Les missions de Dlurbûrz

Ton chef de demande d'attaquer des elfes, ces êtres sylvestres méprisable... tues les sans pitié et détruis leur village celui-ci se trouve a 100 kilomètres au sud des landes d'etten.
Les elfes sont très forts a l'arc, et aussi les plus habiles créatures alors fais attention.

Ennemis: 50 elfes armés de boucliers et d'épées elfiques qui font mal et 40 archers elfes avec une précision redoutable. Et 30 villageois.

Alliés: toi, tes gobelins + 10 chevaucheurs d'araignées + 2 troll des cavernes (ils n'ont pas atteint un age suffisent pour que les flèches leurs rebondissent sur leur épaisse peau, ils tomberont vite.) + 1 petit Drake de feu encore tout jeune pour embraser le village elfe.


Dlurbûrz était prêt pour sa première mission aux côtés de Gorkil, le roi gobelin des landes des etten. Sa garde rapproché, les traqueurs gobelins, surveillaient les alentours. Dlurbûrz s’équipa de sa nouvelle armure lourde gibeline. Il sortit de la pièce où il s’était reposé et alla voir Gorkil dans son trône. Arrivé au trône de la forteresse de Gorkil, Dlurbûrz s’inclina et demanda :

«Gorkil, roi gobelin des landes des etten, je suis venu te voir pour avoir ma mission !
- Enfin, le sergent en chef Dlurbûrz est parvenu jusqu’à moi ! Pour savoir si tu mérite bien ton grade je vais t’envoya dans des lieux elfiques où tu détruiras un village de ses crapules aux oreilles pointus !
- Je brûlerai le village de ces dresseurs de poneys ! répondit Dlurbûrz
- Fort bien, mais laisse moi te donner dix chevaucheurs d’araignées ainsi que deux trolls des cavernes et sans oublier un jeune Drake de feu pour brûler le village de ces maudits elfes !
Ils t’attendront à la sortie de la forteresse !
- J’y vais de ce pas, roi Gorkil.
- Le village est à cent kilomètres au Sud !»

Dlurbûrz se retira et marcha dans les couloirs de la forteresse jusqu’à la cave où étaient ses guerriers gobelins. Il entra et ses gobelins se mirent en ligne.

«Vermines, nous partons vers le Sud, nous allons goûter à la viande des Elfes !»

Les gobelins poussèrent des cris pour se réjouirent. Dlurbûrz sortit de la cave pour aller vers les prisons des trolls. Les couloirs sentaient de plus en plus mauvais et Dlurbûrz suivit des sa garde rapprochée, demanda aux gardiens ses semi trolls.

«J’ai besoin de mes semi trolls, vermines !»

L’un des gardiens n’accepta pas le nom qu’il lui était attribué. Il sauta sur Dlurbûrz, mais les traqueurs le coupèrent en tranches. Les autres gardiens décidèrent d’obéir. Les semi trolls étaient devant Dlurbûrz et tous ensemble, ils se dirigèrent vers les tanières des araignées. Les couloirs s’entaient moins mauvais que vers les cages des trolls, mais ils étaient remplis de toiles d’araignées. Dlurbûrz s’avança et ordonna à ses chevaucheurs de se préparer. Les gobelins prirent leurs lances et enfourchèrent leurs araignées. Dlurbûrz décida alors de sortir le plus vite possible de ces tunnels et remonter à la surface. Suivi de sa garde, de ses semi trolls et de ses chevaucheurs d’araignées, Dlurbûrz trouva enfin le couloir qui les mena à la surface. Là Dlurbûrz ordonna de se mettre en formation : les semi trolls au centre, les guerriers gobelins devant et les chevaucheurs sur les côtés. Devant la forteresse de Gorkil, une petite armée était prête à se lancer dans une mission peut-être difficile. Dlurbûrz qui avait oublié les troupes que lui avait confié Gorkil, ordonna à son armée de se mettre en route
. Mais un capitaine accouru vers lui pour lui barrer la route et il prit la parole :

«Eh ! Vermine de la Moria, aurais-tu oublié les soldats que t’a confié le Roi Gorkil ?»

Dlurbûrz sauta sur le capitaine gobelin, sortit sa lame et la plaça sous le coup du gobelin et le menaça de na plus jamais l’appeler ‘‘vermine’’. Le capitaine acquiesça et Dlurbûrz retira sa lame se tourna et finalement se retourna et cracha sur le gobelin. Le capitaine offensé qu’un sergent en chef lui manque de respect se rua sur lui et essaya de planter sa lame dans la jambe de Dlurbûrz. Heureusement deux des traqueurs parèrent la lame et attendirent les ordres de leur chef pour riposter. Mais Dlurbûrz ne fit plus attention au capitaine et demanda aux troupes de Gorkil de s’approcher. Il réorganisa sa formation : il plaça les autres chevaucheurs avec les siens, sur les flancs, les deux trolls complétèrent le milieu avec les semi trolls et le Drake se plaça derrière. Quand Dlurbûrz fut sûr de lui, il leur ordonna d’avancer vers le sud, vers les frontières elfiques…
Le voyage est long, mais monotones. Les gobelins ne traversaient que des forêts avec des marais boueux. Cela faisait déjà deux jours qu’ils marchaient et ils en avaient déjà assez. Pour la nuit ils devaient se reposer sur la terre humide et boueuse. Mais arrivés aux frontières elfiques. Les forêts pétrifiées pleines de toiles d’araignées et boueuses devenaient des forêts moins humides, beaucoup moins boueuses, mais couvertes de cadavres… Les gobelins étaient contents, peut-être qu’ils pourront enfin manger un peu de chair, car ils mangeaient que du pain moisi… Mais leurs espoirs furent bien vain car les cadavres étaient déjà dissous et il ne restait que les armes et armures des morts. Ils continuèrent leur voyage encore dans la mauvaise humeur, pas de viande fraîche, pas de combats et voyager dans une forêt elfique se n’est pas très apprécié. Mais la monotonie du voyage allait se terminer, car ils approchaient du village elfique et surtout, ils quittaient enfin la forêt. Mais maintenant le village était droit devant, ils allaient pouvoir goûter à la chair elfique et dégourdir leurs lames. Dlurbûrz ordonna la formation de départ mais fit quelques changements : les trolls et semi trolls sur les flancs, le Drake au centre et les chevaucheurs bien devant. Après que la formation était enfin prête, Dlurbûrz ordonna la charge…
Pendant ce temps dans le village, les elfes virent le danger et le capitaine ordonna :

«Tous les villageois se cachent dans les cachettes, les épéistes devant et les archers derrière. Epéistes, préparez un mur de bouclier tandis que vous, archers, vous bandez vos arcs et vous décocherez vos flèches à mon signal et préparez vous vite !»

Les elfes se préparaient le plus vite possible, mais Dlurbûrz avait déjà ordonné la charge. Les chevaucheurs d’araignées étaient en tête suivis par les guerriers gobelins et des trolls et semi trolls. Dlurbûrz et les traqueurs restaient un peu en retrait. En voyant les araignées qui se rapprochaient, le capitaine elfe ordonna aux archers de décocher leurs flèches. Les flèches s’élancèrent dans les airs pour retomber sur l’arrière des chevaucheurs. Plus des trois quarts de la cavalerie des gobelins sont morts sous les flèches meurtrières des êtres sylvestres. Les huit survivants continuèrent leur charge mais se firent repoussé par les épéistes. Le choc des araignées sur les boucliers fit reculer araignées et épéistes. Mais les épéistes réussirent à contre attaquer et transpercèrent les gobelins et leurs montures grâce à leurs lames elfiques. Devant l’armée des elfes, il y avait quelques cadavres d’araignées et de gobelins. Les elfes, de la première ligne, avaient sur leurs lames le sang de leurs ennemis. Mais le combat n’était pas encore terminé et les guerriers gobelins étaient justes derrière la cavalerie ce qui leur permis de réussir leur charge et de prendre par surprise les épéistes. Les lames rouillées transpercèrent les elfes. Quatorze elfes tombèrent, le sang dégoulinant de leurs bouches et de leurs plaies. Les gobelins se jetèrent sur les cadavres pour goûter à leur chair et boire de leur sang frais. Les onze elfes de la première ligne, contre attaquèrent pour venger leurs frères, mais les archers s’en occupèrent et les gobelins étaient morts avant d’avoir put goûter cette chair si tendre. Seulement les semi trolls étaient derrières et chargèrent sur les épéistes. Les semi trolls tuèrent chacun un épéiste. Certains se contentaient de l’attraper et de la balancer sur le village, d’autres les mangèrent et les derniers les coupèrent grâce à leurs longues épées. La palissade avait souffert face aux lancés des semi trolls. Mais les archers et les épéistes survivants terrifiés se ruèrent derrière la palissade pour mieux se protéger. L’un des épéistes n’eut pas cette chance car il le fit attraper par un troll des cavernes et s’écrasa sur la porte qui la détruit. Les archers reculèrent un peu tandis que les épéistes préparèrent leur mir de boucliers pour résister à ces monstres. Le Drake de feu s’avança progressivement vers le village suivit de quelques centaines de mètres par les traqueurs et Dlurbûrz. Les épéistes réussirent à résister à la charge des bêtes enragés, mais ils ne résisteraient pas bien longtemps. Heureusement pour eux, les archers les soutenaient et décochèrent des flèches sur les monstres. Six semi trolls tombèrent sous le poids des flèches meurtrières. Les quatre semi trolls et les deux trolls firent un carnage. D’un côté les lames découpèrent des épéistes. De l’autre, les deux marteaux écrasèrent les elfes. Ce qui fit un total de sept morts. Terrifiés une nouvelle fois, les épéistes reculèrent mais les monstres n’en avaient pas encore finis et écrasèrent, transpercèrent et balayèrent les dix-huit épéistes. Les archers décochèrent une nouvelle fois leurs flèches et, ces flèches vinrent marqués la mort des monstres. Dlurbûrz, en voyant le carnage, s’arrêta de marcher. Le Drake avançait vers sa cible et quand il fut à portée, il prit son souffle et cracha des flammes. On entendit des hurlements et dès que les flammes disparurent, elles laissèrent place à une trentaine d’archers brûlés. Mais il restait encore dix archers et ils criblèrent de flèches le monstre cracheur de feu. Les elfes décochèrent une volée de flèches sur le reste des gobelins, les traqueurs et Dlurbûrz. Dlurbûrz ordonna alors à ces troupes de s’enfuir mais seulement deux d’entres se firent transpercés par les dernières flèches. Les elfes poussèrent des cris de joie même si la moitié du village était en feu. Dlurbûrz qui courait dans la forêt, se dit que ce qui c’est passé n’aurai jamais dû se passer. Le combat contre les elfes était autre chose que le combat contre les nains. Mais ce qui l’inquiéta le plus c’était de devoir le dire à Gorkil. Les jours passèrent et les gobelins fuyaient encore et finalement ils arrivèrent enfin à la fin de la forêt pour y trouver la forteresse gibeline des landes d’etten. Les traqueurs et Dlurbûrz s’avancèrent vers la forteresse et y entrèrent. Ils se dirigèrent vers la salle du trône et Dlurbûrz se décida à y entrer. Gorkil les attendait sur son trône et leur dit :
«Alors le sergent Dlurbûrz a rempli sa mission on dirait ! Enfin ces crapules de grandes oreilles ne nous nuiront plus !
- En fait, la moitié du village a été brûlé et j’ai perdus presque tous les gobelins. Il ne me reste plus que ma garde rapproché. Cette mission est un échec total…
- Quoi ? Je demande un sergent gobelin pour me débarrasser d’un petit village et voici qu’il me rapporte un échec ! Je ne veux plus te voir sale vermine !!
- Soit, je vais retourner en Moria, et je jure qu’un jour je te tuerai !
- Hum ? Ha ha ha ha ha ! Me tuer ? Ha ha ha ha ha ! Fais ce qu’il te plaît mais ne viens plus ici vermine ! Mais laisse moi te dire quelque chose d’important. Ton roi Durbûrz est un incapable !
- Je te défends de dire ça !
- Je viens de recevoir un message… Il dit que ces pourritures de nains ont, pris le royaume de la Moria !
- Qu… Quoi ? C’est impossible !
- Tu n’as nulle part où aller, mais je pense que tu pourrais aller là haut, en Angmar. Être au service du roi sorcier, qu’est ce que tu en dis ?
- Alors c’est vrai… Je ne vois pas ce que je pourrai faire d’autre. Je vais me rendre à Carn Dûm.»

Dlurbûrz se retira avec un air de tristesse. Ces gardes le suivaient et ensemble, ils quittèrent la forteresse pour se rendre plus vers le Nord, vers la cité du Roi Sorcier, Carn Dûm…
Cela faisait deux heures qu’ils marchaient en direction de la célèbre forteresse du Roi Sorcier. Ils étaient déjà arrivés en Angmar depuis peu et il neigeait. Les traces des gobelins étaient profondes, la neige était assez épaisse et ralentit l’allure des gobelins. Ils commençaient à avoir très faim, car ils n’avaient rien mangés depuis quelques jours et soudain un troll des neiges apparu. Dlurbûrz le regarda et vit un signe de la couronne de fer sur le bouclier de celui-ci. Il lui demanda alors où était Carn Dûm mais le troll ne répondit pas et sortit son arme pour se jeter sur le gobelin. Mais Dlurbûrz évita l’attaque meurtrière et les traqueurs placèrent leurs armes autour du troll. Le troll répondit alors :

«Carn Dûm… Là haut ! Moi conduire… vous ! Et vous crok là bas !»

Dlurbûrz ordonna à ses traqueurs de retirer leurs armes et ils suivirent le troll. Après quelques minutes de marche. Ils pouvaient apercevoir la cité d’Angmar. Ils continuèrent de s’approcher et un homme en noir sortit et s’adressa au gobelin :

«Que viens faire un gobelin des landes d’etten ici ?
- Je ne suis pas un gobelin des landes d’etten ! cria Dlurbûrz, je suis un gobelin de la Moria stupide humain !
- Ne m’appelle pas comme ça ! Et excuse moi si je t’ai pris pour un gobelin de Gorkil. Viens toi et tes gobelins, venez à l’intérieur, vous allez ‘‘crok’’, et vous irez vous présentez au général.
- Crok ?
- Oui, cela signifie manger !»

Dlurbûrz étonné suivit l’humain et à l’intérieur il mangea de la bonne viande. Les traqueurs étaient bien contents pour une fois… Dlurbûrz s’avait que demain il devra se présenter au Roi Sorcier et il devra faire tout son possible pour avoir une armée et plus tard, reprendre la Moria…

Terminé

Bilan :
2 traqueurs sur 10 sont morts.
Tous les semi trolls, les guerriers gobelins et les chevaucheurs d’araignées sont morts.
Les troupes prêtées par Gorkil sont mortes.
Les épéistes elfes sont morts.
30 archers elfes sur 40 sont morts.
L’objectif de la mission a été un échec.
Dlurbûrz se retrouve maintenant en Angmar.

une petite côte s'il vous plais ?

J'aurai un conseil à te donner: Fais attention aux fautes d'orthographe ( nombreuses dans le textes, surtout les fautes de frappes ) et à la longueur du texte. Les textes devront êtres de plus en plus longs au fur et à mesure de ta progression.

qv c'est a moi de noter puisque c'est moi qui est donner la mission.

Désoler Ar, vas-y seulement.

mais je te di merci parce que j'avais pas vu et je vais regarder la mission et si seulement je trouve qu'il mérite une meilleur note je change.

longueur: 15/20 ( faut que tu fasse plus long)
action: 14.5/20
histoire: 14/20
orthographe: 6/10 ( relis toi, arrête de te répeter, utilise des synonymes genre les créatures caverneurse pour les gobelins, les êtres sylvestres, pointus, les premiers nés pour les elfes.

soit: 14

ok merci beaucoup Ar !
Une mission s'il vous plais !
Je suis en Angmar.
J'ai comme troupe 8 traqueurs gobelins.

Le Roi-Sorcier, qui n'engage pas n'importe qui, désire te tester avec une mission qu'il juge à la portée d'un Sergent chef. Un groupe d'elfes approche de la frontière d'Angmar. Il veut que tu les arrêtes avant qu'il n'entre dans le royaume. Un capitaine influant semble être parmi eux, rapporte-le au Roi-Sorcier en vie, et essai de minimiser les blessures

Troupes ennemies: (70 soldats elfes) 40 elfes épéistes et 30 archers elfes, et 20 cavaliers lanciers elfes.

Troupes alliées: Toi, tes troupes, 30 orcs de Gundabad, 10 trolls des neiges, 2 trolls Olog-hai et 20 archers numénoréens noirs.

Objectif primaire: vaincre la troupe elfe.

Objectif secondaire: rapporter le capitaine elfe.

il te reste plus grand chose comme troupes ^^, allez tiens ta mission:

Les forces d'Angmar sont encerclés par des armées naines, et la position des camps ennemis est encore inconnu. Tu es envoyé en tant qu'éclaireur. Trouve la position des cinq camps ennemis et organise une attaque contre ces maudits êtres barbus.

1er objectif: Localiser les 5 camps ennemis
2ème objectif: Détruit les camps avec l'aide des forces d'angmar

Forces ennemies: 25 guerriers nains armés de hache et de bouclier+20 rangers nains+5 nains manieurs de hache lourde (élites) (par camp)

Forces alliées: Toi et tes hommes+70 orques des montagnes+20 cavaliers loups+25 archers orques+10 semi-trolls lanciers

bonne chance

Le Roi-Sorcier, qui n'engage pas n'importe qui, désire te tester avec une mission qu'il juge à la portée d'un Sergent chef. Un groupe d'elfes approche de la frontière d'Angmar. Il veut que tu les arrêtes avant qu'il n'entre dans le royaume. Un capitaine influant semble être parmi eux, rapporte-le au Roi-Sorcier en vie, et essai de minimiser les blessures
Troupes ennemies: (70 soldats elfes) 40 elfes épéistes et 30 archers elfes, et 20 cavaliers lanciers elfes.
Troupes alliées: Toi, tes troupes, 30 orques de Gundabad, 10 trolls des neiges et 20 archers Nùménoréens noirs.

Objectif primaire: vaincre la troupe elfe.
Objectif secondaire: rapporter le capitaine elfe.

Après avoir mangé le délicieux repas offert par les hommes d’Angmar, le Capitaine Nùménoréen qui avait accueillit les gobelins, les conduits à la salle des armes pour rencontrer le Général Nùménoréen qui remplaçait le Roi-Sorcier pendant son absence. Dlurbûrz se demandait comment se faisait il qu’il fasse chaud à l’intérieur et très froid à l’extérieur. Mais il ne se plaignait pas car il préférait être dans le bâtiment… Il y avait de nombreuses salles, la plupart étaient des chambres, celles des humains qui vivaient ici. Le reste était des salles d’entraînement ou encore des forges. Dlurbûrz remarqua une salle où les hommes se lançaient des défis pour s’entraîner. Mais les vaincus, étaient jetés aux loups pour les nourrir. Le Sergent chef de la Moria croisa aussi des orques, des orques de Gundabad. Il croisa aussi un assez grands nombres de Commandants. Soit ils venaient de recevoir leurs missions, soit ils avaient fait leurs rapports. Arrivé devant la porte de la salle de guerre des officiers, le Nùménoréen demanda aux Gobelins de l’attendre ici. Dlurbûrz put écouter la discussion de deux humains :
«Qu’est-il devenus de ce Capitaine de Cirith Gorgor ?
- Si tu veux mon avis, il a dut fuir à l’idée de voir qu’on était bien supérieurs à eux !
- Oui et non, répliqua un Nùménoréen qui venait de sortir de la salle des armes. Il a échoué à sa mission et on dit qu’il s’est réfugié à Dol Guldur.
- Alors il a eu peur de la colère du général, répondit l’un d’eux en rigolant.»

Les trois humains ricanèrent en chœur et dès qu’ils virent les gobelins, ils s’arrêtèrent immédiatement. Dlurbûrz les regarda de travers et s’apprêta à les punir quand le Capitaine sortit de la salle pour y faire rentrer les Gobelins. Le Sergent chef des créatures des cavernes put observer la pièce et y vit des hommes et des orques assis à de grandes tables sûrement en train de discuter de leur plan. Le gobelin tourna la tête pour regarder le Général. Celui-ci s’adressa aux gobelins :

«Bienvenue à Carn Dûm gobelins, je suis le Général qui remplace le Roi-Sorcier en son absence. Je sais que le Roi-Sorcier n’engage pas n’importe qui et je vais te tester par une mission de Sergent Chef. Alors, nos éclaireurs nous ont rapportés que des elfes approchaient des frontières, tu dois les arrêter. Mais…
- Encore des elfes ? coupa Dlurbûrz. J’ai déjà combattus ces oreilles pointues et j’ai perdus toutes mes troupes !
- Ne me manque pas de respect gobelin sinon tu vas regretter de t’être aventurer loin au Nord ! Bon je disais que leur chef, un capitaine influant était avec eux, tu ne dois pas le tuer, tu dois nous le rapporter vivant. Est-ce que c’est clair gobelin ?
- Très clair, mais, je suppose qu’ils ont une grande armée alors que nous, nous ne sommes que neuf !
- Ah oui, bon, Ufrin t’accompagnera avec ses troupes.
- Qui ? Moi ? demanda tout étonné le Capitaine Nùménoréen.
- Oui, toi !
- Mais j’ai d’autres missions à faire !
- Tu préfères qu je lui donne tes troupes ?»

Le Capitaine soupira et répondit :

«Très bien, si c’est vos ordres, alors je l’accompagnerais.
- Voilà que tout rentre dans l’ordre. Allez, partez sur le champ.»

Le capitaine s’inclina et les gobelins en firent de même. Après ils quittèrent la pièce. A l’entrée, les trois humains qui avaient tout entendus se moquèrent mais Ufrin en plaqua un sur le mur en mettant son bras sous son cou. La victime avait du mal à respirer et les deux autres essayèrent d’empêcher le Capitaine de faire quoi que se soit. Finalement il retira son étreinte et se retourna. Mais en un seul geste, il donna un coup de poing aux trois hommes. Emportés par le coup, ils tombèrent par terre et se cognèrent les uns contre les autres. Dlurbûrz ne dit mot, il resta silencieux pour ne pas évoquer la colère de son supérieur.
Le Nùménoréen et les gobelins marchèrent dans un silence absolu. Devant la grande porte de Carn Dûm, l’homme demanda aux créatures hostiles de la Moria d’attendre qu’il prépare ces troupes. Les créatures obéirent et se placèrent à une table. Quelques minutes plus tard, un sauvage de Rhudaur se plaça à la table des gobelins et leur dit :

«Comme si on avait besoin de gobelins fragiles des Landes d’etten»

Dlurbûrz le regarda de travers et les traqueurs se préparèrent à sortir leurs armes. Il y eu un grand silence et tous les regards étaient fixés sur le Chef gobelin. Le sauvage qui n’accepta pas qu’un gobelin le regarde de travers, commença à s’impatienter.

«Eh ! Tu pourrais dire quelque chose sale pourriture des landes d’etten !»

Dlurbûrz sauta alors sur l’homme et plaça sa lame sous le cou du sauvage. Les compagnons de l’homme de Rhudaur sortirent leurs armes et les traqueurs en firent de même. L’homme plaça sa main sur sa hache pour la sortir au bon moment. Dlurbûrz quant à lui avait son autre main sur son bouclier dans son dos. Les compagnons quant à eux s’apprêtaient à lancer leurs haches sur le gobelin. Les gardes gobelins avaient leurs longues haches et ils étaient prêts à agir et à sauter sur leurs victimes. Les minutes s’écoulèrent aussi lentement qu’un escargot rampant sur du pavé. Les autres hommes, les Nùménoréens regardèrent, la scène, amusés. Soudain, le sauvage dégaina sa hache et Dlurbûrz coupa la gorge de sa victime. Il prit son bouclier et le plaça devant lui pour parer les haches que lançaient les autres sauvages. Elles rebondirent sur le bouclier pour aller se planter dans le sol ou sur les tables. La lame du gobelin avait du sang humain qui dégoulinait. Dlurbûrz le lécha pour apaiser sa gorge sèche. Les traqueurs sautèrent sur les lanceurs de haches et les transpercèrent avec l’aide de leurs longues haches. Il y avait neuf corps d’humain plains de sang par terre. Les armes des créatures de la Moria n’avaient déjà plus de sang car, les gobelins avaient déjà léchés le sang. Dès que le capitaine arriva avec ses soldats, des guerriers orques, des trolls des neiges et des archers Nùménoréens, il demanda aux hommes se qui c’était passé. Ils répondirent que les gobelins en étaient la cause. Le Capitaine s’avança vers le Sergent chef, qui était en train de ranger ses armes tout comme ses gobelins, et lui dit :

«Gobelin, je sens qu’on va bien s’entendre ! Vous autres jetez les cadavres dans les fosses des loups !»

Dlurbûrz fut surpris, il s’attendait à ce que le Capitaine lui lance ‘‘Tu sais combien nous a coûté ces sauvages ?’’. Mais le Capitaine n’en oublia pas la mission et ils sortirent dehors pour affronter le froid éternel d’Angmar…
Après quelques heures de marche sous la neige et un froid de canard, ils arrivèrent vers les frontières d’Angmar. Le climat commença à se réchauffer et la neige s’arrêta pour de bon. A ce moment précis, le Capitaine fit signe aux soldats de ne pas faire de bruit, les elfes devaient être proches. En effet, à quelques centaines de mètres, les êtres sylvestres étaient sur leurs gardes, ils savaient que les hommes d’Angmar avaient dû les repérer et qu’ils avaient envoyés des hommes et qu’ils seraient là dans quelques heures. Or, les hommes d’Angmar étaient déjà là et ils avaient un avantage qu’il fallait utiliser tout de suite pendant qu’ils n’étaient pas encore vraiment sur leurs gardes. Le Capitaine distingua des elfes épéistes, des archers et devant, des cavaliers lanciers. Il ordonna aux ‘‘rôdeurs noirs’’ de bander leurs arcs et de viser les archers. Les trolls des neiges devaient être prêt à foncer sur les épéistes et les orques ainsi que les créatures des cavernes devaient s’occuper des cavaliers même si se sera peut-être un massacre. Les rôdeurs se mirent en place derrière de gros rochers, les trolls se placèrent à un endroit stratégique pour qu’ils puissent charger sur le flanc des épéistes et les créatures de Gundabad et de la Moria en firent de même pour les cavaliers. Dès que tout le monde fût en place, le Capitaine envoya le signal. En un instant les flèches des Nùménoréens vinrent s’écraser sur les archers qui en tuèrent la moitié, les premiers nés se retournèrent mais les épéistes et les cavaliers se firent charger de flanc, les archers bandèrent leurs arcs pour toucher les rôdeurs mais ces derniers furent bien plus rapides (ce qui est rare) et les tuèrent jusqu’au dernier tout en subissant quelques pertes par certaines flèches elfiques. Tandis que les cavaliers se divisèrent en deux groupes pour faire face à leurs ennemis, le Capitaine Nùménoréen se demandait où était le chef des oreilles pointues. Il eut sa réponse en constatant qu’une dague elfiques était sous son cou. Il ferma les yeux et essaye de tourner sa tête mais la dague l’en empêcha en touchant son cou. L’homme ne fit plus un geste et attendit la fin de la bataille. Les cavaliers chargeaient sur les créatures de l’ombre et le premier groupe fit beaucoup de victime contre les orques. Mais ils décidèrent de mettre fin à cette charge en plaçant les lanciers devant. En voyant les lances, les chevaux s’arrêtèrent et les orques firent descendre les cavaliers. Ils se ruèrent sur eux tandis que les chevaux s’enfuyaient du champ de bataille. Du côté des gobelins, les traqueurs couraient vers les cavaliers, les premiers nés, galopant vers eux pensaient pouvoir les tuer si facilement mais dès que les traqueurs furent assez proches des montures, ils se glissèrent en dessus et avec leurs armes ouvrirent les ventres de huit chevaux. Tous les composants du corps tombèrent par terre et les chevaux se penchèrent alors vers le devant. Les cavaliers tombèrent à terre en premier et se firent écrasé par leurs montures. Les deux cavaliers restants se retournèrent et essayèrent de charger les gobelins par derrière, mais ils avaient laissés Dlurbûrz qui en profita pour couper les pattes arrières des fières montures elfiques. Ils tombèrent en arrière et les cavaliers furent chanceux de tomber après les chevaux ce qui leur évita une mort certaine. Mais le Sergent chef n’avait pas dit son dernier mot et s’avança vers ses victimes. Avec sa fière lame pleine de sang, elle allait enfin goûter au sang elfiques. Le premier elfe cria de douleur en sentant la lame dans son cœur et le deuxième se releva aussitôt pour faire face à son adversaire, une crapule des montagnes. Il s’élança vers la créature des cavernes et tout d’un coup s’arrêta net devant son ennemi. L’un des traqueurs avait enfoncé son arme dans le dos du premier né. Quelques secondes plus tard, l’elfe tomba, et le gobelin récupéra son arme. Du côté des épéistes et des trolls, c’était aussi un carnage. Les monstres des neiges avaient chargé leurs ennemis avant qu’ils ne puissent faire un mur de bouclier. Dix épéistes sur le flanc chargé, se firent renversés et écrasés par les trolls. Les autres arrêtèrent la charge grâce à leurs boucliers et essayèrent d’envoyer ces monstres à la mort. Les cinq premiers épéistes plantèrent leurs épées dans le torse de deux créatures des neiges. Les victimes reculèrent et placèrent leurs mains sur leurs plaies pour arrêter l’hémorragie. Les êtres sylvestres saisirent leur chance et attaquèrent les deux blessés à coups de lames. Les monstres déjà affaiblis titubèrent et tombèrent à terre. Les êtres de Fondcombe remontèrent leur moral et avec d’un élan de bravoure, ils firent face aux autres monstres. Les rôdeurs bandèrent leurs arcs, visèrent et décochèrent leurs flèches meurtrières…
Les elfes ne s’en relevèrent point, et les forces d’Angmar se réjouirent de leur victoire qui a été gagné un peu trop facilement. Pendant ce temps, le capitaine Nùménoréens profita de des cris de joie pour se baisser et donc pour se libérer de l’emprise de son ennemi. Celui-ci, surpris lança sa dague à l’aveuglette et prit son arc et une flèche. Le capitaine d’Angmar esquiva la dague et sortit son épée tout en s’élançant vers l’adversaire aux oreilles pointus. Le sang gicla des deux côtés, Ufrin avait une flèche dans l’épaule droite et l’elfe se retrouvât avec l’épée du capitaine d’Angmar dans l’épaule gauche. Tout deux ne pouvait plus attaquer l’autre, mais le capitaine des premiers nés n’avait pas dit son dernier mot, il coura en direction de la forêt suivit de son ennemi. Dlurbûrz chercha des yeux le capitaine d’Angmar ainsi que celui des pourritures sylvestres. Il ne vit rien mais entendit des bruits venant de la forêt, curieux il s’empressa de s’y rendre. Ses traqueurs qui avaient jurés obéissance le suivirent pour ne point le perdre. Le reste des troupes d’Angmar se demandèrent bien que faisait le Sergent chef, mais ils n’eurent point envie de le suivre. Seulement, les rôdeurs qui étaient plus curieux et qui avaient eux aussi entendus ces mystérieux bruits, suivirent à leur tour les Gobelins. Dlurbûrz pénétra dans la forêt et put distinguer devant lui une clairière. Il semblait y avoir des personnes et le Sergent chef des cavernes avança le plus prudemment possible. Talonné par les gardes gobelins et par les Nùménoréens, Dlurbûrz put enfin distinguer ce qui y avait de si mystérieux dans la clairière : le Capitaine devant lui, plus loin il distingua celui des elfes et autour, d’autres archers elfes. Dlurbûrz fit signe à ses traqueurs de s’occuper des elfes. Les traqueurs avancèrent doucement vers leurs cibles pour ne pas se faire remarquer. Les rôdeurs quant à eux bandaient leurs arcs et visèrent tous les elfes excepté leur Capitaine. Celui-ci se retourna vers le Nùménoréen et lui dit :

«Vous, les chiens d’Angmar, vous êtes faibles. C’est parce que les hommes sont faibles que vous avez pris le royaume d’Arnor ! Elfes, sortez vos lames elfiques et préparez-vous !»

Les êtres sylvestres obéirent et se retournèrent tous, tout en tranchant à l’aveuglette leurs ennemis. Deux elfes ne trouvèrent rien derrière eux, mais ils se firent transpercer par deux flèches de rôdeurs. Le sang coulait de leur bouche et ils tombèrent par terre. Quant aux huit autres, ils trouvèrent chacun un gobelin derrière eux. Les traqueurs gobelins n’étaient pas morts, car ils s’étaient baissés pour esquiver les lames. Mais ils contre-attaquèrent avec les haches et
coupèrent les jambes des elfes. Les elfes étonnés, tombèrent à terre en hurlant de douleur. En entendant les cris de douleur, les forces d’Angmar se précipitèrent vers la forêt. Du sang coulait en abondance depuis les jambes de la race des premiers nés. Hurlants de douleur, les elfes essayèrent de frapper les créatures des cavernes avec leurs armes. Mais ils n’atteignirent aucuns de leurs ennemis. Les rôdeurs se déplacèrent autour du capitaine elfe et bandèrent leurs arcs en visant leur cible. Le Capitaine des êtres sylvestres regarda autour de lui les rôdeurs et vit qu’il ne pouvait plus rien faire. Dlurbûrz s’approcha du Capitaine des Nùménoréens et lui demanda si tout allait bien. Il répondit qu’il avait affreusement mal à son épaule. L’un des rôdeurs s’approcha à son tour de son Capitaine et avec l’aide d’un de ses bandages, il enroula l’épaule de son chef. Le Sergent Chef des gobelins se retourna vers le Capitaine des Elfes, il ricana et lui dit :

«Vous crapules d’oreilles pointus, vous regretterez amèrement vos raids sur les forces des ténèbres. Vous n’avez aucune de chance de vous échappez de l’obscurité du Mordor !
- Gobelin ! Les oreilles pointus n’ont pas besoin de savoir ce que tu viens de leur dire, répondit le Nùménoréens, et puis, depuis quand parles-tu pour le Seigneur des Ténèbres ?
Allez rôdeurs, embarquez l’elfe !»

Les rôdeurs obéirent et enchaînèrent l’elfe. Les forces d’Angmar arrivèrent mais le Capitaine leur fit signe de retourner dehors. Les forces d’Angmar quittaient peu à peu les lieux et se dirigèrent vers Carn Dûm. Dlurbûrz suivit les ‘‘Hommes’’ d’Angmar et il dit en même temps :

«Abattez-les !»

On entendit des armes se planter dans le sol et les Traqueurs sortirent des bois pour suivre leur chef. Les huit archers elfes avaient une marque de hache dans leur poitrine. Les gobelins les avaient tué après les avoir laissé souffrir… Le retour se fit monotone que ce soit dans les bois sombres que dans la neige glacée. Ils durent emprunter un col d’un des collines glacées depuis l’avènement du Roi-Sorcier. Heureusement le col était assez large pour que l’armée puisse passer sans problème. Mais Dlurbûrz aperçut quelque chose, quelque chose qui bougeait en bas. On aurait dit une armée qui marchait elle aussi vers Carn Dûm. Dlurbûrz pensait que c’était une armée envoyé du Mordor ou bien c’était une armée sous les ordres d’un autre Capitaine d’Angmar, mais Dlurbûrz continuait d’observer cette sois disante armée et put apercevoir malgré les vents forts et glacés, une bannière naine !

Bilan :
Tous les elfes sont morts à part leur capitaine.
Aucun gobelin n’a encore rejoint ses camarades dans l’autre monde.
Il y eut quelques morts du côté des forces d’Angmar.

La Prochaine mission est celle de Sparda avec les nains.

Te revoila sa fait plaisir je vais lire ton texte t'auras une bon note en longueur en tout cas

aurais-je un jour l'honneur de t'affronter, méprisable vermine verte ?

dis-moi, quelle jambe préfère tu perdre, la gauche ou la droite ? dis-moi ou je te coupe les deux

J'ai besoin de la note de Qv pour l'autre texte et pour ce texte, j'ai besoin de la note de Sparda.
Les forces d'Angmar sont encerclées par des armées naines, et la position des camps ennemis est encore inconnue. Tu es envoyé en tant qu'éclaireur. Trouve la position des cinq camps ennemis et organise une attaque contre ces maudits êtres barbus.
1er objectif: Localiser les 5 camps ennemis
2ème objectif: Détruit les camps avec l'aide des forces d'Angmar
Forces ennemies: 25 guerriers nains armés de haches et de boucliers + 20 rangers nains + 5 nains manieurs de haches lourdes (élites) (par camp)
Forces alliées: Toi et tes hommes + 70 orques des montagnes + 20 cavaliers loups + 25 archers orques+10 semi trolls lanciers

Dlurbûrz est en route pour Carn Dûm avec Ufrin, le capitaine d’Angmar. Le gobelin vient de terminer la mission, mais il aperçoit quelque chose en bas, le Sergent Chef vit que c’était des nains…
Les nains avançaient avec une grande allure, c’est sûr, ils venaient en Angmar pour prendre d’assaut la forteresse du Roi-Sorcier. Dlurbûrz recula et courra en direction du Capitaine. Suivi de ses traqueurs gobelins, le Sergent Chef de la Moria se ruait vers Ufrin en slaloment entre les forces du Nùménoréen qui le suivaient. Quand Dlurbûrz fut assez proche de l’homme, il l’appela :

«Ufrin ! On a un très gros problème !»

Le Capitaine se retourna ainsi que ses rôdeurs et lui demanda :

«Que se passe-t-il gobelin ?
- Des centaines de nains approchent à grand pas de Carn Dûm !
- Des nains dis-tu ? C’est impossible, ces êtres barbus ont cessé leurs attaques sur l’Angmar depuis toujours ; et puis ils sont occupés avec tes congénères.
- Mais cela fait quelques mois qu’ils ont repoussé les miens des mines de la Moria.
- Bon d’accord, nous allons nous préparez. En formation…
-Attends, coupa Dlurbûrz, ils sont en bas !
- Il fallait le dire plus tôt ! On reprends la traversée et au pas de course, allez, on se dépêche !»

Les forces d’Angmar se mettaient peu à peu à courir. Les gobelins firent de même et personne ne sentit le froid leur traverser les échines. Au lieu de mettre une demi-journée pour atteindre Carn Dûm, ils mirent moins de six heures. Arrivés enfin à la grande porte de la forteresse du Roi-Sorcier, Ufrin demanda qu’on leur ouvre au plus vite :

«Soldats d’Angmar pressez-vous d’ouvrir cette porte, les forces d’Ufrin sont de retour et avec de mauvaises nouvelles !
- Déjà, on ne vous attendait pas de si tôt, mais peut-être que vous avez échouez à votre mission !
- Ouvrez, cria Ufrin !»
On n’entendit plus rien mais la porte s’ouvrit. Ufrin commençait à rentrer au moment où ça s’ouvrait. Précédé de Dlurbûrz, des gobelins, des rôdeurs et des autres soldats, le Capitaine d’Angmar s’empressa d’arpenter les couloirs. Il ordonna un dernier ordre qu’il adressa à ses soldats :

«Attendez ici !»

Les soldats obéirent aux ordres en attendirent sagement. Mais comme Dlurbûrz et ses gardes ne faisaient pas partis des troupes du Nùménoréen, ils le suivirent.
En voyant qu’il était suivit, Ufrin leur ordonna de l’attendre à l’entrée comme tous les autres soldats.

«Je vous ai dit de m’attendre à l’entrée, à moins que vous n’avez rien entendu, alors je répète, attendez-moi à l’entrée, c’est clair ?
- Vous avez dit ça à vos soldats, mais pas à nous, nous sommes seulement des alliés humain !
- Je suis votre supérieur, alors vous allez…
- Il serait dommage de partir de la Terre du Milieu, dit Dlurbûrz en pointant sa lame vers l’homme, dont la lame touchait le dos.»

Le Nùménoréen s’arrêta et ne dit mot. Ils restèrent dans cette position pendant deux bonnes minutes… Mais soudain, Ufrin éclata de rire.

«Ha ha ha ! Tu me plais toi, Dlurbûrz, c’est d’accord, vous pouvez venir avec moi, mais…»

Le Capitaine prit la lame du gobelin et se retourna en même temps. Il arracha l’arme du Sergent Chef et la plaça sous la gorge de la créature des cavernes. Dlurbûrz ainsi que sa garde rapprochée furent très étonnés et les traqueurs sortirent leurs puissantes haches et les pointèrent sur le Capitaine. Ils ne bougèrent point et restèrent comme ça pendant encore deux minutes. Après ce temps, Ufrin baissa son bras et lança la lame au chef gobelin. Celui-ci la rattrapa et demanda à ses gardes de baisser leurs armes. Ils obéirent et ils reprirent le chemin vers la salle de guerre des officiers. Peu avant d’arriver devant la pièce, le Capitaine leur dit :

«Bon trêve de plaisanteries, là bas ils faut se tenir à carreaux !»

Ils continuèrent à marcher dans les longs couloirs chauds avec des salles presque tous les trois mètres. Après quelques minutes calmes et monotones, ils arrivèrent enfin à la salle de guerre des officiers. Ufrin entra sans frapper et cria :

«Nous devons nous préparez et vite, une armée naine sera bientôt à nos portes !
- Ufrin ! On ne t’a pas appris le respect ? demanda en criant le premier Commandant.
- Mais l’heure est grave et les nains vont arriver d’une minute à l’autre, répliqua le Capitaine.
- Calmez-vous, on va se préparer et nous les repousserons, en attendant…»

Le Général ne put terminer sa phrase car il fut coupé par un soldat qui venait d’entrer, il criait :

«Alerte, des nains sont à nos portes !
- Quoi ? Ils sont déjà là ? Vite, tout le monde se prépare, nous allons les repousser, ordonna le Général.»

Les Sergents, Sergents Chefs, Capitaines et Commandants s’exécutèrent, ils sortirent de la pièce pour donner l’alarme dans toutes les autres salles. Il ne restait que le premier Commandant, le Général, Ufrin, quelques gardes et les gobelins. Le Général prit la parole pour expliquer ses ordres :

«Bon, nous allons à la porte, vos archers doivent aller sur les murs !
- À vos ordres Général, répondirent les deux Nùménoréens.
- Quant à vous gobelin, interpella le Général, nous allons parler de votre mission avec les elfes.
- Très bien humain, répondit le Sergent Chef.»

Dlurbûrz raconta au Général les exploits des forces d’Angmar pendant la mission contre les elfes. Quand il eut terminé, le Général demanda :

«D’après toi tous les objectifs ont été atteints, c’est ça ?
- Oui, humain, répondit Dlurbûrz.
- Un détail alors, où est le Capitaine des elfes ?
- Il est…»

Dlurbûrz s’arrêta brusquement et comprit qu’il avait oublié l’elfe à l’entrée de la forteresse avec les forces d’Ufrin. Mais le Nùménoréen entra dans la salle tel la foudre vint frapper la sol. Il tenait une corde et au bout se tenait le Capitaine des oreilles pointues essoufflé et fatigué. Le Général montra une expression de soulagement. Il se tourna vers le gobelin pour le féliciter.

«Bien joué ! Je te nomme officiellement Sergent Chef des forces d’Angmar. Dorénavant tu devras m’appeler Général, puis il se tourna vers son fier Capitaine pour le féliciter aussi. Ufrin, c’est très bien, mais tu vas quand même me conter tes exploits avec cette pourriture de premier né.
- Le ciel, retrouvera, sa luminosité, dit l’elfe en faisait de nombreuses pauses et en accentuant sur les termes de lumière et d’espoirs. L’heure est venu pour Sauron de… Périr avec son sombre royaume ! L’héritier d’Isildur, l’héritier du trône du, Gondor arrive… Sauron disparaîtra tel un caillou dans… dans la Montagne du Destin !
-L’héritier d’Isildur, hein ? Hé hé hé hé, ricana le Général, il ne peut rien faire face au Maître des Ténèbres ! Bientôt la Terre du Milieu sera recouverte d’une obscurité totale, il n’y a aucun espoir pour les peuples libres !
- C’est… ce que… tu… VERRAS !
- Il m’agace, faîte le taire et emmener-le dans la salle des tortures.»

Ses hommes obéissaient et ils conduisirent l’être sylvestre vers la salle des… tortures…
Ufrin raconta son combat contre l’elfe et dès qu’il eut terminé, le Général le promu au grade de Commandant. Le nouveau Commandant le remercia mais le Général lui rappela qu’il devait préparer ses troupes car il y avait des nains, non ? Ufrin s’exécuta et sortit de la pièce plus vite qu’il n’en était rentré. Le Général se tourna vers le Sergent Chef et le fixa. Il lui dit enfin :

«Viens avec moi à la porte, nous allons accueillir ces nains comme nous le devons en leur donnant la chance de mourir.
- Très bien humai… heu, je voulais dire, Général !»

Le Général sourit et il sortit de la salle accompagné de ses gardes et des gobelins. Ils marchèrent longtemps dans les couloirs vides pour enfin arriver à l’entrée, pleine de monde. Dès que les
soldats virent leur Général, Ils les laissèrent passer lui et ses gardes ainsi que les gobelins. Les Nains étaient alignés, ils avaient des haches et des boucliers et derrière eux se trouvaient des archers. Tous les guerriers nains avaient des armures bien lourdes au niveau du torse. Les archers n’avaient que des vêtements en tissu et en cuir. Les êtres barbus frappaient leurs haches contre leurs boucliers. Ce fracas dura longtemps, très longtemps, ce son rappela à Dlurbûrz le son frénétique des tambours dans la Moria.Soudain les Nains s’arrêtèrent et laissèrent passer un autre être barbus. Celui là devait être le Capitaine, il avait un casque qui lui cachait les yeux, il avait aussi des grosses épaulières avec des petits piques. Sa
côte de maille couvrait ses bras si robuste. En guise d’armes, il avait une hache à deux lames avec une tête
de gobelin au sommet. Sur son pavois recouvert d’acier, se trouvait un insigne d’aigle.Le Général le regarda attentivement puis finalement il ordonna :

«Tirez !!»

Les archers orques, les rôdeurs Nùménoréens et les barbares lanceurs de hache exécutèrent l’ordre et voilà que plusieurs nains furent tués. Le Capitaine reçu deux flèches dans le torse, mais seulement une lui infligea une blessure. Deux nains aidèrent leur chef à retourner derrière. Les archers nains savaient qu’ils devaient eux aussi ouvrir le feu, et c’est ce qu’ils ont fait. Des orques, des rôdeurs et des barbares tombèrent du mur avec des flèches plantées à divers endroits dans le torse. Les êtres barbus chargèrent et s’arrêtèrent devant la porte pour la tailler avec leurs haches tranchantes. Mais soudain les fils de l’Erebor s’arrêtèrent et se tournèrent vers une colline. On apercevait pleins de loups avec des trolls des neiges. Les nains se préparèrent à recevoir leurs ennemis de front. Et les monstres d’Angmar chargèrent, les archers envoyèrent des volées de flèches, mais aucune ne toucha l’ennemi, les loups étaient trop rapides et trop adroits tandis que les trolls avaient d’épaisses écailles et les flèches rebondirent dessus.
La peur rongea les rangs des nains et la plupart furent tellement terrifiés qu’ils laissèrent tomber leurs armes. Et quand les monstres atteignirent les nains, ils les submergèrent. Quand le Capitaine vit le désastre il ordonna la retraite et heureusement pour lui, il y eut assez de résistants nains pour pouvoir se cacher et saboter la forteresse. Quand les forces d’Angmar virent les nains s’échapper, ils éclatèrent de joie, mais le Général resta muet et dit à Dlurbûrz :

«Ils vont faire des camps, je vais te prêter des guerriers orques, des archers orques des cavaliers loups et des semi trolls !
- Très bien Général, je pars de suite !
- Non, pas encore, il faut attendre qu’ils fassent leur camp. J’enverrai des éclaireurs et à leur retour je ne dirai ce que tu dois faire !
- A vos ordres Général !»

L’entrée se vidait peu à peu des soldats d’Angmar et Dlurbûrz décida de retourner dans sa chambre. Si il n’y avait personne dans les couloirs, c’est parce qu’ils fêtaient la victoire dans la taverne de Carn Dûm. Le Sergent Chef marchait tranquillement dans les couloirs et soudain, il se cogna contre quelqu’un. La personne cria aussitôt :

«Tu ne peux pas regarder où tu marches, orque ?»

Dlurbûrz se leva et vit un barbare, il était grand, robuste, un peu gros mais il avait un regard d’acier. Son équipement ? Ce n’était qu’une hache à deux lames rangée à sa ceinture, un plastron en cuir avec des morceaux de fer et un casque très provoquant. Dlurbûrz fronça les sourcils et d’une voix sévère, il adressa la parole à l’humain :

«Je ne suis pas un orque ! Je suis un gobelin, sale barbare qui ne pense qu’à piler et à boire !»

Le barbare n’accepta pas ce langage et d’une main, il souleva Dlurbûrz par la chemise rouge qui était sale depuis toujours. On entendait les bruits de souffrance de Dlurbûrz et malgré cela, le barbare continuait, ça l’amusait de voir quelqu’un plus faible que lui souffrir devant ses yeux.
Mais la créature de la Moria n’allait pas se laisser avoir mais avant de réfléchir, il se dit ‘‘Pourquoi n’ai-je pas demandé à mes gardes de m’accompagner ?’’Mais il se dit qu’il fallait plutôt se débarrasser de ce gros lard. Tout d’un coup, il eut l’impression que l’humain sera de plus en plus le col de sa chemise et bientôt il ne pourrait plus résister. Il fallait faire vite, et il fit vite, il attrapa sa lame et la planta dans le ventre du barbare. Celui-ci cria de douleur, tomba par terre sur le côté et lâcha le gobelin. Dlurbûrz put enfin respirer un peu. Mais le barbare demanda vengeance, il attrapa la lame du gobelin et la lança par terre, puis il sortit sa hache et attaqua Dlurbûrz. La créature des cavernes prit immédiatement son bouclier pour contrer le coup et il fit la même chose pour les autres coups.
Pendant ce temps, les traqueurs gobelins s’impatientèrent, le chef leur avait dit de partir devant et qu’il les rejoindrait. Mais cela faisait déjà une dizaine de minutes qu’il aurait dût être là, et les traqueurs décidèrent de courir et partir à la recherche du Sergent Chef.
Dlurbûrz était encore avec son bouclier à contrer les attaques frénétiques et puissantes du barbare. Tout les deux étaient à bout de souffle, l’un avait mal au ventre à cause d’une plaie et l’autre commençait à ressentir des douleurs à son bras gauche. Mais le barbare ne s’arrêta pas et il décida d’en finir une bonne fois pour toute ! Il prit sa hache et quand Dlurbûrz plaça son bouclier devant lui pour se protéger, l’homme changea brusquement de direction et frappa derrière de bouclier. Le bouclier vola dans les airs et atterrit par terre, derrière le gros lard et assez loin pour que le Sergent Chef ne puisse l’attraper. Le barbare saisit sa chance et se prépara à frapper sa victime, mais il s’arrêta… Il était immobile et bientôt on put voir du sang couler de ses lèvres. En un instant, son teint devint pâle. Puis l’homme tomba à terre et soudain les gobelins ouvrirent une porte et en sortirent. Dlurbûrz sut que la blessure l’avait achevé. L’un des traqueurs l’aida à se relever et un autre lui apporta son arme et son bouclier, tandis que les autres portèrent le cadavre dans une autre pièce pour le jeter aux loups.
Les gobelins continuèrent à avancer vers la pièce où dormira Dlurbûrz, mais un Nùménoréen Noir arriva et demanda aux gobelins :

«Qui est Dlurbûrz parmi vous ?
- C’est moi ! Que ce passe-t-il ?
- Ah, Sergent Chef Dlurbûrz, le Général veut vous voir, ces éclaireurs sont revenus et ils ont dit… heu… Vous verrez tout cela avec le Général, il est dans la Grande Salle !
- Très bien, gobelins, en avant !»

Les gobelins s’éloignèrent du messager pour aller voir le Général. Arrivé dans la Grande Salle, Dlurbûrz vit les principaux Commandants devant une carte de la région. Quand ils entendirent les gobelins arriver, le Général leva ses yeux :

«Dlurbûrz ! Vient voir la carte, tu devra la mémoriser et tu te mettra en route !»

Le gobelin s’approcha et regarda la carte attentivement tout en écoutant les paroles du messager.

«Les nains ont cinq camps, je sais les endroits où ils sont, mais la position fixe, ça je l’ignore. Je sais qu’il y a deux camps au Sud-Ouest et deux autres au Sud-Est. Le dernier est au Sud, mais c’est dans celui-ci où se trouve la grosse partie des troupes et… le Capitaine.
- Très bien, répondit le gobelin, je pars sur le champ
- Les orques, les semi trolls et les cavaliers loups t’attendent à la sortie dans les montagnes.
- Très bien Général… Hum ? La sortie dans les montagnes ?
- Ah, tu ne connais pas cette sortie, Ufrin t’accompagnera jusqu’à la porte et il reviendra ici, c’est clair ?
- Très bien Général, j’accompagnerai le Sergent Chef Dlurbûrz et je reviendrai aussi vite que possible !
- Très bien, Allez-y !»

Le Commandant se mit en route suivi des gobelins. Ils marchèrent dans les couloirs qui étaient pour une fois très frais. Au bout d’un certain moment, ils croisèrent un sauvage qui avait l’air bien inquiet. Quand il vit le Nùménoréen, il lui demanda :

«Ufrin, tu n’aurai pas vu notre Sergent ?
- COMMANDANT Ufrin ! cria le Nùménoréen»

Le sauvage sursauta et failli avoir une crise cardiaque ! Et quand il eut reprit son souffle il continua la discussion :

«Mais ça va pas de crier comme ça ! J’ai facilement des crises cardiaques !
- Désolé, vous ne m’avez pas laissé le choix !
- Très bien Commandant…
- Revenons à nos moutons, qui est votre Sergent, je ne les connaît pas tous !
- Il était parti aux latrines il y a une trentaine de minutes, puis plus rien ! On est allé voir, mais rien, comme volatiliser !
- Tu connais ce mot ?
- Bah bien sûr sale inculte !»

Le Capitaine, heu… je voulais dire, le Commandant, sortit son épée, plaqua le sauvage à terre et plaça la lame tout proche du cou.

«Tu as dis quoi ? Répète sinon je te laisse à ces gobelins !
- Heu… commença le soldat terrifié, j’ai… j’ai… j’ai… j’ai dis… monseigneur !
- Hein ? Répète ! J’ai mal entendu… Ah, je crois que c’était sale… sale… sale incu…
- C’était sale soldat d’Angmar qui profite de son grade !
- Non ! Il a dit…
- Hum ? Tu sais ? Vas y Dlurbûrz !»

Le Sauvage le dévisagea, mais en même temps le suppliait.

«Heu... c’est bizarre, je ne m’en souviens plus !
- C’étais sale incul…»

Mais le gobelin regarda son chef et se tu en le voyant en train de le dévisager.

«Je suis désolé Commandant, je ne m’en souviens plus !
- C’est vraiment dommage gobelin. Bon je te crois sauvage.»

Ufrin retira son épée et la rangea, il n’aida pas le sauvage à se relever mais lui dit :

«Comment s’appelle ton sergent ?
- C’est ‘‘L’Ogre’’ Commandant !
- L’Ogre ? Ah oui, le sauvage très grand, robuste, un peu gros et il maîtrise très bien la hache, surtout celle à deux mains qu’il utilise avec une seule main, il a même une force colossale, c’est ça ?
- Oui, c’est ça Commandant !
- Non, je ne l’ai pas vu !»

Le Cœur de Dlurbûrz battait plus vite que la normale, mais pour se redonner du courage, il se dit que le barbare n’était que Sergent. Mais d’un autre côté, il était très fort ! Dlurbûrz avait pour la première fois de sa longue vie, peur ! Mais heureusement, Ufrin ne s’attarda pas sur le sujet et décida de reprendre la route. Arrivé devant le passage secret, le Commandant lui montra comment faire puis avant qu’il ne parte dit à Dlurbûrz :

«Tu es peut-être un gobelin, mais tu me plais ! Allez dépêche toi et donne nous la victoire !
- Très bien Commandant !
- Quelque chose te tracasse gobelin, qu’est ce que c’est ?
- Je crois que nous ne somme pas assez nombreux !
- Je vois.»

Le Nùménoréen lui tendit des flèches d’un rouge très vif.

«Demande à un archer de la tirer en l’air si vous êtes perdu ou si vous n’avez plus de soldats ou si vous pensez que vous mourrez. Nous viendrons le plus vite possible ! Aller, dépêchez-vous !»

Dlurbûrz prit les flèches et les mirent dans sa besace, puis il sortit suivi de ses gobelins. Dehors, ils virent les soldats qui les attendaient. Dlurbûrz cria :
«En avant soldats d’Angmar ! Nous partons vers l’Ouest !»

Les soldats se mirent en route. Une grande bataille les attendait…
Au bout d’une demi-heure de marche, Dlurbûrz sortit la carte et réussit à s’orienter. Ils étaient pile dans la zone où on soupçonnait d’y avoir un camp nain. À partir de ce moment, Dlurbûrz fit un signe aux soldats qui comprirent qu’ils devaient être vigilent. Ils étaient à peu près une centaine, les semi trolls et les cavaliers loups étaient restés en retrait et attendait le hurlement d’un loup (qui était en vérité un sifflet) qui montrait que c’était le signal. Donc les orques et les gobelins commencèrent à chercher des signes des nains. Ce fut assez difficile, mais le Sergent Chef aperçut quelques guerriers nains avec des arcs commandés par un guerrier nain avec une hache à deux mains. Dlurbûrz refit signe aux orques qui se préparèrent. La créature des cavernes demanda aux archers de bander leurs arcs et quand il pensait que c’était le moment, il ordonna de décocher les flèches. Vingt cinq flèches furent envoyées en direction des nains. Vingt d’entre elles firent mouche, les autres…
Parmi ces vingt flèches, seulement cinq tuèrent des nains. Il restait un guerrier nain qui fut vite tué par
les gobelins.

«Bon, c’est déjà un bon début. On continu vers le nord et on verra se que l’on trouve.»

Les soldats acquiescèrent. Il ne leur fallut que faire trois pas et déjà ils se trouvèrent devant le camp. Les nains les ayant repéré, se hâtèrent vers eux avec leurs haches. Le sonneur de cor s’exécuta et envoya le signal aux autres soldats. Mais il fallait se défendre avant l’arrivé des chevaucheurs de loups et des semi troll. Déjà une volée de flèches naines tomba vers les forces d’Angmar. Heureusement que les nains avaient des arcs courts sinon, je pense qu’il y aurait de nombreuses victimes. Les guerriers orques chargèrent les quinze guerriers nains tandis que les archers orques décochèrent leurs flèches sur les dix rangers. Les gobelins menèrent l’assaut contre les guerriers nains, tandis que Dlurbûrz restait aux côtés des archers. Le combat des nains fut un véritable désastre. Les gobelins étaient incroyablement forts et ils tuaient beaucoup de nains et les guerriers orques finirent les derniers. Malgré la mauvaise habileté des orques, ils emportèrent leur combat à distance face à des nains avec de pauvres arcs courts. Voilà, le premier campement des nains était détruit, enfin presque, les nains qui étaient partis en éclaireur (c’est-à-dire dix guerriers nains, dix rangers et quatre nains manieurs de haches à deux mains.). Quand Dlurbûrz s’en aperçut, il pensait qu’il était trop tard, mais heureusement, les chevaucheurs prirent par derrière les archers et les tuèrent tous tandis que les semi trolls prirent les autres nains par leur flanc. Ce fut une victoire digne de ce nom pour les forces du Mal. Le Sergent Chef demanda aux troupes de reprendre la route vers le Sud-est.
La troupe renfort (chevaucheurs de loups plus les semi trolls) repartit en reconnaissance tout en restant assez prêt des forces d’Angmar. Les orques avançaient en suivant les gobelins et leur chef. Ils traversèrent la forêt enneigée et soudain, ils tombèrent sur une route, elle menait à Carn Dûm. S’apercevant qu’il était sur la bonne voie, Dlurbûrz continua le chemin suivi de près par ses soldats. Après une demi-heure de marche, ils arrivèrent vers le périmètre du deuxième campement. Cette fois il fallait être prudent, la dernière fois ils avaient failli y passer. Ils avancèrent prudemment et restèrent attentif aux moindres bruits. Et sans se soucier d’un détail important, ils se retrouvèrent nez à nez avec l’autre camp. Ce fut presque la même chose qu’il y a quelques dizaines de minutes, les nains se précipitèrent vers les intrus, mais le Sergent Chef resta prudent, Il demanda à deux de ses traqueurs de prendre chacun vingt guerriers orques et de les mener à la victoire, ensuite il demanda à ses autres gobelins de surveiller leurs arrières et finalement il ordonna aux archers de bander leurs armes et de décocher les flèches. Les nains étaient dirigés par deux chefs nains et ils étaient soutenus par cinq archers nains. Les deux gardes gobelin s’occupèrent des chefs et semèrent le chaos dans les rangs ennemis tandis que les orques submergeaient les êtres barbus. Les archers firent quinze touches en deux tirs. Parmi ses quinze morts, trois étaient des archers. Ces petits êtres se débrouillèrent pas trop mal, en effet, ils avaient réussi à toucher l’un des gobelins (mais rien de grave)et ils avaient infligés onze pertes du côté des orques. Mais ceux-ci étant trop nombreux tuèrent les nains les uns après les autres. Quand la bataille fut terminée, Dlurbûrz ordonna aux archers de se placer dans le camp et les orques tout autour. Lui, il était au centre avec ses gobelins autour de lui. Il fit signe au sonneur de cor qui envoya le signal. Peu de temps après, ils apercevaient des ombres, et virent la troupe renfort. Dlurbûrz remarque qu’il manquait trois loups et quatre chevaucheurs. Les semi trolls avaient reçu des flèches, mais aucune d’entre elles ne réussirent à blesser grièvement ces monstres. Dlurbûrz attendit un rapport de la part des chevaucheurs, l’un d’eux arriva vers lui et lui dit qu’ils étaient tombés face à des nains, il avait compté quinze archers et trois guerriers très puissants. Ils les avaient tous tués. La créature des cavernes fit un bref calcul et compta le même nombre de nain dans le premier et le deuxième camp. Mais ils n’allaient pas s’arrêter là, ils devaient encore détruire deux autres camps avant de passer au campement central, celui du Capitaine nain. Il ordonna de se remettre en colonne et ils partirent cette fois vers le Sud et à la fin du bois, ils prendraient la direction de l’Est pour contourner le camp central.
Ce détour prit beaucoup de temps, environ deux heures. Mais la nuit ne tombait pas encore, il faudrait encore une heure avant de voir le soleil se cacher. Quand enfin la troupe arriva vers une énorme pierre qui leur barrait la route, le Sergent Chef sut qu’il fallait se diriger vers le Nord pour trouver le troisième camp. Il ne fut pas difficile à trouver et encore moins à prendre. L’un des gobelins était parti en reconnaissance et quand il trouva le camp, il rebroussa chemin. Il expliqua la position des tentes à son chef et celui-ci décida de vérifier les alentours et tuer le plus de nains que possible. Il fit un signe à l’orque avec son cor qui envoya le signal. Tout de suite, l’un des chevaucheurs apparut, Dlurbûrz lui montra la position du campement et lui demanda de faire plusieurs attaques à différentes positions. Après avoir bien compris, l’orque acquiesça et dirigea les loups vers plusieurs positions pour faire des attaques rapides. Pendant ce temps, les semi trolls attendaient sagement les orques et dès qu’ils arrivèrent, les monstres s’occupèrent des nains. Cette tactique permit aux forces d’Angmar de conserver des troupes et de diminuer les forces ennemies. Tandis que la troupe renfort s’amusait, les autres tournèrent autour du camp pour se débarrasser des nains qui étaient partis en éclaireur. Quand ils eurent terminé de ce côté, ils se déplacèrent vers le Nord-est pour s’occuper du quatrième campement.
Cette partie fut plus longue car il était difficile de trouver le camp, ils tournèrent en rond pendant une heure et à la tombé de la nuit, ils trouvèrent enfin ce saleté de camp. Bien sûr, il fut très facile à prendre, car les nains avaient plus de forces en éclaireurs (qui avaient été tués par les orques lors de la recherche) que de forces en défense. Quand la bataille de très courte durée fut terminée, ils partirent cette fois en direction du dernier campement.
Ce fut la partie la plus difficile. Quand ils arrivèrent à l’entrée des bois, ils tombèrent face à une armée de nains. Il y avait environ trente guerriers nains et vingt archers. Malheureusement pour Angmar, les nains chargèrent les orques et firent une vingtaine de victimes. Et ils auraient continué ainsi si les gobelins à l’aide des semi trolls ne les avaient pas arrêtés. Voyant que des monstres approchaient, les nains s’étaient immobilisés sur place et leurs regards se focalisèrent sur les semi trolls. Profitant de l’occasion, les orques encouragés par les gobelins tuèrent un à un les nains. Seulement, ce n’était pas tout, car des guerriers nains élites sortirent de leur cachette et tuèrent à eux cinq beaucoup de victimes chez les orques. Il ne restait plus qu’un quart des guerriers orques. Voyant le massacre proche, les orques se divisèrent en quatre groupes avec deux gobelins par groupe. Dlurbûrz constitua un cinquième groupe avec huit semi trolls et dix cavaliers loups. Les nains n’eurent pas l’envie de poursuivre leurs ennemies et ils retournèrent dans le dernier camp. Les orques des quatre groupes s’étaient calmés et commandés par les gobelins, ils essayèrent de se regrouper. Deux groupes étaient au Nord et deux autres au Sud, le dernier était à l’Est. Les groupes du Sud se groupèrent et les groupes du Nord firent de même. Quant au Sergent Chef, il demanda à quatre semi trolls et cinq cavaliers loups de partir à la recherche des groupes du Nord et quand ils les auraient trouvés, il leur demanda de sonner deux fois dans un cor. L’autre partie du groupe du Sergent Chef partis chercher groupes du Sud. Ils trouvèrent facilement les groupes et Dlurbûrz entendit le cor sonner deux fois. Satisfait, il répondit avec l’un des cors. Les deux groupes se mirent en marche vers le camp des nains pour qu’il soit attaqué des deux côtés. Malgré la mauvaise visibilité de la nuit, ils trouvèrent sans peine le camp.
Quand les nains se rendirent compte qu’on les attaquait des deux côtés, ils se séparèrent : dix guerriers nains, dix rangers nains et deux nains manieurs de haches lourdes. Les cinq autres guerriers nains avec le l’un des cinq nains élites ainsi que dix gardes nains étaient restés au milieu du camp pour protéger leur Capitaine. Du côté des forces d’Angmar, il avait adopté comme tactique : les semi trolls attaquent de front les guerriers nains avec l’aide des traqueurs, les chevaucheurs de loup attaquaient les archers sur leurs flans et les orques restaient derrière attendant qu’une place se libère.
Dlurbûrz resta en arrière et appela un archer orque et lui dit :

«Tu vas prendre cette flèche et tirer dans le ciel !
- Mais pourquoi chef ?
- Nous allons alerter Carn Dûm.
- Mais ils ne verront pas la flèche !
- Elle est d’un rouge très vif, ils l’a verront !
- Très bien chef !»

L’orque s’exécuta et bientôt, on pouvait distinguer cette flèche. Le Sergent Chef sourit mais il reposa son regard sur la bataille.
Ufrin était sur un balcon et surplombait le paysage, il regarda de partout pour essayer de distinguer un trait rouge. Il attendait ce moment depuis que le Sergent Chef était partit et il se faisait un peu de soucis. Mais pour se réconforter il se disait :

«Ce gobelin est très fort, et surtout il peut faire sortir sa rage pour tuer n’importe qui. Il ne mourra pas ! En tout cas pas aujourd’hui.»

Soudain le Commandant aperçu comme qui dirait un trait rouge ! À la seconde près où il vu la flèche, il descendit les escaliers quatre à quatre pour arriver dans les écuries, là il vit ses hommes, des cavaliers Nùménoréens Noirs. Il leur fit signe et il monta sur son cheval caparaçonné noir, ses hommes l’imitèrent et ils partirent au galop. Le chef des Nùménoréens Noirs fit signe à un homme d’Angmar d’ouvrir la porte, celui-ci se hâta et les cavaliers sortirent des écuries pour se mettre en route vers le Sud.
Le combat fut… très… long. Les semi trolls des deux groupes firent un beau massacre comme toujours. Il ne restait plus que les nains les plus dangereux. Pensant qu’ils gagneraient facilement, les guerriers orques chargèrent les nains, mais il y eut un retournement de situation. Les quarante guerriers orques tombèrent face aux coups frénétiques des gardes nains. Mais les semi trolls attaquèrent et prirent leurs ennemis par surprise. Ils tuèrent huit gardes, mais ils moururent, ils avaient accumulé trop d’adrénaline et les blessures se firent trop importantes. Les nains étaient heureux de voir ces puissants ennemis vaincus. Mais les loups avaient soif de sang et se ruèrent sur les cadavres pour les dévorer, leurs chevaucheurs essayèrent de les retenir, mais ils ne pouvaient rien. Les nains profitèrent de cette occasion et tuèrent les loups avec les orques. Les archers orques avaient trop peur et durent s’enfuir dans les bois. Il restait huit nains plus leur Capitaine et du côté d’Angmar, il restait huit traqueurs et leur Sergent Chef. Mais soudain, d’autres gardes nains arrivèrent et encerclèrent les gobelins, Dlurbûrz ne put penser qu’il allait mourir par ceux qui avaient tués ses camarades de la Moria. Il lança un cri qui aida ses gobelins à combattre les nains, là, ce fut une belle bataille. Les nains chargeaient les gobelins qui les repoussaient malgré leur faible nombre. Mais quand tout espoir fut perdu, les chevaliers Nùménoréens arrivèrent et tuèrent les derniers nains en laissant le Capitaine en vie. L’être barbus avait de nombreuses blessures et il fut emmené devant le Général de Carn Dûm. Les créatures des cavernes rentrèrent avec les humains dans leurs armures noires, le Sergent Chef et le Commandant discutèrent tranquillement sur le trajet, Dlurbûrz raconta leurs batailles contre les nains dans les différents campements. Ufrin l’écouta avec joie, c’est la première fois qu’il se sentit bien avec une de ces créatures répugnantes…

Bilan :
Les cinq camps ont été trouvés et détruits par les forces d’Angmar.
Tous les nains sont morts hormis le Capitaine qui va croupir dans une cellule avec comme compagnon un elfe.
Les semi trolls, les chevaucheurs de loups et les guerriers orques sont tous morts.
Les archers orques se sont enfuis, on ne les a pas encore retrouvés.
Les gobelins sont encore vivants.

Tu voila de retour, ça fait plaisir !
Tu as bien fait de faire ta plus longue mission pour celle de Sparda, tu as bien travaillé !

Youuu, c'est bon s, désolé au faite pour le retard de mon texte problème d'ordi mais ta mission Dlurbûrz, c'est vraiment bien

Voilà une semaine que j'ai posé mon dernier texte et je n'ai pas eu de note, alors je demande à quelqu'un de me noter sur les deux missions (celle du 19/09 et l'autre juste avant)

UP !!!!!
J'aimerai bien une note s'il vous plais !!!
Je sais que nous ne sommes pas des machines, mais s'il vous plais, je ne vous demande pas trop !
Alors je vous supplie de me noter, ce n'est pas bien long et vous le savez, alors.... S'IL VOUS PLAIS !
A moins que le forum(ou plutôt le jeu) est mort, alors là je ne vois pas du tout l'intérêt de continuer à écrire !

je vais voir ce que je peux faire.

Merci beaucoup Ar !
Et excusez moi pour mon comportement, mais j'avais quelques problèmes chez moi, donc... voilà !
Merci encore Ar !

sa fai deux semaines que t'attends une note, c'est normal. Je te la note demain , et peut-être même les 2 missions

le forum n'est pas mort ! Il est juste un peu dans le coma ! Inactif pour le moment, mais ça reviendra, c'est tjs pareil à la rentrée !