents c’étaient joint à nous augmentant le nombre a cinq ents. Lorsque Gaaldor allait ordonner la volée, le chef eldar cria

« Arrêtez tout ! Ce ne sont pas des ennemis, ce sont des renforts ! »

L’homme parut troublé très étonné par les ents car comme tous elfes Ellenden pouvait percevoir des choses dans le regard et le dunedain lui posa la question :

« Et ces choses... ?
_Ce sont des ents. Ils se sont joints à notre cause ! »

Gaaldor après quelques secondes de réflexion ordonna aux archers de baisser leurs armes et de rompre la formation puisque cela ne servait à rien.
Puis, Ellenden, Gaaldor et Artass montèrent à cheval, l’elfe suivit par Huan et se dirigèrent tous les trois vers la petite compagnie. L’elfe souria au vieil ent et au jeune cavalier car il avait accomplit sa mission avec un grand succès. Les guerriers baissèrent une seconde la tête en voyant Ellenden. Puis celui-ci alla à la gauche de Gaaldor et déclara :

« Je vais te présenter nos amis, voici les renforts que j'avais demandé. Et là, ce sont les ents, et leur chef Silfurbier. Ce sont des amis dont leur puissance n'a d'égale que leur robustesse. »

Le vieil ent regarda longuement le dunedain sont regard était haineux et Ellenden savait qu’il se passait quelque chose de grave mais qu’est-ce que sa pouvait être ? L’arbre marcha vers les trois gradés et parla avec sa lenteur habituelle mais plein de colère :

« Fais attention Ellenden, cet homme a du sang maléfique dans ses veines !
_Quoi ? Fis le guerrier de la Lorient interloqué.
_Cet homme dégage une ombre si dense et si maléfique que je ne peux dire ce que c'est. L'humain a le sang des ténèbres, sa chaire est marquée par la colère et la haine du Maiar Sauron, il empeste l'obscurité. C'est une créature maléfique, il faut la détruire ! »

Silfurbier sur ce leva son poing et voulu tuer Gaaldor. Le chef Eldar se mit devant lui, imposant de stature, l’ent qui était dix fois plus fort que l’elfe s’arrêta quand même. L’elfe écarta les bras et fit :

« Arrête ! Tu as perdu la raison ! C'est un allié !
_Un allié ? Demanda l'ent avec une pointe d'ironie dans sa voix. Il semblerait que tu es oublié le sens du mot « allié. » C'est une bête des abysses dont il faut l'y renvoyer !
_Arrête immédiatement Silfurbier ! Ne m'oblige pas à t'abattre !
_Je te préviens, reste à ses côtés et il arrivera un grand malheur ! Je peux sentir la marque des forces maléfiques dans son cœur. »

Ellenden savait que l’ent ne mentait pas, surtout sur le sujet là, Sauron avait détruis les terres des ent-femmes et il reconnaîtrait son pouvoir n’importe ou. Silfurbier continua :

« Ellenden. Je sais ce que je ressens, et je sais que cet individu n'est certainement pas un être sain. Dans son cœur, je peux sentir quelque chose de terrifiant, une chose si cauchemardesque que même moi je n'ose imaginer ce qu'il a à l'intérieur de son âme »

Sur ces paroles le chef elfe se retourna, regarda le dunedain qu’il respectait et qu’il appreçiait et il devint méfiant, l’homme était-il un espion, un traître. Mais la peur passa dans l’elfe, son ancien allié était très puissant, connu en Rohan et respecté, il pourrait lever une armée. Peut-être était-il allié avec ce Neomer ? L’elfe ne tarda pas a s’énerver, et il s retourna, parlant à Gaaldor :

« Gaaldor ! Viens avec moi, vous autres vous restez ici ! »

L’elfe n’avait jamais été si en colère que maintenant, abusé par un humain. Il l prit par le col et lui parla dans l’oreille :

« Nous avons des choses à nous dire ! »

La troupe était sur la place centrale d’Edoras et Ellenden l’emmena dans l’auberge, lui fit monter les escaliers, l’emmena dans la chambre et le plaqua violemment contre le mur. L’elfe cria :

« Qu'est ce que tu es bon sang ? »

L’homme ne répondit pas, Le doute passa dans ses yeux un moment et Ellenden recria :

« Tu réponds ? Je sais que Silfurbier ne mentirait jamais, et je ne doute pas de ce qu'il a ressenti. S’il m'a prévenu que tu étais une menace, c'est alors que tu es une menace ! Alors dis-moi si tu tiens à la vie, qu'est ce que tu es ? »

Le dunedain ne répondait toujours pas, le doute le gagna de plus en plus et il fit :

« Je ne sais pas
_Ce n'est pas possible ! D'où viens-tu ? Qui tu es ? Fit l’elfe étonné.
_Je ne sais pas.
_Gaaldor ! Répond moi ! Tu viens forcément de quelque part ! Alors, je me répète, qui es-tu ? D'où viens tu ?
_Je ne sais pas ! Hurla le numénoréen. »

Ellenden recula d’un pas, lâcha sa prise car il savait que l’homme disait la vérité, qu’il ne pouvait pas mentir, il le voyait dans ses yeux même s’il n’avait pas la même perception qu’Elrond. Puis l’elfe reparla :

« Tu ne sais vraiment pas ? Tu n'as pas la moindre idée de ton passé ?
_Non, répondis-t-il franchement. Je ne sais ni où je suis né, ni qui je suis. La seule chose dont me souviens c'est mon nom.
_Mais comment peut-on oublier son passé, ses souvenirs, ses origines... »

Sur ce, l’homme déboutonna sa chemise et montra sa cicatrice. L’elfe fut pris de terreur, le dunedain avait subi la blessure d’un morgul. Et il était encore en vie, seul certains elfes et certains numénoréens pouvaient faire cela. Ellenden mis ses deux mains devant sa bouche pour ne pas crier. Il s’agit sur une chaise derrière lui et Gaaldor continua, dégainant sa dague, c’était une dague de morgul, blessure faites par un nazgul, roi maudit.

« Ce sont mes derniers souvenirs, dit-il. Je me suis réveillé durant une nuit froide, un homme en gris m'avait retiré cette lame du cœur. Je ne saurais dire ce qui s'était passé avant cela. »

Ellenden était effrayé, cet homme aurait du devenir un spectre. Le chef eldar regarda longuement Gaaldor espérant y trouver quelque chose dans son regard mais il n’était pas assez doué. Trois minutes passèrent dans un vide total lorsque le noldor reprit :

« Je pense que je serai contraint d'en parler au conseil d'Elrond. C'est une chose dont on ne peut se permettre de l'ignorer. C'est certainement une dague de Morgul, une lame des Nazgûls qui sert à transformer les gens en spectres. Si tu as put survivre à cette blessure pendant tout ce temps, cela veut dire qu'il existe un moyen de contrer la magie du Roi-sorcier. Mais en attendant, tu seras sous ma surveillance, et si jamais tu nous fais faux-bond, je serais contraint de te tuer.
_Soit. Tu pourras me surveiller avec autant de gardes que tu le souhaiteras, mais je ne veux pas que la rumeur de ma Cicatrice s'ébruite, sinon je serais contraint de te tuer. »

Les deux guerriers se regardèrent dans les yeux, la haine envahissait Ellenden lui qui avait commencer à prendre Gaaldor pour un ami. L’elfe détestait cela. Les deux gradés descendirent et Ellenden partis s’occuper de ses elfes. Il trouva Avalon, Maellas et le cavalier, ce dernier parla car il avait un message pour l’elfe. Le cavalier déclara :

« La reine Galadriel veut que vous fassiez attention, elle doute de la nature de Gaaldor.
_Merci, je m’en serais douté, fit Ellenden. Sinon ? Ou on était placé les soldats ?
_Presque tous sont allés dans des auberges et une vingtaine est avec Artass, il c’est gentiment proposer de les loger. Déclara Avalon.
_Bien, j’ai besoin d’air, je vais me promener avec Halan, vous reposez vous ou entraînez-vous.
_Bien chef ! Firent les trois elfes »

Ellenden suivit de son chien alla à l’écurie, il prit un cheval, le premier qui était là, sa robe était beige. Il enleva la selle et les reines car il n’en avait pas besoin. Il sortit et vit Artass en train d’essayer de trouver de la place aux derniers guerriers de la lorien. Celui cria :

« Ellenden ! Où allez-vous ?
_Faire un tour ! Je vais avec Halan. Merci d’aider mes soldats a trouver un endroit pour dormir.
_Il n’y a pas de quoi. »

Le grand noldor se dirigea vers l’extérieur de la ville lorsque Silfurbier arriva, l’ent était en colère et il parla violemment au chef eldar :

« Tu me déçois jeune elfe, je te faisais confiance mais là tu aurais du m’écouter.
_Et je t’ai écouter, sache que j’ai vérifier par moi-même et tu avais raison mais je sais qu’il peut encore faire de bonne chose alors…
_La seule bonne chose qu’il va faire c’est nous tuer !
_Personne ne t’abattra, surtout pas un humain, tu peux l’écraser en deux secondes alors laisses moi faire ! «

Les deux créatures des forêt restèrent longtemps à ce regardez, les deux en colère contre l’autre, puis Ellenden se calma, et reparla à Silfurbier car le respectait.

« Excuse-moi mon ami mais je sais ce que je fais. Et au moindre faux pas je le tuerais.
_Je l’espère, en tous cas je t’aiderais cher ami car je te dois la vie.
_Moi aussi je te la dois, et maintes fois mon vieil ami. »

L’elfe resta encore avec le vieil ent et ils parlèrent d’autre chose. Puis, il vit Gaaldor passer à cheval alors il décida de le suivre.
Il le perdit vite de vue mais Halan renifla sur le sol et emmena son maître au-dessus de Gaaldor. Celui-ci était assis dans l’herbe avec son cheval à coté, sur un poste qui lui permettait de voir haut et loin. La plaine s’étendait à l’horizon, belle et calme. Le dunedain était dans ses pensées et Ellenden lui parla :

« C'est si beau, non ?
_Comment tu m'as retrouvé ?
_C'est grâce au flaire de Halan. Ce chien est un descendant de Huan, un chien des Valars. Que fais-tu ici ?
_Je dois accueillir nos alliés. En même temps je surveille s’il y des attaques ennemies.
_Je suis désolé pour tout à l'heure Gaaldor.
_Non, dis-je. Je comprends, je sais que ce n'est pas agréable de se faire trahir, j'ai moi-même connu ce sentiment. Depuis, moi aussi je suis devenu paranoïaque. Mais en fin de compte, il y a plus de gens qui seront prêts à vous tendre la mains que vous poignarder dans votre trou.
_Oui, je crois que tu as raison... »
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeLun 9 Mar - 21:53

L’homme regarda la plaine, il la fixait, l’elfe regarda lui aussi mais il ne vit rien jusqu'à ce que Gaaldor lui montra les deux groupes, un composé de vingt-et-un cavaliers et un autre composé de chevaucheurs de wargs.
Les deux guerriers se regardèrent et sans un mot ils remontèrent en selle et partirent au galop, Halan les suivait et il était près a tuer des wargs. Les soldats alliés étaient des gondoriens, tous de fier hommes ayant perdu leur puissance d’antan. Le jeune sergent leur ordonna de fuir et lorsque les deux guerriers arrivèrent devant eux, ils leurs ordonnèrent de partir vers Edoras, là était leur seule chance de survie. Mais leur chef, courageux et stupide en même temps fit demi-tour et rejoignit l’elfe et le dunedain. Le jeune sergent cria pour que ses soldats l’entendent :

« Continuez sans moi !
_ Vous êtes fous ! Cria Ellenden.
_Et vous ? Je refuse de vous laisser seuls au combat ! »

Les trois guerriers s’approchèrent des chevaucheurs de wargs, ces saletés d’orcs, tout armés de cimetterre. Ellenden ne perdit pas de temps, il sortit son arc, encocha une flèche et la tira dans un orc qui venait de rire. La flèche lui traversa le cœur. Gaaldor lui sortit son épée et le jeune sergent fit de même. Ce combat était presque sans espoir, a quatre contre une vingtaine sans compter les wargs. Le noldor décocha une nouvelle flèche qui traversa la tête de l’immonde orc. Halan chargea, il détestait les wargs, surtout ceux qui étaient chevauché par les orcs. Il fonça sur un warg, lui sautant dessus et lui mordit la gorge, ne lui laissant aucune chance. Le warg s’effondra de douleur quelques secondes plus tard. Le jeune sergent était doué pour le combat, il avait évité un coup d’un orc et lui avait plongé sa lame dans les cotes. En la retirant, il lui brisa les os. Le sang coula et cela faisait déjà trois ennemis en moins. Puis, un des chevaucheurs attaqua Gaaldor qui para avec facilité son attaque et qui le tua sans aucune difficulté. Ellenden continua d’abattre à distance ses ennemis, avec deux autres flèches il élimina deux chevaucheurs qui s’écroulèrent à terre. Un warg fonça sur Gaaldor mais le chien l’attrapa auparavant, lui brisant la carotide avec un puissant coup de gueule. Le jeune sergent voulut enfoncer sa lame dans le crane d’un warg, cependant il n’y réussit guère, sans l’aide Gaaldor le jeune soldat serait mort. Le vieux dunedain tua le warg puis évita le coup d’un des orcs avant de lui sectionner les bras et d’abattre un autre warg.

« Meure démon ! Hurla le jeune gondorien tuant un orc. Je vais vous tuer êtres immondes ! »

Ellenden tira dans la nuque d’un warg qui tomba raide mort sur un orc qui agonisait.
Un orc sauta sur la Gaaldor, le mordant. Cependant le dunedain résistait toujours, sur son cheval a se battre. Ellenden avait une flèche en main, il pouvait tuer d’autres orcs, il hésitait à sauver le dunedain mais d’un coup il tira, sauvant ainsi un futur ennemi ou son allié. Gaaldor regarda Ellenden et il cria d’un coup.

« Attention ! »

Le noldor sortit sa lame très vite et la plongea dans la gueule du monstre qui tomba sur le coup. Les trois guerriers se replièrent, leurs ennemis bien trop nombreux. Les trois gradés regardèrent leurs ennemis et aussi le nombre d’ennemis vaincus. Ils avaient déjà abattu neuf orcs et cinq wargs, puis Gaaldor hurla ;

“Rentrons à Edoras!”

Les trois cavaliers se dépêchèrent tant bien que mal, Halan les suivait mais leurs ennemis se rapprochaient de plus en plus, lorsqu’Ellenden vit devant lui vingt cavaliers, vingt elfes armés d’arc. Ceux-ci lâchèrent une volée qui fit tomber plusieurs orcs. Notamment un qui allait abattre Gaaldor. Le chef des cavaliers était un elfe muni d’une grande cape noir. Il hurla :

« Que ceci soit ton trépas créature, après avoir abattu un warg. »

Puis il fit signe de tirer et vingt autres flèches se plantèrent dans les orcs et les wargs.
Le chef des chevaucheurs ordonna à ses troupes de se replier, il avait raison car les guerriers s’approchaient d’Edoras et là, ils auraient rencontrer une immense armée. Les ennemis crièrent de terreur et la joie s’empara des trois guerriers.

« Êtes-vous le mercenaire Mâlhid ? Demanda Gaaldor.
_Oui, répondit-il. Je vois que je suis tombé au bon moment. »

Et cela était vrai, sans lui les trois gradés auraient succomber dans d’horribles souffrances. Puis Gaaldor reparla :

« Je ne peux que vous remercier. Venons à la ville de Théoden, nous avions beaucoup de chose à nous dire. Vous venez aussi sergent Mallyn.
__Comment m'aviez vous reconnu ?
_J'ai reçu une réponse du Gondor lorsque j'avais envoyé ma missive, ils m'avaient donné une description de vous pour m'assurer que c'était bien vous et non un imposteur.
_Et que disaient-ils ? »

Le dunedain pris une lettre qui était sou son manteau et la lus à haute voix :

« Sergent Mallyn du Gondor: il est grand, fort, il porte fièrement les couleurs de notre nation, bon stratège mais se présente avant tout comme un soldat un peu trop téméraire, serait un bon soldat en tant que chaire à canon, utilisez-le comme ça vous conviendra. »

Ellenden détestait déjà celui qui avait envoyé cette lettre, il fallait avoir un minimum de respect pour ses valeureux soldats et il put distinguer une grande rage dans les yeux du jeune gondorien. Tous les guerriers se dirigèrent vers Edoras quand ils virent un nouvel allié, celui-ci était encapuchonné et étais suivit de quatre-vingt dix soldats. Ellenden sembla connaître ce rodeur et lorsqu’il fut à porté, il reconnut Phoenixios. Gaaldor parla, voulant se montrer chaleureux :

« Bonjour homme du Gondor. Qu'est-ce qui vous amène ici ?
_Fuyez bande de fous ! «

Cette réaction était fondée car quelques secondes après des orcs arrivèrent, innombrable.
Ellenden, Mâlhid et les elfes lâchèrent une volée qui fit tomber quelques ennemis puis ils foncèrent vers Edoras. Phoenixios arriva à coté d’Ellenden, de Gaaldor et des autres et Gaaldor déclara :

« Mais que se passe t-il bon sang ?
_Nous avions rencontré une horde d'orques qui n'était pas prévu lors d'une mission de repérage. Nous avions dû prendre la poudre d'escampette. Ils sont trop nombreux pour être affrontés.
_Je suis d'accord avec vous ! »

Les orcs étaient beaucoup plus nombreux que les alliés, peut-être qu’une charge auraient pu les abattre mais les pertes auraient été immense. Puis d’un coup, le dunedain voulant peut-être se rattraper fonça vers les orcs, nous ordonnant de fuir. Ce qui lui passa par la tête, seul lui le sait mais Ellenden et les autres se dépêchèrent. Gaaldor abattit un orc et cria :

« Fuyez ! Je vais les retenir ! »

Quelle idée, il était tout seul et il n’avait aucune chance, mais à cause de Silfurbier, Ellenden préférait le laisser là, s’il pouvait montrer une valeur quelconque, c’est ici qu’il le ferait.
Ellenden tourna plusieurs fois la tête mais il perdit Gaaldor lorsqu’il rentra à Edoras. Là, il dépêcha ses troupes, ses ents et tous hommes voulant venir avec lui, car même si Gaaldor allaient tomber, il fallait défendre la cité. A ce moment, une sensation bizarre prit Ellenden, il se sentait mal et Silfurbier arriva. Déclarant :

« Il y a de la magie noire dans l’air, je n’aime pas cela. »

Après une quinzaine de minutes, la sensation disparut et lorsqu’Ellenden était près a charger, il vit Gaaldor revenir, ses vêtements étaient brûler en certains endroits et plus aucun orc n’était à l’horizon a part un cercle d’herbe roussis. Le noldor ne posa pas de question et partis avec Phoenixos car il voulait lui parler :

« Comment vas-tu depuis la dernière fois ?
_Assez bien, mais le monde change et nos ennemis sont plus nombreux, nous ne tiendrons pas longtemps face à eux.
_Il y a toujours de l’espoir mon ami.
_Si tu le dis. »

Les deux guerriers marchèrent longuement et parlèrent de tous, Halan les suivait, comme d’habitude. Puis le soir, ils se rejoignirent tous dans la taverne et les quatre gardés invitèrent ce Gaaldor pour qu’il prenne un verre. Mais seul Ellenden osa lui posé la question :

« Comment tu as fais pour t'en sortir vivant ? Il y avait bien une centaine d'orques.
_La chance. J'ai réussi à les semer dans les plaines, rien de plus.
_Hum... Bon, l'important c'est que tu sois là, allez. Patron, une deuxième tournée ! C'est moi qui offre ! »

Ellenden savait que l’homme mentait mais il ne chercha pas à comprendre. Et il s’amusa avec ses nouveaux alliés avant de retourner dans sa chambre dormir. Halan à son chevet. Le lendemain matin, Gaaldor était déjà partit comme à son habitude et peut-être ramèneras-t-il un nouvel allié.


ps: désoler pour tous ces espaces (causé par le dialogue)
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeJeu 2 Avr - 8:19

Enfin, je m'approchai pour voir de plus près l'homme. Je parti au trot à sa rencontre, il était énorme, musclé, ses cuisses étaient aussi épaisses que des souches d'arbres, ses bras étaient si puissants qu'il pourrait étrangler un troll sans difficulté, ses cheveux blonds crasseux retombaient sur des épaules si larges que même un berserker ourouk'haï aurait semblé maigrelet à côté de cet homme, son unique œil fixait le monde qui l'entourait comme un prédateur regarderait sa proie, et l'orbite vide me provoquait un certains malaise, et ses dents étaient ceux d'un carnivore affamé. Je n'osai imaginer ce que cet homme pourrait me faire si je le contrariai. C'était une de ces brutes épaisses que l'on reconnaissait de loin, on pouvait sentir la mort incrusté dans chacun de ses muscles, car d'un seul coup de poing il pourrait éclater un crâne comme un vase qui tomberait par terre. Un sourire meurtrier était inscrit sur son visage, c'était un psychopathe assoiffé de sang. Ses cinquante hommes de mains étaient derrière lui, des brutes également. Je me demandais si je n'avais pas commis une erreur en lui demandant ses services. Ce n'était qu'un tas de muscle sans cervelle que nous avions recruté, certainement très puissant mais il pourrait nous causer du tord si il se montrait récalcitrant aux ordres ou si il improvisait un assaut sans tactique. Sur son épaule droite, il tenait un énorme marteau, qui était encore souillé du sang de ses ennemis précédents. Lorsque je le rejoignis, le géant s'arrêta ainsi que sa troupe et cracha par terre un mollard si gros qu'il fit un « splac ! » en atterrissant par terre.
_C'est toi Gaaldor ?
_Oui, répondis-je simplement. À qui ai-je l'honneur ?
Le gros barbare se mit à rire aux éclats, on aurait dit une truie en train de mettre bas. Ses mercenaires le suivirent dans son euphorie insensé. C'était peut être un allié dans nos rang, il n'empêchait qu'il était agaçant et que son ricanement était désagréable à l'oreille. Après il me singea dans une intention de provocation.
_À qui ai-je l'honneur ? Je vais te le dire sur le champ ! Voici Praxis et ses mercenaires ! À votre service, vieillard !
Je ne savais pourquoi cet homme se montrait extrêmement mauvais envers moi. Peut être qu'il se sentait plus fort en écrasant ses compagnons d'armes, mais malgré l'impolitesse, je n'en fis rien, ça ne valait pas le coup.
_Je vais vous guider jusqu'à Edoras, là-bas vous rencontrerez les autres soldats qui se sont joint à notre cause.
_Ok ! Fit le colosse. Mais avant, je veux savoir qui va me payer. Ce n'est sûrement pas toi, avec ton accoutrement de mendiant.
Malgré l'offense qu'il me fit, je ne réagi toujours pas. Après tout, il n'avait pas besoin de savoir si j'étais riche ou pas, ce n'était sans aucune importance. De plus, cet imbécile ignorait que je possédait maintenant une véritable fortune depuis que je travaillais pour Raölen. Je lui répondis qu'il pourra bientôt toucher sa prime et qu'il rencontrera son employeur. Sur son destrier, également gigantesque, Praxis se mit devant moi, m'imposant de sa taille. Sa masse me cacha totalement le soleil, mais ça ne me gêna point, j'aimais l'obscurité. Mais je n'appréciai pas l'homme qui m'offrait son ombre. De sa voix de stentor, il me hurla:
_Je veux voir mon débiteur maintenant !
_Je suis sincèrement désolé monsieur Praxis, mais ce ne sera pas possible dans l'immédiat, nous devons d'abord aller à Edoras.
_Je veux le voir tout de suite !!
La stupidité et l'entêtement du nouvel arrivant m'énervait, mais je n'avais pas le choix sinon de devoir le supporter pour cet bataille. Je voulu me répéter mais il me coupa:
_Tout de suite !
Il m'exaspérait, j'avais beau lui dire en long, en large et en travers que ce n'était pas possible qu'il continuait toujours à me harceler. Comment je pouvais m'y prendre ? Est-ce qu'il pouvait au moins comprendre les mots ? Ou soit il était idiot, soit il cherchait un moyen de me provoquer dans le but de se battre. Je doutais de ma nature à être un bon passe temps, car il devait avoir au moins deux fois ma force, il me fracasserait au premier coup. Ce serait d'un ennuie de vaincre trop rapidement son adversaire, à moins que son plaisir soit de s'attaquer à des proies faciles, comme tous les lâches. Mais alors que je tentais vainement de communiquer avec cet animal, une sensation étrange m'envahis. Au début, c'était juste une démangeaison, puis une petite douleur qui me traversait tout le corps, puis une chaleur suffocante commença à s'emparer de moi, j'avais les artères en feu, j'étais secoué de spasmes douloureux. Néanmoins, je tentai de garder mon sang froid et de ne rien transparaitre sur mon corps.
_Puisque je vous dis que nous allons bientôt aller voir Dame Raölen qui vous paiera dès que possible.
_Ça sent la bouse comme qui dirait ! Montre moi mon débiteur sur le champ !
_Désolé je ne peu...
Une souffrance aussi soudaine que brutale me tordit les tripes, comme si la tempête rageait en moi, et je ne pu me retenir de vomir mon petit déjeuner.
_Hé ! Hurla Praxis. Qu'est ce que tu fais ? C'est dégueulasse !
J'étais aussi raide que du rock, je me sentais faillir en tout point de mon organisme, j'avais un goût métallique qui remontait à la bouche. Je me penchai vers l'avant, étant persuadé que ça atténuerait la douleur. Grave erreur, un nouveau spasme me prit et je tombai de mon cheval. J'avais de plus en plus mal, j'avais l'impression que j'allais éclater en libérant la fournaise qui siégeait dans mes entrailles. Je crachais une nouvelle gerbe, de la bile mélangé avec du sang. Le guerrier au marteau descendit de sa monture tout en ricanant.
_Vous avez vu les gars ? Il a si peur de moi qu'il en meurt déjà !
Les compères du barbare rirent aux éclats, pendant que moi je me sentais de plus en plus faible... mais à la fois tellement plus fort. Je pouvais sentir des flammes me dévorer de l'intérieur, une telle énergie qui débordait de ma chaire. Le mercenaire fit un pas vers moi tout en riant.
_Alors, de quoi as tu si peur ? De mon marteau ou du bras que le tient ? Ha ha ha ha ...
Je vomi de nouveau, mais avant de m'en apercevoir, j'entendais les hurlements dégoutés du cyclope.
_Haa ! Tu as dégueulé sur mes bottes ! Tu vas voir ce qu'il en coute !
Il leva sa grosse masse vers moi, s'apprêtant à m'écraser la cervelle. Il hurla une dernière fois avec une rage connu qu'à lui, et m'abattit l'arme lourde sur ma tête. Une sensation étrange prit le contrôle de mon bras, comme si quelqu'un me manipulait avec des fils de marionnettes. Ma main s'ouvrit et attrapa la tête du marteau, et je l'arrêtai avec une tel puissance que mon agresseur en eut des sueurs froides et de stupéfactions. Sous mes doigts enflammés, je senti l'acier fondre comme du fromage. Et alors, il se passa une chose étrange, ma bouche s'ouvrit, et alors, une voix sorti d'un autre monde jaillit de moi:
_Hors de ma vue !
L'homme terrifié retira son arme de ma main, et remarqua avec effroi cinq traces parallèles qui longeaient le bout de son arme. Toutes mes douleurs disparurent aussi subitement qu'elles sont venus, et je parvins avec un grand effort à me relever.
_Désolé mon seigneur... commença Praxis terrifié par la vison de cauchemar qu'il a aperçu.
_À Edoras ! Maintenant !
L'esprit qui s'était invité dans mon corps disparu et je parvint à me relever au prix d'un grand effort. Je ne pourrait expliquer ce qui s'était passé, tout ce que je savais c'était ce que j'avais ressenti. J'avais eu l'impression d'être enfermé dans une pièce, et de mon cachot je voyais mon enveloppe charnel sous le contrôle de quelqu'un d'autre. Mais heureusement pour moi, cette intrusion ne fut que éphémère. Mais je devais être extrêmement vigilant, bien que ce soit la première fois que ça m'arrive, je savais que ça se reproduirait, et je devais être prêt à ce moment là. Je remontai sur ma monture, même faire ça était devenu une tâche complexe qui me prenait du temps. Mes bras et mes jambes étaient engourdies, mes mouvements étaient lents et maladroits. C'était comme si j'avais des os de fer qui auraient rouillés au contact de l'eau et du sel. Mes mains me faisaient terriblement mal, et chacun de mes respirations étaient difficiles. Mais tout de fois, je réussi à grimper sur le dos de mon cheval et je le fis partir au trot. J'entendis les sabots du chef des mercenaires derrière moi, ainsi que les pas de ses compagnons. Ils me suivaient, apparemment cette démonstration involontaire les avaient impressionné. Maintenant, ils hésiteraient à m'attaquer. À vrai dire, moi aussi je n'oserais plus m'offenser, cette « chose » qui était entré en moi m'avait convaincu que j'avais tout à craindre de moi-même. Qui sait ce qui pourrait se passer la prochaine fois ? Je fus soulagé en voyant la cité du Rohan avancer vers nous, je n'aspirai qu'au désir de me coucher et de dormir profondément, j'étais complètement vidé de mes forces après mon expérience. J'avais la sensation d'avoir couru pendant des heures en apnée. Mais malheureusement pour moi, j'étais encore loin d'avoir touché le fond, et j'avais encore tant de choses à faire aujourd'hui. Lorsque nous atteignîmes les portes de la ville, Ellenden et Halan étaient là, en train de nous regarder. Je voyais toujours cette étincelle de défi dans les yeux de l'elfe. J'étais affalé sur ma monture et je tentai de faire un signe de la main à mon compagnon d'arme pour essayer d'avoir de nouveau une relation normal, mais mon bras et l'air étaient si lourds que je ne pu faire le signe amical. En pensant surement que je cherchai à l'offenser de ne pas réussi de lui avoir dit bonjour, le chef sylvestre détourna son regard de moi et me tourna le dos. Je sentais bien que cette journée n'allait que devenir de pire en pire.
C'était inutile d'essayer d'arranger les choses, j'allai m'épuiser pour rien. La ville semblait paisible, Pheonixios vérifiait chacune de ses flèches voir si elles étaient prêtes à abattre ses prochains ennemis. Malhid et Mallyn devaient être quelque part où ils devaient s'entrainer. Le rôdeur Artass marcha vers moi et me demanda:
_C'est le dernier ?
_Oui, répondis-je d'une voix faiblarde, nous allons bientôt partir. Je vous guiderai jusqu'au château de Raölen. Va prévenir les autres.
Le jeune homme encapuchonné parti retrouver les autres, et lorsqu'il parti, le grand guerrier Ellenden flèche d'or avait déjà réuni tous ses elfes. Il marcha vers moi et me dit de façon à ce que moi seul puisse l'entendre:
_Silfurbier avait raison, tu empestes l'ombre. Reste là, je vais le chercher, et si jamais tu en as profité pour fuir, je te traquerai jusqu'au bout du monde et je te tuerai sans la moindre pitié.
Je ne pu lui répondre, j'étais trop affaibli pour réagir contre lui. Pourquoi est-ce que le destin me fait toujours les coups les plus pervers pour m'anéantir ? Maudit soit cet arbre qui m'a senti ! Je ne lui avais rien demandé, je ne lui avait montré aucun signe d'agressivité, mais voilà qu'il a senti ma Cicatrice et maintenant les elfes penseront que je ne suis qu'un traitre infiltré dans leurs rangs. Maudit soit l'homme qui m'a poignardé ! Ma vie était détruite à cause de lui, et je suis devenu un homme sans racine de par sa faute ! Maudit soit l'homme qui m'a sauvé cette nuit là ! Il aurait mieux fait de me laisser périr au lieux de tenir à tout prix à ma misérable vie sans but ! Et je maudit ma satané existence qui ne fait que apporter un peu plus le chaos sur ce monde ! Le guerrier elfe reparti sur son cheval, accompagné de son chien, et il s'en alla vers sa compagnie d'ents. Il devait surement préparer un plan pour me tuer, avec ses soldats végétaux. Tant que je n'avais pas de preuves, je ne pouvais agir à ma guise, mais une nuit ou l'autre, il y aura surement des effusions de nos sangs. Pheonixios avait vite regroupé tous ses hommes, ainsi qu'Artass. Mallyn et Malhild étaient encore en train de regrouper leurs soldats. Pendant ce temps là, le barbar vint voir un forgeron pour lui demander une nouvelle masse, la sienne n'était plus qu'un tas difforme de métal fondu sur un bout de bois, elle était inutilisable. Le marchand lui donna une arme similaire, sauf à un détail près, une tête de cheval était gravé sur la tête du marteau. Le poids et la robustesse de la massue semblait plaire au barbare. Il essaya sur rocher qui fut fendu en deux.
_Je la prend ! Dit-il haut et fier.
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeJeu 2 Avr - 8:20

Il rangea son arme à la ceinture et marcha encore un peu. Les deux sergents parvinrent à regrouper toutes leurs troupes. Finalement, au bout de deux heures d'attente, tous les guerriers étaient au centre de la ville, et Ellenden revint avec son escorte de la forêt de Fangorn. Le vieux ent me regarda toujours avec son regard haineux, je savais que rien ne changerai. Je levais les yeux vers l'arbre humanoïde et tentais de me montrer chaleureux envers lui.
_As-tu bien dormi ?
L'ent ne répondit pas, il se contenta de me fixer de ses gros yeux végétales sans autre expression que la haine la plus complête. « Hé ben ! Me dis-je. On n'est pas sorti de l'auberge ! ». Nous partîmes ainsi vers la ville de Raölen, le bruit lourd des sabots et des bottes d'acier attirèrent l'attention des villageois qui nous suivirent et chantaient pour notre gloire. J'espérai seulement que la prochaine fois qu'ils chanteront, que ce ne soit pas pour encourager les hommes qui vont à la guerre. Pour moi, il n'y avait rien de pire ! Nous traversâmes la plaine du Rohan, passions par la trouée, retournions sur le site où j'avais combattu les hommes sauvages du pays de Dun, avançâmes à travers les verts pâturages, et nous atteignîmes enfin le château de Dame Raolën. Le soleil était chaud, j'avais récupéré des forces durant notre voyage, j'avais presque recouvré toute mon énergie. Mais un fond de douleur persistait toujours, comme une démangeaison permanente. La cité de ma maitresse semblait bien plus simple et minuscule face à Edoras, mais elle avait néanmoins le mérite d'être bâti. Et là-bas, il y avait mes Loups Noirs, ils m'avaient tant manqué durant mon séjour à la capitale. De loin, le palais de Dame Raölen ne scintillait pas comme le château d'or de Théoden, mais son architecture était assez magnifique pour convaincre du pouvoir de ma maitresse. Je vis deux silhouette devant l'entrée, l'une petite et trapue, l'autre droite et effilée. Je n'eus aucun mal à les reconnaître. C'étaient Gwalïn et Gweolen. La jeune femme courut vers nous en me reconnaissant, et le nain tentait de la rattraper. Les ents ne semblaient pas les perturber plus que cela. Mon cœur fut réchauffé lorsque je pus discerner leur visage. C'était pour moi un de ces rares moments où je me sentais bien. Lorsqu'elle nous atteignit, je descendis de ma monture, ouvris les bras et la jeune fille me sauta dessus. Elle me serrait tellement fort que je dû lui tapoter l'épaule pour qu'elle comprenne qu'elle m'étranglait.
_Tu m'as tant manqué Gaaldor ! Dit-elle avec euphorie. Tu as été si long !
_Navré Gweolen, dis-je en la serrant à mon tour.
Ses cheveux sentaient le miel, sa douce peau était du velours, et ses artères battaient si fort que j'en sentais les pulsassions. C'était si doux et si agréable que j'aurais pus tenir ainsi pendant des heures. Nos deux corps étaient comme unis depuis la nuit des temps dans cette position. La voix rustique du nain se fit entendre ensuite:
_Hé ! Ça fait un bail ! Pourquoi t'as été si long ?
_Que veux-tu mon ami ? Lui répondis-je souriant. Les choses ne se passe pas comme prévu.
_Et je vois que tu as ramené de la compagnie, fit Gwalïn en désignant le groupe derrière moi. Et c'est quoi ces vieilles souches sur pattes là ?
_Des ents, dit Ellenden.
_Des quoi ? S'écria mon ami nain.
_Des ents, repris-je. Je t'expliquerai plus tard.
Je remontai sur mon cheval et nous marchions de nouveau jusqu'au fort. Gweolen se mit devant moi sur la selle, de sorte que nous puissions nous parler. Je me sentais si bien avec elle. Elle était si souriante, si belle, si magnifique sous les rayons du soleil. Sa peau bronzée reflétait la lumière comme une statue de bronze. Gwalïn marchait à pied, juste à mes côtés. Il sorti sa pipe de sa poche et la bourra d'herbe.
_Alors ?
_Quoi « alors ? »? Répondis-je.
_Alors, c'était comment Edoras ? Me demanda t-il.
_Magnifique, dis-je. Mais toutes ces merveilles ne pouvaient vous remplacer. Et pendant mon séjour, je t'ai acheté ceci.
Je sorti une petite bourse de ma cape, et je le tendis vers le nain qui l'attrapa.
_Qu'est ce que c'est ? Me demanda Gwalïn.
_Ouvre, dis-je simplement.
Il tira sur la petite ficelle et le tissu qui enveloppait mon cadeau tomba en libérant une magnifique pipe, dont l'extrémité était sculptée en forme de tête de cheval. Émerveillé, Gwalïn rangea son ancienne pipe et sorti une nouvelle pincée de tabac pour fourrer son présent. Il l'alluma et inhala la fumée dans une expression d'extase.
_La fumée a un meilleur goût là-dedans, et c'est un magnifique bijoux de l'artisanat rohirrim. Je ne sais pas comment te remercier Gaaldor.
_En restant à mes côtés, lui répondis-je chaleureusement. Ta compagnie te suffit pour me remercier.
_Merci Gaaldor. Dit une dernière fois Gwalïn en respirant de grande bouffée d'herbes.
Nous atteignîmes la porte principale, où les habitants nous accueillirent dans une grande convivialité. Même une fillette nous lançait des fleurs qu'elle avait dut cueillir elle-même. Un elfe lui fit un signe de remerciement en retour. Une femme me lança un mouchoir blanc. Lorsque je l'attrapai, je vis brodé dessus mon nom.
_Je crois que tu as du succès avec les femmes, me dit en me narguant Gweolen.
_Peut être, lui répondis-je.
Mais j'espérai au fond de moi que cette femme ne m'aimait uniquement en tant qu'icône du courage, parce que si elle éprouvait réellement de l'amour, je ne pouvais que la plaindre. Ma personnalité était si sombre et si troublante que seule quelques énergumènes arrivaient à me supporter, sauf dans le cas de Gweolen. Nous nous ressemblions, nous n'avions aucune raison de ne pas nous entendre. Elle voulait se venger, moi aussi. J'étais son bras qui lui donnais son élan, et elle était mon glaive qui allait frapper au cœur de l'ennemi. Nous avions besoin l'un de l'autre. Nous continuâmes d'avancer au milieux de la foule excitée. Des hommes, des femmes et même des enfants étaient venus pour voir de près les combattants venus de tous les horizons. Un femme jeta une rose à Mallyn qui l'attrapa au vol, il la senti et la rejeta à la demoiselle. Praxis bandait ses muscles comme si il était un boucher qui présentait sa viande premier choix pour attirer les regards. Sa musculature attira l'attention de plus d'un. Pheonexios se cacha d'avantage sous son capuchon, pour ne pas montrer qu'il été gêné d'être devant autant de monde certainement. Artass fit de même, ainsi que les autres rôdeurs. Les mercenaires faisaient les fiers en brandissant leurs armes en l'air et en hurlant à s'égosiller la voix. Même un d'entre eux attrapa une demoiselle et lui embrassa sur la bouche. La jeune femme outrée lui gifla le visage et reparti.
_Bien fait pour cette brute, commenta Gweolen en riant.
Lorsque nous rejoignîmes la place principale, nous descendîmes de nos chevaux. Je caressai l'encolure de ma monture et je donnai les rênes à Gwalïn pour qu'il aille le guider à l'écurie. Je n'eus pas le temps de faire un pas qu'un homme avança vers moi, les bras tendus, tenant un bébé fraichement sorti du ventre de sa mère. Il était adorable comme tout cet enfant, mais je ne savais pas ce que me voulait le père.
_Bénissez cet enfant messire.
_Pardon ? Fis-je interloqué.
_Bénissez mon enfant je vous en supplie. Ma femme et moi voulions qu'il reçoive votre bénédiction.
_Je ne suis pas prêtre, lui répondis-je. Ce n'est pas à moi de faire ça.
_Je vous en prie !
Je regardai derrière moi, et je vis le visage de Phéonixios, d'Artass et de Praxis qui souriaient et ils me disaient mentalement « Allez, vas-y, bénis le ce gamin. ». Alors, je n'avais pas le choix. Je tendis une main au-dessus de la tête du bébé et je voyais le regard de l'elfe s'obscurcir, il m'aurait presque sauté à la gorge. Je fermai les yeux un bref instant pour échapper au regard d'Ellenden et je m'apprêter à bénir l'enfant quand soudain, je ne put m'empêcher de remarquer que j'ignorai une chose importante.
_Comment s'appelle t-il au juste ? Demandai-je.
_Gaaldor, me répondit l'homme. Nous voulons qu'il soit le symbole de l'espoir qu'il peut nous apporter, comme vous vous nous l'apportez.
Quelle horreur ! Ce bébé portait mon nom. C'était comme si l'histoire allait se répéter, c'était comme si cet enfant était mon passé et moi son futur. Je me demandai ce qui a bien put passer comme sottise à travers la tête de son père. Ma vie n'avait rien de remarquable, c'était juste un enchainement de malheurs répétitifs. Mais voilà, c'était trop tard, ce bébé avait déjà mon nom, et je ne pouvais plus rien y faire. Tout ce qui était en mon pouvoir, c'était lui souhaiter les plus grands bonheurs du monde.
_Soit béni par le ciel et la terre, soit béni par les chevaux des grandes plaines, soit le bienvenu sur le monde et que la terre du milieux puisse t'accueillir aussi chaleureusement que possible.
« Et que ton destin ne soit jamais le mien. » fini-je mentalement. Le père me remercia et je repris la route. Les autres gradés descendirent de leur monture et me suivirent. Je pouvais sentir la colère d'Ellenden dans mon dos, je le comprend, moi même je n'aurais pas supporté de me voir bénir un enfant. Mais voilà, ce qui est fait est fait, et rien ne pourra me faire revenir sur mes pas. Nous entrâmes dans le palais, le mobilier avait quelque peu changé depuis mon départ, il était légèrement plus sobre. Quelques têtes d'animaux avaient disparus pour laisser place à une marque blanche. Les chandeliers d'or et les tapisseries trop riches ont du être vendus pour financer la prochaine guerre. Ce n'était trop fois rien, mais c'était déjà ça dans la trésorerie. Nous traversâmes le long couloir qui menait à la salle du trône. Praxis regardait les objets de valeur, et fut déçu en les décomptant, il y avait bien moins de vases anciens ou de tableaux au prix exorbitant que chez les autres nobles. À mon avis, il devait être inquiet pour sa paye. Si un seigneur ne peux s'acheter une statuette de sanglier en or, alors comment pourrait t-il se payer les services d'un mercenaire ? Je comprenais tout à son attitude, moi aussi j'ai connu cette inquiétude lorsque j'entrai dans un palais sans découvrir de richesses. À l'époque, il était surtout question de pouvoir nourrir mon clan, et si le client n'avait pas de quoi nous payer, c'était la famine.
_Ne t'inquiètes pas Praxis, lui dis-je. Tu seras payé en temps et en heure par Dame Raölen.
_Il y a intérêt ! Répondit-il avec violence. Je ne voudrais pas me faire rouler dans la farine !
Nous arrivâmes enfin à la salle du trône, où Raölen et Haradel était en train de regarder une carte sur laquelle étaient disposés des pions représentant des soldats. La noble leva la tête et me dit avec une pointe d'ironie dans la voix:
_Toujours dans les temps, mon cher Gaaldor.
_Veuillez me pardonner, fis-je en me mettant à genoux. Les choses ont pris plus de temps que ce que je ne l'aurais pensé. Toutefois, vous pouviez constater vous-même que tous ces hommes sont présents, et leur aide est précieuse.
_Soit, continua Dame Raölen. Tu as ramené là les plus valeureux guerriers du peuple libre. C'était ce que nous avions convenu à la base.
Je sentais bien que mes excuses et ce que je dirai ensuite ne seraient d'aucune importance, alors je fis ce que j'avais à faire.
_Voici le grand guerrier Ellenden, un elfe de la forêt noire, j'ai pu constater ses incroyables talents dans le maniement de l'arc et de l'épée. Et voici le sergent Mallyn, un renfort venu du Gondor, son bras et sa tactique nous sera précieuse. Nous avons aussi l'elfe Mahild à nos côtés, un mercenaire efficace. Et sur ma droite, c'est le mercenaire Praxis, un homme puissant et courageux. Et sur ma gauche, c'est le rôdeur Pheonixios, un excellent archer hors pairs. Ils sont tous venus pour défendre notre cause...
_Et mon argent ! Fit le barbare. Qui va me payer ? O m'a promis 1000 pièces d'or !
Le seigneur haradrim soupira et demanda à un de ses serviteurs quelque chose. La seconde d'après, l'Haradrim donna à son maître une lance en or, dont la lame était incrustée de diamants et de saphir. Incrusté sur la pointe effilée, un aigle ouvrait en grand ses deux gigantesques ailes. Le manche aussi en or était d'une beauté incroyable, et l'extrémité opposée à la lame se terminer d'une pointe d'ivoire. Haradel le tendit vers Praxis et lui dit:
_Ceci est une arme ancienne qui a toujours appartenu à ma famille. Elle vaut largement la somme que vous demandiez. J'espère que cela suffira à affirmer votre loyauté envers nous.
_Ne vous en faites pas ! Fit le barbare en regardant le trésor qu'il tenait entre ses doigts. Je serais plus fidèle que le plus fidèle de vos chiens.
_Soit, dit Raölen. Vous pouvez disposer.
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeJeu 2 Avr - 8:23

J'accompagnai les gradés à travers un autre couloir. Celui-ci fut épargné par la crise économique, le mobilier était toujours là. Et il y avait même un tableau rajouté, un portrait de Gwalïn. Il était assis, de face, en train de fumer une pipe et tenant fermement la tête de sa hache, et son regard laissait deviner le courage et la ruse de ce petit être.
_Très ressemblant n'est-ce pas ? Me fit le nain fier de son portrait.
_Je vois ça, commentai-je. Mais vois-tu, j'ai l'impression qu'il a oublié de te rajouter un peu de ventre.
Sur cette blague, nous nous mettions à rire, en s'appuyant l'un sur l'autre, mais les autres ne comprirent pas le pourquoi de notre amusement. Seul Praxis semblait trouver ça drôle lui aussi, car il faisait des hoquets à force de se retenir de succomber à une crise de fou rire. Après avoir bien rigolé, nous arrivâmes dans la chambre de mon clan, et tous les Loups Noirs étaient réunis, tous au complet. En me voyant, Tharin relâcha le petit rat qui me bondit dessus et me grimpa sur la tête plus agilement que n'importe quel autre animal. Je réussi à l'attraper et je le ramenai au niveau de mon visage. Tout en me léchant le bout du nez, je lui dit:
_Bonjour Orion, comment tu vas ?
_Comme un charme ! Répondit le vieux dresseur de rat. Il n'a pas cessé de courir de partout durant ton absence, tu lui as sacrément manqué !
_Vous aussi vous m'aviez manqué ! M'écriai-je en caressant la petite tête d'Orion.
_Et tu nous as manqué à tous, fit un frère Haltin. Allez, portons un toast à Gaaldor !
Tous tenez dans leur main une chope de bière, et au signal, comme dans une pièce de théâtre répété des semaines à l'avance, ils la levèrent vers moi en hurlant joyeusement.
_Merci beaucoup, dis-je en redonnant le rat à Tharin. Je vous suis infiniment reconnaissant. Mais avant tout, j'aimerai vous présenter nos compagnons de bataille. Voici Ellenden flèche d'or, Mallyn le sergent du Gondor, Mâhild l'elfe des bois, Praxis le guerrier et les rôdeurs Phéonixios et Artass.
Tous saluèrent mes compagnons au fur et à mesure que je les nommai, puis Ellenden me demanda:
_Qui sont ces personnes ?
_Justement, lui répondis-je, j'allai y venir. Voici mes plus fidèles amis, les Loups Noirs. Je suis le chef de ce clan, notre spécialité est l'assassina. Bien que ça fait un certains temps que j'ai abandonné cette ignoble profession, nous en gardons une certaine expérience qui se révèle d'une incroyable utilité. Voici Tharin, le plus ancien Loup Noir, et son fidèle compagnon Orion, notre éclaireur et notre mascotte. Voici Gwalïn, aussi puissant que discret, il se montre également expert en tir à l'arbalète. Aralthor et les frères Haltins, des archers incroyablement habiles dans leur domaine. Gadod le médecin, Galog est excellent dans l'infiltration, Karlin et Garlin sont des combattants aux multiples talents, aussi bien dans le maniement de l'épée brutale que de la dague silencieuse. Et Gweolen, ma meilleure élève.
Les gradés furent ensuite invité par mon clan à boire et discuter. En même temps, le nain montra les appartements de chacun, et Tharin guida les soldats dans la caserne. Moi et le reste des Loups Noirs aidâmes les gradés à ranger leurs affaires respectives.

Vers sept heure du soir, la princesse nous convoqua dans la salle du trône, où elle était assise face à une grande table sur laquelle était dépliée une grande carte. Des pions qui représentaient des soldats furent rajoutés, portant tous les initiales de leur supérieurs. Haradel plaça plusieurs autres pions qu'il tenait encore dans sa main. Je fus étonné par la sobriété de la tenue de combat du seigneur Haradrim. Son armure était forgé dans de l'acier doré, et étrangement, elle semblait être d'une légèreté incroyable. C'était une tenue qui laissait de grandes libertés de mouvements, tout en protégeant les points faibles. À sa ceinture pendait un fourreau dans lequel était rangé un cimeterre à la poignée dorée avec un énorme rubis sur le pommeau. La garde était sculptée en forme de tête de tigre en train de rugir. Et le gantelet de la main gauche était plus gros que celui de la main droite, et une énorme lame de la taille d'une dague était forgée dessus. Avec le légendaire talent pour le combat des Haradrims, cette armure était aussi meurtrière que n'importe quelle arme. Son yeux bruns fixaient la carte avec attention, des gouttes de sueurs perlaient sur son front.
_Nous avions reçu le rapport de nos éclaireurs, dit-il à mon attention. Ils seront plus nombreux que ce que nous ne l'imaginions. Ce traitre de Neomer a demandé de l'aide à Saroumane, et maintenant, ce perfide sera aidé par les forces de l'Isengard et du Mordor. Ils seront très nombreux, et très forts. Nous avions décompté 100 guerriers à la botte de Neomer, 100 piquiers, 100 archers, 50 cavaliers des plus redoutables, 250 rôdeurs du Rohan, et 200 hommes de Dun. Un sergent gobelin est venu du Nord pour leur prêter main forte, mais il ne sera pas un gros problême, il n'a que 10 semi-trolls épéistes. Saroumane prête 40 guerriers ourouks, 40 arbalétriers, 20 cavaliers ouargues, 4 balistes, 5 échelles, 2 béliers et 15 berserkers. Et surtout, la plus grande menace, le grand guerrier Ulfang.
En entendant ce nom, mon esprit frémi de terreur, c'était comme rouvrir une plaie mortelle. Un sang glaciale me traversa de toute part, mon cœur s'arrêta pendant quelques secondes. Mon regard se figea sur Gweolen, elle tremblait d'effroi, mais en même temps je ressenti toute sa haine et toute sa rage émaner d'elle. C'était comme si son vœux aller se réaliser plus vite que prévu, elle avait des palpitations de peur et d'excitation qui lui procuraient une poussée d'adrénaline. Elle attendait certainement ce jour depuis sa naissance, elle allait se venger. J'étais heureux pour elle, mais en même temps, je craignais le pire. Je craignais qu'elle ne soit pas prête, car bien qu'elle le cachait, elle était encore trop profondément marquée par son traumatisme. Elle risquait d'être paralysé par la terreur au moment de porter le coup de grâce, et ce moment de paralysie pouvait lui être fatale. J'aurais souhaité qu'elle puisse avoir plus de temps pour se préparer aussi bien physiquement que psychologiquement. Elle avait tué jusqu'ici pour sauver sa vie, jamais par pure haine. Mais le destin est capricieux, et les choses n'arrivent jamais comme prévu. Le seigneur reprit la parole.
_Il a sous son commandement 65 hallebardiers, 35 archers et 50 cavaliers. Il est celui qui causera certainement le plus de dégâts dans nos rangs, car en plus d'être un guerrier hors pairs, il a exécuté toutes ses missions avec brio et en employant les tactiques plus fourbes et meurtrières. Méfiez vous tous de lui, il est extrêmement dangereux. Quant à notre côté, nous défendrons la forteresse avec 100 guerriers de Dame Raölen, 100 piquiers sous mes ordres, 100 archers, 50 cavaliers du Rohan, 70 de mes cavaliers, 30 guerriers rohirrims élites, et mes 20 gardes royaux. En tout, nous avions une armée de 1106 combattants aux côtés de Neomer contre 850 hommes de notre côté. Je préférerai vous dire que la victoire sera facile, que nos ennemis ne sont que des lâches, que cette ville est imprenable, mais je mentirai. Nos adversaires sont forts, déterminés et guidés par de fins stratèges. Je sais que pour beaucoup d'entre vous que ce sera dur à supporter de l'entendre, mais c'est malheureusement là la vérité, nous risquons de tous mourir lors de cette bataille, car nos ennemis se montreront sans pitié. Peut être que ces arbres qui accompagnent Ellenden la flèche d'or se montreront efficace pour repousser les premières vagues, mais je doute que nous puissions tenir face à un tel siège.
Un grand silence s'abattit sur la salle, chacun d'entre nous méditait sur les paroles d'Haradel, le seul qui semblait ne pas s'en soucier était Praxis, qui sorti son marteau et frappa du bout du manche par terre, puis s'écria:
_Génial !
Tous nous nous retournions vers lui, interloqués par la folie de cet homme.
_Enfin, dit-il avec enthousiasme, ça fait des années que je recherchai des ennemis à ma hauteur ! Les forces de Saroumane m'ont causé du tord par le passé, je veux me venger, et voilà qu'il envoi ses légions contre moi. Enfin, je pourrais affronter les guerriers les plus redoutables qui soit, faire payer au magicien blanc la perte de mes troupes. Ces chiens de l'Isengard sentiront ma masse sur leur jolie petit crâne, et je leurs exploserai la cervelle à tous ! Qu'ils arrivent, je les attendrai !
Une lueur de folie furieuse tourbillonnait dans son œil fou. Même les monstres de l'Isengard ne pourraient être aussi cinglés que lui, il fallait croire que la perspective d'une défaite pratiquement certaine le rendait heureux. Il frémissait à l'idée de massacrer d'autres vies, tous ses muscles étaient aussi contracté que lorsqu'il devait broyer les os de ses ennemis. Je craignais tous de sa part, il risquait de nous embarrasser plus qu'autre chose sur le champ de bataille, ce n'était qu'un fou furieux, pas un guerrier.
Je me demandai de plus en plus si je n'avais pas eu une très mauvaise idée en le recrutant pour cette guerre. Neomer sera se battre sans failles dans ses armées, si jamais Praxis se montrait un peu rebelle ou qu'il prenne des initiatives dangereuses, l'ancien seigneur n'hésitera pas à exploiter notre point faible. Le seigneur haradrim regarda de nouveau la carte et nous invita à nous rapprocher.
_Pendant que moi et Dame Raölen défendions la cité, les forces de Gaaldor seront en premières lignes, les hallebardiers devant, les guerriers derrières. Ses archers seront légèrement en arrière pour avoir le meilleur angle de tir. Quant aux forces de notre ami elfe, elles seront en retrait derrière Gaaldor, il attendra le signal pour lancer l'assaut sur les forces de l'ennemi. Il y a une forêt au sud-est de la ville, ainsi qu'un petit bois à l'aile est de la cité. Si Neomer veut profiter du débordement de Gaaldor et d'Ellenden pour nous attaquer directement, Artass et Phéonixios devront leur tendre des embuscades cachés par ces arbres, aidés par les ents qui leur enverront des rochers. Quant à Mallyn et Praxis, vous lancerez l'assaut sur les arbalétriers et sur les hommes de Neomer au moment opportun. Vous recevrez un signal et vous lancerez la charge, ni avant, ni après, juste au moment du signal. Praxis aura comme rôle de briser la ligne défensive des piquiers pour que nos cavaliers puisse écraser le reste de leurs troupes. Les gobelins risquent de nous prendre par revers, Mâhild sera chargé de les intercepter et de les éliminer, avec l'aide des Loups Noirs de Gaaldor. Si les choses tournent mal, vous vous replierez à la forteresse sans perdre de temps, pendant ce temps là nous vous couvrirons. Il est important de respecter ce plan de bataille à la lettre, sinon nous risquons de subir de très lourdes pertes.
_Juste une question, dit le barbare en remontant sa ceinture.
_Oui, répondit le seigneur d'Harad.
_Quant est-ce qu'ils viennent pour que je leur botte leurs jolies petites fesses ?
_Je m'abstiendrai de commentaire, dit Haradel en soupirant. Toutefois, j'accepte de vous répondre, ils seront là demain.
_Demain ? S'écria Ellenden.
_Oui, répondit le seigneur. Nos éclaireurs les ont vus avancer à une vitesse impressionnante, ils ont progressé plus vite que prévu. De plus, Gaaldor a prit du retard en vous cherchant, ce qui nous laisse encore moins de temps pour nous préparer efficacement.
Je me sentais coupable de ce qui arrivait, tout aller de travers par ma faute, j'ai été trop lent. J'avais perdu trop de temps à attendre à Edoras, et maintenant les ennemis étaient à un jour de marche de nous. C'est l'une des choses agaçantes dans la guerre, je l'avais remarqué, c'est que les choses virent toujours au pire. Pas de répit, ni de facilité pour les guerriers, nous avons seulement droit aux situations impossible à résoudre. Le seigneur d'Harad me regarda dans les yeux un bref instant, comme si il compatissait, puis revint sur la carte et désigna un groupe de pions.
_D'après certaines théories, notre ennemi devrait envoyer l'infanterie la plus faible d'abord, puis ils enverront par vagues les plus puissantes. Alors, dans un premier temps, ils devraient envoyer une vague d'hommes sauvages, peut être la moitié ou tous en un seul assaut. Après, ils enverront certainement 50 guerriers rohirrims de Neomer pour prêter main forte aux barbares. Gaaldor et ses hommes devront garder position coûte que coûte, il ne faudra ni trop avancer, sous peine d'être à portée de tir de nos ennemis, ni trop reculer pour qu'ils ne puissent nous atteindre. Si vous tenez le coup, alors Praxis et Mallyn pourront lancer leur attaque, sinon Ellenden vous viendra en aide. Ils seront tenté d'envoyer leurs ourouks, mais leur puissance est d'une grande valeur, alors ils n'enverront pas la totalité d'un coup, peut être une dizaine en tout, et au grand maximum une vingtaine pour soutenir les hommes de Neomer. Et si vous résistiez et que Neomer veut prendre absolument du terrain, il va faire charger huit berserkers pour nettoyer la zone. Si vous résistiez quand même, alors Praxis et Mallyn chargeront comme prévu et massacreront les piquiers et les archers. Mais alors, notre ennemi ripostera pour arrêter la charge des cavaliers avec 50 cavaliers élites et 50 cavaliers d'Ulfang. Et ils en profiteront pour nous attaquer par revers, ils vont envoyer leurs cavaliers ouargues sur les archers de Gaaldor et d'Ellenden en contournant la mêlée, c'est là qu'Artass et Phéonixios rentrent en scène. Ils devront intercepter ces cavaliers et en tuer le plus que possible. Et comme je l'ai dit précédemment, si ils gagnent quand même du terrain malgré vos efforts, ce sera simplement parce qu'ils seront plus forts que vous et il faudra se replier dans la ville sans perdre une seconde. Des questions ?
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeJeu 2 Avr - 8:25

Ce fut le silence dans la salle, personne ne manifesta l'envie de poser la moindre interrogation, donc le seigneur marcha vers nous et nous dit d'aller nous reposer.

Tout le monde s'apprêta à se coucher, sauf Praxis qui ronflait déjà bruyamment dans ses quartiers. Quant à moi, j'avais ouvert ma fenêtre pour profiter de l'air frais qui courait sur ma peau et admirer les étoiles. Une chouette passa dans le ciel, elle était aussi silencieux que le vide lui-même, ce rapace était magnifique. Ses deux disques d'or scrutaient le monde en quête de rongeurs, de reptiles ou d'autres proies délicieuses. Ses ailes n'émettaient aucun bruits, ce qui faisait d'elle un prédateur parfait, silencieux et invisible dans la nuit. Seul moi je pouvais la voir et l'entendre, car j'étais comme cette chouette, un prédateur de la nuit. Ma déformation professionnel m'avais conféré une ouïe particulièrement développée en une excellente acuité visuelle dans le noir. Elle et moi étions les seuls à nous voir mutuellement. Soudain, sa tête tourna brusquement, elle avait vu quelque chose, certainement son futur dinée, elle monta dans le ciel et plongea vers sa victime, toujours dans un silence remarquable. À ce même instant, on frappa à la porte.
_Entrez ! Fis-je.
_Bonsoir Gaaldor, me dit Ellenden en entrant dans ma chambre.
_Qu'est-ce qui t'amène ici ? Lui demandai-je en scrutant l'horizon en quête de la chouette.
_La dernière fois, dans la taverne, lorsque je vous ai demandé comment vous aviez réussi à survivre à la vague d'orques, vous aviez répondu que vous aviez simplement fuis.
Je remarquai que l'elfe ne me tutoyer plus, il me vouvoyer maintenant. Quelque chose clochait, j'en été certains.
_Je ne vous ai pas cru, continua l'elfe. Alors, j'aimerai vous reposer la même question, et que vous répondiez avec sincérité, que s'est-il réellement passé là-bas ?
_Je ne peux vous dire ce qui s'est passé là-bas, lui répondis-je en me retournant.
_Pourquoi ?
Je tentai de me souvenir de ce qui m'étais arrivé là-bas, dans cette plaine, au milieu de tous ces orques. Je me souvenais d'avoir tranché la tête d'une de ces immondices, aussi d'avoir coupé le bras de l'un d'entre eux avant de l'empaler, mais surtout, je me souvenais de ce son qui était celui de mon cœur qui battait. « Boum ! Boum ! Boum ! » C'était comme un coup de tonnerre à chaque battement, un flot de feu coulait dans mes veines à chaque coups, c'était si douloureux que j'en avait la tête qui allait exploser. Et il y avait cette aura maléfique qui m'enveloppait, si malveillante, si mauvaise. Elle s'était métamorphosée en éclairs de la mort, des éclats rougeoyants destructeurs qui brûlaient absolument tout sur leurs passages, des ondes d'énergies si puissantes qu'elles déchiquetaient les corps comme des feuilles d'arbres, une chaleur si intense que je me serai cru en enfer. Mais surtout, cette peur qu'elle inspirait, l'effroi qui jaillissait d'elle comme une fontaine morbide. J'avais eu même l'impression à un moment qu'elle m'avait murmuré quelque chose, je n'avais pas compris le moindre mot, mais cela ne m'empêcha pas d'en ressentir des frissons en l'entendant. Je regardai Ellenden dans les yeux et je lui dis:
_Je ne sais même pas moi-même si cela s'est réellement passé. C'était tellement fou, si irréelle, si insensé que même mon esprit se refuse de croire que ça. C'était comme une chimère, un rêve dans lequel je ne pouvais pas m'échapper...
_Explique alors cette chimère ! J'ai besoin de savoir, dis le Gaaldor.
_Elle les a tous tué.
Je me retournai vers mon épée, elle était rangée dans son fourreau, j'avais l'impression qu'elle me regardai, et qu'elle m'épiait comme un faucon observerait sa proie. Elle n'émettait qu'un léger grondement, à peine audible, mais elle continuait à m'inspirer la méfiance et l'effroi. Cette épée était tout, sauf innocente. J'avais peur qu'elle ne se décide à nous envoyer une salve d'éclairs rouges sur un coup de tête, mais rien ne se produisit. L'elfe la contempla, et me regarda d'un air peu convaincu.
_Tu ne vas pas me faire croire que tu as réussi à tuer tous ces orques seul, avec que cette épée.
_Je te le répète, je ne sais pas si c'était bien réel. Et comme je le disais, ce n'était pas moi qui les a tous massacré, c'était elle. C'est comme si elle était habitée par une chose si terrifiante que je ne peux l'identifier. Peux tu entendre son grondement ?
Ellenden me regarda d'un air perplexe, et il me saisit par l'épaule.
_Qu'est ce que tu racontes ? Tu deviens complètement fou ! Cette lame est aussi muette que tous les autres aciers.
_Non, dis-je lentement. Pas elle, ce n'est pas une lame ordinaire, pas cette chose. Je peux l'entendre parler, je peux l'entendre murmurer, et dans cette plaine, je l'ai entendu hurler. Elle les a tous tué en les balayant à grands coups. Des éclairs maléfiques sortaient d'elle comme la foudre jaillirait du ciel. C'était si terrifiant, si puissant, si mauvais, mais pourtant... si grisant. Je me demande moi-même comment j'avais réussi à m'en sortir vivant.
L'elfe me regarda de travers, et retint un ricanement. Il ne me croyait pas, il me prenait pour un fou. Il avança vers ma lame et dit:
_Regarde, je vais mettre ma main sur l'épée et on verra ce qu'elle a à nous dire.
Il leva sa main, écarta les doigts, et les avança vers le pommeau.

M'entend tu ? M'entend tu ?

Ses phalanges se tendirent, très lentement, si lentement que tou semblait immobile.

Je suis un être d'un autre temps, ce monde m'a craint...

Ses ongles étaient si proches du manche que je savais pas si il touchait ou pas.

La peur, mon nom inspire la peur. Je suis un soldat de Morgoth.

L'épiderme de ses doigts entraient en contact avec l'acier du pommeau sculpté.

N'oublie jamais qui je suis, car je suis …

Lorsque la paume d'Ellenden toucha mon épée, celle-ci émit un cri si strident et si puissant que nous nous tordions de douleurs, plaquant nos mains sur nos oreilles. Rien à faire, le hurlement était toujours aussi assourdissant, c'était comme si le son sortait de notre crâne pour s'évacuer par nos oreilles. On aurait dit un frottement métallique si aigu que je sentais mes vertèbres s'entrechoquaient. Une bourrasque fit voler les parchemins comme des feuilles d'automne, et la flamme des bougies fut soufflée nous plongeant ainsi dans l'obscurité total. Un chandelier se renversa, et une cruche d'eau le suivi et s'éclata en millier de morceau, laissant éparpillés sur le sol les innombrables partis de son cadavre. La douce flamme des bougies laissa place à la morbide lumière pourpre qui émanait de mon épée. Je voyais Ellenden qui en même temps de se tenir l'oreille avec la main droite, il regardait sa main gauche meurtrie dont un filet de fumée s'en échappait. Après nous avoir infligé son châtiment, mon arme s'éteignit et arrêta son hurlement, prit reprit son léger grondement habituel. Toujours couchés par terre, moi et Ellenden tentâmes de reprendre notre souffle. Notre respiration était saccadée et bruyante. Je regardai mon compagnon, qui se releva difficilement, et il regardait toujours sa main gauche. Je me levai à mon tour, en m'appuyant sur le rebord de mon lit.
_Qu'est ce que c'était ? Me demanda l'elfe avec une voix fluette à peine audible. Qu'est ce que cette abomination ? Regarde ce qu'elle a fait à ma main !
Je me glissai jusqu'à lui et je constatai avec effroi l'ampleur des dégâts. Sa paume était rouge, gonflée et recouverte de cloques. Si je n'avais pas vu ce qui s'était passé, j'aurais cru qu'il aurait mit sa main dans le feu. Je pris ma sacoche et j'en sorti un désinfectant, ainsi qu'un onguent. J'aspergeai un petit coton du désinfectant et je le passai sur la main de l'elfe. Il se retint de hurler de douleur, mais je pouvais quand même la lire sur son visage. Après j'ouvris le pot contenant le remède et je l'appliquai sur la paume du blessé. La pommade avait une odeur extrêmement amère, voir même répugnante. Le contact n'était pas des plus agréable non plus, c'était visqueux, collant et gélatineux, mais au moins, comme me l'avait souvent dit Galog, c'est un onguent efficace. Lorsque ce fut fini, je mit un bandage sur sa main et l'invitai vivement de regagner sa chambre. Lorsqu'il atteignit ma porte, je lui mis une main sur l'épaule.
_Je suis navré, j'espère que tu seras suffisamment soigné pour la bataille.
Il ne me répondit rien, mais je compris que mes excuses étaient tombé dans l'oreille d'un sourd, son regard n'était qu'un concentré de colère. Il parti ainsi, il marcha dans les couloirs sombres tout en regardant sa main. Un serviteur passa en sens inverse et accouru vers ma chambre.
_Tout va bien ? J'ai entendu une bourrasque et des objets tomber dans votre chambre.
_Ce n'est rien, dis-je. J'ai simplement oublié de refermer la fenêtre et un courant d'air un peu violent est entré. Je m'en occuperai ne vous en faites pas.
Le serviteur loyal m'obéit et reparti en refermant la porte. Je regardai les débris par terre, cette cruche était vraiment trop belle pour être brisée ainsi. Dans l'obscurité, je saisi autant de morceau que je le pouvais et le jetai par la fenêtre. Je fis un bref coup d'œil dehors, et je réussi à apercevoir une ombre se mouvoir sur les toits. Tiens, que c'est intéressant, j'avais droit à de la visite apparemment. Mon épée grognait un peu plus fort, mais rien de très agressif pour le moment, mais je devais me méfier d'elle, elle était si imprévisible.
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeJeu 2 Avr - 8:27

Je pris une ceinture que j'attachai autour de ma taille, y accrochai le fourreau de mon épée et de ma dague. J'y rangeai mon poignard et je lançai un nouveau regard dehors, encore une ombre en mouvement. Je ne pouvais dire ce que c'était, mais mon esprit savait déjà à qui j'aurais affaire, un assassin. Il était certes doué pour la dissimulation, mais il devait encore être très inexpérimenté, il ne prenait pas le temps de me regarder pour voir si je ne l'avais pas localisé. Ces graves erreurs allaient le mener à sa perte, à part si il était extrêmement chanceux, ce qui m'aurait étonné. Je me cachai en-dessous du rebord de la fenêtre et je tentai de le localiser encore une fois pour savoir où il allait. Ça ne tarda point, je vis une nouvelle fois la silhouette courir sur les toits, avec un pas très léger. Deux reflets argentés me parvinrent. L'individu était armé, c'était un assassin, il n'y avait aucun doute là-dessus. Et il avançait vers moi, il n'y avait aussi aucun doute possible. Il aurait put être parfaitement invisible pour les yeux d'une personne ordinaire, mais il ignorait qui j'étais, c'était sa troisième erreur. Heureusement pour moi que les bougies étaient éteintes, je me glissai jusqu'à mon lit pour enfiler plusieurs coussins en-dessous de ma couverture, pour imiter les formes d'une personne qui dormait. Je me faufilai ensuite dans un placard juste en face, et refermai délicatement les portes pour ne faire aucun bruit. À l'intérieur, je sorti ma dague et j'attendis. Cinq minutes s'écoulèrent avant que je n'entende le bois grincer sous la semelle des chaussures. Bien que ce ne fut qu'un très léger bruit, je put reconnaître l'assassin. Il était allé bien trop vite pour être parfaitement discret. Il fit trois pas vers la droite, un vers l'avant, et je n'entendis plus rien. Il s'était arrêté, il devait regarder autour de lui pour être sûr de pouvoir commettre son méfait. Puis, j'entendis le bruit de l'acier qui déchire le tissu à plusieurs reprises, et il souleva la couverture. Il ne put retenir un juron en voyant les plumes jaillirent des coussins éventrés. C'était le moment ! Je sorti de l'armoire, lui saisi un bras en le tordant, puis posai ma lame sur sa gorge.
_Au moindre geste, je vous égorge comme une brebis !
L'inconnu ne fit aucun geste, il se contenta de grogner et de souffler comme une bête enragée. Je regardai la main que je tenais, contrairement à ce que je l'aurais imaginé il n'y avait pas une dague entre ses doigts, mais un gant muni d'une griffe d'aciers dont le tranchant en disant long sur son efficacité. Je n'avais pas besoin de regarder l'autre main pour deviner qu'elle avait le même attirail. Cet homme s'était montré très agile, rapide et discret, mais ce n'était suffisant pour me duper. Bien que le choix de ses armes fut surprenant, il n'était pas encore assez bon dans l'art de la dissimulation pour m'avoir.
_Qui t'as envoyé ? Demandai-je à voix basse.
_Vous n'avez pas à le savoir. Me répondit-il.
_Si, justement, faut que je le sache, et plus vite je le saurais, mieux ce sera pour vous.
Sur ce, je lui tordis un peu plus le bras dans son dos, il ne put retenir un gémissement.
_Alors, qui est-ce ?
_Je suis navré.
Je le tordis encore d'avantage le bras, il gémit de nouveau mais il ne lâcha aucun nom. Je regardai par la fenêtre, et je vis deux silhouettes immobiles sur un toit. Ses acolytes. Ils allaient forcément se poser des questions si leur chef ne montrait aucun signe de vie.
_Écoutez moi attentivement, fis-je en orientant la lame vers la nuque. Je sais que vous aviez des responsabilités envers vos hommes, et votre perte signifierait la fin de votre clan. Alors, vous ferez exactement ce que je vais vous dire, et vous aurez la vie sauve.
L'homme tourna ses yeux vers moi, une sueur froide coula de son front. Je sentais sa peur, son désespoir, et ses nombreux sentiments à mon égard. Je croyais me revoir des années auparavant, dans une posture similaire. J'avais tenté d'assassiner un client qui avait refusé de me payer, mais il se trouvait que mon débiteur était un rôdeur beaucoup plus expérimenté que moi. Il m'avais forcé a tuer un autre homme pour la peine, certainement un bon bougre qui n'avait rien fait, ce n'était sûrement pas parce que ce pauvre monsieur lui avait causé du tord. Mais il voulait me punir, et si je ne faisais pas ce qu'il souhaitait, il m'aurait tué moi et tous mes amis. Cet homme était d'une cruauté si immonde que même si il était au service du Gondor, il méritait la mort. Et voilà que tout recommençait, sauf que cette fois-ci, c'était moi le tueur expérimenté qui surprenait le jeune imprudent, c'était moi qui le menaçai d'une dague sur la gorge et lui qui était prit de terreur. J'avais le goût amer du passé qui ressurgit au moment où je m'y attendais le moins. J'étais le rôdeur, et mon seul souvenir de cet homme était ma haine envers lui. Je n'avais pas envie de voir tout recommencer. Je lui murmurai à l'oreille:
_Tu vas aller lentement vers le rebord de cette fenêtre et faire le signal à tes acolytes que l'objectif est accompli, ai-je été clair ?
L'assassin hocha de la tête, il sentait la transpiration à plein nez. Alors, je me positionnai derrière lui, de sorte que je puisse garder le bout de la dague sur sa nuque et l'enfoncer si jamais il tentait quoi que ce soit. Il marcha vers l'ouverture par laquelle il était rentré, je le suivi caché derrière lui. Je ne pus distinguer son signe, mais les autres semblaient satisfaits. Soudain, deux brefs sifflement retentir, et deux traits se figèrent dans les silhouettes qui tombèrent des toits.
_Noo...
Je le retint de hurler en lui plaquant ma main sur la bouche et je nous basculai à terre, et je vis les corps s'effondrer dans le fumier de l'écurie. Une autre flèche vola vers notre direction et vint se planter dans le plafond de ma chambre. Je regardai celle-ci, elle courte, les plumes très petites et elle avait été repeinte en noir. Je relâchai l'assassin, il ne bougea pas, il était en état de choc. Je retournai vers la fenêtre, tout en frolant autant que possible les murs, et je put apercevoir des hommes encapuchonnés portant un carquois dans leur dos traverser les dédales. Des rôdeurs de Neomer !
_Il m'a trahi ! Fit l'assassin qui se tenait au rebord de mon lit. Il a fait tué mes hommes ! Pourquoi ?
_Tu as choisi un métier à risques mon petit, lui répondis-je aussi silencieusement que possible. Souvent ce sont les employeurs les plus dangereux. Alors, qui t'as trahi ?
_Le seigneur Neomer, il disait que vous étiez une menace pour tout le Rohan. Il m'avait promis assez d'argent pour que mon ordre puisse vivre pendant un ou deux ans sans rien faire. Le félon, il a fait exécuter mes hommes !
_Je vois, lui dis-je à voix basse. Combien sont-ils ?
_J'étais venus avec mes 10 assassins, et le seigneur avait envoyé 20 de ses rôdeurs pour couvrir nos arrières, et voir si nous avions accompli notre travail. Et ils les ont tué !
_Du calme, veuillez regagner votre sang froid. Il nous faut les tuer avant qu'ils ne puissent faire plus de dégâts. Venez avec moi et vengez vos hommes.
L'assassin montra ses deux dagues qu'il portait sur ses gants et me dit:
_Avec plaisir, je suis Sykas de l'Ordre de la Nuit Noire, et je ne laisserai pas ces crimes impunis.
_Alors suivez moi.
Je me glissait vers mon lit et saisit ma sacoche que j'accrochai à ma ceinture. Je fis signe à Sykas d'aller regarder dans le couloir, deux autres hommes de mains de Neomer y étaient, les flèches déjà encochées. Il me répondit qu'ils étaient là, alors je saisi ma dague et je me glissai vers la porte. On pouvais entendre le bruit de la semelle qui grince légèrement sur le parquet. Ces hommes étaient de vrais maîtres de l'invisibilité dans les bois, mais ils ne savaient pas s'infiltrer dans les maisons. Lorsque les pas furent assez proches, je montrai trois doigts à mon compagnon. Et lentement, je les repliai un à un pour faire un décompte. Lorsque mon poing fut refermé, nous poussâmes violemment la porte ce qui assomma l'un des rôdeurs, et Sykas coupa l'arc de son ennemi en deux avant de planter sa deuxième lame dans la gorge de celui-ci. Quant à moi, je saisi mon opposant par le pied, lui tordis la jambe et lui cassai la clavicule. Il poussa un horrible hurlement jusqu'au moment où ma dague traversa sa nuque. Ma victime se tut brutalement et ce fut de nouveau le silence total. Je regardai tout autour de moi, et je tentai de distinguer le moindre son. Un frottement de tissu, une souris qui coure, une respiration dans le recoin... Je prêtai toute mon attention sur cette focalisation de la localisation. Je saisi la poignée de ma dague et commença à la retirer lentement. Je me retournai vers mon allié qui était face à moi. Soudainement, je sorti mon poignard brutalement du corps en faisant gicler le sang dans un grand bruit répugnant de la chaire sectionnée, et lançai mon arme vers la direction de Sykas. La lame noire l'effleura en lui ouvrant la joue et vint se planter dans la tête d'un autre rôdeur dissimulé derrière l'assassin. Le lâche tenait une dague brillante dans sa main, ce fut le bruit du froissement de l'acier contre le cuir de son fourreau qui le trahi. Le cadavre s'effondra lourdement sur le planché, l'hémoglobine coulait entre ses deux yeux. Je me mis à genoux devant le macchabée et lui enlevai mon arme de sa plaie mortelle. Le jeune assassin me regarda, avec une étincelle de respect et de crainte dans le regard. Je lui avais sauvé la vie, il le savais, mais ce coup était risqué. Si je m'étais trompé ne serait-ce que de quelques millimètres, ce serait son crâne qui serait ouvert en rependant sa cervelle. Je prit un morceau de tissu et j'essuyai la lame noire, et le lin blanc devint un torchon rouge de sang. J'écoutai encore un moment les bruits environnants, le secteur était libre.
_Combien avons nous tué ? Demandai-je.
_Je crois que nous avions occis trois d'entre eux.
_Bien, fis-je. Allons nous en.
Nous marchâmes à travers les couloirs sombres, en compagnie de nos armes. Je parti vers les quartiers de mes subordonnés, et je fus surpris par la découverte de sept autres corps. Je me penchai vers l'un des cadavres, tous avaient reçu un violent coup à la gorge, juste à la pomme d'Adam. Je savais qui avait réussi une tel œuvre, ce ne pouvais être qu'un Loup Noir. La voie respiratoire avait été brisée et ses victimes s'étaient étouffés. Une telle puissance dans les coups de poings, une telle rapidité, ce ne pouvait être que...
_Gha !


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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeJeu 2 Avr - 8:28

Je fis un demi-tour et vis les bras musclés de Gweolen écraser le cou de Sykas.
_Arrête !
Sur mon ordre, la jeune femme cessa aussitôt de l'étrangler. L'homme tomba par terre, une main sur sa gorge, et tenta de reprendre son souffle. Il me regarda droit dans les yeux d'un air de dire « C'est quoi cette folle ? ».
_Voici ma meilleure élève, dis-je. Gweolen. Gweolen, dit bonsoir à Sykas.
_Bonsoir, dit froidement Gweolen. Que venez vous faire ici ?
_Attention !
L'homme se jeta sur Gweolen qui tombèrent par terre, une flèche noire frôla les cheveux de ma disciple avant de se planter dans un mur. Un rôdeur de Neomer était posté juste au bout du couloir. Alors, je me mis à courir aussi vite que possible, et avant qu'il ne puisse encocher un nouveau projectile, je me glissai sur le sol et attrapa sa jambe avec mes deux pieds, lui tordis violemment la cheville. Le pauvre blessé tomba de douleur, et j'abrégeai ses souffrances d'un coup de dague dans le cœur. Le sang immonde envahi la plaie et me sauta au visage tel un fauve. J'enlevai mon poignard de cette blessure mortelle et reculai de trois pas. La cadavre était bien mort, il crachai le reste de son essence de vie par la bouche, on pouvait presque l'entendre se noyer dans son sang. Je me retournai vers les deux autres assassins, et Sykas était couché sur Gweolen qui tentait de se relever.
_Dégage !
Un coup de pied dans le ventre, et le tour fut joué, Sykas valsa en l'air et retomba sur le mur opposé. Le jeune homme se frotta sa tête douloureuse et s'écria:
_Mais elle est folle ! Je lui sauve la vie et elle me frappe !
_Et toi ? Tu t'incrustes chez nous, tu viens derrière le dos de Gaaldor armé, et tu te couche sur moi pour me toucher les seins et c'est moi la folle ?
_Du calme Gweolen, dis-je pour calmer le jeu. Tu sais bien que des gestes maladroits de la part d'un homme sa arrive fréquemment. Il a tenté de te sauver la vie et voilà, ça peut arriver.
_M'en fout !
_Bon, fis-je sur un ton plus agressif, nous n'avons pas de temps à perdre avec ces stupides enfantillages. Je vous rappel que tout de même, il y a des serviteurs de Neomer venus pour nous tuer, nous n'avions plus d'instant à perdre. Combien sont morts en tout ?
_D'après ce que j'ai réussi à compter, fit Sykas en se relevant, les trois de tout à l'heure, plus les sept de Gweolen, plus celui-ci, ça fait onze. Soit un peu plus de la moitié.
_Bien, dit Gweolen. Alors il nous reste plus qu'à tuer les neuf derniers.
Soudainement, nous entendîmes de grands hurlements en provenance des quartiers d'Ellenden. Nous accourûmes aussi vite que possible, et je vis la lame argentée de l'elfe fendre un crâne en deux. Il y avait bien là le cadavre de quatre autres rôdeurs. Ellenden fit siffler l'acier de son épée d'un moulinet du bras, faisant ainsi partir tout le sang immaculé dessus, et rangea son arme dans son fourreau. Il me fixa et me désigna les corps inertes.
_Depuis quand le Rohan dispose t-il de rôdeurs ?
_Depuis que le seigneur perfide fait appel à leurs services, répondis-je. Il n'en reste plus que cinq. Allons-y dans la plus grande discrétion.
Nous marchâmes dans les couloirs obscures, sans mauvaise rencontre, et nous sortîmes du palais. Je regardai les toits, rien à signaler. Gweolen et Sykas inspectèrent les ruelles en quête des perfides hommes de main de Neomer. Pendant ce temps là, j'infiltrai les différentes maisons, c'étaient d'excellentes cachettes pour des crapules de leur espèce, ou de mon espèce. Si jamais ils venaient à se faire repérer, il pourraient toujours prendre un otage. Ce qu'ils ignoraient, c'était que lorsque je devient une ombre dans les ombres, un poignard à la main, je perd mon âme et j'accomplis mon objectif coûte que coûte. Le chantage est inutile contre moi, ils pourraient tuer tous les paysans du monde sous mes yeux, ça ne me ferait ni chaud ni froid. Je m'avançai vers un comptoir, j'aperçus derrière quelqu'un qui se débattait sous une autre personne. La victime poussait des cris très brefs, émanant de douleurs. Je saisi mon arme et je regardai par dessus le comptoir et mes soupçons se révélèrent sans fondement. C'était juste un couple qui faisait ce que tous les couples font lorsqu'ils s'aiment très fort. Je rangeai mon arme et m'en allai. J'en avais que trop vu. Je fouillai deux ou trois autres maisons, avec aucun autre occupant que les locataires habituels. Je rejoignis la place centrale, Gweolen et Sykas m'y attendaient, un corps de rôdeur était couché à leurs pieds. Ellenden était retourné dans le palais pour prévenir les autres. L'homme aux griffes me regarda et me demanda:
_En as-tu trouvé ?
_Moins que toi, lui répondis-je sincèrement. Il n'en reste donc plus que trois...
_Plus qu'un, me coupa Sykas.
_Comment cela ?
D'un claquement de doigt de Sykas, deux autres cadavres tombèrent du sommet des toits. Les corps ensanglantés de ces hommes s'écrasèrent comme des sacs de fruits gâtés en étalant leur contenu. La boue brune devint vite une flaque pourpre gluante. Huit hommes vêtus de noir descendirent à leur tour et se placèrent aux côtés de l'assassin aux griffes d'acier.
_Gaaldor, voici mon clan, l'Ordre de la nuit noire. Maintenant que vous m'aviez aidé à venger mes hommes, je serais à vos côtés.
Je regardai attentivement chacun des assassins de Sykas, ils revêtaient d'une cape noire et d'une capuche pour cacher leur visage. Deux portaient des épées longues, deux des couteaux de lancer, deux des arc en bois noirs, et deux autres des poignards. Je regardai ensuite Sykas. Cet assassin bien que très peu expérimenté allez devenir par la suite un grand homme de la nuit si il arrivait à survivre assez longtemps. Sa rapidité et son talent pour la discrétion faisait de lui un homme fait pour se cacher dans les ténèbres; sa dextérité, sa force et la précision de ses coups faisait de lui un tueur rapide qui pouvait finir avec l'existence des individus avec une vitesse incroyable, et ses yeux étaient ceux d'un chasseur nocturne, je le voyais dans son âme. Je m'avançais vers lui quand soudainement, je vis Artass apparaître sur les escaliers, encocha sa flèche et tira vers droit devant lui. Le projectile toucha entre les yeux du dernier rôdeur de Neomer qui se croyais invisible sur le toit juste derrière moi. Le mort tomba sur une enclume de forgeron et sa tête éclata en mettant en valeur sa bouillie de cervelle. Les autres gradés apparurent derrière l'homme d'Ithilien et regardèrent l'assassin qui était face à moi. Je leur fis un signe de la main comme quoi tout allait bien.
_Voici Sykas, un assassin qui a accepté de rejoindre nos rangs. Maintenant, la victoire nous est enfin accessible !

Après avoir terrassé les rôdeurs de Neomer la nuit dernière, nous avions dû rester sur nos gardes, ces félons pouvaient très bien entreprendre une nouvelle attaque dont je serais l'objectif. Alors, nous réveillâmes nos soldats et commençâmes à positionner les rôdeurs dans les bois alentours. Sykas rejoignit le groupe de Mâhild. Artass et Phéonixios se mirent à l'abri dans la petite forêt au sud de la cité. Moi, Ellenden, Praxis et Mallyn positionnâmes nos troupes. Le temps de tout organiser, c'était déjà l'aube. Lorsque le dernier homme de Raöelen fini de se mettre en place derrière les murs, un cor sombre et sinistre retentit. Un hurlement monstrueux rugissait à l'horizon, et la terre trembla sous les pas des soldats. Un cheval nous apparut dans le demi-cercle du soleil, et un homme était dessus en brandissant un glaive étincelant. C'était Neomer, notre ennemi. La bataille allait enfin commencer.
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeMar 7 Avr - 12:18

Partie 1:

Ellenden allait se rendormir, il devait se reposer avant de combattre, et puis les questions qu’il se posait sur Gaaldor l’épuisaient. Surtout sur la manière avec laquelle il avait pu vaincre les orcs, c’était un exploit que seul Fingolfin aurait pu réaliser. Alors comment un misérable humain habité par le mal pouvait-il réussir à faire cela. Et puis laissant échapper cette question, il revit Evelan, Gétylen et Lesian. La seule chose qui le poussait à mettre tant de force à vaincre Sauron. Car sa famille n’avait pas encore vu la mer et décidait de rester en Lorien. Alors il devait à tout prix protégé la terre des personnes qu’il aimait.
Une vision de bonheur s’empara de lui, le soleil pénétrait par la fenêtre de sa chambre et il décida de se lever. Il regarda attentivement l’extérieur et vit que les rohirims regardaient dehors avec une grande attention. « Ainsi donc Gaaldor à trouver d’autres alliés. Espérons qu’il sera de bonne nature et qu’ils sachent se battre. » Il enfila sa tunique grise, son pantalon, sa cotte de maille offerte par le vieux nain. Une petite veste en cuir, et son imposante cuirasse qui le protégeait des pieds à la tête. Il hésitait à mettre son casque mais il préférait qu’on le prenne pour un guerrier toujours prêt au combat. Avant de le mettre, il se dirigea vers un seau d’eau qu’un aubergiste avait apporté, c’était pour se laver se visage mais aussi pour l’aider à se réveillez. Au moment où il finit de se débarbouiller le visage, une immense douleur s’empara de lui, lui faisant perdre connaissance. Il s’effondra par chance sur son lit et son esprit fut rempli par des rêves incompréhensibles :

« La nuit s’était de lui, il voyait les arbres de la lorien puis d’un coup, les ténèbres arrivèrent, le feu jaillit soudain des entrailles de la Terre, des balrogs sortaient des trous creusés par l’éruption, des dragons, des loups-garous et même le plus grand ennemi des elfes et des Valars, Melklor, qui avait pris l’apparence du chevalier noire. Derrière lui venait Sauron, et les nazgûls et d’autres bêtes immondes. Et ceux-ci détruisirent absolument tous, ils ne laissèrent rien et le désert remplaça la beauté de la lorien. »

Il se releva en sursaut, son esprit encore brouillé par son cauchemar et son corps meurtri par un chose inconnu. Une sensation de mal être s’empara de lui, une puissance maléique c’était éveillé. Puis l’elfe ouvrit les yeux, il était plein de sueur, la peur se lisait sur son visage mais il réussit à se clamer. Cependant la sensation de mal-être persistait toujours et Halan qui venait de se réveiller grognait. Cela ne présentait rien de bon. Le chef Eldar savait avec certitude qui était en cause et prenant son épée, son arc et son carquois, il descendit tout armer en direction des portes d’Edoras. Au pire Halan dévorerait toute personne vainquant Ellenden. La ville était presque déserte, seul quelques gardés et quelques soldats étaient réveillés dont le bon vieux Phoenixios que l’elfe salua.
Lorsque le grand guerrier arriva devant les montants de la porte, il se posa sur une botte de terre à coté de ceux-ci, attendant son ancien « ami » et les nouveaux guerriers.
Ellenden regarda attentivement Gaaldor, seul personne qu’il put voir pendant quelque seconde. Autour d’eux, le néant c’était formé, il se défiait l’un et l’autre, le bien contre le mal et tandis que l’elfe allait quand même le saluer, une sensation étrange s’empara de lui, un spasme le prit et il se retourna vivement pour vomir. Quand il reprit ses esprits et qu’il dirigea son regard vers la porte, Gaaldor était déjà partis et il vit les soldats.
Il fut énormément car c’était des soudards, des pauvres mercenaires sans la moindre once d’expérience. Une saleté lors d’un combat. Il ne valait rien, il ne répondait au nom de personne, mais bon c’était toujours des paires de bras en plus. Leur chef était très grand, aussi imposant que les semi-trolls haradrims, il était crasseux mais une expression de crainte inexplicable apparaissait dans ses yeux comme dans celui de ses hommes. « Pourquoi ? » Les mercenaires n’osaient regarder Gaaldor et ne regardèrent l’elfe que quelques secondes. Craignant apparemment la rage de celui-ci.
Puis, dès que le dernier allié passa, l’elfe s’en alla voir Avalon, Maellas et ses haut-elfes pour qu’ils réveillent les autres. Car si comme Ellenden pouvait le penser, cet arrivant était le dernier et ils allaient partir pour voir la dame Raölen. Ses deux officiers se dépêchèrent et Ellenden alla à l’écurie. Il y trouva tous ces cavaliers, prêt à partir. Ils déclarèrent :

« Chef, nous savons comme vous que celui-ci est le dernier, et nous vous avons déjà sellé votre cheval.
_Merci soldat, répondit le grand guerrier, mettons-nous en route »

Les elfes étaient déjà tout prêt au combat, suivant les deux officiers, ils se rejoignirent et descendirent jusqu'à la porte. Là, Ellenden avança jusqu'à Gaaldor qui venait de finir de parler avec le jeune rodeur Artass qui lui faisait penser à Vailar, son ancien ami. Une larme faillie lui échapper mais il réussit à reprendre ses esprits, « Ce n’est pas digne de moi ! Je n’ai pas le droit de pleurer ! »
Il marcha donc vers le dunedain et lui déclara d’une voix assez faible :

« Silfurbier avait raison, tu empestes l'ombre. Reste là, je vais le chercher, et si jamais tu en as profité pour fuir, je te traquerai jusqu'au bout du monde et je te tuerai sans la moindre pitié. »

Pourquoi avait-il dit cela, il n’en savait rien, il savait juste que dès qu’il s’approchait du dunedain, il se sentait faiblir, entouré par le mal et il détestait cela.
Ellenden sur sa monture était suivit par Halan qui grognait. Lui non plus n’aimait pas Gaaldor. Les deux compagnons marchèrent pendant longtemps, traversant la ville et découvrirent les cinq ents somnolents. Le chef Eldar s’écria :

« Silfurbier, mes amis, le moment est venu de partir pour détruire les alliés de Sauron ! »

Les ents mirent une dizaine de minutes à réagir, puis ils marchèrent vers lui, le vieil ent toujours devant pus grand, plus imposant que tous les autres. Il parla de sa voix lente et forte :

« Maintenant petit elfe ? Les soldats sont-ils tous arrivés.
_Oui vieil ent, je ne vous aurais pas réveillé pour rien.
_Alors allons-y. »

Le petit groupe marcha pendant trois quarts d’heure, prenant tout le temps possible à parler de chose et d’autres puis ils arrivèrent devant la cour centrale. Là, des centaines d’hommes étaient présent, tous prêt à partir. Quand ils les virent, beaucoup s’exclamèrent mais les trois quarts connaissaient déjà les ents. Surtout les hommes de Phoenixios. Alors Ellenden s’avança jusqu’au coté de Gaaldor, le surveillant par la même occasion et celui-ci déclara à l’ent :

« As-tu bien dormi ? »

Silfurbier ne répondit pas, il regardait toujours l’esclave des ténèbres de la même façon, avec une immense rage. Ellenden regarda l’ent aussi, une petite lueur de colère dans ses yeux car pour lui, même si l’ent n’aimait pas l’homme, il pouvait lui répondre même méchamment.
Alors la grande troupe se mit en marche, le bruit des sabots, le cliquetis des armures résonnaient dans toute la grande cité d’Edoras. Les villageois présents les regardèrent et les acclamèrent. Cela ne servait à rien . Aucun des hommes qui partaient ne reviendrait, aucun homme qui partait n’était rohirim. Les paysans chantèrent aussi, un chant que les oreilles elfiques n’appréciaient guère. Lorsque la troupe fut enfin dehors, le calme gagna la compagnie, un long silence troublée par le bruit des chevaux et par les bruits des mouvements humains et elfique et aussi entique. Le vieil ent marchait à coté de l’elfe, il y avait aussi Avalon et Halan. Le second parla pendant toute la durée du trajet avec Ellenden. Le plus vieux compagnon de la flèche d’or parla de son inquiétude a son supérieur :

« Chef, nous n’avons pu entraîner nos nouvelles recrus. Croyez-vous quelles soient prêtes.
_Nous même ne sommes guère prêts mon ami.
_Comment cela ?
_Nous ne nous battrons pas de la même façon, nous ne sommes plus seuls et nous risquons de rester sur des murailles à pourfendre nos ennemis et à les darder de flèche.
_Dommage.
_Il risque d’y avoir plus de mort que prévu. Seul les noldors et les haut-elfes sont habitués à toutes sortes de combat, pas les autres.
_Alors comment ferons-nous ?
_Si nous avons plusieurs jours avant que l’ennemi arrive cela sera parfait, nous entraînerons les novices et nous vaincrons.
_Comme toujours.
_Oui, comme toujours. »

Avalon partit voir les autres guerriers elfes et laissa son chef tourmenté. « Avalon avait raison. Les nouveaux n’ont pas assez combattu, peut-être des orcs comme tout le monde. Mais jamais des hommes ou même des ourouk-haï. Ils ne tiendraient pas. Les cavaliers seront-ils assez courageux pour charger ? Les piquiers assez courageux pour tenir leurs positions ? Les archers seraient-ils assez fort pour viser leurs ennemis et les abattre en une flèche ? »
Tant de questions passèrent dans la tête de l’elfe. Puis il regarda autour de lui, les plaines du rohan étaient immenses. Et elle se ressemblait toute. Il vit un rocher et crut qu’il reverrait les corps des wargs , des ourouks et des sauvages tués la veille de sa rencontre avec Gaaldor.
Mais il ne vit rien. Les ents étaient comme à leur habitude silencieux, une petite mélodie sortait de leur bouche, mais elle était très faible. Ellenden regarda derrière lui, et il vit les haut-elfes et les noldors marcher à quelques mètres. Leurs visages étaient graves. Même s’ils aimaient la guerre, ils n’aimaient pas que d’autres elfes meurent pour des babioles. Surtout quand cela concernait les humains. Les mortels étaient les plus faciles à corrompre et Morgoth le savait fort bien. Sauron l’apprentis le savait aussi et maintenant Saroumane l’ancien Maïar ami des elfes s’en servait. Ils marchèrent encore, passant par la trouée du rohan et arrivèrent devant la cité de Raölen. Les elfes avaient récupérer lors de leur voyage car ils c’étaient reposé toutes les deux heures. Ellenden aurait pu affronter cinquante berseks a lui tout seul pour s’épuiser. Ils s’avancèrent donc vers cette petite ville. Enfin comparé à Edoras elle ne valait rien cependant c’était un château de prince. Les maisons assez luxueuses et le château imposant. Belle architecture humaine. Puis l’elfe regarda la porte. Il découvrit deux personnes qui couraient vers eux. Une humaine et un nain. Puis Ellenden se tourna vers Gaaldor et le vit sourire, apparemment ces personnes comptaient pour lui.
Lorsque les deux personnes arrivèrent, il vit enfin leur visage. La femme était métisse, d’une grande beauté. Le nain lui et bien… Comme tout nain il était court sur pattes, une barbe noire qui n’était même pas tressé. Alors Gaaldor descendit de sa monture, ouvrit les bras et l’humaine lui sauta dessus. Une image qui rappelait à l’elfe les moments où il revenait de mission voir sa femme. Il aurait tellement aimé être en lorien, oui tellement. Puis alors que les deux amis s’enlaçaient, le nain déclara :

« Hé ! Ça fait un bail ! Pourquoi t'as été si long ?
_Que veux-tu mon ami ? Lui répondit-il souriant. Les choses ne se passent pas comme prévu.
_Et je vois que tu as ramené de la compagnie, fit Gwalïn en désignant le groupe derrière le dunedain. Et c'est quoi ces vieilles souches sur pattes là ?
_Des ents, dit Ellenden.
_Des quoi ? S'écria le nain.
_Des ents. Finis par dire Gaaldor. Je t'expliquerai plus tard. »

Là, le chef humain remontait sur son cheval, la femme devant lui et ils avancèrent tous ensemble jusqu'à la cité de Raölen. Heureusement que Silfurbier n’avait entendu le nain, sinon il n’aurait pas eu le temps de fumer avec la pipe que le dunedain venait de lui offrir. Ellenden regardait attentivement les deux amis de Gaaldor, ne ressentant aucune once de mal en eux.
Les trois compagnons parlèrent entre eux, le nain fumait tranquillement, Gaaldor et la femme profitaient de leurs positions pour parler ensemble discrètement.
Ils avancèrent donc lentement jusqu'à la porte principale et entrèrent enfin dans la citadelle. Là, au mécontentement des elfes et des rodeurs, une immense foule les entoura. Criant en leur gloire, chantant pour eux. Artass, Phoenixios et les rodeurs s’encapuchonnèrent encore plus. Ils n’aimaient pas être avec autant de monde et cela se comprenaient. Certains guerriers elfes se cachèrent sous leur bouclier. Plusieurs femmes lancèrent des fleurs dont une que le jeune Mallyn attrapa. Celui-ci la sentit et la relança à la femme, avec un petit sourire. Une autre fut attrapé par un haut-elfe qui la garda et la plaça sur son armure. Halan lui marchait toujours, il était fatigué et apparemment personne ne le remarquait. Les ents eux, ils n’avaient pas attendu et avec un accord du chef eldar, il c’était placé à coté d’arbres près de la porte centrale, pour s’y reposer en vue de la bataille. Puis l’elfe vit une jeune fille qui lançait des fleurs, elle devait avoir cinq ou six ans et elle arborait un immense sourire. Les soldats du Noldor appréciaient son geste et beaucoup firent un geste de remerciement. Ellenden vit aussi le nouveau venu et ses hommes. Ceux-ci se vantaient, montrant leurs muscles et leurs armes.
Les soudards hurlèrent, levèrent leurs armes. Si l’Eldar avait pu, ils les auraient tous tués sans exception, il n’aimait pas ce genre d’hommes. Surtout quand l’un de ceux-ci attrapa une jeune fille et l’embrassa. Même en temps qu’alliés, les haut-elfes et les Noldors auraient pris plaisir à les tués. Tous les elfes partageaient le même sentiment que leur chef. Et la flèche d’or et ses compagnons durent user de beaucoup de calme. Ils se calmèrent encore plus lorsqu’ils virent la demoiselle giflant l’homme.
La jeune femme qui était devant Gaaldor s’écria en riant :
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeMar 7 Avr - 12:18

« Bien fait pour cette brute »

Et elle avait raison, Ellenden lui-même se frottait les poings, près à fondre sur le capitaine mercenaire et ses troupes, il faillit dégainer son arme lorsqu’il aperçu un des hommes de ce dénommées « Praxis » se rapproché d’une demoiselle mais celui-ci lui donna juste une fleur et rejoignit la colonne.

Puis, ils arrivèrent enfin dans la cour centrale qui fut trop petite pour tous ces soldats. Les gradés descendirent de leurs montures. Gaaldor descendit de son cheval, donnant les rênes a son ami nain. Et lorsque le dunedain se retourna, un homme arriva avec son jeune fils et déclara :

« Bénissez cet enfant messire.
_Pardon ? Fis Gaaldor interloqué.
_Bénissez mon enfant je vous en supplie. Ma femme et moi voulions qu'il reçoive votre bénédiction.
_Je ne suis pas prêtre, lui répondit-il. Ce n'est pas à moi de faire ça.
_Je vous en prie ! »

Le dunedain regarda autour de lui. Et il vit donc Artass, le bon vieux Phoenixios et même Praxis sourire. Eux, il ne connaissait pas Gaaldor et personne n’avait le droit de ce faire bénir par un homme des ténèbres. Mallyn lui ne bougeait pas.
Alors le vieil homme ferma les yeux puis il les rouvrit et parla :

« Comment s'appelle t-il au juste ?.
_Gaaldor, me répondit l'homme. Nous voulons qu'il soit le symbole de l'espoir qu'il peut nous apporter, comme vous vous nous l'apportez. »

Quel fou ! Nommez son fils ainsi ! Quelle naïveté, quelle folie ! C’était absurde ! Ce nom n’éveillait que le mal, le pouvoir de Sauron. Quel sot ! Le dunedain lui-même était mal-alaise cela se voyait mais il continua tout de même :

« Soit béni par le ciel et la terre, soit béni par les chevaux des grandes plaines, soit le bienvenu sur le monde et que la terre du milieu puisse t'accueillir aussi chaleureusement que possible. »

« Et ne soit pas maléfique » Déclara mentalement Ellenden. L’homme heureux remercia Gaaldor avec de grandes louanges et s’en alla. Les gradés descendirent de leurs montures, Ellenden se posant à coté d’Halan. Il donna son cheval à Avalon qui par la voix l’emmena vers l’écurie. Sa colère était immense. « Pourquoi ce fou de Gaaldor avait-il béni ce gamin ! Quel monstre ! » La seule envie qui prit l’elfe, c’était d’abattre le dunedain. Il n’en fit rien , se calmant petit à petit. Il voulu caresser son chien, mais celui-ci était parti avec Maellas , en ayant assez de suivre sans rien faire. Dommage, la présence de son ami aurait apaiser Ellenden. Ils entrèrent donc dans le palais de la maîtresse de Gaaldor. Le mobilier était assez similaire à tous les mobiliers des seigneurs. Quelques objets d’arts par-ci par-là, quelques chancelier en or. Des têtes d’animaux entourés de cadres d’or. Des tableaux et des tapisseries richement brodés. Tous cela était de trop pour le chef des Noldors. Un bon coin d’herbes était suffisant au lieu de s’embêter avec toutes ces babioles. Mais l’elfe regardait attentivement le mercenaire, celui-ci était très déçu mais bon on ne se bat pas que pour l’argent. Gaaldor déclara :

« Ne t'inquiètes pas Praxis. Tu seras payé en temps et en heure par Dame Raölen.
_Il y a intérêt ! Répondit-il avec violence. Je ne voudrais pas me faire rouler dans la farine ! »

Son ton était menaçant mais cela ne toucha aucun gradés, et ils se dirigèrent vers la salle du trône. Là, ils virent la dame Raölen avec un grand commandant haradrim. Ils étaient autour d’une carte ou il y avait de disposé des pions représentants des soldats.
Etais-ce un piège ? Le dunedain les avaient-ils emmené chez leurs ennemis ? Les elfes survivraient-ils cette nuit ?
Puis la dame déclara :

« Toujours dans les temps, mon cher Gaaldor.
_Veuillez me pardonner, fit-il en se mettant à genoux. Les choses ont pris plus de temps que ce que je ne l'aurais pensé. Toutefois, vous pouviez constater vous-même que tous ces hommes sont présents, et leur aide est précieuse.
_Soit, continua Dame Raölen. Tu as ramené là les plus valeureux guerriers du peuple libre. C'était ce que nous avions convenu à la base.
_Voici le grand guerrier Ellenden, un elfe de la forêt noire, j'ai pu constater ses incroyables talents dans le maniement de l'arc et de l'épée. »

L’homme jouait bien avec les mots, il espérait peut-être réussir à calmer Ellenden en le vantant cependant cela ne marcha pas ou alors étais-ce juste pour faire plaisir à sa maîtresse.

« Et voici le sergent Mallyn, un renfort venu du Gondor, son bras et sa tactique nous sera précieuse. Nous avons aussi l'elfe Mahild à nos côtés, un mercenaire efficace. Et sur ma droite, c'est le mercenaire Praxis, un homme puissant et courageux. Et sur ma gauche, c'est le rôdeur Pheonixios, un excellent archer hors pairs. Ils sont tous venus pour défendre notre cause...
_Et mon argent ! Fit le barbare. Qui va me payer ? On m'a promis 1000 pièces d'or ! »

L’Eldar allait lui sauter au cou, sa main se crispant sur la garde de son épée, la rage dans ses yeux. Le général Haradrim soupira et demanda à un de ses serviteurs d’amener quelque chose. Cette chose était magnifique. C’était une lance en or. La lame était incrustée de diamants et de saphir. Incrusté sur la pointe effilée, un aigle ouvrait en grand ses deux gigantesques ailes. Le manche aussi en or était d'une beauté incroyable, et l'extrémité opposée à la lame se terminer d'une pointe d'ivoire . Elle était très belle et très cher cependant elle ne servait à rien lors d’un combat. Le guerrier du sud la tendit vers Praxis et déclara :

« Ceci est une arme ancienne qui a toujours appartenu à ma famille. Elle vaut largement la somme que vous demandiez. J'espère que cela suffira à affirmer votre loyauté envers nous.
_Ne vous en faites pas ! Fit le barbare en regardant le trésor qu'il tenait entre ses doigts. Je serais plus fidèle que le plus fidèle de vos chiens.
_Soit, dit Raölen. Vous pouvez disposer. »

Ils se retournèrent donc et suivirent Gaaldor qui les emmenaient vers leur chambre tandis que la dame et son générale continuait de regarder la table et de tenter de nouvelles tactiques.
Ils arrivèrent dans u autre couloir, celui-ci plus richement remplis. Le mobilier était d ‘une grande magnificence mais l’elfe trouvait que cela faisait toujours trop. Le luxe était une chose humaine que les premiers nés n’apprécieraient jamais. Les gradés se tournèrent vers un tableau représentant le nain. Il était assis de face , fumant sa pipe et tenant fièrement sa hache. Son regard rempli de ruse et de vaillance. Le peintre avait bien réussit, le portrait ressemblait assez bien au nain. Puis le nain parla :

« Très ressemblant n'est-ce pas ? Fit le nain fier de son portrait.
_Je vois ça, commenta Gaaldor. Mais vois-tu, j'ai l'impression qu'il a oublié de te rajouter un peu de ventre. »

Après cette phrase, les deux compagnons éclatèrent de rire. Seul Praxis aurait rit avec eux. Puis après cela, le dunedain emmena les gradés vers une chambre. Là, une douzaine de personne était présente et un homme relâcha un rat qui grimpa sur le commandant qui réussit néanmoins à l’attraper et à le ramener devant lui. Le rat lui lécha le bout du nez et Gaaldor déclara :

« Bonjour Orion, comment tu vas ?
_Comme un charme ! Répondit un des hommes. Il n'a pas cessé de courir de partout durant ton absence, tu lui as sacrément manqué !
_Vous aussi vous m'aviez manqué ! S’écria-t-il en caressant la petite tête du rongeur.
_Et tu nous as manqué à tous, fit un autre. Allez, portons un toast à Gaaldor ! »

Tous tenaient dans leur main une chope de bière, et au signal, comme dans une pièce de théâtre répété des semaines à l'avance, ils la levèrent vers le commandant en hurlant joyeusement. Ils étaient extrêmement heureux de revoir le dunedain et aucun d’eux n’avait l’air habité par le mal .
«Merci beaucoup, fit Gaaldor en redonnant le rat au vieil homme. Je vous suis infiniment reconnaissant. Mais avant tout, j'aimerai vous présenter nos compagnons de bataille. Voici Ellenden flèche d'or, Mallyn le sergent du Gondor, Mâhild l'elfe des bois, Praxis le guerrier et les rôdeurs Phéonixios et Artass. »

Les personnes saluèrent les gradés puis le grand guerrier elfique demanda :

« Qui sont ces personnes ?
_Justement, lui répondit Gaaldor, j'allai y venir. Voici mes plus fidèles amis, les Loups Noirs. Je suis le chef de ce clan, notre spécialité est l'assassina. Bien que ça fait un certain temps que j'aie abandonné cette ignoble profession, nous en gardons une certaine expérience qui se révèle d'une incroyable utilité. Voici Tharin, le plus ancien Loup Noir, et son fidèle compagnon Orion, notre éclaireur et notre mascotte. Voici Gwalïn, aussi puissant que discret, il se montre également expert en tir à l'arbalète. Aralthor et les frères Haltins, des archers incroyablement habiles dans leur domaine. Gadod le médecin, Galog est excellent dans l'infiltration, Karlin et Garlin sont des combattants aux multiples talents, aussi bien dans le maniement de l'épée brutale que de la dague silencieuse. Et Gweolen, ma meilleure élève. »

Ainsi donc voilà pourquoi ces personnes étaient si heureuses de revoir leur chef. Alors les loups noirs invitèrent les capitaines à boire et à manger tout en montrant les quartiers de chacun. Le vieux Tharin montra à tous la caserne ou Ellenden resta quelques minutes. Ses deux officiers étaient présents. Il leur demanda d’entraîner les nouveaux dans la mesure du possible et d’améliorer les capacités de chacun jusqu'à ce que le chef arrive lui-même les entraînés. Puis Gaaldor et ses amis aidèrent les gradés à monter leurs affaires dans leurs chambres. Ellenden remercia les frères Haltins et repartit vers la caserne. Il espérait voir Halan. Et par chance il le trouva au coté de Maellas, en train d’attaquer les nouveaux venus. Bien sûr ce n’était qu’un entraînement et heureusement car beaucoup auraient déjà perdu la vie. Le chef Eldar arriva et donna ses ordres. L’entraînement pour les archers était simple, viser dans le centre des cibles. Et ils firent cela pendant plusieurs heures et les bras faiblirent petit à petit, seul les Noldors réussirent parfaitement l’entraînement. Pour les piquiers et les cavaliers, comme toujours ils se combattirent ensemble. Maellas chef des cavaliers tandis que les haut-elfes commandaient les piquiers. Avalon et Ellenden s’entraînèrent seul, se battant à l’épée. Leurs mouvements étaient aussi rapides que précis.

Jusqu'à ce qu’un des serviteurs de dame Raölen vint mander Ellenden. Il devait être sept heures du soir. Le chef des noldors ordonna à ses hommes de continuer mais il appela son beau-fils et son ami à venir avec lui et Halan. Les deux officiers expliqueraient aux soldats le plan et tous ce qui s’en suit. Ils entrèrent donc dans la salle du trône, la maîtresse des lieues était assise face à une grande table ou on avait placé une carte. Des pions représentants les soldats des gradés avaient été rajoutés et le commandant haradrim en posa encore quelque uns qu’il tenait dans sa main. Des gouttes de sueur coulaient de son front, il n’était pas sur de la victoire. Le commandant allié portait une armure forgée dans l’acier doré, elle était légère. Elle protégeait les points sensibles ce qu’il y avait de plus important.
Puis le commandant déclara :

« Nous avions reçu le rapport de nos éclaireurs, dit-il à mon attention. Ils seront plus nombreux que ce que nous ne l'imaginions. Ce traître de Neomer a demandé de l'aide à Saroumane, et maintenant, ce perfide sera aidé par les forces de l'Isengard et du Mordor. Ils seront très nombreux, et très forts. Nous avions décompté 100 guerriers à la botte de Neomer, 100 piquiers, 100 archers, 50 cavaliers des plus redoutables, 250 rôdeurs du Rohan, et 200 hommes de Dun. Un sergent gobelin est venu du Nord pour leur prêter main forte, mais il ne sera pas un gros problème, il n'a que 10 semi-trolls épéistes. Saroumane prête 40 guerriers ourouks, 40 arbalétriers, 20 cavaliers ouargues, 4 balistes, 5 échelles, 2 béliers et 15 berserkers. Et surtout, la plus grande menace, le grand guerrier Ulfang. »
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeMar 7 Avr - 12:19

Ulfang ? Mais oui c’est bien sûr, le guerrier de rhûn qui avait sauvé cet orc, le guerrier qui en un coup de bouclier avait failli le tuer, le guerrier qui lui avait fait perdre le combat. Il devait se venger. L’elfe regarda Gaaldor et Gweolen, apparemment eux aussi avaient déjà eu affaire avec lui, et il voulait le tuer, surtout pour la jeune femme dont son regard passa de la peur à la pure haine. Puis L’eldar repensa aux paroles du commandant des terres du sud. « Pourquoi si peu de Gobelins ? Les gobelins sont faibles et ne savent pas se battre sous le soleil du rohan.
Puis le vieil haradrim reparla :

« Il a sous son commandement 65 hallebardiers, 35 archers et 50 cavaliers. Il est celui qui causera certainement le plus de dégâts dans nos rangs, car en plus d'être un guerrier hors pairs, il a exécuté toutes ses missions avec brio et en employant les tactiques plus fourbes et meurtrières. Méfiez-vous tous de lui, il est extrêmement dangereux. Quant à notre côté, nous défendrons la forteresse avec 100 guerriers de Dame Raölen, 100 piquiers sous mes ordres, 100 archers, 50 cavaliers du Rohan, 70 de mes cavaliers, 30 guerriers rohirrims élites, et mes 20 gardes royaux. En tout, nous avions une armée de 1106 combattants aux côtés de Neomer contre 850 hommes de notre côté. Je préférerai vous dire que la victoire sera facile, que nos ennemis ne sont que des lâches, que cette ville est imprenable, mais je mentirai. Nos adversaires sont forts, déterminés et guidés par de fins stratèges. Je sais que pour beaucoup d'entre vous que se sera dur à supporter de l'entendre, mais c'est malheureusement là la vérité, nous risquons de tous mourir lors de cette bataille, car nos ennemis se montreront sans pitié. Peut être que ces arbres qui accompagnent Ellenden la flèche d'or se montreront efficace pour repousser les premières vagues, mais je doute que nous puissions tenir face à un tel siège. »

Ellenden non plus n’avait jamais perdu, les elfes de l’elfe eux aussi étaient des experts dans la matière, Phoenixios était un expert lui aussi. La victoire était à porter, elle l’est toujours. Mais les paroles du général allié était lourde de conséquence, et comme il l’avait dit, les ents seront d’une grande utilité, beaucoup d’hommes fuiront devant eux, mais aucun ourouks, ni soldats d’Ulfang ne s’enfuiront. Puis Praxis frappa le sol avec le manche de son marteau et s’écria :

« Génial ! Enfin, dit-il avec enthousiasme, ça fait des années que je recherchai des ennemis à ma hauteur ! Les forces de Saroumane m'ont causé du tord par le passé, je veux me venger, et voilà qu'il envoi ses légions contre moi. Enfin, je pourrais affronter les guerriers les plus redoutables qui soit, faire payer au magicien blanc la perte de mes troupes. Ces chiens de l'Isengard sentiront ma masse sur leur jolie petit crâne, et je leurs exploserai la cervelle à tous ! Qu'ils arrivent, je les attendrai ! »

Quel fou, pourquoi l’avoir recruté, il allait tous les tuer. Il ne tiendra pas une position, ni n’attendrais le moment venu pour combattre. La folie se lisait dans ses yeux et une avide fureur de combat aussi. Puis le général regarda encore attentivement la carte et déclara :

« Pendant que moi et Dame Raölen défendions la cité, les forces de Gaaldor seront en premières lignes, les hallebardiers devant, les guerriers derrières. Ses archers seront légèrement en arrière pour avoir le meilleur angle de tir. Quant aux forces de notre ami elfe, elles seront en retrait derrière Gaaldor, il attendra le signal pour lancer l'assaut sur les forces de l'ennemi. Il y a une forêt au sud-est de la ville, ainsi qu'un petit bois à l'aile est de la cité. Si Neomer veut profiter du débordement de Gaaldor et d'Ellenden pour nous attaquer directement, Artass et Phéonixios devront leur tendre des embuscades cachées par ces arbres, aidés par les ents qui leur enverront des rochers. Quant à Mallyn et Praxis, vous lancerez l'assaut sur les arbalétriers et sur les hommes de Neomer au moment opportun. Vous recevrez un signal et vous lancerez la charge, ni avant, ni après, juste au moment du signal. Praxis aura comme rôle de briser la ligne défensive des piquiers pour que nos cavaliers puisse écraser le reste de leurs troupes. Les gobelins risquent de nous prendre par revers, Mâhild sera chargé de les intercepter et de les éliminer, avec l'aide des Loups Noirs de Gaaldor. Si les choses tournent mal, vous vous replierez à la forteresse sans perdre de temps, pendant ce temps là nous vous couvrirons. Il est important de respecter ce plan de bataille à la lettre, sinon nous risquons de subir de très lourdes pertes.
_Juste une question, dit le barbare en remontant sa ceinture.
_Oui, répondit le seigneur d'Harad.
_Quant est-ce qu'ils viennent pour que je leur botte leurs jolies petites fesses ?
_Je m'abstiendrai de commentaire, dit Haradel en soupirant. Toutefois, j'accepte de vous répondre, ils seront là demain.
_Demain ? S'écria Ellenden.
_Oui, répondit le seigneur. Nos éclaireurs les ont vus avancer à une vitesse impressionnante, ils ont progressé plus vite que prévu. De plus, Gaaldor a prit du retard en vous cherchant, ce qui nous laisse encore moins de temps pour nous préparer efficacement.
D'après certaines théories, notre ennemi devrait envoyer l'infanterie la plus faible d'abord, puis ils enverront par vagues les plus puissantes. Alors, dans un premier temps, ils devraient envoyer une vague d'hommes sauvages, peut être la moitié ou tous en un seul assaut. Après, ils enverront certainement 50 guerriers rohirrims de Neomer pour prêter main forte aux barbares. Gaaldor et ses hommes devront garder position coûte que coûte, il ne faudra ni trop avancer, sous peine d'être à portée de tir de nos ennemis, ni trop reculer pour qu'ils ne puissent nous atteindre. Si vous tenez le coup, alors Praxis et Mallyn pourront lancer leur attaque, sinon Ellenden vous viendra en aide. Ils seront tentés d'envoyer leurs ourouks, mais leur puissance est d'une grande valeur, alors ils n'enverront pas la totalité d'un coup, peut être une dizaine en tout, et au grand maximum une vingtaine pour soutenir les hommes de Neomer. Et si vous résistiez et que Neomer veut prendre absolument du terrain, il va faire charger huit berserkers pour nettoyer la zone. Si vous résistiez quand même, alors Praxis et Mallyn chargeront comme prévu et massacreront les piquiers et les archers. Mais alors, notre ennemi ripostera pour arrêter la charge des cavaliers avec 50 cavaliers élites et 50 cavaliers d'Ulfang. Et ils en profiteront pour nous attaquer par revers, ils vont envoyer leurs cavaliers ouargues sur les archers de Gaaldor et d'Ellenden en contournant la mêlée, c'est là qu'Artass et Phéonixios rentrent en scène. Ils devront intercepter ces cavaliers et en tuer le plus que possible. Et comme je l'ai dit précédemment, s’ils gagnent quand même du terrain malgré vos efforts, ce sera simplement parce qu'ils seront plus forts que vous et il faudra se replier dans la ville sans perdre une seconde. Des questions ?


Personne ne répondit, un long silence envahit la salle. Demain ? Si vite, aucune chance pour que les elfes soient prêts, Ellenden va donc perdre beaucoup plus qu’il ne l’avait prévu et cela l’attristait. Pourquoi la guerre est si injuste ? Pourquoi Iluvatar à mis au monde Melklor?
Le commandant haradrim s’approcha des gradés et leurs demandèrent d’allés s reposez. Tous le firent mais d’abord Ellenden et ses deux officiers allèrent voir leurs soldats. Ceux-ci s’entraînaient toujours et ils étaient épuisés. Alors Avalon déclara :

« Cher amis, allez vous reposer, le combat à lieu pour demain, je veux que tous ici vous soyez dans la meilleure forme possible et qu’Iluvatar nous aide. »

Là dessus, Ellenden et Halan se dirigèrent vers leur chambre. Le chef Eldar ouvrit la porte et son chien rentra dans la chambre, il se posa au pied du lit de son maître qui le laissa se reposez et se dirigea vers la chambre de Gaaldor. La, il frappa à la porte.
Le dunedain lui dit d’entrez et Ellenden déclara :

« Bonsoir Gaaldor.
_Qu'est-ce qui t'amène ici ?
_La dernière fois, dans la taverne, lorsque je vous ai demandé comment vous aviez réussi à survivre à la vague d'orques, vous aviez répondu que vous aviez simplement fuis.
Je ne vous ai pas cru. Alors, j'aimerai vous reposer la même question, et que vous répondiez avec sincérité, que s'est-il réellement passé là-bas ?
_Je ne peux vous dire ce qui s'est passé là-bas, lui répondit-il en se retournant.
_Pourquoi ? »

Le dunedain fixait dehors, puis celui-ci frissonna et regarda l’elfe dans les yeux et déclara :

« Je ne sais même pas moi-même si cela s'est réellement passé. C'était tellement fou, si irréelle, si insensé que même mon esprit se refuse de croire que ça. C'était comme une chimère, un rêve dans lequel je ne pouvais pas m'échapper...
_Explique alors cette chimère ! J'ai besoin de savoir, dis le Gaaldor.
_Elle les a tous tué. »

Il montra son épée, celle-ci rangé dans son fourreau. C’était impossible, aucune épée n’avait le pouvoir de faire cela alors l’elfe déclara :

« Tu ne vas pas me faire croire que tu as réussi à tuer tous ces orques seul, avec que cette épée.
_Je te le répète, je ne sais pas si c'était bien réel. Et comme je le disais, ce n'était pas moi qui les a tous massacré, c'était elle. C'est comme si elle était habitée par une chose si terrifiante que je ne peux l'identifier. Peux tu entendre son grondement ? »

De quoi parlait-il ? Sa folie était si grande que cela ? Aucun bruit ne ressortait de cette épée.

»Qu'est ce que tu racontes ? Tu deviens complètement fou ! Cette lame est aussi muette que tous les autres aciers.
_Non, dit-il lentement. Pas elle, ce n'est pas une lame ordinaire, pas cette chose. Je peux l'entendre parler, je peux l'entendre murmurer, et dans cette plaine, je l'ai entendu hurler. Elle les a tous tué en les balayant à grands coups. Des éclairs maléfiques sortaient d'elle comme la foudre jaillirait du ciel. C'était si terrifiant, si puissant, si mauvais, mais pourtant... si grisant. Je me demande moi-même comment j'avais réussi à m'en sortir vivant. »

Quoi ? Mais qu’est-ce qu’il raconte, cependant l’elfe avait déjà entendu de drôle d’histoire sur des épées et des objets magiques, alors il déclara :

« Regarde, je vais mettre ma main sur l'épée et on verra ce qu'elle a à nous dire. »

Il leva sa main, écarta les doigts, et les avança vers le pommeau. Ses phalanges se tendirent, très lentement, si lentement que tout semblait immobile. L’elfe avait peur de toucher cette chose si maléfique. Ses ongles étaient si proches du manche que je savais pas s’il touchait ou pas. L'épiderme de ses doigts entraient en contact avec l'acier du pommeau sculpté.
Lorsque la paume de l’elfe toucha l’épée, un cri strident en sorti. Les deux fils d’Iluvatar placèrent leurs mains sur leurs deux oreilles mais rien a faire, le cri retentissait toujours autant. En même temps, la main d’Ellenden avait été brûlée, elle était rouge et des cloques y étaient présentes. Pendant longtemps le cri resta dans les têtes des deux gradés. Une bourrasque éteignit les bougies, ainsi la pièce devint obscure. Et la seule lumière venait de l’épée. Un chancelier et une cruche tombèrent donc la dernière se cassa en de milliers de morceaux. Puis tout devint silencieux. Un bourdonnement persistait dans la tête de l’elfe qui en plus de cela ne pouvait plus se servir de sa main gauche s’en éprouver une violente douleur. Après s’être très difficilement levé, l’elfe déclara avec une voix presque inaudible :

« Qu'est ce que c'était ? Me demanda l'elfe avec une voix fluette à peine audible. Qu'est ce que cette abomination ? Regarde ce qu'elle a fait à ma main ! »

Alors Gaaldor prit une sacoche et en sortit un désinfectant. Puis avec un petit coton, il en plaça sur les blessures de l’elfe. Celui-ci dut faire preuve de beaucoup de force pour ne pas crier et pour résister à la douleur. Surtout qu’il entendait le bourdonnement provoqué par l’épée de Gaaldor. Ce qui fit peur à l’elfe, c’est qu’il ne puisse plus jamais combattre, sa blessure était terrible. Puis le dunedain ouvrit un pot et en sorti une pommade qu’il appliqua sur la main de la flèche d’or. Elle était dégoûtante cependant ses effets thérapeutiques se faisaient déjà ressentir. Puis dès que tous fut terminé, le dunedain mis un bandage à l’elfe et l’invita à partir dans sa chambre tout en disant :

« Je suis navré, j'espère que tu seras suffisamment soigné pour la bataille. »
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeMar 7 Avr - 12:20

La colère envahit Ellenden, comment allait-il faire ? Sa main meurtris ne lui permettait plus de tenir son arc, son arme la plus fidèle. Et le chef elfique marchait en titubant dans le couloir, se dirigeant vers sa chambre. Il ne distingua pas le pauvre serviteur qui marchait vers la chambre de Gaaldor. L’elfe rentra dans sa chambre et s’allongea sur son lit. Il regardait attentivement sa main, puis il décida d’enlever le bandage. De laisser sa main à l’air même si cela le faisait souffrir. Lorsqu’il eut finit d’enlever le tissu, il découvrit avec stupeur que sa main était presque comme neuve, seule la douleur persistait mais elle perdait déjà de l’ampleur. Puis, Halan qui ne dormait pas vint lécher la paume de la main de son maître, atténuant ainsi de beaucoup la douleur. «Quel chien splendide ! Si seulement j’avais pu rencontrer son ancêtre Huan » Puis l’elfe retomba dans ses pensées. Ses soldats eux dormaient profondément, la pensée rivée sur le combat du lendemain. Lui-même avait cette pensée, il doutait de sa survie. Non pas de la victoire car c’est sur qu’il l’aurait mais plutôt de la survie de tous. Les jeunes que la grande reine Galadriel venait d’envoyer ont une chance infime de voir une autre fois la forêt d’or. Il était très triste à cause de cela. Lui même avait eu peur lors de ses premiers combats et s’en était toujours sortis, même contre Alkin et la coalition du mal. Pourquoi n’y arriverait-il pas maintenant ? Alkin et les autres sont bien plus dangereux que ce pauvre Néomer. En cela l’Eldar n’avait pas tout tort. Puis au moment où il allait enlever son armure, il entendit son chien grogner. Celui-ci se plaça devant la porte d’entrée. Cela ne présentait rien de bon. Alors l’elfe décida d’éteindre les bougies et se plaça sur le coté de la porte, pour attaquer dès qu’un ennemi y rentrerait. Il attendit longuement, quand un homme encapuchonné ouvrit la porte. Le chien s’en attendre lui sauta dessus, lui arrachant la gorge par la même occasion. Un autre homme qui le suivait ne pu garder un grand hurlement comme pour ses deux alliés de derrière. Soudain, l’elfe attaqua, il trancha les deux bras du premier adversaire qui essayait d’abattre son chien et lui enfonça sa lame dans le cœur. Puis il dut résister au deux assauts des hommes qui étaient de fines lames. Il réussit néanmoins, au prix d’une petite éraflure à éviter les deux épées adverses en plongeant derrière ses ennemis et à trancher la jambe d’un des deux hommes dont Halan prit le plaisir de lui abrégé les souffrances. Puis le rodeur fit :

« Tu peux me vaincre mais tu ne nous vaincras pas tous.
Elleden n’aimait pas cela et il cria :
_Halan, va protéger Maellas, cours ! »

Le chien partit si vite que le rodeur ne put l’empêcher et puis il avait trop à faire avec la flèche d’or. Ensuite, l’Eldar s’attaqua à son ennemi, bizarrement celui-ci arrivait assez bien à contrer les attaques du grand guerrier mais Ellenden frappa du tranchant la lame de son adversaire qui en fut coupé et fendit la tête de son ennemi. Puis il fit un moulinet avec son bras et remit son épée dans son fourreau. Il regarda attentivement Gaaldor Gweolen et un jeune assassin qui était arriver au moment de tuer le dernier rodeur puis il demanda en désignant les morts :

« Depuis quand le Rohan dispose t-il de rôdeurs ?
_Depuis que le seigneur perfide fait appel à leurs services ? Il n'en reste plus que cinq. Allons-y dans la plus grande discrétion. »

Alors les quatre guerriers marchèrent dans les couloirs, s’attendant à voir un ennemi fondre sur eux. Mais rien ne se passa. Alors l’elfe demanda au jeune assassin son identité et celui-ci répondit qu’il s’appelait Sykas et qu’il était le chef de clan de l’Ordre de la nuit noire. Alors le groupe de guerrier sortirent du palais et dehors alors qu’il faisait déjà bien nuit. Les trois assassins cherchèrent leurs ennemis tandis qu’Ellenden partit avertir les autres gradés. Il courait dans les couloirs, frappant à la porte de chaque chambre. Le premier prévenu fut le jeune Artass puis Phoenixios, Praxis et Mallyn enfin l’elfe Mâhild. Le groupe de guerrier hors pairs se mit à sortir peux aussi du palais et s’en prévenir, Artass qui était devant tout le monde décocha une flèche qui se figea dans le crane d’un des rodeurs de Néomer.
Alors les gradés entourèrent Gaaldor qui leurs présenta le jeune assassin qu’Ellenden connaissait déjà :

« Voici Sykas, un assassin qui a accepté de rejoindre nos rangs. Maintenant, la victoire nous est enfin accessible ! »

Craignant une nouvelle attaque, les généraux décidèrent de réveiller leurs hommes et de prendre leurs positions. La nuit était déjà bien avancée et dans environ deux heures l’aube se lèverait. Alors Ellenden partit chercher Avalon, lui jetant un seau d’eau sur la tête pour que celui-ci soit en forme. L’officier cria et dégaina son épée en même temps. Heureusement que le grand guerrier était éloigné, sinon ,il aurait fini avec une immense entaille lui occupant le ventre. Le plus vieux guerriers de l’elfe ne posa pas de question, il savait pourquoi son chef faisait cela et à deux ils réveillèrent les autres elfes. Maellas les rejoignit, accompagné par Halan et par les ents. Alors là, tous les soldats se positionnèrent. Les deux rodeurs se placèrent dans la forêt au sud de la cité. Ellenden, Praxis , Gaaldor et Mallyn positionnèrent leurs troupes. Sykas partit dans le groupe de Mâhild et lorsque les derniers soldats de Dame Raölen furent sur les murs, le soleil se leva et au loin, retentissant comme un seul homme, l’armée de Néomer arriva, un corps sombre retentit. Le cheval du traître apparut dans le cercle du soleil, l’ancien seigneur dessus brandissant un grand glaive.
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeVen 10 Avr - 8:27

Un cor sonna, le vent souffla sur l'immensité des plaines, un homme hurla un ordre, la terre trembla, le soleil de feu ardent grimpai dans le ciel tel une araignée sur sa toile, les ennemis lancèrent la charge, la bataille commençai. Une marée humaine chargea vers nous, tel un essaim de guêpes meurtrières. Les barbares de Neomer tenaient des gourdins, des haches, des grosse dagues de pierre, des tomahawks, des masses, des épées aussi tordues que leur esprit, et même des faucilles de piètre qualité. Mon rôle était d'arrêter cette vague. Les vaillants lanciers du sud se mirent en position, genoux à terre pour les premières lignes, la seconde ligne tenait la pointe acérée de leur lame à mi hauteur d'homme et la troisième rangée au niveau du cou. Je regardai l'armée de sauvages qui nous fonçait dessus. Ils ressemblaient à des monstres affamés lorsqu'ils dévoilaient leurs horribles dents. Je fis signe à mes archers qui ouvrirent le feu sur nos ennemis. Trente flèches volèrent vers les cieux avant de retourner vers la terre pour s'y enfoncer dans les corps de nos assaillants. Dix sept des leurs trouvèrent la mort et leur cadavre se firent piétiner par leurs camarades. Une nouvelle volée leurs plongea dessus, et vingt autres disparurent sous les pieds des hommes de Dun. Les arcs de la Lorient se mirent eux aussi à chanter et envoyèrent 50 messagers de la mort, pour emporter 32 serviteurs de Neomer. Une dernière volée de la part de mes archers entamèrent les premiers rangs ennemis de 14 hommes. Là, ce fut le chocs des lances et de la chaire qui s'empale dessus. Une vingtaine d'entre eux moururent transpercés sur les piques des Haradrims. Les guerriers du Rohan chargèrent à leur tour. Grâce à leur formation bouclier, ils renversèrent la première ligne des hommes sauvages tout en évitant les attaques des autres. Les lanciers se chargèrent d'achever les hommes sauvages agonisants avant qu'ils ne reprennent esprit. Les boucliers, les haches et les glaives de mes hommes frappèrent nos ennemis comme des furies. Je rejoignis la mêlée et je fendais de ma lame la cage thoracique d'un pauvre diable de Dun. Un homme sauvage tenta de me décapiter de sa hache, mais je me baissai à ce moment là, et d'un revers de lame, sa main fut séparée de son bras, et ses tourments furent vite abrégés d'un coup d'épée dans le crâne. Les Haradrims chargèrent et empalèrent bien des carcasses puantes. J'embrochai le cœur d'un combattant ennemi tout en esquivant une attaque sur mon flanc droit, et en même temps que je retirai mon arme du corps de ma victime précédente, je ripostai sur mon autre assaillant en lui fendant la gueule. Une massue tomba sur le crâne d'un rohirrim imprudent, puis un bâton fracassa la cervelle d'un autre, puis une hache coupa la carotide d'un soldat Haradrim. Les amis des victimes les vengèrent en massacrant de leur mieux les hommes de Dun. Les archers tirèrent en cloche au-dessus de nous pour tuer les rangs arrière de nos ennemis. La dernière fois cette tactique avait bien fonctionné, alors il n'y avait pas de raison de ne pas la réutiliser. Malgré la fougue de mes hommes, les barbares de Neomer se battaient bien et plusieurs des Rohirrims tombèrent, accompagnés ainsi d'Haradrims morts. Il était hors de question de perdre du terrain, alors je brandi mon épée et hurlai:
_Soldats de l'ouest, tenez bon ! Cette bataille ne sera pas la dernière, car vos femmes et vos enfants mourront si vous avaient failli aujourd'hui ! Battez vous, car cette bataille sera conclu par notre victoire !
Mon discours était peut être très simple et prétentieux, mais à vrai dire, j'étais en pleine mêlée et je n'avais pas le temps de réfléchir avant de parler. Mais cela suffit, car les guerriers des plaines et les hommes du désert reprirent espoir et chargèrent en découpant les membres, en scalpant les crâne, en décapitant les imprudents, en embrochant les poumons et les cœurs, en charcutant les viandes humaines et en terrassant les vermines des montagnes. Chacun de mes hommes avaient le temps de tuer cinq des leurs avant de tomber sous la lame. Voyant ses hommes faiblir sous notre détermination, Neomer envoya ses guerriers afin de m'écraser une fois pour toute. Les cents hommes corrompus par les ténèbres brandissaient leurs glaives scintillants dans la lumière brûlante du soleil. Les hommes de Dun retrouvèrent leur courage et chargèrent en écrasant de leurs masses, en déchiquetant de leurs massues à cloues et en tranchant de leurs couperets. Je devis une lame et décapita mon ennemi, fis un pas en arrière pour mieux empaler le foie d'un autre opposant. Un autre homme barbu, dont la pilosité était d'une hygiène très douteuse, me chargea avec sa faux émoussée et fis un demi cercle tranchant à l'horizontale pour me trancher la tête. Je parai l'attaque, tranchai en deux son arme, sectionnai une de ses mains, et l'achevai d'un coup d'épée dans la aine. Je fis un moulinet pour déjouer la défense de mon ennemi que je j'abattis d'un coup d'épée en travers de la tête. Je levai ma lame, je bondis et au moment de frapper, un homme du Rohan se dressa face à moi, et para mon attaque avec facilité. Pendant une seconde, je me demandai si c'était un de mes combattants ou un serviteur corrompu de Neomer. J'eus la réponse très vite, car il me frappa de sa botte dans mon genoux, et profita de ma faiblesse pour me donner un coup de poing dans la face. Je m'écroulai dans la terre souillée du sang des hommes. C'était devenu une boue épaisse et gluante, dont l'odeur macabre rappelait l'odeur des charognes vieilles de plusieurs jours. L'hémoglobine était encore désagréablement chaude, le goût du fer oxydé envahissait ma bouche, le sol tanguait avant de m'amener vers le dieu de la mort. Je passait un coup ma main sur après avoir recraché le sang que j'avais avalé, et à mon grand étonnement ce n'était pas le sang d'un cadavre à côté de moi qui était rentré dans ma bouche, c'était mon sang qui coulait. Je regardai vers le haut, le guerrier levait son épée, la pointe de la lame vers le sol. Son regard rempli de soif de vengeance et de sang plongeai dans le mien, et enfin je comprenais ce que ressentait chacune de mes victimes avant de mourir. J'étais désespéré, je voyais devant moi l'étendu de l'infinie de la mort, et il était impossible d'éviter de penser à la mort et ce que j'aurais dû accomplir avant de mourir. C'était la fin. Mais une flèche, venue de nul part, sorti du ciel pour fendre le cœur de mon ennemi. Le guerrier de Neomer tomba à genoux, regardant sa plaie une ultime fois juste avant de se faire décapiter par un elfe qui tenait une longue épée effilée. C'était un des subordonnés d'Ellenden. Le vaillant guerrier sauta tel une sauterelle sur les serviteurs du seigneur perfide et les découpait avec une tel aisance qu'il inspirait la terreur chez ses victimes. Hellenden m'attrapa par le bras et m'aida à me relever.
_Continuez le combat !
Un homme de Neomer nous chargea sur notre droite, l'être des bois de la Lorient nous en débarrassa d'un coup d'épée dans les côtes. Un autre adversaire nous chargea sur notre gauche, je le pourfendis d'un revers de lame dans le menton en remontant le long du crâne. J'arrivai maintenant à reconnaître mes alliés de mes ennemis, les soldats du traitre portaient tous la marque de Neomer, deux chevaux qui cabrent autour d'une fleur, sur le casque et le plastron. Et leur armure portait des teintes plus tournées vers le bleu que le vert. Tout en éventrant un guerrier de Neomer, le chef haldar hurla:
_Aralion ! Aralion ! Ils nous submergent !
_Les ourouks contournent la mêlée ! Les ourouks contournent la mêlée !
Les yeux de l'elfe se tournèrent vers moi, avec une étincelle d'exlamation dans le regard. Je comprenais ce qu'il voulais me dire. Les monstres de l'Isengard tentaient de nous prendre par revers. Une pluie de flèches renversa les rangs arrière de nos ennemis. Alors que je croyais victoire à portée de main grâce à nos archers, de gigantesques projectiles de baliste volèrent au-dessus de nos têtes pour écraser les tireurs. Un homme sauvage me chargea, mais je parai son attaque, le frappai de ma botte dans sa aine, et lui tranchai la gorge comme un porc. Je me retournai vers le grand guerrier elfe et m'écriai:
_Les balistes ennemis tuent nos archers !
_Retenons les encore un peu ! Me répondit l'elfe tout en éviscérant un guerrier en armure de Neomer. Attention !
Un glaive failli me toucher à la tête à ce moment là, et pendant que mon ennemi perdait son équilibre, je le décapitai avec tant de violence qu'elle vola jusqu'aux pied d'un homme sauvage qui glissa dessus, et qui fut achevé la seconde d'après par un lancier elfe. J'entendais les cris paniqués des monstres de Saroumane, c'était certainement l'intervention de Phéonixios et d'Artass. J'ouïs ensuite le galop des cavaliers ouargues qui venaient à la rescousses des guerriers ourouks. J'entendais aussi par dessus la mêlée les cris stridents des gobelins au loin. Un ennemi me chargea, je me décalai sur le côté pour le fendre comme un bout de viande, et je voyais les archers de Neomer avancer. Lorsqu'ils seront à portée, les cavaliers pourront lancer la charge et le tour serait joué. Mais du coin de l'œil, j'aperçus une grande masse lancer l'assaut sur les piquiers de Neomer. Praxis ! Cet imbécile allait tout gâcher ! C'était encore trop tôt pour attaquer, les pertes allaient être colossales par sa faute ! J'entendis un cor au loin et les archers ennemis ouvrirent le feu sur Praxis et ses hommes. Les guerriers mercenaires tombèrent et si bien arrivé au niveau des piquiers, ils n'étaient plus assez nombreux. Un autre barbare me boucha la vue, et je l'estropiai des jambes avant de lui planter mon épée dans les poumons. Très rapidement, le colosse borgne dut se replier avec ses hommes, et la cavalerie menée par Mallyn s'écrasa sur le mur de lances sans pouvoir toucher les archers. Un elfe trancha le bras d'un homme de Neomer et l'égorgea comme un mouton. Il se retourna vers moi et me dit:
_Les forces de Mâhild se replient, ainsi que les rôdeurs de Phéonixios et Artass. Les rôdeurs de Neomer sont intervenus des deux côtés et ils ont massacré nos soldats. Que faisons nous ?
_Quelle question ! Replie immédiat !
Je donnai un coup de pied dans les parties sensibles d'un guerrier de Neomer et lui tranchai la tête. Mes hommes et les elfes de la Lorien sortir de la mêlée et nous commencions à prendre la poudre d'escampette. Les cavaliers firent de même, et moi, Ellenden, Mallyn, Mâhild, Sykas, Artass, Phéonixios et Praxis guidions nos hommes jusqu'aux portes de la villes. Mais notre calvaire était loin d'être terminé, Neomer envoya sa cavalerie à son tour, ainsi qu'Ulfang et les cavaliers de l'Est. Nos poursuivants écrasaient les plus mal chanceux sans défense, vingt cavaliers de Neomer s'attaquèrent aux cavaliers d'Haradel en estropiant les chevaux et massacrant les pauvres hommes. Mallyn réussi à s'en débarasser d'un avec un coup d'épée dans la main de son assaillant et lui coupa le bras gauche d'un terrible revers de lame. Se tordant de douleur, le cavalier élite perdit l'équilibre et tomba de sa monture, se faisant écraser par les sabots des autres chevaux. Un de mes piquiers Haradrim état à portée d'un cavalier oriental, mais au moment où il allait recevoir le coup fatal, je me retournai, saisi une lance par terre, et j'embrochai le cavalier d'Ulfang. J'attrapai la selle du cheval et je me hissai sur son dos. Je frappai la jambe d'un poursuivant et lui flanquai un coup d'estoc dans le thorax. Un autre cavalier Haradrim au service malfaisant me chargea, mais je parai son coup et je lui envoyai un coup d'épée au travers du crâne. Mais surgit des ténèbres de mon cœur, tel un spectre des champs de bataille, comme une lance des souvenirs, Ulfang m'apparut. Une rage si forte émanait de lui que je n'osai plus respirer à son approche. Son hallebarde était si rapide, son bras si puissant, sa force si incroyable, qu'il découpait les elfes et les hommes comme personne n'était capable de le faire. Il était certes vieux, sa barbe grise et ses rides trahissaient son âge, mais le temps n'avait aucune influence sur cette vermine, il était aussi puissant qu'un ouragan. Il déchiquetait la chaire de ses ennemis et jouissait à chaque nouveau cadavre gisant à ses pieds. Lorsqu'il me vit, il mit un petit moment à me reconnaître. Mais lorsqu'il dévoila enfin mon identité, sa colère en devint encore plus grande. Comme une aura de flammes et de ténèbres jaillissait de mon imagination pour donner une apparence encore plus terrifiante à cet homme. Il semblait tout engloutir de sa rage infinie. Il rugis mon nom, et brandit sa lame vers moi. Alors, ma colère brûla à son tour comme une fournaise. En face de moi se tenait le plus puissant guerrier que jamais je ne vis, car devant moi il avait abattu un troll sans aucune difficulté. Mais pourtant je n'avais pas peur à cette idée, cela me conféra encore plus de force encore. C'était peut être de l'excitation, peut être de la folie, ou de la soif de vengeance, mais dans tous les cas, j'étais prêt à l'affronter. Nous chargeâmes l'un contre l'autre. L'acier de nos lames se frottèrent longuement l'une sur l'autre, les étincelles de feu brûlaient dans les airs tel une explosion d'étoiles. Je devis son arme de mon corps et je m'apprêtai à lui asséner un coup. Mais il réussi à me parer, et riposta d'une violente attaque dans mon flanc, mais à mon tour, je parai. Je repoussai son hallebarde et je tentai de lui donnai une attaque par le bas, mais il esquiva sans difficulté. Il me repoussa en me flaquant un coup de pied, mais par reflex, je le saisi et j'engageai une nouvelle attaque. Il fit rebondir l'acier de mon épée sur l'acier de sa lance. Nos deux lames s'entrechoquèrent de nouveau, et le choc entre les deux armes nous firent trembler de tout notre être. Le regard fou d'Ulfang plongeait dans le mien, je voyais toute sa haine dirigé vers moi.


Dernière édition par SpardatheDevil le Ven 10 Avr - 22:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeVen 10 Avr - 8:28

Il me hurla:
_Sale vermine ! Tu t'es bien moqué de moi à Minas Morgul. Tu as blessé plusieurs de mes hommes et volé mes chevaux ! Depuis, je ne cesse de penser à toi et la façon dont je vais t'étriper ! Crève chien galeux !
Il leva son arme et frappa de toutes ses forces, et bien que je réussi à parer, je peinais à soutenir l'attaque. Il dévia mon arme et sorti de sa ceinture une hache à une main, et tenta de me fendre le crâne. Je parvint à bloquer cette nouvelle attaque mais son hallebarde me plongea dessus tel un faucon plongerai sur sa proie. L'acier froid traversa ma cuirasse et transperça ma chaire au niveau de l'épaule, je sentais l'ardente douleur me traversait en un éclair et j'eus l'impression que la foudre venait de me frapper. Je hurlai de douleur avant de tomber de la monture, et j'atterris dans la boue de sang. Mon cœur battait à me rompre les côtes, le sang coulait abondamment de ma blessure. Le goût amer du fer rouillé me remonta de nouveau dans la bouche. C'est à peine si je parvint à me tenir sur mon bras disponible pour enlever mon visage de cette terre infecte. Je levai les yeux et vis la pointe argentée du guerrier du sud à deux doigts de ma tête. Je sentais une présence brûlante dans ma main droite, mon épée se mettait de nouveau à grincer désagréablement à mon oreille. Mes forces me quittèrent, toute mon énergie fut subitement absorbée par la lame maléfique. Bon sang, que se passait t-il ? Le guerrier de l'est me lança un regard moqueur et me dit sur un ton mauvais.
_Je me souviens de toi misérablement vermine. Dans mes souvenirs, tu te battait mieux, mais je ne finasserai pas plus longtemps. Je vais te tuer, et dès que j'en aurais fini avec toi, j'irai récupérer mon esclave dont tu m'as privé !
Je réussi à me mettre à genoux, je tentai de me redresser, mais plus mon arme me brûlait dans la paume de ma main, plus mes réserves s'épuisaient. Je sentais chacune des veines, chacune de mes artères, même mes tempes, là où le sang passait je sentais du feu se propager. Je plongeai mon regard empli de colère dans ses yeux et lui dit d'une voix remplie de haine.
_Va crever salo...
Je ne fini ma phrase que son arme se planta dans mon poumon gauche. Une fois de plus, l'acier froid et ardent pénétra ma chaire, mes nerfs et mes muscles se faisaient déchirer sur son passage. Je vomi du sang lors de l'impact. Mes yeux étaient écarquillés, j'étais en sueur, mais pourtant tout était si froid. J'attrapai l'extrémité de la lance meurtrière, et je regardai mon agresseur. Il souriait, il riait, il dévoilait une rangée de dents énormes. Je me sentais faillir, mon corps cédait et je m'apprêtai à rejoindre les abysses de la mort. Mais le destin en voulut autrement. Car à l'instant même où je me sentais m'en aller, tout s'arrêta. Le monde qui m'entourait était devenu totalement immobile. Je regardai autour de moi, les flèches étaient suspendues en l'air, le sang s'était figé en plein vol, les feuilles des arbres étaient incrustées dans le ciel, les hommes étaient devenus comme des statues de chaire. La lumière disparu peu à peu, me plongeant dans les ténèbres. Je ne voyais plus rien, seule le néant était présent. Je sentais la brûlure dans ma main de plus en plus forte.

Je suis là !

Je tournai mes yeux, il n'y avait personne. Je tentai de me lever, mais moi aussi j'étais pris dans cette étreinte invisible. Je forçais sur un bras, rien à faire, il était totalement immobilisé. D'un coup, j'entendis un « Boum ! Boum ! » comme des pas de mumakils. Mais ce rythme étrange me rappella quelque chose d'étrange. « Boum ! Boum ! ». Encore ! Je tentai de me concentrer sur la cadence de ces sons étranges. « Boum ! Boum ! »

Je me suis réveillé !

Les coups de tonnerre qui résonnaient dans ma tête ressemblaient étrangement à des battements d'un cœur gigantesque. « Boum ! Boum ! ». Une lueur pourpre apparut derrière les silhouettes obscures des hommes, une couronne de feu se dessina lentement à l'horizon. « Boum ! Boum ! ». Deux ailes enflammées se levaient derrière les soldats. La chaleur était de plus en plus intense, et la morsure ardente de mon épée dans la paume de ma main était devenu insupportable. « Boum ! Boum ! »

Je suis revenu à la vie !


Je voulu m'arracher cette lame brûlante qui martyrisait ma main, mais mes doigts restèrent crispés dessus. La chaleur était si forte, la folie était totale. Je croyais avoir affaire au enfers qui s'élevaient devant moi. « Boum ! Boum ! ». Une crinière diabolique ardente se dressa, une tête se leva. Ce monstre gigantesque était pourvu de deux grandes cornes en feu, sa gueule était une fournaise sans fin, ses crocs d'une dizaine de centimètres chacune ornaient sa mâchoire tel une couronne démoniaque, et ses deux yeux de embrasés plongeaient droit dans les miens. « Boum ! Boum ! ». Un diadème de flammes et de foudres rouges flottaient au-dessus de son crâne. Je pouvais sentir sa chaude haleine étouffante depuis là où j'étais. « Boum ! Boum ! »

Je reviens vous hanter !

« Boum ! Boum ! ». Mes tempes me faisaient si mal, mon cœur allait exploser. Le feu ! Le feu ! Je ne voyais plus que le feu ! Le feu ! « Boum ! Boum ! ». Du feu de partout ! Du feu ! Le feu ! « Boum ! Boum ! ». Ces battements infernaux résonnaient sans cesse dans ma tête, comme un rythme insupportable qui vous hante de tout votre être. « Boum ! Boum ! ». Le feu ! Toujours le feu ! Les silhouettes des humains disparurent unes à unes, dévorées par les flammes du démon qui se levait devant moi. « Boum ! Boum ! ». C'était lui, le Feu ! « Boum ! Boum ! » La gueule de la créature s'ouvrit et le monstre des enfers dit sur un ton d'orage.
_Je reviens vous tuer !
Les flammes envahirent le monde et tout disparu.

Soudainement, mon hallucination s'arrêta. Dans ma main gauche, je tenait l'extrémité de la hallebarde de mon ennemie, elle était réduite en miette. Je regardais dans ma main droite, l'acier de ma lame était couverte de substance pourpre. Face à moi, se dressait un cheval décapité (Ulfang l'ami des chevaux ! Smile) , sa tête volait dans les airs comme un ballon. Et Ulfang dégringolait de sa monture, une plaie au travers du thorax, il s'écrasa un peu plus loin. Alors que je voulais hurler de terreur, je n'entendais que des rires diaboliques sortirent de ma bouche. Je me sentais si faible, si immatériel. Mais pourtant, j'étais là, debout, brandissant une épée maculée de sang, face à un homme dans les airs et un animal sans tête. Mon adversaire amortie sa chute grâce à un soldat de Neomer qui se trouvait dessous. Lorsque je finis de lancer mes rires immondes, d'un coup je me sentais revenir dans ma chaire. J'avais si mal, j'étais si exténué, je n'en puis plus. Je me suis effondré dans la boue sans faire la moindre tentative pour me retenir. Mon lourd corps de chaire et de muscles paralysés tomba comme une pierre. J'entendais des pas au loin, comme un écho venant des profondeurs. Mes yeux se fermèrent, ce fut le grand noir.

Neomer ordonna à ce que l'on monte un camp devant la forteresse. Les archers de Raölen lui avait privé de valeureux soldats lorsqu'il tenta d'envahir la cité. Il lui paru plus sage de retirer ses troupes exténués par la première frappe pour pouvoir écraser la princesse après. Les soldats se pressèrent de monter les tentes et allumer un feu douillet. Le soleil se coucher, laissant encore la vision de cauchemar visible sur les plaines devant le château. Il était assez fier de lui. Sa tactique avait fonctionné exactement comme il l'avait prévu. Ce chien de Gaaldor fut obligé de se replier et tous ses compagnons. Néanmoins, il avait perdu 47 guerriers rohirrims, 25 piquiers, 170 hommes de Dun, 7 archers gobelins, 3 semi-trolls, 50 rôdeurs plus 20 assignés à la tâche simple d'assassiner Gaaldor, 15 hallebardiers haradrims, 10 cavaliers d'Ulfang, 15 précieux ourouk'haïs, 23 arbalétriers et 12 chevaucheurs de ouargues. Mais les dégâts subis à son armée n'était rien face à ce que Raölen allait ressentir en voyant sa ville en flamme. Les monstres de Saroumane et les misérables gobelins se régaler des cadavres ennemies, la pâle lueur des feux de camp vacillait sous le vent qui annonçait la tempête. Ce fut tout de même dommage que ce pauvre Ulfang se soit laissé aussi bêtement blesser lors de cette « approche ». Il avait encore besoin de lui pour diriger l'attaque de la cité. Il avait aussi ordonner à ce que l'on répare la hallebarde du gradé, c'était une arme terriblement redoutable, ce serait bête si elle venait à être inutilisable. Il avait vu ce maudit sergent du Gondor sauver la vie du « Loup Noir ». Il se jura qu'il le ferait payer à ce morveux de s'être mis en travers de son chemin. Et ces arbres, les Guents ? Ou les nents ? Ou les Encks ? Enfin, peut importait, ces arbres s'étaient montrés très gênants lorsqu'ils ont commencé à écraser ses cavaliers ouargues. Enfin bon, deux d'entre eux servent à alimenter les feux de camp maintenant, ce n'était plus la peine de s'en faire. Les nuages recouvraient le ciel à présent, le soleil disparu de la ligne d'horizon. Après avoir longtemps admiré la cité qui allait devenir prochainement un tas de ruine, il alla retrouver le pauvre Ulfang. Il pénétra dans la tente, des médecins tentaient de soigner aussi vite que possible le soldat meurtrie au torse. Une énorme balafre déformait sa chaire et avait sectionné ses côtés. Le vieillard crachait de temps à autre du sang. Neomer se pencha au-dessus de lui et fit une remarque.
_Hou ! C'est vilain tout ça messire. Vous devriez faire désinfecter cette affreuse plaie avant qu'elle ne s'infecte.
Le grand guerrier lui aurait flanqué un coup de poing dans la face pour une telle moquerie, mais la douleur l'empêchait de bouger. Dans son élan euphorique, il ne put se retenir de dire en se moquant du blessé.
_Comment un aussi grand guerrier comme vous avez réussi à vous faire touché par un misérable gueux ? Vous auriez perdu de votre puissance passé ? Où est ce que les légendes qui vous vantent sont battis sur le mensonge ?
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeVen 10 Avr - 8:29

Une violente secousse de rage traversa l'homme de l'est, mais il ne pouvait pas se lever. Neomer savait qu'Ulfang lui aurait donner un coup d'épée au travers de la tête si il pouvait. Mais il ne le pouvait pas, c'était exactement ce qui amusait le seigneur. Enfin bon, la plaisanterie avait assez duré. Il se retourna et soupira. Il avait tellement envie que ses hommes récupèrent le plus vite possible pour pouvoir réduire cette maudite petite ville en ruine. Un serviteur entra et dit sur un ton intimidé.
_Il y a quelqu'un qui veut vous voir.
_Bien, dit le seigneur en se retournant nonchalamment, faites le rentrer. Il doit faire un froid de canard dehors.
Sur ce, le serviteur sorti. La seconde d'après, dans la tente apparut un chevalier en armure noire. Sa peau avait un teint si pâle qu'il ressemblait à un cadavre. Ses cheveux noires étaient raides comme de la pluie, et à chacun de ses pas ils bougeaient comme des tentacules de ténèbres. D'étranges veines noires traversaient son front de toutes parts. Ses yeux avaient une étrange couleur. Ils étaient noirs autour d'un iris d'or, qui est lui même fendu par une pupille de vipère. Et deux bandes noires en coulaient le long de ses joues pour atteindre le bas du visage. Son armure noire ne reflétaient aucune lumière, et une épée au pommeau fort étrange était rangé dans son fourreau. L'individu entra et se présenta au véritable seigneur du Rohan.
_Je suis l'envoyé du Roi-sorcier. Où est le sujet ?
Son ton était remarquablement froid, et son timbre glacial. Son apparence lui conférait déjà une certaine crainte à son égard, mais maintenant qu'il avait parlé, les occupants de la tente étaient terrifiés. Neomer, souriant, montra Ulfang allongé dans son lit.
_Est-ce cette personne que vous veniez chercher ?
Au lieu de répondre, l'étrange personnage s'approcha du guerrier de l'est. Lorsque ses yeux de cauchemar le fixèrent, Ulfang ne put retenir un hoquet de panique. Puis, l'homme en armure noire se pencha et se mit à renifler le blessé comme un animal. Il dégageait une aura de glace, le froid donnait la chaire de poule à Ulfang. Un médecin fut déconcerté par l'étrange spectacle et demanda à Neomer:
_Messire, qui est cet homme ?
_N'ayez pas peur. Répondit Neomer en s'assayant dans un fauteuil. C'est Kargaght, un serviteur dévoué du Roi-sorcier d'Angmar. Il fait juste son travail.
Lorsque Kargaght fini de sentir la plaie, il déclara avec le même ton froid ces paroles:
_C'est bien lui. Il s'est réveillé. Avez vous encore besoin du sujet ?
_Oui, répondit Neomer. Il m'est très précieux pour cette bataille.
_Soit.
Il posa la paume de sa main sur la blessure profonde, et de la vapeur s'échappa des entrailles du soldat. Ulfang se mit à hurler de douleur, mais pour une raison inexplicable, il n'arrivait pas à bouger. Et au fur et à mesure que les émanations s'échappaient de son ventre, la plaie se refermait sur elle même. Après plusieurs petites minutes, il n'y avait plus qu'une marque au travers du torse. Ulfang stupéfait se leva, se plaça une main sur sa cicatrice et dit:
_Merci Kargaght, comment avez vous fais ?
_Ne me remerciez pas. Je n'ai fais que ce que l'on m'a demandé. Je n'ai fait rien fait, c'est mon armure spécifique qui s'est chargé de tout. Si c'était une arme ordinaire qui vous avez touché, je n'aurais rien put faire.
_Voulez-vous rester un peu ici en notre compagnie ? Demanda Neomer en tendant une cruche de vin.
_Non, mais je vous remercie. Les résultats sont positifs, il faut que j'aille rendre mon rapport au plus vite. Mais je peux vous donner un conseil, ne vous approchez pas trop du porteur.
_Pourquoi ? Demanda Ulfang.
_Parce qu'il détient une arme comparable à l'anneau unique. Le porteur détient entre ses mains l'un des plus terribles fléau de la terre du milieu. Sachez seulement que son nom a fait trembler cette terre il y a fort longtemps.
_Quel est ce nom ? Dit Neomer.
_Daegothmog.



Bilan:


Pertes du bien: Gaaldor:23 guerriers rohirrims; 15 piquiers haradrims, 7 cavaliers du Rohan (guidés par Mallyn), Araltor, Gwalïn et Karlin blessés
et moi dans les vapes.
Ellenden: 2 ents, 12 épéistes archers, 1 haut elfe et 1 Noldor, 10 piquiers, 13 cavaliers
Artass: 25 rôdeurs
Maalyn: 4 cavaliers lanciers, cavaliers 3 épéistes, 2 archers
Gimli2oo: 40 rôdeurs
12 cavaliers
Mâhild: 14 cavaliers archers/épéistes tués
Alfradir: 15 corps à corps morts, 10 archers morts
Sykas: 2 assassin (épées longues) blessés, 2 archers blessés, et 1 assassin (poignards) blessé

Pertes du Mal: Je l'ai déjà dit avec les commentaires de Neomer, bande de crétins Smile
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeSam 25 Avr - 17:08

« Boum ! ». J'avais mal. « Boum ! ». Si mal. « Boum ! ». Mon crâne était si douloureux, mes tempes battaient si fort. « Boum ! ». Je cru entendre le tonnerre au loin, un bourdonnement agaçant me martyrisait les oreilles. « Boum ! ». J'ouvris enfin les yeux, une pâle lueur orange dorée flottait au-dessus de ma tête. Mes tempes me faisaient si mal ! « Boum ! ». Je pouvais sentir l'odeur de la fumée, toujours ce tonnerre qui frappait avec ce même rythme. « Boum ! ». J'entendais le bruit de l'acier que l'on frappait sur l'acier, des cris d'hommes égorgés.
_Tirez ! Fis une voix tel un écho venant des profondeurs.
« Boum ! ». Les tâches difformes devinrent un plafond, une lanterne et une bougie allumée. J'étais sur un lit moelleux, du moins, j'en avais l'impression. « Boum ! ».
_Il se réveille ! Dit une voix très familière.
Les cheveux noirs bouclés envahirent mon champ de vision, et plongé dans cette mer noire, je vis le visage de Gweolen me sourire.
_Il se réveille !
_Tu pourrais faire moins de bruit ? Demandai-je en lâchant un faible rire. J'étais en train de faire un si beau rêve.
_Imbécile ! Me répondit Gweolen en riant elle aussi. J'ai eu si peur pour toi !
_Un peu de respect pour ton vieux père quant même ! Dis-je en me relevant sur le lit.
_Pardon ?
_Hein ? Quoi ? Ha ! Je voulais dire « ton vieux chef ! ».
Qu'est ce qui m'avait prit ? Pourquoi j'avais dit « ton vieux père »? Ce n'était pas ça ce que je voulais dire ! Soudain, une vive douleur s'empara de mon crâne, je me tâtais la tête pendant un moment, et lorsque je vis ma main, je vis du sang.
_Recouche toi ! Tu vas te rouvrir la plaie !
J'obéis à ma disciple, je me raidis sur mon lit et je serrai les dents pour ne pas dire de jurons blessants. Qu'est ce que j'avais mal ! « Boum ! ». Il avait failli me manquer celui-là, ce « Boum ! » perpétuel qui me fait passer mon cerveau pour une grosse caisse. Gweolen me mit une serviette mouillée sur le front, et elle dit:
_Tu as reçu un coup à la tête lorsque tu es tombé. Ce n'est pas très grave mais il faut que tu te reposes un moment. Les autres sont en train de défendre les murs, les ennemis son nombreux mais nous serons les repousser.
_C'est donc ça, ce foutu vacarme ! Je comprend maintenant pourquoi j'ai si mal à la tête.
La bataille faisait rage dehors, les soldats devaient certainement se battre jusqu'à leur dernier souffle. Un guerrier rohirrim poussa la porte en toute hâte et dit à la jeune femme.
_Dame Gweolen, nous avons besoin de vous aux remparts ! Les balistes détruisent les tours d'archers !
_Je suis désolée, mais Gaaldor à besoin de moi.
_Dame Gweolen !
_Non !...
Je mis ma main sur la sienne, la serrant fort en mes doigts. Je la regardais, elle était si belle. La chaleur de son corps me réconfortait. Ses deux yeux clairs tourbillonnaient de sentiments, si doux mais à la fois si violents. Je n'étais plus en mesure de tenir mon épée. La retenir ici serait amputer notre armée d'une des meilleures guerrières qui soit. J'avais si mal au crâne, mes tempes me frappaient le front si vigoureusement que j'en avais des vertiges. Tout ce qu'elle pouvait faire pour moi, elle l'avait déjà faite en restant à mes côtés. Mais maintenant, mes hommes étaient en difficulté, et ma vie n'avait pas plus de valeur qu'une autre. Je levai mes yeux vers elle et je lui dis:
_Vas-y ! Ils ont besoin de toi là-bas.
Elle écarquilla ses yeux, je le sentais tremblante. Les bruits sec et aigu des épées qui se frappaient résonnaient dans l'air. Elle tenta de discuter mon ordre mais je l'interrompis:
_Je vais bien, et tout ira bien. Ici, je suis en sécurité. Mais par contre, les hommes qui combattent sur les remparts ont réellement besoin de ton aide. Et les autres Loups Noirs aussi ont besoin de toi. Parmi nous tous, tu es celle qui manie le mieux l'épée. Ton bras leurs sera utile. Je sais que tu es forte et que tu vaincras quiconque qui rencontrera ton chemin. Je te le demande comme une faveur, va combattre les forces de Sauron, sauve nos amis.
Des larmes commencèrent à couler de ses joues. Elle me serra une dernière fois. Dans sa chaude poitrine, je sentais son cœur battre. Elle relâcha son étreinte et elle me lança un dernier regard, rempli de douceur et de chagrin.
_Bonne chance, lui dis-je avant qu'elle ne passe par la porte.
Lorsque je quittais Gaaldor, je le vis sourire dans son lit. Je pensais qu'il était fier de moi. « Ton vieux père », cette phrase décalée m'avait procuré quelque chose en moi, mon estomac était tout noué. J'avais si chaud, mon sang bouillant n'avait fait qu'un tour lorsqu'il m'avait dit ça. Il était si gentil, si attentionné. Pour moi, Gaaldor n'était pas seulement un chef, il tenait une place bien plus importante dans mon cœur. Depuis l'évasion de Minas Morgul, je me sentais mal à l'aise mais pourtant si bien à ses côtés. C'était lui qui m'avait arraché à cette vie d'esclave. « Boum ! ». Une tour de bois s'effondra, et une dizaine d'archers qui se croyaient à l'abri à l'intérieur hurlèrent avant de tomber au milieu des débris. Je n'aimais pas quitter Gaaldor, mais un ordre est un ordre, et je n'avais d'autre choix que de lui obéir. Ellenden, Artass, Pheonixios, Praxis, Sykas, Mâhild et Mallyn se battaient pour retenir les viles serviteurs de Neomer. Les piquiers d'Haradel m'escortèrent jusqu'aux murailles, et Mallyn m'y attendait. Son armure était couverte par le sang, et sa lame avait prise une teinte de rubis à la lumière des torches.
_Ils nous donnent du fil à retordre, déclara t-il. Ces satanées balistes détruisent nos fortifications. Nos avions tenté de repousser leurs échelles, mais sitôt tombées, ils s'empressent de les remonter. Et ces orques à la main blanche, ils sont si forts ! Il m'a fallu plusieurs coups répétés pour en tuer un.
_Alors, on a du mal à tuer un petit ourouk'haï ? Demanda le gros barbare Praxis qui tenait sur son épaule sa masse couverte de sang. Ils ne sont pas si durs que ça !
_Vous ! Hurla Mallyn en le montrant du doigt. Vous ! Si vous aviez obéis aux ordres à la lettre, nous n'en serions pas là ! Par votre faute, plus de la moitié de nos effectifs gisent sur l'herbe !
_C'est de la faute au gars qui été chargé de me prévenir ! Il a été trop lent à la détente !
_C'est vous, impatient comme vous êtes, qui avait chargé trop tôt ! Si vous aviez moins eu la bougeotte, les archers ennemis n'auraient pas eu le temps de vous tirer dessus et vous auriez put briser la formation des piquiers.
_Oh, une victoire trop facile ce n'est pas marrant !
_Ah oui ! Fit Mallyn en haussant d'avantage le ton. Maintenant que nous sommes assiégés, qu'est ce qu'on se marre ! Les balistes détruisent nos remparts, les soldats de Saroumane déciment nos troupes et les archers de Neomer nos envoient des pluies de flèches ! Qu'est ce que c'est drôle ! Ha ! Ha ! Ha !
_Tu vas te la fermer morpion !
_Ha ! Ha ! Ha ! Ha !
_Je vais t'écraser la face !
_La ferme ! Hurlais-je.
Les deux soldats me regardèrent, ils n'osèrent dire mot. Praxis fit mine d'échapper à mon autorité en haussant son poitrail, mais voyant que ça n'avait aucun effet sur moi, malgré que je ne soit « qu'une femme fragile », il renonça à sa tentative de m'impressionner. Je sentais la honte s'abattre sur lui. « Alors ? Pensais-je. On est fort lorsqu'il s'agit de faire son beau, mais on ne tient pas tête à une femme ? ». Le gros borgne se retourna et dit:
_Je retourne écraser quelques crânes. Moi, j'ai du boulot !
Le géant monta les escaliers et il hurla de rage en chargeant sur ses ennemis. Le sergent du Gondor se tourna vers moi et soupira.
_Je suis navré pour vous. Il me désespéré autant qu'il peut vous désespérer. Ainsi Gaaldor ne nous rejoint pas ?
_Il a besoin de se reposer, lui répondis-je. Il m'envoie pour le remplacer.
Le Gondorien se frotta la tête, pourquoi les hommes s'imaginent toujours que les femmes font du moins bon travail qu'eux lorsqu'il s'agit de tuer. La haine que je m'étais forgée envers Ulfang était devenu une arme redoutable. Je connaissais bien l'art d'éviscérer les hommes et d'étriper les orques. De plus, Gaaldor avait dit que dans le clan, j'étais celle qui se battait le mieux. Je ne doutais jamais de ses paroles. Il se leva et saisit son arme.
_Bon, accompagnez moi et assurez mes arrières.
Les hommes, les hommes... Ils s'imaginent toujours que c'est à eux de nous protéger. Je tuais mieux que n'importe quel mâle sur un champ de bataille. Nous montâmes et là, je vis le chaos. Les hommes de Neomer grimpaient les échelles et se battaient contre les fidèles serviteurs de Raölen. Je dégainais mes deux lames et je chargeais. Un rohirrim renégat dos à moi reçu un coup d'épée dans le dos et mon arme ressorti par son bide en déchiquetant ses boyaux. Il hurla de douleur avant que je le décapite de ma deuxième lame. Un orque barbare de Saroumane me chargea mais je parais son attaque. Je le frappai dans la mâchoire avec le pommeau d'une de mes armes et j'assénai un coup violent dans son estomac. Son sang noir coula de son armure mais sa rage ne fut point atténuée. Il m'attaqua de nouveau mais je l'esquivai et je lui entaillai la cuisse droite. Il rugis et frappa encore avec son hachoir géant, il me rata et je lui flanquai un coup de pied dans l'abdomen.
_Je vous avais dis qu'ils étaient résistants ! Hurla Mallyn en décapitant un judas de Neomer.
_Mais ils ont tous un point faible ! Lui répondis-je en parant une nouvelle série d'attaques.
_Lequel ?
_Celui qui fait mal !
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeSam 25 Avr - 17:09

Sur ce, je fis remonter ma lame entre ses cuisses et le monstre lâcha un bref cri avant de tomber à genoux devant moi. Le visqueux liquide coulait sur ma lame. Répugnant ! Je me languis d'occis mon ennemi en l'égorgeant. Une autre bête portant la main blanche sur son torse nue se montra, il tenait une énorme épée entre ses mains. Il chargea Mallyn mais un loup gris gigantesque lui tomba dessus et lui brisa la nuque.
_Défendez le mur ! Hurlait Ellenden un peu plus loin.
_Avec plaisir, répondit Gwalïn en enfonça sa hache dans le cœur d'un homme de Dun.
Deux munitions de balistes tombèrent à proximité, le mur trembla et je perdit l'équilibre une seconde. Mais pendant cette seconde là, deux soldats de Neomer me chargèrent en s'imaginant qu'il sera simple de m'abattre. Je parai l'attaque du premier et j'enfonçais ma seconde épée dans la tête du guerrier judas. Le survivant le frappa avec son pied dans mon ventre, et je tombais sur le dos.
_Tu es à moi salope ! Cria t-il en brandissant sa lame au-dessus de ma tête.
_Tirez ! Fit une voix dans le brouhaha infernale.
Dix flèches volèrent et transpercèrent les corps de sept ennemis, dont mon opposant. Le rôdeur Artass m'aida à me relever.
_Vous allez bien ? Dit-il.
_Oui. Répondis-je me ressaisissant sur les pieds. Allez ! À l'attaque !
Dans la nuit sombre, une trentaine de flammes brillaient devant le mur. Lorsque je vis, je compris ce qui se passait. Les lumières fusèrent vers nous et j'eus à peine le temps de dire:
_À couvert !
Je me baissai et je vis une dizaine d'hommes et une dizaine d'elfes tomber. Le grand guerrier Flèche d'or leva son sabre et hurla:
_Feu !
La riposte immédiate envoya dans les limbes une bonne trentaine d'archers ennemis. C'était un elfe remarquable et aux talents essentiels à la clé de notre victoire. Un guerrier portant l'emblème du traitre me chargea, je l'attaquai sur la droite mais il me bloqua avec son bouclier.
_Tu croyais m'avoir comme ça ? Me dit le macho. Une femme comme toi... ouuuuaaaa !
Pendant qu'il parlait inutilement, je lui avais planté mon autre arme dans son ventre. Le sang mêlé à le défection fermentée de ses intestins coula le long de mon épée. Et avec mon bras droit, je fis un moulinet et je lui tranchai les cervicales. Son cadavre git à mes pieds et je lui crachai dessus.
_Salopard !
Tharin et Karlin me rejoignirent, et un groupe de piquiers du seigneur perfide nous chargea. Nous nous regardions pendant un bref instant, cela suffit pour communiquer. Le dresseur de rat et l'assassin partirent en avant, ils dévièrent les lances des gredins de Neomer. Sur ce, je pris mon élan et j'empalai avec mes deux lames deux judas, et emportées par la force de mon coup, mes deux épées transpercèrent deux autres lanciers. En retirant les lames de ces macchabées, je bondis en pirouette par dessus les deux hommes que je venais de tuer pour mieux fendre la chaire d'un ourouk. Gadod parai l'attaque d'un homme sauvage et lui plaça son glaive en ses deux yeux. Sept Haradrims chargèrent et empalèrent les derniers barbares en fourrures. Soudain, jailli de nul part, un monstre gigantesque se dressait devant moi. Il tenait entre ses mains un énorme cimeterre ensanglanté. Sept Rohirrims de Gaaldor gisaient à ses pieds. Il se raclait la gorge bruyamment, comme si quelque chose le gênait. Mais je compris qu'il ne s'étouffait pas, il riait.
_Tous minables ! Dit-il de sa voix tonitruante caverneuse. Je veux de la viande !
Il bondit vers moi et me lança une attaque horizontale. Je parvint à l'esquiver mais un soldat d'Harad se fit décapiter à ma place. Je frappai sur son genoux mais mon arme rebondit sur son épaisse armure. Il leva son épée et la fit retomber sur moi. Je sautai assez vite pour l'esquiver. L'acier tranchant du monstre fendit le sol comme dans du beurre, mais le démon se retrouva bloqué. J'en profitai pour lui asséner une série d'attaques fulgurantes dans le dos, mais chacune de mes tentatives échouaient, car en plus d'une lourde cuirasse, sa peau était incroyablement épaisse. Il parvint à retirer son arme et il tenta de me pourfendre avec un coup lent, mais assez puissant pour trancher une poutre qui était derrière moi. Profitant de l'ouverture, je mis mon pied sur son torse, je sautai -au-dessus de sa tête, et je fis retomber mes deux épées sur ses épaules. Stupéfaite, je vis que mes deux lames s'étaient à peine enfoncées dans sa chaire. « Merde ! » Me dis-je avant qu'il ne me saisisse avec sa grosse main. Tout en m'écrasant le torse, il riait et il me dit:
_Tu seras mon dessert pour ce soir.
_Navré pour vous ! Rugit Haradel qui bondit et trancha le bras de mon agresseur avec son sabre.
Le monstre regarda son moignon, mais il reprit son épée géante et tenta d'abattre Haradel. Celui-ci fit un pas en arrière pour esquiver et bondit sur le cimeterre. La bête en armure n'eut pas le temps de comprendre ce qui s'était passait que sa tête se sépara de ses épaules. Le corps massif du monstre s'écroula et fit un gros « Brom ! ». L'acier de l'épée d'Haradel était souillé par le sang, les tripes et les morceaux de cervelles de ses ennemis abattus. Le seigneur haradrim me tendit la main et me dit:
_Allons ! Allons ! Vengeons nos frères morts !
Bien que lui et moi avions le même pays natale, je me sentais différente de lui. C'était comme si c'était un étranger pour moi. Mais je n'eus pas réellement le temps de faire de la philosophie intérieur que j'entendis Ellenden et son loup hurlaient.
_Je suis débordé !
L'elfe était encerclé de toutes parts, c'étaient les hallebardiers d'Ulfang qui le tenaient en échec. Les vingt gardes royaux d'Haradel nous rejoignirent et nous chargîmes les forces maléfiques. Avec leur bouclier et leur armure, aucunes lames nous pouvait les atteindre, avec leur épée légère et puissante, personne ne pouvaient les parer. Je vis l'exploit de l'élite d'Haradel, ils taillèrent en pièces les envahisseurs. Mais notre victoire ne fut que de très courte durée, une salve de plus d'une centaine de flèches ne tombèrent dessus, et douze des valeureux guerriers moururent sans pouvoir se défendre. Plus bas, j'aperçus treize petites silhouettes recourbés tendre leurs arcs vers nous. Je n'eus pas le temps de prévenir mes compagnons que les flèches fendirent l'air et dix lanciers haradrims moururent. Les frères Haltin tuèrent deux soldats de Neomer d'une flèche en plein cœur et vinrent à mon secoure. Chacun me tenant par l'épaule, ils me remirent sur pieds et le plus jeune me dit:
_Fais gaffe Gweolen ! Ils sont nombreux !
Deux balistes ennemies tirèrent et firent effondrer une autre tour de garnison. Douze piquiers de Neomer nous chargèrent, mais Praxis et ses mercenaires se chargèrent de leurs écrabouiller la cervelle, crever le bide, éviscérer les trouillards, démembrer les uns, décapiter les autres, broyer les os et arracher les yeux. À coups de haches, d'épées, de marteaux, de lances, poignards et de boucliers, ils massacrèrent les serviteurs perfides en un rien de temps. Un berserker ourouk plongea dans l'escorte du
sergent-chef et trancha deux mercenaires malchanceux. Un autre le rejoint et coupa les quatre membres d'un autre guerrier de Praxis. Un des mercenaires sauta sur un berserker et lui planta sa dague dans le flanc gauche. La créature attrapa le pauvre homme, et avec ses énormes dents, il lui arracha son cerveau par le front. Un guerrier rohirrim fonça sur un ogre de Saroumane, mais trop lent, il se fit paré. La monstruosité lui fit une attaque verticale. Le guerrier du Rohan se défendit avec son bouclier, mais la force du monstre était telle qu'il tomba en arrière. Le berserker l'attrapa par le pied et le jeta des remparts. Les ourouks qui attendaient en bas se jetèrent sur le cadavre du pauvre homme pour le dépouiller de sa viande. Praxis envoya un puissant coup de masse dans l'orque du magicien blanc, mais bien qu'il fut éjecté sur une longueur d'un mètre, l'ourouk'haï se releva sans difficulté et il riposta à l'aide de son énorme épée. Le guerrier borgne para l'attaque.
_Voilà un combat pour moi ! Commenta t-il.
Le berserker lui donna un coup de pied dans la aine et tenta de décapiter Praxis. Celui-ci esquiva et frappa avec son gros poing dans le menton du monstre. Le berserker donna à son tour un coup de boule à son ennemi. Le barbare à la masse contre-attaqua en fracassant la tête de son ennemi. Mais le marteau ne provoqua pas autant de dégâts que prévu, le berserker se releva. Il fendit l'air au-dessus de la tête de Praxis, qui renvoya l'attaque par un coup dans le thorax. Encore une fois, le monstre né des fosses de l'Isengard résista. Le borgne ricana et s'écria:
_Bon, tu es résistant, tu es fort et tu semble indestructible. Alors je n'ai pas le choix !
Il rangea son marteau à sa ceinture et saisit la lance qui était accrochée dans son dos. Le berserker chargea la lame en l'air, et Praxis l'empala par le ventre et fis sortir la pointe d'acier dans son dos. Il arracha son arme du corps de la bête dont les tripes gluantes de sang coulèrent sur le sol. Le second berserker bondit sur celui qui a tué son frère, mais l'aigle gravé sur le blanc fer plongea dans sa carcasse et déchiqueta le foie et les poumons. Praxis ria de plaisir de voir ses ennemis morts. Deux orques du mage multicolore lancèrent épées sur le géant, mais les deux lames retombèrent sur la lance d'or. Le mercenaire fit tourner son arme entre ses mains et frappa l'un avec la pointe tranchante, l'autre avec le pique d'ivoire incrusté. Quatre guerriers de Neomer le chargèrent le colosse. Mallyn et moi allions à son secours. Praxis en tua un en lui empalant le cœur, le guerrier du Gondor lança une première attaque bloquée par un écu, mais il para à son tour et il fendit le crâne de son ennemi. Quant à moi, je donnai un premier coup dans le ventre, je démembrai mon adversaire d'un bras, je plaçai mes deux épées en cisaille et je décapitai le serviteur malfaisant. Trois piquiers Haradrims s'attaquèrent au dernier, le premier chercha à couper la tête mais sa lance fut déviée par le glaive du rohirrim renégat qui lui trancha un bras. Le judas frappa le second avec son bouclier, et l'acheva en lui plantant son épée dans le foie. Mais le dernier Haradrim vengea son frère en sectionnant la chaire de l'ennemi au niveau de l'épaule, il le cogna avec son manche à la tête avant de lui enfoncer le pique dans les entrailles. Mâhild monta sur les murs et ouvrit le feu sur nos assaillants. Douze piquiers de Neomer et trois ourouks périrent sous une nuée de flèches. « Boum ! », une baliste tira sur le mur et deux elfes tombèrent du rempart. Le chef des elfes brandit sa lame et hurla:
_Silfurbier ! Au sud-est !
Les ents attrapèrent des rochers qu'ils envoyèrent par-dessus nos têtes, et les rocs volants s'écrasèrent sur une des balistes. Les deux autres projectiles décimèrent les rôdeurs du seigneur perfide. Les trois autres engins de sièges disponibles ouvrirent le feu dont la cible furent les maisons. Les habitats tombèrent en ruine sous la puissance des javelots géants. Les arbres vivants reprirent des rochers et ils ripostèrent. Sept gobelins, dix piquiers de Neomer et douze archers de l'est se firent écraser sous les tirs des créatures de bois. Les arbalétriers ourouks allumèrent leurs flèches et les envoyèrent par dessus les remparts. La plupart des carreaux touchèrent le sol, mais quatre projectiles touchèrent les chaumières des maisons qui prirent flammes. Je sautai pour esquiver une lance d'un guerrier d'Ulfang et je lui tranchai la cage thoracique. Je vis grimper sur les échelles deux berserkers et un chef gobelin qui tenait son sabre dans sa bouche. Lorsqu'il monta sur le mur, il égorgea un guerrier du Rohan et avec l'aide de ses deux compagnons, il tua deux hauts-elfes. Pheonixios arriva avec une dizaine de rôdeurs et il ordonna de tirer. Sept flèches transpercèrent le corps d'un berserk qui résista et tint debout. Les trois autres traits ratèrent leur cible.
_À l'attaque ! Fit le gobelin en chargeant sur les rôdeurs.
Une des brutes trancha trois archers en deux, puis il étripa un vaillant soldat de Raölen. Celui qui était embroché par les sept flèches tua un homme d'Haradel et s'amusa à hacher menu un rôdeur sans défense. Pheonixios tira une flèche dans la tête du berserk blessé, et il tenta de tuer le second en le frappant avec ses deux épées. Les lames ne firent que de petites entailles dans la peau du démon à la main blanche, et le rôdeur se reçu un coup de poing dans le menton. Je vins à son aide en sectionnant les tendons du bras gauche du berserker. J'enchainai cette attaque avec une série de coups tranchants qui prenaient pour cibles son torse, des jambes, ses épaules et son cou. Mais le corps massif de la bête ne sentait pas les plaies saignantes et il me déchira mon plastron avec son énorme épée. Mon amure parti en lambeaux mais je réussi à esquiver assez vite pour ne recevoir qu'une éraflure entre les seins. J'avais la poitrine presque nue.
_Salopard ! Hurlai-je de rage en décapitant mon ennemi.
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MessageSujet: Re: LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte )   LA GUERRE DU ROHAN (réservé au texte ) Icon_minitimeSam 25 Avr - 17:10

Le gobelin tua un rohirrim avec son épée courte planté dans les poumons. Il retira assez vite son arme pour esquiver Praxis qui s'apprêtait à le fendre en deux.
_Viens là mon joli, faisait-il en faisant danser sans lance autour de lui.
_Je vais te crever ! Humain !
Les deux adversaires se jetèrent dessus. Praxis fit balancer sa lance à droite et à gauche, cherchant la chaire du petit être. Mais l'habile gobelin esquiva chacune de ses attaques et il entailla le genoux du barbare. Le borgne fit comme si de rien n'était et il reparti à l'assaut. Il frappa le sol avec la pique acérée et il fit un moulin dans le but de découper la créature de l'ombre. Le mercenaire lança la pointe de son arme en avant, et profitant de l'ouverture de son ennemi, le gobelin lui infligea une nouvelle blessure au bras. Le guerrier géant était en sang, mais au lieux de hurler ou de crier, il riait de tout son être. Dans son unique œil, on pouvait y lire la folie des combats. Praxis fit tourner sa lance au-dessus de sa tête et la fit valser devant lui. Le petit gobelin sauta sur la droite et plongea une nouvelle fois son épée dans la chaire du colosse. Le cyclope ne ressentit rien et continua de faire des moulinets de droite à gauche, il fendait l'air de la pointe de son arme, l'énorme arme d'estoc dorée faisait vibrer le vent et le gobelin tenta tant bien que mal d'échapper à cette situation. Praxis riait en voyant la bête chétive qui tentait de se soustraire à sa lame. Enfin, la créature brandit sa lame pour parer le coup, mais le tranchant mortel manié avec tant de puissance coupa si nettement l'acier que le gobelin mit un moment à réaliser qu'il était touché au torse. Son sang coulait abondamment. Deux soldats de Neomer prirent le sergent blessé avec eux et ils descendirent des murailles. Pendant ce temps là, deux autres guerriers occupèrent Praxis.
_Reviens ! Lâche !
La barbare para l'attaque synchronisé des combattants et il les étripa tous les deux. Furieux de s'être fait volé son trophée, il se vengea sur les derniers guerriers ourouks. Je me battais contre un homme de Neomer, celui-ci parvint à me bloquer contre les créneaux de la muraille. Je parai tant que je pouvais mais j'étais prise au piège.
_C'est la fin ! Hurla celui qui voulait me tuer.
Il brandit son arme en l'air. Au moment de l'abattre sur moi, Sykas l'attrapa par derrière et il égorgea sa victime comme un porc. Un autre soldat marqué par l'emblème des deux chevaux autour d'une fleur chargea et tenta de transpercer l'assassin de l'ordre de la Nuit Noire, mais Sykas l'esquiva avec une agilité déconcertante et il déchiqueta son opposant à l'aide de ses deux griffes meurtrières.
_Merci Sykas, lui dis-je.
_Des béliers ! Hurla mon interlocuteur en regardant en bas.
Six ourouk'haïs tenaient fermement chaque bélier et ils marchaient à vive allure vers l'entrée principale. Je me retournai et j'ordonnai de barricader la porte au plus vite. Les piquiers et les guerriers aux services de Raölen verrouillèrent du mieux qu'ils purent le passage. Elleden se débarrassa d'un ennemi et donna l'ordre d'ouvrir le feu sur les béliers.
_Si ils passent cette porte, commenta Maalyn, nous sommes morts !
Un ent lança un rocher sur les archers de Neomer, et aussitôt, deux balistes ouvrirent le feu. Les deux projectiles touchèrent le gardien des arbres qui s'effondra dans les débris d'une maison proie aux flammes. Les habitants de la ville sortirent de leurs abris avec des seaux d'eau et ils tentèrent tant bien que mal d'éteindre l'incendie.
_Sauvez l'arbre ! Il faut sauver l'arbre !
Les citoyens arrosèrent tant qu'ils purent l'ent victime de l'ardente flamme, mais le bois de sa chaire brûler trop vite. Ses cris de douleur, d'agonie et de désespoir résonnaient dans l'air. Les braves rohirrims suaient sous la chaleur infernale, mais ils ne renonçaient point. Les étincelles volaient, et le pauvre garde de forêt lâcha son dernier soupire. Voyant qu'ils avient échoués, les civiles hurlèrent de colère et de terreur. Un d'entre eux monta sur un tonneau et il s'écria:
_C'est trop tôt pour renoncer ! Nous avons encore un rôle à jouer ! Prenons les armes ! Pour Raölen ! Pour Gaaldor ! Tous à l'armurerie !
Bien que le feu avait déjà dévoré la moitié du bâtiment, les hommes n'hésitèrent pas à pénétrer dans la battisse pour sauver un maximum d'équipements. Ils s'empressèrent de prendre les armes et ils rejoignirent les guerriers rohirrims à la porte.
_Visez les porteurs de bélier ! Hurlai Ellenden.
Pheonixios et Artass accompagnés de plusieurs archers concentrèrent leurs tirs sur les ourouks. Mais le traitre avait déjà tout prévu, ses guerriers protégèrent les serviteurs de Saroumane avec leur bouclier. Les rôdeurs ennemis nos envoyèrent des traits noirs, et ils touchèrent une vingtaine d'archers elfes.
_Mangez ça ! Fit Gwalïn lorsqu'il frappa un guerrier de Neomer qu'il expédia du haut de l'échelle.
Le cadavre tomba sur un archer judas. Le nain poussa l'échelle à l'aide de son arme, et lors de la chute, trois piquiers trouvèrent la mort. Les arbalétriers ourouks envoyèrent une salve de flèches en feu pour incendier une tour. Les rohirrims qui tiraient depuis là-haut hurlaient à cause des morsures des flammes avant que leur poste ne s'effondre.
_C'était notre dernière tour ! Hurla Gadfïnden en éventrant un ennemi.
_Attention ! Lui répondis-je en me cramponnant à une poutre à moitié arrachée.
« Boum ! ». Le bélier avait frappé la porte principale. Les hommes du Rohan retinrent le choc avec leur force. Mais le second venait de sonner. « Boum ! ». Un soldat de Neomer m'attaqua, mais je le contra-attaquai rapidement pour mieux lui trancher la gorge. « Boum ! ».
_Sifurbier ! Cria Ellenden par dessus la foule.
« Boum ! ».
_Bien ! Répondit l'arbre en attrapant une poutre tombée.
« Boum ! Crrraaac ! ». La porte s'ouvrit sous la puissance des engins de sièges. Les dix guerriers rohirrims, les douze hallebardiers haradrims et les trente citoyens armés qui défendaient la porte firent face aux innombrables ennemis. Trois géants en armure accompagnèrent la première vague de piquiers de Neomer.
_Des semi-trolls ! Fit un subordonné d'Ellenden.
Les premiers envahisseurs entrèrent et furent accueillis par les première lignes de piques acérées. Ensuite, les semi-trolls brisèrent la ligne de défense en déchiquetant les haradrims de leurs épées gigantesques. Les citoyens chargèrent à leur tour mais sans aucune efficacité. Les épées récupérées rebondirent sur l'acier qui protégeait les monstres. Et les lanciers judas empalèrent les plus désorganisés sans difficulté. Sur ce, je sautai depuis le haut du mur pour atterrir sur le dos d'un colosse. Mes deux épées frappèrent son crâne afin d'en finir au plus vite, mais la résistance de ce casque et de cette peau dépassait mon imagination. Les archers elfes ouvrirent le feu sur les trois élites, mais seules quelques flèches percèrent les armures noires. Quant aux cibles, elles refusaient obstinément de tomber. Je réussi à trouver une faille dans cette épaisse cuirasse, la nuque n'était pas protégée. J'y plongeai ma lame et le semi-troll s'effondra dans la boue. Les deux autres chargèrent dans la foule de civiles armés et les massacrèrent à grands coups. Deux piquiers m'attaquèrent mais je parvint à m'en débarrasser d'un coup d'épée circulaire. Un géant se mettait à rire.
_Viande ! Viande ! Viande ! Via...
Il n'eut pas le temps d'achever son « Viande » qu'un ent attrapa la créature abyssale et l'envoya dans le bataillon de lancier de Neomer. La seconde vague arriva, composée de trente lanciers et dix guerriers. Silfurbier chargea et il les écrasa à l'aide de son arme improvisée. Son compagnon de bois le suivi et il jeta un énorme rocher qui roula et écrabouilla ceux qui étaient sur le passage. Le bloc de pierre se cala juste au niveau de la porte, empêchant les ennemis d'entrer. Cela me donna une idée.
_Barricadez la porte ! Silfurbier, prend tout ce que tu peux et referme le passage, nous allons les retenir !
Les gardiens des forêts obéirent et ils allèrent vers les débris pour y retirer des obstacles potentiels. Pendant ce temps là, nous achevâmes les ennemis à terre qui ont survécus à l'attaque des arbres. Sykas vint à mes côtés et il massacraient les soldats adverses agonisants. Pendant ce temps là, sept ourouks étaient rentrés par l'étroit passage que laisser le rocher. Le tueur de l'ombre bondit sur l'un d'eux et il le charcuta à l'aide de ses deux griffes. Un des monstres tatoué par la main blanche fit une attaque verticale, je l'esquivai et je l'attaquai à mon tour. Il me para avec son énorme bouclier et il tenta de me décapiter. Je bloquai cette tentative avec ma seconde lame et avec la première je devis son bouclier et je le transperçai par le ventre. Ses tripes chaudes s'échappèrent par la plaie et la créature agonisa à mes pieds. Le semi-troll qui avait survécu à l'attaque des ents se leva et chargea dans le groupe d'habitants de la ville. Il trancha deux pauvres hommes et coupa de toute sa longueur une femme sur son passage. Il réduisit en miette deux autres défenseurs de la cité avant de se recevoir une lance haradrim en travers de la gorge. Un guerrier rohirrim frappa avec son écu la tête d'un ourouk'haï et le tua avec un coup de hache en travers de la tête. Les hommes d'Haradel tuèrent trois orques de l'Isengard, et j'ordonnais à mes archers d'abattre les derniers. Pendant ce temps là, les deux ents bouchèrent le passage avec les décombres d'une maison. Pour s'assurer que personne ne tentent de forcer le passage, ils prirent le cadavre de leur ami et l'entassèrent sur les gravas qui empêchaient les forces maléfiques de rentrer.
_Son sacrifice n'aura pas été vain, commenta Silfurbier qui ne put retenir une larme.
Un serviteur de Dame Raölen courut jusqu'à notre rencontre et il dit:
_Au nord ! Nous sommes attaqués au nord de la ville !
_Ce n'est pas possible ! Répondis-je interloquée.
_Pourtant si dame Gweolen ! Des orques qui grimpent sur les murs envahissent le nord !
_Saleté de gobelins ! S'écria Gwalïn lorsqu'il entendit. Comme si ce n'était pas suffisant, maintenant ils nous encerclent ! On a pas le choix, il faut y aller !
_Gwalïn, Tharin, Gardor, Karlin et Garlin, avec moi ! Sykas, viens avec tes hommes, et Ellenden aussi. Nous devons repousser ces nouveaux envahisseurs !
Sur mes ordres, ils se réunirent et nous partions pour faire face à ces nouveaux assaillants. Les trente guerriers élites rohirrims nous escortèrent, ainsi que nos dix derniers guerriers, nos sept Haradrims survivants et nos douze archers du Rohan. Les deux ents nous accompagnèrent, ainsi que les soldats elfes. Lorsque nous arrivâmes, les gobelins avaient déjà infesté les murs et ils commençaient à pénétrer dans la ville.
_Feu ! Ordonnais-je.
Les archers décochèrent une série de flèches meurtrières qui firent tomber des murailles sept gobelins. Les elfes lancèrent à leur tour leurs projectiles qui frappèrent douze autres créatures. Ellenden leva son arme et dit:
_Prenez vos épées !
Les archers rangèrent leur arc et dégainèrent de longs et élégants sabres. Les bêtes des cavernes nous foncèrent dessus, et là, le carnage recommença. Les piquiers pénétrèrent la chaire des ennemis les premiers. Ensuite, Gwalïn plongea sa hache dans le corps d'un opposant, para l'attaque d'un autre, démembra celui-ci et l'acheva d'un coup dans le ventre. Les élites elfes tuèrent leurs cibles avec une précision et une rapidité déconcertante. Je décapitai un gobelin et je repoussai leur bouclier avant de les trucider. Les épéistes elfes plongèrent à leur tour dans la mêlée, où ils charcutaient les gobelins comme de vulgaires pavées de viandes. Les archers rohirrims tirèrent en cloche et touchèrent les rangs arrières de nos ennemis. Les guerriers élites formèrent un mur de leur écu, et après avoir paré les attaques adverses, ils les levaient brutalement pour bousculer et ils frappaient avec leur glaive, puis ils reprenaient la position aussitôt. Les combattants du Rohan chargèrent , ils cognèrent avec leur bouclier, ils tranchèrent avec leur épée, ils démembraient avec leur hache. Mais rapidement, nos ennemis nous submergèrent. Trois de nos guerriers tombèrent sous la lame de plusieurs gobelins qui leurs sautaient à la gorge. Sept des elfes furent aussi massacrés par les guerriers de la Moria. Silfurbier saisit son arme et il balaya les petites créatures avec de puissants coups. Mais au milieu du combat, nous découvrîmes un tout autre ennemi. Des araignées géantes hautes d'un mètre nous chargèrent. Deux Haradrims furent dévorés par les mygales en un rien de temps. Je tranchai le bras d'un gobelin et le découpai ensuite les huit pattes de l'arachnoïde. Un gobelin sauta et planta sa lame dans le cou d'un Rohirrim, mais juste après il se fit fendre par un soldat élite. Trois bêtes velues sautèrent sur un guerrier élite et ils le plantèrent de leurs crocs empoisonnés. Les ents chargèrent dans le tas, et rapidement ils se retrouvèrent les jambes envahies par les araignées. Ne sachant trop comment s'en débarrasser, ils se secouèrent autant qu'ils purent. Gwalïn sauta et trancha en deux une de ces horribles créatures que sont les octopodes.
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